*ruins your life in spanish* (délai 04.08)

nom complet - derrière le blaze en chemin de croix et cavité volcanique, il y a le patronyme comme un interminable champ de mines. la sensibilité atomique et la vigilance en hair-trigger. gabriela maría raquel caldera diaz, bless you. surnoms - cruz, c'est pas un surnom. cruz, c'est un coup d'état, c'est un putain de grade. arraché de force au joug de son padre au même titre que ses responsabilités de chef de famille et son glock 17 - you can take the girl out of the hood but you can't take the hood out of the girl. cruz, tyran révolutionnaire et army of one, porte le tout sur son menton martial, lequel n'a jamais vu le sol. au revers de la médaille, le tendre gabi, sucré et séraphique, réservé à un entourage intime qui s'accorde toujours au féminin. l'identité est double, l'identité est binaire. brutalement manichéenne, elle prend son onomastique au pied de la lettre. lieu de naissance et date de naissance - scorpion ascendant venice bitch, l'aiguillon et les longs cils, elle est née le (vendredi) treize novembre 2002, pur produit chicana d'east la. elle l'avouera jamais, mais la vérité c'est que la cité des anges lui reste sous les ongles. son océan lui manque si fort que n'importe quelle excuse est bonne pour embarquer parker dans la chevy, destination le grand bleu. elle se languit même de son quartier pourri avec son air statique infusé à la poudre de canon, si inflammable que les flics n'y mettent jamais les pieds. cruz possède la capacité d'adaptation élastique du totem mais une loyauté aussi rigide que ses principes. et suffisamment affamée de stabilité pour coller à tous les piliers, aussi chancelants soient-ils. nationalité et origines - sa mythologie latine se conjugue au futur incertain d'une gen z arrosée au blasé explosif des zones suburbaines, la jeunesse comme un néon grésillant. les racines sont ici, mais la culture vient d'ailleurs. mexicaine-américaine, loca chola au goût prononcé pour le rouge, elle minaude dans un castillan serpentin plus piquant qu'il n'est chantant. la langue fourche. cállate la puta boca.  à nevada city depuis - trois ans. classe à la rentrée 2019 - junior. elle se pavane en varsity/bas résille/hoops/moue féroce dans les couloirs du bahut. possède au moins l'humilité de se voir pour ce qu'elle est vraiment. elle est la princesse de personne, cruz, la reine de rien du tout. dans l'histoire, elle a toujours été le dragon. situation familiale - elle prétend au matriarcat hégémonique, pussy power appliqué à la lettre, mais la vérité est beaucoup moins glorieuse. son père a été incarcéré il y a trois ans pour une connerie. les autorités ont voulu en faire un exemple et il s'est pris une sentence lourde pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. depuis elles, le reste, elles vivotent. il y a mamà, elle, et catelina ; dite "kitty", neuf ans, elle la préserve du monde extérieur avec la fureur d'une lionne. et depuis l'année dernière, abuelita vit avec elles aussi, grand-mère tendre qui sombre dans la démence. la maison est packed, souvent irrespirable. mais la proximité a une vertu : lorsque l'une flanche, la suivante n'est jamais bien loin, les bras grands ouverts pour l'y accueillir. situation financière - vacillante. elles sont toutes dépendantes d'un seul salaire. maman est serveuse dans un diner le jour et peintre la nuit. lorsqu'elle parvient à vendre quelques tableaux, elles se permettent tout. la plupart du temps en revanche, ce n'est pas le cas et elle vivent sur le fil du rasoir. elle refuse que cruz se trouve un travail pour qu'elle se concentre sur le lycée mais possède l'hypocrisie de tourner la tête quand elle rentre les bras chargés de courses qu'elle n'a, selon toute probabilité, pas les moyens de leur offrir. elle peut le nier tant qu'elle le veut, cruz, elle est la fille de son père. le hustle, elle l'a dans le sang. elle butine à gauche et à droite, empoche ce qu'elle peut ; un porte-feuille joufflu subtilisé par-ci ou la "donation généreuse" d'un fuckboy local par-là. pour offrir à kitty les rollers de ses rêves ou à dépenser en lipsticks chez sephora : why spend mine, when I could spend yours. statut civique - guérilla. de généreux, elle n'a jamais eu que les courbes. entre La Virgen de Guadalupe et La Malinche, elle joue sur deux tableaux. se pare de l'autre dès que l'un l'ennuie, funambule sur la ligne entre prude et puta. dans les deux cas, se confond dans un célibat bourdonnant, un ou deux orgasme puis adios. no time for bullshit. orientation sexuelle - sacrifiée à l'autel de sa sacro-sainte féminité. personne le sait mais tout le monde le sait ; ça se lit crystal-clear dans les braises de son ardente misandrie. cruz aime les filles, et parfois elle aime certaines filles. et derrière l'écran de fumée, les hauts-le-cœur. cuz n'a jamais eu honte que d'une seule chose : son attirance bestiale pour eux aussi. modus operandi, elle rejette la faute. accuse l'horloge biologique comme une malédiction. elle se visualise déjà parfaitement à la place de sa mère, de sa grand-mère, de toutes les femmes qui sont venues avant elles ; hanches rondes. tic-tac infernal en acouphène, elle se surprend à observer les garçons à la manière où on évalue les chevaux de race. couleur de la robe, vitalité, antécédents médicaux. la vitesse à laquelle ils s'encourent loinloinloin. traits de caractère - control freak, lascive, farouche, loyale, bornée, manipulatrice, égoïste, insolente, téméraire, possessive, irascible, revancharde, sectaire, affectueuse, excessive, maternelle, fière, charnelle, perfectionniste, démonstrative, intraitable et sans concession, tactile, susceptible, capricieuse, cérébrale. avatar - teresa seco. groupe - silver.

matière préférée - l'histoire. de préférence, elle l'aime ancienne, unapologetically sanglante. sport préféré - musclée au cheerleading, aussi qualifiée pour le triple salto arrière que pour le slut drop. ce qu'elle manque en entrain, cruz le compense par du sex appeal délétère ; si nocif qu'il te saute à la jugulaire. livre préféré - cruz collectionne les épithètes minoritaires comme certains les timbres. les affichent avec la même fierté, portés à même le cou, gorge déployée. queer, latina, femme : l'activisme, c'est une question de survie. son féminazisme, elle le déguste saveur épicée, xicanisma qui éclate dans la bouche. her body and other parties de carmen maria machado. dangereusement sensuel. dégoulinant de sombre uncanny. impossible à digérer. artiste préféré - cruz, elle n'est rien d'autre que la somme de ses parties ; lesquelles ont été soigneusement épluchées à toutes celles qui l'ont jamais inspirée. le glamour tragique de lana et l'opposition sulfureuse de tommy. l'érotisme macabre de carter et la fureur diaphane de plath. le patriotisme chatoyant de kahlo et le dramatisme à l'américaine de o'keeffe. marque de vêtement préférée - sans importance. elle n'est pas fidèle, se sappe on a budget là où ça buzz sur instagram et toujours suivant le même modèle : à peine là, acheté deux tailles trop petit. de toute façon, ce qu'elle aime vraiment, c'est le bling, se saupoudre de poudre d'or de la tête aux pieds, des pommettes aux phalanges. elle choisit ses bijoux à son image : grit & glitter, cheap et à l'allure dangereuse. marque de ton téléphone - iphone dernière gen. si précieux qu'il le vaut bien. réseau social préféré - insta baddie.