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Nichola Walton
Nichola Walton
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MessageSujet: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 0:26



nichola walton
ni fute ni chemise

nom complet - il faudrait sans doute commencer par walton, parce que c’est censé peser beaucoup plus lourd qu’un prénom. héritage paternel qui pue le blé et la diplomatie à deux balles, hommes puissants de père en fils jusque là, on voit de la politique, des galas et des amis haut placé dans ce nom de famille qui lui ne lui inspire rien. pas qu’il n’y soit pas attaché, mais plutôt qu’il redoute le jour où on le menacera de le lui enlever.  nichola, du choix de sa mère qui ne supporte pas d’entendre qui que ce soit réduire le prénom qu’elle a choisi pour la chair de sa chair.  surnoms - nick, collé à la peau et dans toutes les bouches, lui s’en balance de comment on l’appelle pourvu qu’il marque, pourvu qu’il fasse danser les langues et tourner les têtes. sans originalité aucune, mais le reste du personne suffisamment édulcoré sans qu’on vienne pleurer pour la banalité du surnom. ça ferait même presque du bien de trouver un peu de fadeur dans ce chambardement quotidien. lieu de naissance et date de naissance - vingt-deux septembre, histoire de bien faire un doigt d'honneur à toutes ces conneries d'astrologie. à le regarder avec sa tête d'enfant parfait on pourrait effectivement accepter qu'il soit vierge, mais en photo uniquement. si on ajoute le son à l'image, le mouvement, la belle image se fissure. ou alors vierge ascendant fuckboy, c'est possible ça ? à san francisco, les embruns de l'océan pour premier berceau. nationalité et origines - américain tranquille, le sang tout ce qu'il y a de plus banal, de parents qui pourraient tourner dans les pubs colgate avec leurs crinières dorées et leurs sourires blanchis. l'image même de l'amérique artificielle. à nevada city depuis - ses trois ans, adieu san francisco la si belle, bonjour fucking nevada city. son père a avancé l'idée que c'était idéal, d'aller chercher le repos. d'aller se terrer dans un endroit plus tranquille pour quand il n'était pas à l'autre bout du monde. les rumeurs disent surtout qu'il avait des doutes sur la fidélité de son épouse et a préféré rebattre les cartes plutôt que faire voler en éclat un mariage si parfait dans les papiers. ça n'a pas fait le bonheur du petit prince, mais il s'y est fait à cette nouvelle ville. ses petits camarades de classe sont quand même moins hype qu'à san francisco. fini la fashion week en maternelle mais il a survécu.  classe à la rentrée 2019 - senior year, last chance to be ... non il taira ses ambitions mais n'en brûle pas moins intérieurement. une année pour atteindre son but. une année pour asseoir sa petite autorité, s'amuser vraiment, avant de devoir tout recommencer à la fac, ce long travail d'asservissement d'autrui. situation familiale - l’archétype de la petite famille bourgeoise qui apprend à s’étaler aux yeux de tout le monde avant même d’apprendre à marcher, bankable jusqu’au bout de la mèche qu’on place volontairement en contresens pour ce look débraillé si étudié que ça relève d’une science poussée. pur produit instagramable jusqu’aux repas dominicaux de têtes parfaitement blondes, sourires rutilant d’hypocrisie. papa, plus défini par la beauté des étoffes soigneusement choisies – vous avez vu la finesse de ce prince de galles ? – que la singularité de son âme, son absentéisme crevant les plafonds sans que quiconque ne s’en émeuve dans cette famille ouverte aux quatre vents. maman, toujours une nouvelle lubie à explorer en long en large et en travers, des allures de barbie dans un regard qui se fane de toujours devoir courir avec sa progéniture en mère parfaite. lui diplomate, elle défoncée non pas aux opiums mais aux pilates ou n’importe quel sport qui viendra détrôner ce dernier dans la presse féminine, courant des marathons dans les rues commerçantes à la recherche d’un énième bien matériel à posséder. et lui, enfant roi, chéri désastreux, bien angélique que sur les photos trônant fièrement partout dans la villa. si beau portrait vicié, gorgé de faux semblants.  situation financière - il serait de bon ton de demander ça au jardinier. ou aux employés de maison. ou au conseiller financier. enfin à quelqu'un dans cette baraque qui s'y connait un minimum, parce que là lui il est occupé à déguster son sundae avec sa cuiller en platine. statut civique - des fois, il aimerait lui dire d’aller se faire mettre. non, d’ailleurs, il lui dit. et plein d’autres choses toutes aussi aimables. ils se foutent sur la gueule. aucune limite. elle le fait souffler, grogner, elle l’énerve il pourrait en taper dans un mur, et pourtant il est toujours là. incapable de la planter. il a bien essayé pourtant. même de la remplacer, d’aller dans d’autres draps, mais même à coups de reins il n’est pas capable de détruire ce couple improbable. nucléaire mais capable de résister à tout. explosion de milles nuances dures, amères, parfois sans pitié, mais incapable d’y mettre un terme. ça a commencé n’importe comment, sur un malentendu orné d’une libido prépubère mal rembarrée. ça s’est transformé en chantage. elle le voulait lui, et ça allait être comme ça. alors il a accepté le truc, on ne sait trop pourquoi, il se pourrait bien qu’il l’aime dans le fond. on pourrait croire qu’il ne reste que pour la maltraiter et inversement. qu’il est de ces connards suffisants qui asservissent la fille de leur choix pour la traiter comme moins que rien. mais en behind the scene, il pourrait bien se raconter qu’il suit ses moindres désiratas – non sans ouvrir sa grande bouche et l’envoyer chier deux ou trois fois avant de céder sans même qu’elle insiste. n’est pas caniche qui semble l’être. orientation sexuelle - des aigue-marines qui ne jurent que par les courbes au féminin, toujours le regard traînant ça et là, le sourire sulfureux prêt à faire des ravages dans la gente féminine malgré son engagement e n . c o u p l e.  pas la peine d’essayer de le vendre à l’autre camp sans risquer un déferlement vulgaire plein de mépris, refuse ce stéréotype de l’adolescent qui se cherche de tous les côtés. vendus depuis bien trop longtemps à une jolie chute de reins plutôt qu’à un torse sculpté.  traits de caractères - l’arrogance enrobée d’airs faussement parfaits, l’enculé qui se veut enfant parfait aux yeux paternels, transpirant le vice comme personne, à rêver de voler la place du roi des connards. peu de respect, pas un truc qu’il a appris, du moins il aurait bien voulu mais des parents trop souvent partis à l’autre bout du monde sous prétexte d’une profession prenante, laissant leur chérubin posé là, bien entouré d’employés mais certainement pas cadré. professionnel pour se pavaner, il vit pour qu’on lui jette des fleurs, qu’on écarte les cuisses devant lui ou qu’on lui promette de l’admirer, petit pion populaire dans l’échiquier du lycée, qui s’est laissé accaparé avec presque trop de facilité. au début, il s’en foutait. et aujourd’hui encore il joue à l’indifférent, mais il la défendrait ardemment s’il réalisait à quel point elle en a besoin. vendu à elle, définitivement, elle a marqué son nom, son territoire, et il laisse faire, non sans tester les limites. non sans aller voir ailleurs, essayer de sentir quelque chose pour quelqu’un d’autre, mais il revient toujours. même quand il se dit qu’il n’en peut plus, qu’elle est invivable. il revient. il revient au point de départ. personne qui lui arrive à la cheville même s’il ira jamais l’avouer, prêt à se damner pour un moment d’accalmie dans leur relation chaotique et névrosée. pour partager une soirée sans dispute, à ne regarder qu’elle, pas un regard qui chute sur les reins d’une serveuse, rien d’autre qu’elle, pour la voir sourire. et puis ça repart en arrière, comme la marée qui se retire toujours, ils repartent vers des confins plus houleux.
du genre à croire qu’il sentira rien, jamais. à enterrer ce qui pourrait s’apparenter à de l’amour. même pour elle, il appelle pas ça de l’amour. il se dit qu’il la connait bien avec le temps, c’est tout. jusqu’à ce qu’ils bougent les lignes. rebattent les cartes en faisant entrer dans la danse une douceur qui s’immisce entre eux comme un chat, prend ses aises, prend la place, prend leur cœur. rollercoaster imprévu.
keywords - arrogant, provocateur, ambitieux, narquois, sarcastique, méprisant, imbu de sa petite personne, déterminé, abandonné à son sort, patient parce qu'il en faut d'la patience pour supporter tammy.  avatar - neels visser. groupe - gold.
matière préférée - parce que t'as vraiment cru qu'il y avait une seule matière capable d'éveiller une once d'intérêt chez walton junior ? rien. le néant. pas prêt de vivre le grand frisson pour un cours d'algèbre ou d'histoire, lui tout ce qui l'intéresse c'est d'apprendre comme plaire, le reste ça ne l'atteint pas, et pas parce qu'il pense que l'argent de papa sauvera son cul pour le téléporter dans une grande université. non, pour une fois, il s'en balance en toute sincérité, sans arrière-pensée, sans arrogance particulière. ça lui passe milles pieds au dessus de la tête et ça fait même pas onduler une mèche de cheveux. c'est beau ça. sport préféré - escrime. peut-être parce que ça correspond très bien à ce léger penchant fourbe à toujours attaquer le flanc le moins protégé, agile, toujours prêt à bondir, inépuisable fleuret qui ne demande que la victoire ou la revanche. livre préféré - le premier qui lui tombera sous la main et qu'il pourra faire manger à un intello de passage dans le couloir. lui il est pas raciste du bouquin, ça peut être un bon vieux fitzgerald ou un très moderne king, peu importe tant que ça claque à souhait sur le sommet d'un crâne de nerd. artiste préféré - disclosure. marque de vêtement préférée - tommy hilfinger. marque de ton téléphone - le dernier iphone, qui sera sans doute bien vite remplacé par le suivant, et ainsi de suite dans cette belle société de consommation qui a resserré ses griffes sur lui, pur produit de superficialité assumée rubis sur l'ongle. réseau social préféré - i n s t a g r a m. accroc du petit like du réveil, des repost intempestifs, des story plus soignées que la tenue de son agenda. l'ouverture sur le monde, les commentaires qui peuvent venir de n'importe où du globe avec le bon hashtag, c'est bien le seul algorithme qu'on pourrait lui faire étudier avec attention et concentration.

— teen attitude, teen problems.

[  t a m s i n . h a s t i n g s ]

la pupille dilatée, le sourire vacillant, le cœur qui répartie à une vitesse folle l’alcool dans le moindre recoin de son corps. juste deux verres de vodka, trois fois rien, à cette soirée minable qui lui fait détester la terre entière. ça avait pourtant l’air bien sur le papier. taper dans le vice, traquer le sentiment d’être passé dans cette catégorie des grands qui fait rêver alors qu’ils sont à peine plus que des mômes en perdition. mais pour ophelia hastings il reste. meilleurs amis même dans les soirées écœurantes d’ennui. chaton, c’est son anniversaire, alors il fait bonne figure à sa façon. bouillant de lassitude, il est comme chez lui chez les hastings. à connaître les moindres recoins, là où le paternel planque ses bouteilles, capable de s’éclipser avec son passe-droit que personne d’autre ne possède. nichola, sale gamin arrogant qui arbore le plus doux des sourires lorsque sa meilleure amie daigne s’asseoir sur ses genoux, exsudant de mépris le reste du temps. à peine un regard pour tammy qu’il croise. elle ne semble guère plus ravie que lui de cette petite fête sans parents à la maison, pour célébrer non pas leur anniversaire mais bien celui de sa sœur, parce que c’est ophelia la plus sage, la plus méritante, la plus douce, celle pour qui maman et papa peuvent abandonner la maison en martelant ce petit mot assassin qu’il n’accorderait jamais à la jumelle : c-o-n-f-i-a-n-c-e. ils pourraient faire front dans cet ennui fatal, critiquer ensemble les amis de la sœur que ni l’un ni semblent vraiment apprécier mais il ne sait pas la lire. elle est presque inquiétante, dans sa ressemblance troublante à ophelia. et l’autre, lorsqu’elle parle de sa jumelle, toujours un mot doux mais teinté de ce petit quelque chose en plus, comme une pointe de pitié. et lui qui refuse de mettre les pieds là-dedans, conscient qu’il est apprécié des parents parce qu’il est l’ami de la bonne sœur, de celle des deux qui ferait accepter n’importe quoi. et comme tout le monde il a l’iris cristalline rivée sur elle la plupart du temps, éclipsant cette jumelle qui mériterait pourtant bien d’exister aux yeux de quelqu’un. il les regarde s’amuser tous, et ça lui file la gerbe. ou bien est-ce la vodka ? manque d’expérience pour encaisser l’un et l’autre. il va claquer un baiser sur la joue de la princesse de la nuit en prétextant une migraine pour aller se coucher, lui souhaitant de s’amuser et qu’ils se retrouveront au petit-déjeuner. parce que tous ces connards auront juste le droit de sortir de cette maison, rentrer chez eux, appeler leurs parents pour qu’on vienne les chercher, mais lui, chat sans gêne dans une maison sur laquelle il a jeté son dévolu, il reste. s’installe dans la chambre d’amis comme si elle était sienne et c’est un peu le cas avec toutes les heures qu’il passe ici, à se demander qui l’éduque vraiment, les hastings ou ses propres parents.

pendu à son téléphone dans la pénombre de la chambre il ne décroche pas des réseaux sociaux qu’il écume même si quelqu’un s’invite. « c’est bon cassez-v- » un doigt mutin vient écraser ses lèvres lui coupant tout envie de répandre son amabilité habituelle, soufflé par une audace qu’il n’identifie pas tout de suite, lâchant son smartphone au profit de cette invitée qui gagne son lit. l’esprit pragmatique lui hurle que quelque chose dénote. que ça ne peut pas être ophelia à moins qu’elle soit ivre morte, que jamais elle n’oserait pareille approche, plutôt du genre à attendre la fin des temps que le mec fasse le premier pas, trop timorée pour venir l’allumer alors que lui était parti sans demander son reste. mais le bon sens il l’emmerde, ses hormones ardentes crient bien plus fort que ce premier. pas besoin de le prier deux fois de céder à un plaisir qu’il ne connait pas, peu importe s’il avait le sentiment d’avoir à faire à une autre version d’ophelia bien moins frileuse.

pas la nuit du siècle, une première fois comme tant d’autre en ont eu mais il n’en fallait pas plus pour gorger son ego d’une assurance toute neuve. et lui ouvrir un appétit supplémentaire, quitte à entreprendre ophelia dès le petit déjeuner, à glisser une main sur sa cuisse, à la remonter dangereusement à lui enflammer les joues à cette douceur innocente. tout paraissait presque normal, elle quoique troublée, pas un mot plus haut que l’autre, et lui chassant son doute nocturne en l’imputant à l’alcool ou à la fatigue qui devait avoir gagnée son cerveau. seulement il a poussé trop loin, à l’attirer à part dans l’espoir de goûter à cette ivresse corporelle une nouvelle fois, et elle qui lui claque un étrange « nick, doucement je veux prendre mon temps pour ma première fois. » nichola, trop spontané, qui ne peut retenir un rire écœurant de cynisme. « t’es au courant que quand on dit première fois, ça marche qu’une fois du coup ? » échange de regards sidérés de part et d’autre comme s’ils parlaient chacun une langue étrangère sans similitudes. et quitte à enfoncer le clou avec beaucoup trop de naturel il marque cette surprise cruelle. « ah. donc c’était pas toi. » coup fatal. décomposée la princesse. en perdition, en train de s’enfoncer quelque part entre la honte, le malaise, l’incompréhension et la douleur alors que lui ne voit même pas le problème. elle ne sait plus où se mettre, le regard humide, et la rage qui fulmine pendant qu’il n’est qu’un océan d’indifférence. pas grave, qu’il se dit, au pire maintenant ça sera avec ophelia. mais les filles ne sont pas comme ça. elles mettent de l’importance dans cette première fois. elle percute plus vite que lui, vociférant le prénom de sa jumelle dans une rage qu’on ne connaissait pas à l’enfant parfaite. il grimace de cette voix stridente qui lui écorche les tympans tout en se demandant s’il ne vient pas de déclencher pire qu’une guerre nucléaire sous le toit des hastings. une colère sans pareille, et une rancune au moins tout aussi lourde, retombant exclusivement sur la sœur alors même qu’il est très loin d’être innocent dans l’histoire. mais lui, il s’en fout, vaste petit con qui ne fonctionne qu’à l’intérêt. ça aurait pu en rester là. lui présenter ses excuses. faire amende honorable. ne plus jamais regarder tamsin.
mais ego surdimensionné facile à flatter, il s'est laissé tenter par cette jumelle capable de lui offrir ce que l'autre lui refusait, créant un désastre familial.scission entre les deux jumelles, qui aurait pu sans doute se réparer, si ophelia n'avait pas eu la bonne idée de mourir sans solder ce conflit. tammy 1 - ophelia 0

[ t o n i .  k e l l e r ]

le corps relâché de cette fausse décontraction qui est l’apanage des petites stars locales, appuyé contre son casier dans une attitude plus étudiée que son dernier cours de chimie, il l’observe. de loin, sans un mot, mais pas sans un sourire. il se rêve loup qui traque sa proie, même pas conscient d’être qu’un pion – important certes, mais un pion malgré tout au service de la reine – dans le plan de tammy. pupilles acérées il ne rate rien du moindre geste, et occupée à ranger ses cahiers, ses bouquins, comme si le reste du monde n’existait pas, elle dégage cette aura mystérieuse. alors comme ça, c’est elle qu’elle veut. aucun mal à imaginer sa bouche sur la sienne, l’épiderme qui frissonne déjà de cette électricité propre à ces moments d’abandons. pour des requêtes pareilles, ce que madame veut, madame a. il cherche la limite, le basculement, cet instant où elle se sentira épiée et tournera la tête dans la direction pendant que son corps à lui soulignera tu as toute mon attention. parce qu’elle doit le regarder, c’est comme ça. elle doit lui rendre cette attention avec qu’il ne l’aborde, parce qu’il s’aime et apprécie qu’on le lui renvoie. parce qu’il ne veut pas se raconter qu’il est simplement esclave du fantasme de sa petite amie. et puis aussi parce qu’il aime la regarder de cette façon, sans gêne, le regard glissant comme s’il pouvait la déshabiller d’un battement de cil, œillade brûlante de désir qui ne doit surtout pas être dissimulé. de toute façon, tout le monde s’en fout, personne n’aura l’idée d’aller s’étonner qu’il regarde dans une autre direction, pas spécialement réputé pour sa fidélité sans bornes, mais plutôt de cette catégorie qu’on sait capable du pire plutôt que du meilleur, qui aime tester son pouvoir d’attraction, pour rassurer un ego de mâle troublé par une histoire de couple qui dure depuis suffisamment de temps pour qu’il se demande s’il pourrait avoir mieux. donc elle a jeté son dévolu sur une intello à qui elle laisse peu de répit ? intéressant. vague sursaut de respect, il ne cherche même pas à capter le balancement de ses fesses, pas encore, ça viendra bien assez tôt, quand il aura la certitude de ne pas prendre la main de la nerd dans la figure.
elle parait si douce, la toni, et pourtant, ce fond de quelque chose, ce je sais quoi presque brûlant dans le fond des pupilles quand il parvient à les capter furtivement. ce discret beware lourd de sens sans qu’il ne parvienne à mettre le doigt sur ce qui déraille précisément. pourquoi elle il n’en sait rien. il a bien les raisons que lui ont avancé tammy, pleines de pragmatismes et suintant le mensonge. mais la vérité, il l’ignore et ne la chercher même pas vraiment parce qu’à la regarder là, elle parvient à la fasciner rien qu’à sa façon d’arranger son casier. trop sérieuse. anguille sous roche. objet de désir, objet tout court, de ce qu’ils se racontent, dans leurs fantasmes. comme s’ils pouvaient l’inviter dans leur lit commun et l’en chasser tout aussi facilement. douce utopie, au moins aussi douce que toni, certain.


tammy la voulait. tammy l’aurait. loin de cette image acide, langue acerbe et coup d’œil dédaigneux, il l’écoutait. il l’entendait. pire, il lui obéissait. prêt à assouvir ses demandes tant qu’elles ne dépassaient pas ses propres limites. alors pour une fois, il a fait acte de naïveté. persuadé de pouvoir maitriser la chose. persuadé qu’il pourrait, sous couvert d’un besoin d’aide en algèbre, sympathiser avec l’intello, l’inviter à la maison, l’inviter dans le lit, l’inviter dans leur couple, juste pour une nuit. un numéro presque volé, de cette présence oppressante faite de sourires ravageurs et de parfum musqué hors de prix. se disant qu’elle ne résisterait pas, pas à lui, pas à un goldenboy du lycée. il s’était raconté tellement de choses, se rêvant bon joueur d’échecs alors qu’elle allait lui envoyer malgré elle le plateau dans la figure.



surprise gap.

la sicile l’a appelé, alors que lui restait les deux pieds dans le territoire américain, à deux doigts du caprice, et tammy fortement agacée de voir son plan repoussé. morne horizon sous la chaleur écrasante sans savoir comment occuper son temps maintenant que son esprit tout entier tournait autour de cette lubie délicieuse d’une nuit à trois corps. ça l’obsède comme une douce chimère, sensation veloutée qui n’échappe pas à la bouche. alors incapable de tout lâcher, d’attendre, de patienter, il l’a relancé, innocemment, presque bouffé par la curiosité sincère, sans savoir qu’il allait avoir envie de la connaître. le pourquoi elle n’a plus d’importance, elle a déjà pris trop de place, il lui rend bien. attention sucrée sur fond de désir tendu. selon le plan, ça ne doit être qu'un coup d'un soir au milieu de leur couple. un threesome banal, qu'il n'a même pas demandé, à l'initiative unique de tamsin. le plan était simple : lui donner suffisamment envie d'eux pour qu'elle accepte et perdu à son propre jeu il s'est donné envie tout seul, a joué avec le feu, l'a mise à l'envers à tammy en créant un lien improbable avec cette fille qu'il n'aurait même pas regardé si on ne lui avait pas jeté son nom comme distraction.

pseudo/prénom - c'est toujours robert.  wtf.  âge/localisation - invitez-moi, j'irais dormir chez vous. avis sur le forum - encore plus sexy qu'ta mère. où l'avez-vous connu - il a aspiré mon âme. autre - écrire ici.
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 1:01

OHMYGOOOOOD j’aime beaucoup trop l’histoiiiiiire in love. in love. in love.
Dépêche toi de la finir wtf. draw.
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Nichola Walton
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 11:22

Liam Collins a écrit:
OHMYGOOOOOD j’aime beaucoup trop l’histoiiiiiire in love. in love. in love.
Dépêche toi de la finir wtf. draw.

on s'calme
dis donc
on lui sort j'sais pas combien de mots
et ça en réclame ENCORE
mais. oups.
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Lloyd Villin
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 11:27

mais quel régal cette fiche brille. brille.
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Parker Calverley
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ça sent l'échec
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 11:40

le grand écart avec lyes & ez, daaaaaamn
brille.  brille.
elle est gold cette fiche
il est g o l d ce fuckboy,
et cette plume blasée le sert si bien

tammy & nichola c'est pas le ship qu'on veut, c'est le ship qu'on mérite
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Nichola Walton
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 11:51

@lloyd villin venant de toi et ton vocabulaire de malade c'est juste...well.

@parker calverley mais mais mais ?
trop d'honneur ?
pire que le grand écart
mais il était temps de ramener un peu de badass dans c'monde de douceur.

merci les chouchous
trop émue
coeur basique.
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 11:51

mais omg ce perso
cette tête
ces ships
trop hâte de voir tout ça en action heart.
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 12:00

re-re-bienvenue
pourquoi t'es toujours aussi sexy ?
j'ai le droit de venir mater sous la douche pervers.
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Nichola Walton
Nichola Walton
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 12:37

@Louis Norton  autant les deux autres sont susceptibles de t'inviter dans leur douche autant celui là ça serait prendre un pari très très....très risqué.
Je te conseille de fuir mdr.
Merci chaton coeur basique.
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Marlowe Nilsen
Marlowe Nilsen
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 12:47

je sais pas quoi dire
tu m'éblouis à chaque fois
ffffff no ugh. no ugh. no ugh.
cette gueule sérieux
mais
petit con wtf.
bon.
je t'aime voila.
même en con je t'aime arrow...
coeur basique. coeur basique.
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 13:00

Nichola Walton a écrit:

on s'calme
dis donc
on lui sort j'sais pas combien de mots
et ça en réclame ENCORE
mais. oups.

C’est pas de ma faute si t’ecris tellement bien qu’on en veut encore coeur basique.
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 16:17

moi je reste sur ma faim red.
et ouais je suis du genre ingrate parce que tu nous sers une fiche à rallonge et sublime
mais justement
moi j'en voulais plus hehe.
t'es moche
tu crains
je t'aime pas
voilà What a Face heart. heart.
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 17:01

C'est tellement parfaitement écrit, seigneur. please. larmes.
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 17:28

ta plume well.
c'est le connard qu'on mérite hehe.
bienvenue avec ce personnage canon que tu nous offres,
je valide I love you
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MessageSujet: Re: haters gonna hate --   haters gonna hate -- EmptyDim 4 Aoû - 21:08

ta plume est aussi sublime que nichola est abject, c'est dire. hehe.
il est parfait
tu es parfaite
I love you
(mais tqt @hero mareš c'est toujours toi notre connard en chef siffle2 ... pour l'instant)
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