Hail Rain Or Sunshine

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eireen o'neal
" world of silence "

nom complet - Eireen Shanleigh O'Neal. Un patronyme qui reflète à merveille tes racines irlandaises. Eireen, hommage à sa grand-mère restait à Galway. Eireen qui veut dire « paix ». Un prénom qui lui colle plutôt bien à la peau. Shanleigh, « l'enfant héros », choix adéquate pour un écrivain qui pensait que l'avenir lui souriait. O'Neal comme sept générations avant toi. Tu le portes avec fierté malgré ce que les gens peuvent dire sur ta famille. surnoms - Reen'. Peu de personnes emploient ce surnom. Ce n'est vraiment que pour les intimes, les quelques amis que tu peux avoir autour de toi. lieu de naissance et âge - 21 novembre 2002. Nevada City. Tu adores cette ville qui t'a vu naître, tu ne voudrais pas vivre ailleurs. Même si tu aimerais voyager. Si seulement tu en avais les moyens. Dix-sept printemps. Dix-sept années à faire en sorte que ta famille, tes amis, soient fiers de toi. Dix-sept années à réaliser des rêves qui ne sont pas les tiens. nationalité et origines - Irlando-américaine. Tu es née au pays de l'Oncle Sam mais tu es irlandaise de sang, et jusqu'au bout des ongles. à nevada city depuis - ta naissance. classe à la rentrée 2019 - Dernière année, Senior grade. Le début des responsabilités, des plans d'avenir et des projets à concrétiser. situation familiale - Ton père est écrivain. Il a connu le succès avec son premier roman de science fiction. Il a toujours été ton modèle. Tu as hérité de cette fibre artistique mais elle s'est muselée quand le succès paternel s'est peu à peu éloigné. Quand le syndrome de la page blanche a fait effet. Quand les disputes d'argent se sont multipliées à la maison. Maman. Elle est banquière. Et elle est très douée pour manier les chiffres. Ironique quand il y a toujours si peu sur le compte familial. Elle bosse beaucoup. Bien trop à ton avis. Elle ramène l'argent, en espérant que le succès littéraire de ton père reprend son envol. Elle l'aime, elle l'excuse de rester cet artiste fragile, tourmenté qui a toujours eu du mal à vivre en dehors de ses ouvrages. Tu es l’aînée de quatre filles. Tu as veillé sur tes sœurs depuis qu'elles sont apparues dans ta vie: Enora (en 2004), Aisling (en 2007), Siobhan (en 2009) et la dernière Ailis (2011). Tu es très proche de tes soeurs. Elles savent qu'elles peuvent toujours compter sur toi. situation financière - Tu es issue de la classe moyenne. Tu n'es ni riche, ni pauvre. Ta mère a toujours fait en sorte de vous habiller et de vous nourrir correctement. Même si c'est assez dur au quotidien. Tu es loin d'avoir des passions coûteuses, tu ne fréquentes pas les hauts lieux de la société. Tu as travaillé dès que tu as été en âge de le faire. C'était parfois des baby-sitting, des courses, du ménage. Puis à tes quatorze ans, tu as commencé à travaillé chez une fleuriste, ta tante. Tu as eu de la chance que ta mère accepte. Depuis, tu rapportes de l'argent à la maison. Il t'arrive aussi de rédiger des articles pour certains sites. Cela te fait un peu d'argent en plus sur ton compte en banque. statut civil - Tu es en couple depuis quelques années. Tu as craqué face à son sourire charmeur. Tu te sens bien avec lui. Il arrive à te rendre heureuse, à te faire sourire. A te montrer que la vie peut être belle. Tu veux y croire, encore. orientation sexuelle - Hétérosexuelle. Tu n'as jamais eu de désir pour une femme. Tu n'as jamais eu de question à ce sujet. Une femme est destinée à vivre avec un homme, c'est écris dans la bible. Cette même bible qui te dit de rester pure jusqu'à ton mariage. traits de caractères - Tu es une jeune femme très douce. Compréhensive. Tu penses que chacune de tes actions représente une marche vers le paradis alors tu essaies constamment d'être bonne avec ton prochain. Tu es généreuse, attentionnée envers ceux que tu aimes. Tu es une personne sur qui les gens peuvent compter. Tu n'es pas du genre à trahir un secret. Au contraire. En général, les gens viennent vers toi. Tu es solaire. Tu aimes la vie, profiter de chaque instant. Tu te contentes de ce qu'elle t'offre sans être envieuse. Parce que tu sais que les choses les plus précieuses dans la vie, sont immatérielles. Tu as toujours pris à coeur le fait d'être un modèle, que ce soit pour tes parents, pour tes soeurs ou pour tes amis. Tu es du genre à faire passer les autres avant toi. Tu oublies un peu celle que tu es. Tu as des rêves plein la tête mais tu vis avec des entraves. Tu n'as jamais aimé faire du mal à quelqu'un, causer du tort à ceux que tu aimes. Alors tu restes ce gentil petit oiseau en cage. avatar - Daria Sidorchuk. groupe - gold.

matière préférée - Tu es censée dire santé. Puisque tu te destines à une carrière médicale. En tout cas, c'est ce que tes parents ont planifié pour toi. Etre médecin, infirmière, tu ne sais pas encore. Tu penses que tu as encore quelques mois devant toi avant de faire ton choix... Mais à vrai dire, la matière qui anime ton cœur, c'est le journalisme. C'est avec cette discipline que tu t'évades, que tu poses tes pensées, tes humeurs sur papier. C'est celle qui palpite dans tes veines. Mais ce n'est pas avec celle-ci que tu feras ton avenir. sport préféré - La natation. Tu as toujours aimé cet élément, quelque soit sa forme. La natation te plonge dans ton monde du silence dans lequel tu es né. Cela te détend, te permet de t'isoler un peu, d'être dans ton monde. Et puis, tous les médecins s'accordent pour dire que c'est le sport le plus complet, celui qui entretient le mieux la santé, le corps humain. livre préféré - Ton livre préféré est ton livre de chevet. Ton père te l'a offert alors que tu étais enfant. C'est une œuvre d'Oscar Wilde, le plus illustre écrivain irlandais. Cette œuvre s'intitule : Le prince heureux et autres contes. Tu as lu ce livre des centaines de fois, tu peux même dire que tu le connais par cœur. Comme un bon nombre d’œuvres de Wilde qui est ton auteur préféré. artiste préféré - The Script. C'est ton groupe préféré. Tu as eu la chance de les voir en concert une fois, quand tu avais quinze ans. Un cadeau de tes parents. Et c'est l'un de tes meilleurs souvenirs. Tu l'aimes ce groupe. Tu joues leurs compositions au piano sans aucune difficulté. Ta chanson préférée est « Hail rain or sunshine ». Mais en fait, tu aimes toutes leurs chansons. Disons que celle-ci te rappelle de très bons souvenirs en famille. marque de vêtement préférée - Tu n'as pas de marque préférée. Seuls les riches peuvent se permettre d'en avoir. Toi, tu es plutôt adepte aux petites boutiques indépendantes, aux articles de seconde main. Tu aimes chiner, découvrir de petites perles dans les rayons. Tu as un style classique et bohème. Tu n'aimes pas être habillée comme tout le monde. Tu as ton propre style et cela te va plutôt. Et ta grand-mère t'a appris à confectionner certains de tes vêtements. Ainsi, tu peux créer ce que tu veux. marque de ton téléphone - C'est un Samsung. Un S5. Tu as économisé pas mal de temps pour te l'offrir. Mais il commence à se faire vieux. Il met plus de temps à se charger. Il s'éteind parfois et à d'autres moments, tu as du mal à l'allumer. Mais bon, il tient encore. Et puis, tu n'as pas l'argent pour le changer. Surtout que tu as d'autres dépenses plus importantes qu'un téléphone portable. réseau social préféré - Instagram. D'ailleurs, c'est bien le seul que tu utilises. Tu évites les réseaux sociaux. Tu penses que c'est un défouloir de la haine. Et tu préfères en rester éloigner. Par contre, Instagram, tu aimes y poster des photographies que tu fais, cela te permet ensuite d'avoir de quoi illustrer certains de tes articles en journalisme.

— teen attitude, teen problems.
Le premier événement dont tu te souviens très bien, c'est cette sensation étrange que tu avais ressenti ce jour-là. Tu ne comprenais pas trop ce qui se passait. Bien trop petite pour cela. Tu voyais des gens autour de toi, dont un grand monsieur avec une blouse blanche. Puis il y avait tes parents. Maman qui avait le ventre rond et papa. Tu t'étais installée sur ses genoux. Tu n'avais pas peur. Tu les observais. Tu avais appris à lire sur les visages. Tu comprenais la joie avec les sourires. Tu savais aussi ce qu'était la peur ou la peine, quand les sourcils étaient froncés, quand les larmes glissaient lentement sur les joues. Ces deux états, tu les connaissais bien. Mais cette fois-ci, c'étaient les autres qui t'observaient. Le monsieur en blanc t'avais caressé la tête. Tes boucles rousses tombaient sur tes épaules. Tu avais presque trois ans. Tu étais une enfant joyeuse et souriante malgré la bulle de silence dans laquelle tu étais plongée. Déjà à cette époque, tu savais que tu causais de la peine aux autres parce que tu étais comme ça. Parce que tu n'étais pas née comme les autres enfants. Parce que tu étais différente. Alors inconsciemment, pour compenser, tu étais venue au monde avec cette joie de vivre innée. Ce jour-là, tu comprenais que quelque chose se passait sans savoir vraiment de quoi il s'agissait. Puis tu avais ressenti une onde très forte, enfin un son plus exactement, qui avait franchi ta bulle. Une bulle qui avait éclatée sous l'impact. Tu avais été si surprise que tes grands yeux s'étaient figés sur le visage inquiet de ta mère le temps de quelques secondes. Ton cœur s'était mis à battre la chamade et tu ne bougeais plus. Puis les bouches des personnes autour de toi s'étaient ouvertes. Elles avaient créés des sons, des mots, des phrases. Et cela t'avait fait peur. Parce que ce n'était pas comme d'habitude. Parce que ces voix t'effrayaient et perturbaient tous tes sens. Alors tu t'étais mise à pleurer, comprenant que ton monde venait de changer. Ou plutôt que tu allais entrer dans le monde des autres. Ton père t'avait consolé, caressant doucement ton dos. Puis tu t'étais calmée. Ta mère s'était approchée de toi et pour la première fois tu avais entendu sa voix, pleine de sanglots. Des larmes dans les yeux mais elle souriait.

Petite, à cause de ta surdité mais aussi parce que tu étais l’aînée, tu es devenue rapidement indépendante. Tes parents ne voulaient pas que ton handicap soit un frein pour toi. Ils t'ont inscris à des activités extra-scolaires. Ils ont tout fait pour que tu ne sois pas mise à part des autres. Que les autres ne remarquent pas que tu étais différente. Aujourd'hui, tu te demandes encore si c'était pour te préparer à ta vie d'adulte, en gagnant en autonomie ou si c'était parce qu'ils avaient honte de toi. Honte de ne pas avoir réussi ce premier bébé. Ils disaient souvent que c'était le choix de Dieu. Qu'il y avait une raison à tout cela. Et que le seigneur n'envoyait des épreuves qu'à ceux qui étaient assez courageux pour les surmonter. Tu y croyais. Mais toi, tu ne voulais pas être différente des autres. Les premières années de ta vie, tu as fait en sorte de rentrer dans le moule, de ne pas faire de vagues. Même si parfois c'était compliqué. Même si parfois tu rechignais à expliquer pourquoi tu avais cet appareil relié à tes oreilles. Les enfants étaient parfois cruels entre eux. Mais tu te montrais forte et courageuse. A vrai dire, tu as du le devenir. Parce que tes parents te laissaient te débrouiller. Parce que tu avais des sœurs plus petites, qui demandaient plus d'attention. Finalement, c'était un mal pour un bien. Tu as réussi à vivre normalement. Ta surdité ne t'a jamais empêché d'avoir de très bons résultats scolaires. Elle ne t'a pas empêché de jouer du piano, d'écrire, de faire du sport. De te faire des amis. Et puis, tu savais que l'appareillage auditif que tu portais avaient coûté une fortune. Alors tu ne voulais pas te plaindre. Tu ne voulais pas leur dire que parfois, tu préférais le débrancher et retourner dans ton monde du silence. Que tu préférais lire sur les lèvres. Non, tu ne leur disais pas. Tu obéissais à ce qu'ils te disaient.

Tes envies, tes rêves, tu les as toujours mis de côté. Tes parents étaient très intransigeants avec toi. Au fur et à mesure des années, tu as fini par écouter leurs envies, plutôt que les tiennes. Tu n'avais rien dit pour l'école à domicile. Tu pensais que c'était plus pratique. Tant pis pour les amis que tu pouvais te faire sur les bancs de l'école. Tu rencontrais tes voisins au cours des fêtes de ton quartier. Et pour les autres, tu avais l'église. La chorale que tu avais intégré à tes huit ans. Tu aimais chanter. C'est en chantant que tu arrivais à retrouver ta liberté. Et c'est aussi grâce au chant que tu l'avais rencontré. Lui. Tu avais bien remarqué ses œillades discrètes. Et cela te faisait rougir. C'était la première fois qu'un garçon te regardait de cette façon. Tu n'avais pas l'habitude. Et tu ne savais pas comment réagir. C'était étrange. Mais flatteur. Tu appréciais son sourire. Et de fil en aiguilles, vous avez fait connaissance. Comme toi, il n'était pas originaire du pays de l'Oncle Sam. Il venait de Colombie. Et toi, tu étais irlandaise. Tes parents avaient quitté l'Irlande quand ta mère avait eu une promotion aux États-Unis. Deux étrangers, deux âmes semblables et pourtant si différentes...

Tu sais qu'il te ment parfois. Tu sais qu'il aime cette domination qu'il t'impose. Tu sais qu'il se confesse un peu trop souvent. Pourtant, tu es incapable de lui en vouloir. Dante est devenu ton repère. Il s'est insinué dans ta vie et dans chaque parcelle de ton corps. Tu l'aimes. Pourtant, tu as résisté. Tu ne savais pas si c'était correct. Parce que Dieu était ton seul repère. Et que c'était lui qui devait guider tes pas. Mais tu as fini par succomber. Et puis, sa famille était si généreuse avec la tienne... Elle t'offrait l'opportunité de faire tes études en école privée. Tu pouvais avoir une vie normale. Et c'était la première fois depuis longtemps. Tu pouvais faire de grandes études. Ton père avait le syndrome de la page blanche et ta mère s'épuisait au travail. C'était à toi de faire le reste. Tu savais que tes parents comptaient sur toi. Tes parents et tes petites sœurs. Dante avait rendu certaines choses possibles. Il avait créé des opportunité. Tout semblait tracé. Tu lui avais promis ta virginité pour votre nuit de noces. Tu lui avais promis d'être sa femme, d'être là pour lui, de l'aimer et de le chérir au delà de la mort. C'était facile et si dur à la fois de l'aimer, lui et ses démons. Lui et ses regards qu'il posait sur toi. C'était facile de se perdre dans ses bras. C'était si dur ensuite de supporter toutes ces disputes. Mais tu savais que Dieu ne t'envoyait que des épreuves que tu pouvais surmonter. Ta foi rendait les choses plus faciles. Elle te permettait de sourire malgré les revers, malgré la pression, malgré les douleurs. En grandissant tu avais appris que certaines douleurs morales étaient bien plus douloureuses que les douleurs physiques. Mais celles-ci, on ne les remarquait jamais vraiment.

pseudo/prénom - lil@. âge/localisation - plus qu'Eireen mais moins que Daria. avis sur le forum - coeur basique.