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 i'm the ghost in the back of your head (ash)

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MessageSujet: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 18:35



ash(er) wolf
" if i can't have love, if i can't find peace
... give me a bitter glory. "


nom complet - asher wolf. le patronyme qu'il déteste viscéralement, ancre nauséabonde qui lui maintient la tête sous l'eau et lui rappelle la filiation dont on ne réchappe pas. qu'il le veuille ou non, au creux des veines et jusqu'à la fin, il reste un wolf portant en lui le gène monstrueux du père comme un détonateur fantôme à côté du coeur. comme seuls héritages, la violence invisible, fulgurante, et la folie comme épée de damoclès schrödinger qui, à chaque battement de coeur, reste un facteur inconnu. tombera, tombera pas ? surnoms - asher, the happy one, promis à l'abondance et à la bonne fortune. quelle putain de vaste blague que ce prénom qui lui colle à la peau avec l'ironie acide du napalm. alors il est très vite devenu ash, les cendres fumantes d'un incendie paternel, d'un brasier carcéral. de celles qui tâchent les phalanges et ne s'estompent pas au premier souffle. lieu de naissance et âge - nevada city comme mouroir à ciel ouvert, cage aux barreaux loin d'être dorés. ash a vu le jour dans un pavillon décrépi des quartiers suds parce que on allait quand même pas dépenser du fric pour aller à l'hosto, c'est pas une maladie d'être en cloque bordel de merde, le même qui a accueilli leur vie étriquée et le point final de la tragédie familiale. les murs gris comme seul horizon, la voix du baryton du cri comme unique bande-son et des barres d'immeubles toutes aussi ternes en arrière-plan. dix-neuf ans, seize années dans la prison de la folie paternelle, l'emprise doucereuse et la violence comme unique expression et puis trois années en taule, la vraie. le système carcéral qui brise les volontés et attise le pire. et pourtant, il s'est acclimaté à ce biotope stérile jusqu'à se rassurer de ses codes, de sa routine abrutissante mais sans surprise. le constat, amer est le suivant : dedans comme dehors, la prison est toujours là dans sa putain de tête depuis l'enfance. les barreaux métaphoriques entre l'être et le paraître, l'ambition et la crainte, les mots et les maux. nationalité et origines - rien de nouveau sous le soleil, américain sans saveur. d'ici et de nulle part à la fois. un géniteur originaire de la lie de ce pays à gerber, l'arkansas au coeur et dans les veines comme début d'explication à la dégénérescence. la brutalité et l'étroitesse d'esprit comme adn, là-bas ils ont un avis sur tout et zéro foutue cervelle, trump en égérie et le nationalisme gerbant en intraveineuse. tout est à jeter chez ces white trash venus défendre l'honneur bafoué d'un fils, d'un frère, d'un neveu ou d'un oncle au procès, avec leur accent à la con et les insultes au diapason. rien à sauver de ce côté de l'arbre généalogique. pas bien mieux chez la grande absente, la mère invisible. la californie comme rêve, une gentille granny dépassée dans le minnesota ... et basta. ash n'a jamais  cherché à savoir d'où il venait, le désintérêt profond pour des racines pourries jusqu'à la moelle. l'origine du mal provint probablement d'allemagne, avec ce genre de patronyme mais who cares. pas d'attaches chez lui, ni pour ce pays à la dérive ni pour une europe vieillissante qui ne fait plus rêver personne. apatride, sa soeur est son unique port d'attache, le soleil, la lune, la terre et son univers entier : la seule en mesure de lui procurer gravité et oxygène. à nevada city depuis - l'éternité. mais plus pour longtemps. asher a amassé suffisamment de thunes avec le succès de son premier roman pour se tirer d'ici et se libérer de l'entrave des parques, ce fil invisible qui les relie à cette enfance abusée et la colère intrinsèque qui ronge. mais il sait se montrer patient, ash, le besoin d'arracher un peu à cette ville qui lui a tout pris. juste un diplôme, rien que cette connerie de graduation pour apaiser la fierté mal placée, le besoin des oubliés de la société de rendre les coups, d'exister même s'ils dérangent. pour ça il est prêt à hanter le lycée avec ses trois années de retard, son passé de taulard et sa gueule fermée, distante, avant de quitter cette ville sans un foutu regard en arrière. ils partiront, oui, enterreront leur passé lourd à en crever et les semelles de plomb pour un avenir providentiel. encore faut-il que jazz le désire, elle qui refuse les mains tendues, rejette la loyauté organique qui fut t o u t et le prive de son essence. tout ce qu'il a fait, toujours, c'est pour elle. tout ce à quoi il aspire, c'est en son nom. mais depuis cette nuit terrible entre horreur et délivrance, ils ne sont plus seuls contre le monde, ensemble c'est tout. et ça fait toujours aussi mal. classe à la rentrée 2019 - junior year, retour à la case départ, comme si ces trois dernières années n'avaient pas été autre chose qu'une vaste perte de temps. ce n'est pas fondamentalement vrai, mais ce qu'il a appris là-bas diffère de l'éducation purement scolaire, les leçons imprimées sur la peau plutôt que dans les bouquins. situation familiale - le bruit et la fureur, le désastre d'un éternel chaos à l'épitaphe sanglant. foyer toxique et réactions chimiques en chaîne, tout commence avec une femme pieuse et effacée et un homme manipulateur et frustré. elle est aérienne, la délicatesse d'une bise d'été et l'indifférence d'un zéphyr glacial. soumise à l'autorité patriarcale, amoureuse du bourreau qui l'a très tôt reléguée au rang de pantin entre ses poings, elle évolue le dos courbé et le regard terne sur ses chaussures et ne dit jamais rien sans y avoir été expressément invitée. les mots fuyants et la lâcheté en bouclier, elle n'a jamais osé plus qu'un maigre "pas le visage !" jeté au patriarche avant de replonger dans ses légumes à trancher, dans ses mots croisés, dans les ménages qu'elle effectue pour d'autres. amoureuse probablement, aveugle sans nul doute, elle est à la fois la première victime brisée par cet homme omnipotent et la complice la plus absolue de ses atrocités, celle qui, intoxiquée jusqu'à l'âme, condamnera ses propres enfants en appelant la police, les traits encore maculés de son sang à lui. la faiblesse nébuleuse d'une génitrice transparence à laissé toute la place au monstre pour étendre ses ramifications, s'immiscer dans la moindre brèche du foyer désœuvré et s'infiltrer partout. dans les silences. dans les synapses. dans les cauchemars. dans les couches d'épiderme ravagées par ses soins. l'ogre paternel est omniscient, à la fois acteur et metteur en scène de sa pièce purgatoire. tragiquement malade, la sanité vacillante jamais diagnostiquée, c'est toute une famille qui subit, ballottée au gré de la santé de cet homme tempétueux, frustré, menteur, écorché, perpétuellement au bord du vide. autoritaire, charismatique, il inspire la crainte et l'envie de lui plaire tout comme le rejet le plus abominable lorsque son haleine chargée et ses mots vides de sens s'abattent au rythme de ses fulgurances. la douceur est rare, la brutalité coutumière et l'emprise psychologique, elle, s'accroche des années durant pour les mômes victimes de sa folie, de la violence, de la négligence. il a fallu treize longues années à asher pour détester réellement son père, pour comprendre que sous l'épiderme vicié ne résidait rien de beau, aucun trésor à préserver, nulle conscience à activer, à raisonner. rien d'autre que la bestialité et la soif de domination, rien de plus que la colère facile et la médiocrité mal supportée. il lui a fallu toutes ces années de mauvais traitement pour déconstruire l'image du père, pour oser s'élever et porter le premier coup d'une escalade de violence, vaguement ponctuée par les erratiques "sois gentil avec ton père !" lancés par une mère hystérique, empoisonnée. mais il ne comprenait que ça, son propre langage, celui qui a fait naître une once de respect et taire un peu les coups, lâchement reportés sur jazz, dès qu'ash n'était pas là pour veiller  sur elle. et enfin, la rose au milieu des orties, la seule lueur dans ce tableau à gerber. l'épicentre de son existence, le soleil à sa terre et toutes ces putains de conneries : jazzlyn, sa main minuscule dans la sienne et les promesses au goût d'éternité. ensemble, c'est tout. l'alliance sacrée contre la folie destructrice, l'amour pour panser les plaies, l'amour pour y résister, l'amour toujours pour s'élever loin du maître des illusions et se protéger. la pureté de ce sentiment demeure inviolée lorsqu'une balle disperse le pourpre contre la tapisserie et que les opales brouillées, perdues, de jazz s'impriment de l'autre côté du canon. "ça va aller." murmure asher en arrachant l'arme des mains de sa cadette. "on va partir, on va recommencer, ils nous retrouveront jamais." derrière l'horreur, l'espoir naïf, assassiné par l'arrivée tonitruante de la police. et c'est l'amour, encore, toujours, qui guide la confession d'ash, croit libérer sa soeur d'un poids pour lui offrir la liberté, pour s'excuser de ne pas avoir su presser lui-même la détente. de ne pas être devenu ce terrible père. la fusion la plus absolue, l'adoration au firmament, jazz en pensée récurrente, obsessionnelle, pour supporter la prison, les privations. et si la balle a ravagé bien davantage que le fantôme de leur appartement, ash s'entête à réparer les vivants, à tendre des mains amies jamais saisies, à veiller sur une soeur à la dérive au détriment de son propre naufrage. et tant pis si ça fait mal. situation financière - confortable. par compassion (certains diront pitié) ou par flair, son éditeur lui a collé un contrat particulièrement avantageux et hormis l'injonction à sortir un nouveau livre, de plus en plus pressante, ash est plutôt peinard, assis sur un petit pactole qui suffit largement au môme de rien. mais il a tendance à la large dépense, au claquage généreux, à tout ce dont la vie puis la prison l'ont privé. statut civil - seul, toujours. néophyte des relations, il n'en a vécue qu'une seule à l'aube des premiers bleus au coeur, aussi maladroite et touchante que savent l'être les premières histoires. jenny, l'esprit aiguisé et l'optimisme à toute épreuve, les tâches de rousseur et la peau qui sent le soleil. jenny, réservée en public mais la plus drôle de tes copines une fois à l'aise. jenny au sourire fleuri et à la danse singulière, comme si personne ne la regardait. la prison a eu raison d'eux mais jamais d'elle et si elle s'épanouit désormais au sein du sunshine state, elle n'a jamais abandonné l'idée de lui écrire. depuis jenny, il y a eu la prison et la naissance d'une autre forme d'amour, hybride, fraternelle. il a aimé kurtis, peut-être rafael, définitivement charlotte, mais par-dessus tout, il a aimé jazz d'un amour dévorant et la beauté du sentiment amoureux a succombé. épris de liberté, la notion de couple lui semble archaïque, violemment impossible, trop affiliée à la cage parentale. mais paradoxalement, la solitude des corps sans visage oubliés au petit matin ne le satisfait pas. ash a besoin de s'imprimer autrement qu'en filigrane, d'affection, d'attention, tout en étant incapable d'en donner autant, lui qui se sent tari. orientation sexuelle - non pertinent. peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. trop peu de recul pour se coller une étiquette à vie et surtout, trop de difficultés à aimer tout court. sentiments  verrouillés, émotions distanciées, rien ne bouillonne en-dehors des nuits fauves et des errances éthyliques pas toujours tendres, regrettées à peine consommées. traits de caractères - la dualité qui désarçonne, un foutu paradoxe soumis au baromètre de ses tempêtes internes. lumineux ou ombrageux, charmant ou blessant, peu loquace, tendre ou cynique, mélancolique ou enragé, difficile de savoir à quel asher se vouer tant il est en roue libre, terrassé par l'amertume d'une vie gâchée et la difficulté de se réinsérer dans une société sans repères après un univers codifié. dépressif trop altruiste pour le nombrilisme, ash s'oublie jusqu'à ce que sa détresse le noie, jusqu'à ce que l'impulsivité le ronge. il a la violence organique, celle du père qui le flingue, contenue à l'intérieur mais qui explose parfois pour peu, pour rien, dans les vapeurs d'alcool. écorché vif, sensible, il a la souffrance noble jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus. une complexité difficile à appréhender, à cerner et un comportement borderline impossible à pardonner, pour ceux qui ignorent tout des circonstances atténuantes et de tout ce qu'il tait. perpétuellement sur le fil, ash n'est pas toxique mais n'en reste pas moins inflammable, à manipuler avec précaution ... pour les autres comme pour lui-même. avatar - herman tømmeraas. groupe - silver.
matière préférée - l'histoire. ash préfère les matières littéraires mais paradoxalement a du mal à se conformer à ce que sa prof d'anglais attend de lui et qui lui semble trop peu, trop conformiste. sport préféré - aucun. not your typical jock. chez lui on était bien loin de gaspiller du fric pour que les mômes s'épanouissent hors de leurs quatre murs et il n'a jamais trouvé un exutoire dans le sport. il a découvert les cargaisons d'endorphine en prison, en poussant bêtement de la fonte tous les jours de sa vie dans une routine salvatrice. mais il ne l'a jamais fait par plaisir ash, ne tirant aucun plaisir à ces machines bêtes et méchantes. mais dans cet univers imperméable, la salle de sport possède des allures d'échappatoire, elle aide à conserver sa sanité ... et à dévoiler les muscles nerveux érigés sous la finesse de ses traits comme un avertissement aux petites frappes friandes d'intimidation. livre préféré - crime et châtiment, dostoïevski. s'il lisait avant, malgré les fureurs du géniteur pour qui cette activité était honteuse, tout juste un "truc de tapette" (sic), et déclenchait inlassablement coups et autodafé martial ... c'est ironiquement en prison qu'il a découvert la culture à sa portée. la bibliothèque comme refuge de l'esprit et les trésors qu'elle contenait comme autant de gourmandises pour nourrir l'encéphale et l'empêcher de sombrer tout à fait, entre le manque et la mélancolie. étrangement, c'est la culpabilité de raskolnikov et son insoutenable torture mentale qui résonne le plus en lui, lui pourtant exempt de meurtre. et son roman, plus qu'à quiconque, il le doit à fiodor, lui qui a songé à l'écriture de son roman alors qu'il était au bagne. ash a suivi son exemple mais loin de la sibérie glaciale, il a trouvé la force de l'écrire depuis sa cage étroite. marque de vêtement préférée - rien à foutre, rien d'ostentatoire dans ses hoodies et ses éternels t-shirts unis. marque de ton téléphone - le fairphone 3. réseau social préféré - lol. merci mais non merci.
— teen attitude, teen problems.

jazz,
tu viens de partir et j'ai jamais eu autant envie de chialer, parce que je sais que tu ne reviendras pas. tu me l'as dit droit dans les yeux et on n'a jamais été du genre à se faire des promesses creuses toi et moi, hein ?
je suis tellement désolé. j'aurais aimé que ça se passe autrement. ça faisait cinq jours que j'attendais de te voir avec un sale espoir accroché aux omoplates. je pensais qu'on se retrouverait, je pensais que je te retrouverais mais la vérité c'est que tu es différente et c'est ma faute. pas pour ce que j'ai fait et que tu ne comprends pas, mais pour ce que je n'ai pas fait, ce soir là. c'était à moi de porter ce fardeau, c'était mon rôle de te protéger et te voir comme ça, putain, c'est la preuve que j'ai échoué sur toute la ligne. mais c'est pas la fin pour toi, ni pour nous, c'est juste l'aube de quelque chose de beau. de mieux. ça te semble insurmontable pour l'instant, mais c'est comme respirer après avoir frôlé l'asphyxie : douloureux, mais salvateur. tu iras mieux princesse, je te le promets. tu iras mieux parce que tu es beaucoup plus forte que ce qu'il a toujours pensé, plus forte que moi. et tu vas te battre, parce que cette liberté, tu la mérites.
je te souhaite tout ce dont il t'a privée pendant des années.
je te souhaite de profiter pour deux, pour moi aussi.
je te souhaite de me pardonner, à défaut de comprendre ce que j'ai fait, et pourquoi.
je nous souhaite de nous retrouver, vite. très vite. je vais tout faire pour sortir le plus rapidement possible, pas un mot plus haut que l'autre, pas un poing serré trop vite, rien.
et égoïstement, je me souhaite une réponse.
je t'aime jazz.
ash

jazz,
je ne sais même pas si tu me lis, je peux seulement l'espérer. t'as même pas besoin de répondre si tu m'en veux à ce point mais j'arrêterai jamais de t'écrire parce que t'es ma soeur et que je t'aime plus que tout, comme on se disait : plus fort que le soleil, et les étoiles, et la voie lactée et plus fort encore que les cris de papa ... tu te souviens ? t'es la seule à rendre la prison supportable, parce que je pense à toi, je pense à la raison pour laquelle je suis ici et même si tu comprends pas, ça me semble juste et c'est plus facile ainsi. mais t'es aussi celle qui me mène la vie dure parce que tu me manques à en crever et parfois, je suis la ronde des surveillants, je compte le nombre de sonneries stridentes qui correspondent à des portes et je me demande si je pourrais les franchir et te rejoindre, en courant très vite.
ici, c'est pas si terrible mais ça va. j'ai cru qu'il fallait fermer sa gueule, baisser les yeux et calculer personne pour éviter les emmerdes. mais il y en a certains ... ils ont le même regard que lui. le même appétit de prédateur pour bouffer les faibles. ici, ils sont trois et prompts à te faire rentrer dans une case. préférablement celle de proie. je me suis mis à la muscu', tu te foutrais tellement de ma gueule et t'aurais raison. mais ça occupe, ça vide la tête, ça fait défiler les heures et ça tiendra à distance les dégénérés, à terme. pour l'instant j'fais peur à personne mais je crois que je commence à piger les codes. kurtis m'aide beaucoup, c'est mon coloc si on peut l'appeler comme ça. il a bientôt dix-huit ans et flippe à l'idée d'être transféré dans une prison pour adultes. je ne sais pas pourquoi il est là, il refuse d'en parler mais sinon il parle beaucoup (trop). il a un avis sur tout et des plans foireux qui fonctionnent jamais mais l'occupent beaucoup. c'est un brave type je crois donc ça pourrait être pire. ah, j'allais oublier : je bosse à la bibliothèque, c'est pas mal, ça me permet d'emprunter autant de bouquins que je veux et ici, y a personne pour me les arracheer. je suis en train d'en lire un qui te plairait, je suis sûr. ça s'appelle to kill a mockingbird c'est très connu et la môme me fait penser à toi, je sais pas vraiment pourquoi mais ça fait du bien.
tu me manques jazz, ça fait déjà 71 jours sans te voir et 86 ici. c'est long mais je pense à toi tous les jours et ça m'aide à tenir le coup.
j'espère que tu es plus heureuse.
j'espère que tu te sens libre de t'habiller comme tu veux maintenant, de faire ce que tu veux, de voir qui tu veux.
j'espère que tu es entourée, que tu ne te sens pas seule.
je pense fort à toi, toujours.
à la vie, à la mort, tant qu'on respire encore.
ash.

jazz,
c'est ton anniversaire aujourd'hui et ça me fait mal au coeur.
c'est le premier que tu passeras sans moi, pas le dernier et aujourd'hui, j'ai un horrible poids mort à l'estomac. c'est douloureux de ne pas te voir mais c'est encore plus douloureux de ne pas savoir comment tu vas, de quoi est faite ta nouvelle vie. j'ai essayé de t'appeler à dix-huit reprises aujourd'hui, normalement on est restreints à deux essais infructueux avant de devoir laisser sa place mais le surveillant m'a laissé tenter jusqu'à ce que je m'esquinte le poing sur cette saloperie de téléphone qui me renvoyait sa tonalité parasite à la gueule sans aucune compassion.
je sais que tu réponds pas, jamais. je ne sais même pas qui tu punis, si c'est moi ... ou toi, mais j'accepte. j'accepte mais chaque semaine j'essaye à nouveau en me disant que tu finiras par me parler, en espérant que t'en aies un peu besoin, toi aussi. pas autant que moi, je te le souhaite pas, mais au moins un peu. suffisamment pour décrocher. je ne sais pas pourquoi j'ai imaginé que les choses seraient différentes aujourd'hui. peut-être parce que tu as quatorze ans et que je ne suis pas là pour cuisiner un gâteau médiocre criblé de bougies criardes parce que personne d'autre ne s'en est soucié.
normalement, cette lettre doit être un petit colis. j'ai demandé à jimmy de m'aider contre mon salaire des six prochains mois ... je sais pas si j'ai eu raison de lui faire confiance, mais de toute manière c'était ça ou rien. il est plutôt bienveillant avec nous, il dit qu'il a des gosses de seize et dix-huit ans et qu'il comprend la violence de l'adolescence. moi je crois qu'il ne pige rien à rien parce que ses mômes ne finiront jamais dans ce trou, avec un père comme lui. il sert au réfectoire mais essaye de s'la jouer un peu éducateur, ça plaît qu'à moitié mais moi je le laisse faire. je crois que je lui fais de la peine et c'est pathétique mais ça me va, c'est utile parfois. je lui ai demandé un bracelet en or qui ait du sens, si tant est que ça veuille dire quelque chose pour quelqu'un d'autre que moi. un truc qui crée du lien, que tu puisses toujours garder sur toi. et si tu ne l'aimes pas, tu pourras au moins le revendre et t'offrir autre chose, c'est plutôt safe l'or. j'espère qu'il te plaira.
tu me manques jazz. j'essaye d'imaginer ce que tu pourrais être en train de faire, aujourd'hui, pour célébrer ton premier anniversaire sans lui, mais je n'y arrive pas. je ne sais même pas où tu es, avec qui. j'espère seulement que quelqu'un te tient la main, même si la mienne est toujours près de toi. je ne sais pas si je t'en ai parlé, mais jenny vient me voir tous les deux mois. c'est peu parce que c'est la seule mais je sais que c'est suffisamment dur comme ça pour elle. mais même elle, ne peut pas me donner de tes nouvelles. elle dit  que tu l'évites, que tu ne lui réponds pas, que tu as l'air de te noyer et je suis incapable de l'écouter. ça me rend fou. je la crois pas, je lui coupe la parole, ça m'enrage et généralement elle part. je crois que dans ces moments-là, je lui fais peur. mais elle revient toujours. sauf que maintenant, elle refuse de me parler de toi. mais j'espère qu'elle te parle de moi...
joyeux anniversaire luciole, ta lumière éclaire toujours mon quotidien même quand elle brille si peu.
je t'aime fort fort fort.
ash

jazz,
j'en peux plus de cette guerre d'usure, c'est trop dur. je sais pas ce que tu cherches, pourquoi tu nous infliges ça alors que t'es tout ce que j'ai et que l'inverse est supposé vrai aussi ? je comprends pas et putain y a des jours où j'ai tellement la haine jazz, je te jure que je pourrais tout détruire, tout bousiller tellement ça me fait mal. le pire c'est que j'arrive même pas à t'en vouloir, à toi. je pourrais arrêter, d'écrire dans le vent, sans même savoir si tu reçois, si tu lis, si ça t'fait quelque chose ou que dalle, mais je n'y arrive pas. t'es le centre de mon monde jazz, je déconne pas. t'es mon putain de soleil et je peux pas faire autrement que graviter autour de toi, c'est comme ça. t'es la seule personne qui ait de l'importance à mes yeux, le seul lien que je veux préserver pour l'éternité et tant pis si c'est en vain. personne ne comprend pourquoi je m'entête, jimmy dit que je me fais du mal mais jimmy est un bovin qui ne pige rien à tout ce qui se trame sous la surface. arrêter de t'écrire, c'est le dernier conseil que m'a filé kurtis avant de partir dans sa prison pour adultes : mec, c'est peut-être ta soeur mais elle te défonce la tête. mais personne ne peut comprendre, personne jazz, parce que personne n'a eu la chance d'être ton frère, personne n'a vécu avec toi, personne ne sait tout ce que tu as subi, supporté, et les trésors que tu caches en toi. moi, je le sais. et ça me suffit.
et tu sais ce que c'est, l'ironie ? jenny m'écrit, de temps à autres et je ne lui réponds pas. elle est à l'université maintenant, en floride, et sa vie a l'air chouette. je crois qu'elle essaye de me changer les idées en me racontant tout dans les moindres détails mais la vérité c'est que je m'en fiche. ça compte pas. c'est fou comme on peut être amoureux de quelqu'un et puis ensuite ne plus rien éprouver du tout, rien, vraiment l'indifférence la plus totale. je pense que c'est la prison, qui rend un peu con, un peu plus égoïste. plus distant pour survivre sans risquer de se perdre. je crois qu'il n'y a plus que toi qui compte jazz, les autres me font rien du tout. je deviens comme ceux qui me faisaient flipper au début, ces mecs au visage fermé. à la différence que moi, j'emmerde personne. j'ai un nouveau coloc, aussi. rafael. là pour un braquage de station service bien merdique qui a raté. ils ont tué quelqu'un sans faire exprès, en tirant au plafond putain, t'y crois ? on ne parle pas beaucoup. la première semaine, il m'a seulement demandé si je voulais qu'il me suce. j'ai répondu non. pas un mot pendant trois semaines. il a mis quarante-huit jours à me dire pourquoi il était ici et je n'ai pas rendu la politesse, je crois que je comprends la posture de kurtis maintenant.
et puis je suis occupé.
j'écris. c'est ça qui me sauve.
j'ai toujours aimé ça, à l'école tu te souviens ? les rédactions avec les thèmes imposés. les autres râlaient mais moi je débordais toujours sur le nombre de mots imposé et je le faisais religieusement, comme si ça avait de l'importance pour quelqu'un. ici c'est pareil, on me file autant de papier que je veux et parfois j'écris jusqu'à me flinguer les phalanges, j'ai même retrouvé cette bosse d'écriture qu'on avait à l'école primaire à force de se taper des lignes pour apprendre à tracer l'alphabet. je t'épargne comment j'ai commencé, c'est pas glorieux mais c'est l'écriture qui m'a préservé, parce que certains détenus ont le sang chaud et sont pas très regardants sur les gueules à casser. peut-être qu'un jour je te raconterais et on en rira. enfin bref, ça m'apaise et j'en ai besoin pour pas exploser parce que même si j'essaye de t'épargner le plus possible, même si je tais tout ce qui est gris et sale, la prison c'est pas une colonie de vacances et y a de quoi câbler parfois. alors à la place, j'écris. j'y met toute ma rage, toute ma douleur, tout ce qui fait mal, tout ce qui fait chialer et tout ce noir pétrole qui devrait pas rester à l'intérieur. ce n'est pas beau, ce n'est pas optimiste mais je crois que c'est bon. charlotte (une bénévole de la bibliothèque) a lu quelques extraits, parce que j'écris parfois de là-bas, quand c'est calme, et elle me demande toujours la suite. elle dit que ça a le potentiel d'un vrai bouquin, le genre avec une reliure qu'on achète dans une librairie. elle essaye juste d'être gentille mais j'ai l'ambition d'en faire un roman, à défaut d'publier ça. c'est très intime, même si ça ne l'est pas. je veux dire que je parle ni de toi, ni de moi, ni de personne, mais j'y crache quand même tout ce que je ressens, même si c'est juste des émotions brutes habitées par d'autres, au service d'une histoire. c'est cathartique, en fait, je sais pas trop comment le dire mieux.
peut-être qu'un jour, je te filerais toutes ces feuilles et ce sera comme m'ouvrir la poitrine. peut-être que tu comprendras certaines choses.
tu me manques jazz.
tu me manques tellement que parfois je te déteste autant que je t'aime et dans ces moments-là, la culpabilité me broie tellement que j'aimerais en crever.
je suis désolé du ton de cette lettre. globalement, ça va. je te promets. c'est juste vide sans toi. tout.
ash

jazz,
je peux pas te laisser faire ça.
si tu m'aimes encore un peu, juste un peu, ne fais pas ça.
hennessy m'a dit qu'il t'avait conseillé d'expliquer tout ce que t'as vécu ? mais quel connard putain, pourquoi il irait te mettre des idées de merde comme ça dans la tête ? j'ai pas besoin de ça. je veux te préserver jazz, tu le sais, dis-moi qu'au fond, tu le sais. je ne veux pas que tu te retrouves devant un jury faussement éploré avec leur compassion gerbante qui coule par les yeux en écoutant ce qu'une môme a subi toute sa vie parce que le système n'en a jamais rien eu à foutre d'elle, de moi, de nous. c'est trop facile pour eux, d'expier leurs péchés, de soulager leurs petites consciences en libérant le pauvre ado qu'a voulu défendre sa soeur. c'est des conneries tout ça, ça va te détruire, ça va te faire mal au-delà du réparable et je ne peux pas te laisser faire ça.
je suis désolé de t'avoir appelée pour ça, de t'avoir forcée à m'écouter avec le téléphone de mon avocat, mais fallait que je te dissuade de gâcher ta vie. je peux l'écrire maintenant, je crois, ça fait trois ans qu'ils se retrouvent avec une lettre à rallonge par semaine de ma part, je pense que personne ne lira ... je ne pouvais pas te laisser avouer. ça n'aurait rien résolu, si ce n'est que t'aurais connu la prison, toi aussi, et je le souhaite à personne. mais je peux pas te laisser faire ça, non plus. la vérité, c'est une flamme. elle peut te réchauffer ou te brûler et clairement c'est un brasier qu'on maîtrisera pas. je me fiche de sortir si c'est pour que toi, tu brûles, tu en souffres, pour que les médias se jettent comme des clébards affamés sur tes plaies, qu'ils les écartent, les auscultent et détaillent bien les histoires les plus scabreuses pour faire du chiffre, du fric sur notre vie de merde. on peut pas les laisser. ils étaient nulle part pour dénoncer quand on se prenait des torgnoles, tous autant qu'ils sont, ces pseudo-adultes de merde. et maintenant, on doit les laisser juger, décider, pardonner ?
c'est mort jazz. j'ai déjà fait trois ans, je peux supporter un procès, un vrai, une peine raisonnable. je peux expliquer, moi aussi, ce que j'ai vécu avec lui, pourquoi il est mort et pourquoi c'est une bonne chose. je suis un mec et un tueur, ça ne séduira personne comme histoire c'est sûr, mais je peux le faire. je m'en fous. c'est mon problème ce procès, pas le tien. n'écoute pas hennessy, je le paye pas avec le fric de mon bouquin pour qu'il te file des idées à la con, pour qu'il t'utilise. ne l'écoute pas s'il te plaît, tout ce qu'il veut c'est gagner et c'est pour sa carrière, pas pour nous. alors épargne-toi d'être un témoin, de revivre l'incendie de ces souvenirs. tu n'as même pas besoin de venir, la semaine prochaine. je crève d'envie de te revoir, bien sûr, et t'entendre n'a fait que raviver ce besoin organique de te serrer dans mes bras et d'embrasser ton front, comme avant, mais je ne veux pas te voir si ça signifie te perdre encore un peu plus.
je tiendrai jazz, je te jure. je tiendrai tout le temps qu'il faudra, j'ai ma routine maintenant, j'ai l'écriture, j'ai même quelques amis et ça ira. ça irait mieux si tu venais me voir, mais même si tu ne peux pas, je ferais sans. mais je ne veux pas que tu balances quoi que ce soit.
s'il te plaît.
si tu ne dois m'écouter qu'une fois jusqu'à la fin de ta vie, c'est maintenant.
laisse-moi gérer. c'est mon procès, mon problème, t'as pas à payer pour moi, jamais.
je t'aime jazz.
j'ai hâte de te revoir, si tu savais.
et peu importe combien d'années encore on sera séparés, ça compte pas tout ça.
parce que j'arrêterai jamais de t'aimer, de penser à toi, tous les jours, de parler de toi à tous ces taulards qu'en ont pas grand chose à foutre, je crois. mais c'est ça, la prison. on s'écoute pas vraiment, on attend juste que ça soit notre tour de parler. on a besoin d'être entendus, c'est tout.
on se voit dans neuf jours. je les compte depuis que je connais la date du procès ...
à toi pour toujours et à jamais.
ash.



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Volk Meyer
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 18:42

♥♥♥♥♥♥
edit : putain j'te déteste d'être aussi bonne, ça me sape toute envie d'écrire, j'vais juste lire écoute. #fangirl
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 18:44

hello u cc toa.
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Parker Calverley
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 18:47

ptn je vais chialer
plus beau jour de ma vie
je reprends toutes les saloperies que je t'ai dites pour te faire poster
(hahahahaha sic, elles étaient toutes légitimes)

Citation :
et la folie comme épée de damoclès schrödinger qui, à chaque battement de coeur, reste un facteur inconnu. tombera, tombera pas ?
jpp de toi et ta foutue plume et toutes tes idées, ta perfection est épuisante merci au revoir Smile

edit : arkansas uh?
i see what u did there hehe.
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Volk Meyer
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 18:48

Parker Calverley a écrit:
ptn je vais chialer
plus beau jour de ma vie
je reprends toutes les saloperies que je t'ai dites pour te faire poster
(hahahahaha sic, elles étaient toutes légitimes)

Citation :
et la folie comme épée de damoclès schrödinger qui, à chaque battement de coeur, reste un facteur inconnu. tombera, tombera pas ?
jpp de toi et ta foutue plume et toutes tes idées, ta perfection est épuisante merci au revoir Smile

elle fatigue de ouf.
avant
pendant
après

mais c'est si beau i'm the ghost in the back of your head (ash) 1f481
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 18:49

trop bô cara.
rebienvenue à la maison white heart.
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Lip Castel
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aspen merci de l'oublier. bises. sander
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 19:02

elle poste sa fiche dans la plus grande des discrétions.
sans même se soucier du cataclysme qu’elle va créer.
well.  well.  well.
je suis toujours aussi fan de ta plume.
ça, sans surprise.
tes fiches sont toujours divines, c’est chiant. red.
j’veux en lire plus.
j’veux du ash/romy c’est envisageable ?  please.  please.
rebienvenue chat  white heart.
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Jules Lancaster
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 19:19

pas le rebienvenue pour toi alors.
wtf.
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Lloyd Villin
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 20:19

Volk Meyer a écrit:
ça me sape toute envie d'écrire, j'vais juste lire écoute. #fangirl
#relatable
#complexed’infériorité
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Marlowe Nilsen
Marlowe Nilsen
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 20:31

enfin well. well.
tu me fumes sérieux
t'as pas fini de nous pondre des beautés pareilles
ça me flingue
je meurs
rip. rip.
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Amy Mareš
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 3 Nov - 23:56

putain cette gueule!! felt. felt. felt.
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyLun 4 Nov - 18:38

Rebienvenue !!! in love. in love.
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyMar 5 Nov - 23:24

quelle erreur de ne pas être passé par ici plus tôt
c’est si beau, mais suis-je surprise (nop)
rebienvenue parmi nous love lil' heart. lil' heart.
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyMer 6 Nov - 17:40

très clairement, P E R F E C T I O N
vraiment beaucoup trop de talent, ta plume m’achève.
je m’en remet pas tellement ta plume est magique.
bref, plus qu’à me rhabiller parce que clairement, a queen. in love.
puis bb herman et ce personnage? found dead.
bref, je m’arrête là parce que sinon ça risque d’être très long. white heart x2.
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) EmptyDim 10 Nov - 17:50

Ouelcome ! lil' heart.
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MessageSujet: Re: i'm the ghost in the back of your head (ash)   i'm the ghost in the back of your head (ash) Empty

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