hurt people - koda

nom complet - andrews. avec un nom pareil il devrait être habitué aux strass, aux paillettes et à son nom dans les journaux. parce que c'est andrews construction, que son père possède la moitié de la ville de new-york et tant de buildings dans d'autres villes. mais en réalité il était pas prêt à la vérité koda et la voir apparaître chaque matin sur les réseaux, à la télé, dans les journaux, ça lui brise le coeur.surnoms - king k. c'était son surnom avant. avant toute la tragédie qui suit sa famille, quand il était encore le capitaine de l'équipe de football de golden. il était le roi du lycée koda, il n'avait qu'à claquer des doigts pour qu'on lui apporte ce qu'il veut. maintenant c'est juste koda, kodak pour sa mère depuis toujours. lieu de naissance et âge - new-york, le dix-huit décembre 2001, ça faisait déjà dix-huit ans qu'il vivait comme un roi koda, c'est trop jeune, un régicide devait forcément arriver. nationalité et origines - il est américain koda avec un petit truc en plus qui peut rappeler les origines amérindiennes de sa mère et de son prénom. à nevada city depuis - il avait six ans koda, il fallait s'éloigner de la pression new-yorkaise, alors nevada city c'était bien. c'était qu'une passade, mais au moins il a pu grandir en voyant à quoi ressemblait une étendue d'herbes. classe à la rentrée 2019 - senior year. passer les classes n'a jamais été un problème. capitaine de l'équipe de football et papa friqué et influent, tout le monde sait pourquoi est-ce qu'il n'a jamais redoublé malgré des notes médiocres. situation familiale - il y a lui et sa mère maintenant. un père derrière les barreaux depuis peu et des dizaines de filles de son âge qui se prétendent futures mamans. situation financière - avant il aurait dit aisé et voir même au delà. maintenant c'est 0. il n'a plus rien koda, fini la ferrari et la mercedes comme cadeau d'anniversaire. fini les sorties entre potes qui se terminent à cancun. maintenant il dort sur un matelas à même le sol, dans un appartement qui faisait même pas la taille de sa salle de bain. statut civil - célibataire. c'est un connard koda. toujours avec des dizaines de filles qu'il faisait tourner à ses potes. pauvre ou pas l'attraction physique reste la même. orientation sexuelle - hétérosexuel. il dit que s'il aime autant les femmes, c'est parce qu'il a été élevé par la meilleure d'entre elles. traits de caractères - (+) protecteur (-) impulsif (+) fidèle (-) bagarreur (+) leader (-) égoïste (/) franc (-) grande gueule (+) souriant (-) colérique. avatar - jack gilinsky. groupe - gold.

(la famille, la famille à orelsan) enfant béni à l'enfance dorée. il avait tout koda. y'a sa mère, débordante d'amour pour son seul fils, il se pensait prince, elle le voyait roi. elle est pas de ces mères friquées qui remplacent amour par cadeau. elle a toujours été là pour lui, à lui préparer son sandwich préféré, à l'engueuler quand il allait trop loin, à venir le chercher après l'entraînement de football. mais c'était trop beau pour être vrai. alors il a eu un paternel de merde koda. car sous la surface doré, se cache quelque chose de bien plus sombre, plus pourri. un père absent, un père violent, un père qui remplaçait baisers dans les cheveux par bleus sur le corps. un père qui n'encourageait pas, mais qui hurlait son désamour. un père qui a détruit sa vie à jamais. (évidemment - lomepal) king k pour les amis et pour les victimes aussi et elles ont été nombreuses. ces jeunes filles humiliées pour avoir osé prononcé son prénom dans une complainte rêveuse. comment est-il supposer respecter les femmes, quand son père lui a montré qu'il n'avait pas besoin de ça pour avoir celle qu'il désirait dans son lit. c'est un cliché koda. le beau garçon, le capitaine de l'équipe de football qui est en réalité, le monstre de l'école. un égo et une haine intérieure qu'il s'amuse à déverser sur le monde. il était au sommet koda, mais il n'a pas capté que tout pouvait s'arrêter. (réalité augmentée - nekfeu) tomber d'un toit, c'est douloureux, tomber de là haut, ça l'est encore plus. soulevé dans son lit par les forces de l'ordre comme un voyou des bas quartiers. se retrouver en caleçon dans le salon à voir toute sa vie partir en fumée. tout a été saisi, ses fringues, sa guitare, le piano de la salle à manger, les comptes en banque aussi. détournement de fonds, blanchiment d'argents, abus de biens sociaux et attouchements sur mineurs. son père a détruit sa vie, comme ça. l'affaire fait la une des médias et il perd tout d'un coup koda. ses copines, sa place de capitaine, sa maison, sa richesse, tout ce qui faisait de lui la personne qu'il était a disparu. karma is a bitch. (miroir - georgio) il se retrouve au plus bas koda, obligé de s'exiler du côté sud de la ville, à traîner avec les mendiants et les étudiants de silver. ne plus pouvoir compter sur la bonne pour laver ses affaires, ne plus pouvoir dépenser sans compter, ne plus passer son temps dans la piscine plutôt que de faire ses devoirs. tout d'un coup il doit apprendre à vivre normalement, loin de ce qu'il pensait être sa réalité. et c'est difficile. c'est insoutenable. (unstoppable - the score) il avait déjà sa place à USC, l'université d'où sortent les meilleurs quarterback de la NFL, tout lui a été retiré. viré de l'équipe par ceux qu'il considérait comme des frères, il se retrouve sans rien koda. parce qu'il est pas bon en cours, parce qu'il ne sait rien faire tout seul, parce qu'il ne peut plus compter sur qui que ce soit. il a juste sa stupide passion pour le chant, mais même ça il en veut plus. il était le mec le plus populaire du lycée, il se retrouve avec les parias de golden, ceux qu'il médisait et insultait à longueur de journée. (it takes a lot to know a man - damien rice) c'est pour sa mère qu'il est là, dans son siège à regarder les autres répéter encore et encore la même scène. parce qu'il devait faire une autre activité pour penser à autre chose qu'au désastre de sa vie. mais tout est complet et puis personne ne veut de lui dans une équipe sportive, lui king k, qui a passé son temps à dénigrer les autres sports au profit du football. il ne restait plus que le club de drama et il porte bien son nom. parce qu'il les regarde se disputer encore et encore comme des enfants et soudain, il a l'impression de voir son ancien lui, à lutter pour une fille, plus par égo que par réel amour. il fait pas grand chose koda, il peint les arbres et autres décors et parfois, quand tout est éteint, il attrape une guitare qui traîne et chante. comme ça. comme avant. passion secrète, talent honteux. (sound of silence - simon & garfunkel) il se perd koda, il sombre peu à peu. y'a les pilules qui le maintiennent éveillé, mais pour combien de temps, il en sait rien. il attend juste le moment où son coeur ne pourra plus supporter toutes ces merdes qu'il ingère à longueur de journée, ces trucs qu'il fout dans son nez et lui détruise le crâne quatre heures après. (i took a pill in ibiza - mike posner) il la voit galérer. encore et encore. se tuer le dos pour qu'il puisse rester à golden. alors il se dit qu'il doit faire quelque chose pour la soulager, sa précieuse mère. alors il commence à vendre les merdes qu'il consomme, parce qu'il sait comment ça se passe, les gosses de riches qui cherchent à se défoncer avant de partir en soirée.