Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 to tease :: philippe

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Growing Pains
Growing Pains
here since : 24/07/2017
dreams : 662

to tease :: philippe  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  - Page 2 EmptyLun 17 Fév - 12:45

daddy's home boys!
finis les roulades dans l'herbe et les mots d'amour, daddy furax castel est de retour (il faisait quoi tout ce temps, on se le demande, up to you) et l'orage gronde.
ce retour est à prendre en compte dans les prochaines réponses, à lip l'honneur de déterminer how bad ça peut être, en sachant que non, il n'est pas content et non il ne va pas vous proposer un verre de lait et des cookies

(paid by @jules lancaster, on lui dit merci la bouche en coeur)
Revenir en haut Aller en bas
Lip Castel
Lip Castel
aspen merci de l'oublier. bises. sander
here since : 15/10/2019
dreams : 554
pseudo : twenty-two.
face, © : styles. (avatar: cosmic light ; icons : StrangeHell & mistborn ; code profil : dies irae)


to tease :: philippe  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  - Page 2 EmptySam 22 Fév - 17:59

boring. l'adjectif résonne puissance huit mille dans ton esprit. t'as l'impression que ta nouvelle réalité pourrait se résumer en ce seul mot. t'es plus que l'ombre de toi-même. t'as juste envie de t'enfermer et d'oublier. te buter à passer autre chose alors que tout te ramène à cette nuit-là. cette cicatrice, les souvenirs, la peur au moindre bruit. le grand lip castel a bien changé. t'es juste une pale copie. le corps inerte, l'esprit qui divague. et sander a tous les droits de te le balancer à la gueule. beaucoup plus que les autres. parce que lui, il sait. il a connu le lip d'avant, le vrai et même si t'as jamais été celui de vous deux qui initiait les conneries, t'as toujours suivi. les soirées, l'alcool, la provocation. lip, sale gosse. électron libre de golden, jamais le dernier à te bourrer la gueule et filtrer avec la prof de français pour sécher sans que le paternel soit au courant. et aujourd'hui ça résonne si mal. l'adjectif est comme un insulte que sander crache aussi facilement qu'un connard. parce-que gray est toujours le même. égal à lui-même dans sa connerie et sa provocation. et putain, il est une constante indéniable dans ta vie castel... même après que tu lui aies mis à l'envers, que tu l'aies trahi et que tu te sois tapé la nana qu'il voulait, il reste. toujours là. quand tous les autres se barrent ou avancent, sander est toujours le petit con qui arrive à t'épuiser avec ses idées toujours plus merdiques. quand avant ça te faisait rire, là maintenant ça te rend fou. mais il arrive à te prouver que malgré tout, il ne t'a pas complètement rayé de sa vie. pourtant il devrait. tu as réussi à lui prouver une fois que tu ne méritais pas son amitié alors pourquoi il s'obstine ? et il te rappelle rapidement qu'à la base il venait pour liv, pas pour toi. true. t'en avais presque oublié pourquoi le premier coup était parti. pour ta soeur, pour son honneur que sander a osé salir en suggérant l'impossible. alors sans doute que c'était pas toi à qui était destiné tout son après-midi. mais il a réussi à te réveiller, te donner envie de te battre. dans un premier temps contre lui pour pouvoir ensuite mieux le faire contre toi-même. t'es agressif. sur la défensive dès qu'il te balance ta solitude. cruelle mais vraie. andoni a foutu le camp, aspen et solveig se la jouent flirt indéfinissable et liv est trop fragile pour que tu puisses te reposer sur elle. alors t'es juste putain de seul. et c'est dur à admettre. tu fais pas le fier. changer d'attitude ? qu'ils aillent tous crever s'ils ne te supportent pas. tu ne changeras pas. « tu me donnes vraiment des conseils pour ma vie sociale ? ravale les. j'en veux pas. connard. » probablement qu'il a raison sur toute la ligne. plutôt que t'enfermer chez toi et ruminer, tu devrais t'ouvrir et te socialiser. bullshit. tu l'écouteras pas. qu'il aille se faire foutre avec ses conseils. il serait capable de t'annoncer que pour être plus agréable à vivre, il faudrait que tu deviennes pd. no way. tu préfères encore crever seul que lui donner raison. et il ne répond pas à l'autre partie de la question. sa présence ici. son immobilisme quand tu lui demandes ce qu'il continue de foutre là. il avait toutes les raisons de sauver sa peau. ne pas attendre de se retrouver complètement amoché sur le gazon pour partir. il aurait pu le faire bien avant. ça aurait été plus prudent et moins inconscient. mais il ne bouge pas. comme s'il acceptait n'importe quelle forme d'attention de ta part. peu importe que ce soit un ballet d'insultes et de reproches. en attendant t'es juste concentré sur lui et ses airs de petit con. et t'essayes de lui faire comprendre, tu cherches à le pousser. lui montrer que la meilleure solution c'est qu'il dégage. sans succès. et t'es épuisé. alors l'arrosage qui s'allume, c'est juste un gros fuck du karma. il montre les dents mais ne bouge pas son cul. toujours là, trop près, à répondre. et le je suis toujours content que tu existes connard pourrait te faire esquisser un sourire. mais rien. parce-que tu ne mérites pas cette place qu'il continue de t'accorder. aucune raison valable qu'il te garde dans son entourage. alors t'es juste rabaissé à l'ancien pote qui permet d'embellir sa vie, la rendre plus joyeuse et moins pathétique. et ça tu le conçois totalement. et ta bouche qui lui crie de partir quand tes doigts s'accrochent davantage à son t-shirt. les vents contraires que t'arrives pas à suivre. tes yeux dans les siens. tu t'attends à le voir abandonner. se barrer. ce serait probablement la décision la plus mature de la journée. pourtant il fait tout l'inverse. ses doigts qui se posent dans ta nuque. la surprise et la panique dans tes yeux. il va oser ? son visage se rapproche du tien. ta respiration qui s'arrête. t'es immobile. tu le laisses faire. tu le vois glisser sur ton t-shirt, transparent avec l'eau. et il regarde en silence. et tu dis rien, tu fais rien. tu le laisses faire parce-que c'est presque... doux ? l'oeil captivé par l'encre sur ton torse. le gosse est trop occupé par ton corps alors tu lui souffles un dernier dégage. plus faible, plus fébrile. et la distance est diminuée. ton souffle sur ses lèvres. tes yeux qui s'aventurent sur les lippes. et t'attends qu'il se rapproche. tu veux qu'il se rapproche. tes doigts qui se resserrent contre le tissu. presque hésitant à le pousser contre toi. et ça serait facile. un léger coup pour que vos lèvres se touchent. pourtant tu te contentes juste de l'agripper fermement. la frustration qu'il soit aussi proche et pourtant pas assez. il n'avance pas. vos regards se percutent. un moment en suspension. ton coeur qui s'arrête. le besoin de savoir ce qu'il a en tête. t'embrasser de nouveau ? malgré ton rejet ? ou juste attendre que tu fasses le premier pas cette fois ? ja-mais. et c'est la panique. le palpitant qui s'affole. l'envie, la curiosité, la frustration. rapproche toi, putain. je bougerai pas. allez. que t'as envie de crier. pourtant ta fierté t'en empêche. il devra le comprendre par lui-même. et son murmure est juste un tease insupportable. tes lèvres s'assèchent. la trace de ta morsure te nargue ouvertement. et t'es juste silencieux. incapable de dire quoi que ce soit. pas prêt à admettre que t'en as envie. parce-que le dire à voix haute serait juste... l'avouer. et c'est juste passager. une simple curiosité qu'il a réussi à attiser en t'embrassant par surprise. ça finira par passer. t'es juste figé, en bataille interne avec tes propres pulsions. parce-que l'envie de plonger est bien trop forte pour être ignorée. mais ton ego l'emporte. il finit toujours par le faire. puis il se détache de toi. le fantôme des doigts de gray dans ta nuque restent. t'es paumé. ça t'a paru une éternité, à attendre qu'il scelle vos lèvres ensemble et en même temps à peine quelques secondes à sentir son souffle si proche. alors t'assimiles pas immédiatement sa nouvelle connerie. tu le sens se débattre dans son t-shirt, tu grognes. « mais qu'est-ce que tu fous ? » tu reprends doucement tes esprits. sans comprendre à quoi il joue. et il râle sur tes doigts qui s'appliquent à s'agripper sur lui. t-shirt enlevé, ta main qui le récupère. « ta gueule. c'était juste... » ouai, non, t'as pas vraiment de réponse à ça pour le coup. même toi tu sais pas trop pourquoi t'es resté aussi longtemps accroché à lui alors que tu lui criais de te laisser. paumé le castel. juste paumé. putain, fais chier, il arrive à te retourner la tête. « t'es le dernier que j'irai voir pour des cours particuliers sur la physique. » et t'es clairement pas en train de parler d'expériences chimiques mais plutôt du corps à corps à l'horizontal. là dessus t'as fini par te persuader que t'étais meilleur que lui. sans vraiment avoir d'argument valable. juste cette nana qui lui a dit non et qui t'a dit oui. rien de très concret. tes yeux qui se posent sur le t shirt trempé dans ta main. et tu y restes volontairement. pour t'empêcher de relever la tête. voir son sourire satisfait, son torse nu et sa fierté d'avoir trouvé une nouvelle connerie. son rire qui te rappelle à l'ordre. l'instinct de trouver sa tête de con. les yeux qui glissent sur son torse. fais chier. c'est rapide, vif et pourtant réel. le regard qui s'attarde. provocation au maximum. et il s'allonge. sur la pelouse. comme ça. torse nu, trempé et le visage complètement bousillé. alors tu ris. sincèrement. parce-que le ridicule de la situation te frappe à la seconde. et ça te fait du bien. lâcher prise, arrêter de te braquer et d'être sans cesse sur la défensive. c'est sander. juste là. alors t'arrêtes d'être coincé. « t'es vraiment con putain. » que tu lâches dans un souffle. et l'atmosphère s'apaise presque. t'es épuisé, autant que lui. les phalanges qui brûlent. la colère redescend. et t'es presque prêt à signer une pause. un drapeau blanc temporaire. mais un vent glacial vient te couper toute envie de tendre la main à gray. « philippe ?! » la voix rauque du paternel qui résonne dans ton dos. t'as pas entendu la voiture. trop occupé à t'attarder sur la connerie de sander - ou son torse déshabillé. et tu sais très bien qu'il va tout ruiner. ton prénom qui te donne envie de te pendre à chaque fois qu'il est dit avec un ton menaçant. « putain non... » que tu souffles. le grand castel est en costard, posé à quelques mètres de vous. le doigt est pointé. l'absurdité de la situation est encore plus violente dans ses yeux. et il est silencieux. muet mais prêt à t'assassiner de reproches. toute son attention sur toi. et tu vois tout. la honte, la colère, la déception. t'es habitué à ce regard. « tu t'es battu ? à quoi tu joues ? dehors en plus ? tu t'es cru où ? mais enfin ! tu t'appliques donc scrupuleusement à me faire honte en toute circonstance, c'est ça ? qu'est-ce que j'ai raté dans ton éducation ? c'est donc impossible de te laisser seul. » et c'est juste du bla-bla. un fond sonore que t'as appris à ignorer. et tu souris finement en cherchant le regard de sander. bordel, vous êtes cons. « t'as dix huit ans philippe, t'es plus un gosse. agis comme tel. dans la berline. maintenant. » et tu roules des yeux. évidemment que le paternel parle de berline et pas de voiture. « c'est bon, c'est rien. » que tu tentes. il dramatise, vous allez juste avoir besoin de petits pois surgelés pour faire dégonfler vos pommettes. rien d'irréparable. puis son regard qui vient s'attarder sur sander. « toi, tu suis. je vous emmène à l'hôpital. » et il repart vers sa voiture. il se retourne après avoir ouvert la porte arrière. il ne compte pas attendre bien longtemps. on ne fait jamais attendre monsieur castel. « dépêchez vous jeunes hommes, je n'ai pas que ça à faire. » alors tu te relèves en grognant. tu gardes le t-shirt dans ta main. un sourire fier pour sander. « t'as le droit à deux castel pour le prix d'un. et spoiler alert, je suis pas le plus con. » que tu siffles. tu t'avances de l'allée tout en regardant gray, toujours torse nu et complètement trempé. « si tu fous du sang sur son siège en cuir, il te le fera laver à la brosse à dents. sois exemplaire, connard. » et l'insulte est plus douce qu'avant. parce-qu'un ennemi commun a été trouvé. probablement que t'apprécies de pas être seul sur ce coup-là. et tu comptes sur sander pour rendre le trajet le plus jubilatoire possible. il a jamais vraiment été apprécié par le paternel. sander gray, une mauvaise herbe à exterminer dans le royaume du paternel castel.
Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


to tease :: philippe  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  - Page 2 EmptyDim 23 Fév - 16:45

immobile dans la contemplation de sa prunelle, il n'a sans doute jamais passé autant de temps suspendu à son regard avant de s'adonner à une autre contemplation tout aussi silencieuse. et quand il veut sander, il est concentré, attentif, et il a capté cette étincelle de panique dont il ne sait pas quoi faire. presque rien. juste la pupille qui s'agrandit, et il ne sait pas s'il doit ranger ça dans un oui ou dans un non. il ne décode définitivement rien de castel, comme s'il avait tout à réapparendre. recommencer à zéro, parce qu'à force il a appris à faire la différence entre quelqu'un qui va le gifler et quelqu'un qui va l'embrasser, mais lip navigue entre les deux dans son esprit et ça rend illisible le moindre code. submergé par ses propres ressentis il ne lit rien de ce qui émane de l'autre parce qu'il se perd. il se perd dans cette suspension temporelle, dans l'oxygène qui manque à ses poumons alors qu'il s'attarde bien trop sur son torse. parce que ça fait quelque chose au lieu d'un rien et ça le terrifie autant que ça l'hypnotise. une partie de lui sait pertinemment que s'il y restait accroché trop longtemps la pulpe de ses doigts se mettrait à picoter de l'envie d'aller éprouver le contact et voir si ça décuple ou tue ce frémissement incompréhensible qui l'étreint. l'expérience est foirée, pour ce qui est de l'autre il ne parvient pas à définir ce qu'il désire de son côté mais du sien, la confirmation est franche : sander au prise d'une envie irrationnelle et puissante. il brûle de pouvoir céder, presser ses lèvres contre les siennes mais pour une fois dans sa vie il tente de respecter un ne fais plus jamais ça qui le torture. fébrile de cette distance trop maigre, il perd pied, à deux doigts de supplier pour obtenir l'autorisation de l'embrasser quitte à passer pour celui qui se découvre un penchant pour les mecs mais il retient les mots. trop périlleux. et à la force d'un effort surhumain il parvient à laisser glisser ses doigts, le libérer pour réapprendre à respirer sans suffoquer de désir. trouver une nouvelle connerie c'est l'assurance de revenir à la normale, et la surprise de lip, si elle n'égale pas le plaisir d'affleurer ses lèvres, est satisfaisante malgré tout. "c'est juste…? juste que tu veux pas que je parte ? juste que t'aimes tellement te battre que tu veux pas que ça prenne fin ?" il rit sander, parce qu'il est pas mieux, pas plus avancé, par moins paumé, mais au moins il assume son acharnement à vouloir rester indépendamment des conséquences douloureuses. "j'ai passé une après-midi charmante." surtout le coup d'œil. ou les baisers. ou l'ensemble, ça valait le détour.  il ne relève même pas la pique quant au cours de physique, parce qu'après tout, c'est avec lip qu'elle a voulu coucher cette conne ? donc pourquoi pas. il se damnerait pour lui susurrer apprends-moi au creux de l'oreille mais il est momentanément trop épuisé pour prendre le risque de relancer lip dans un accent de violence. il déclare forfait le fils gray, de toute façon il est bien meilleur à faire claquer sa langue qu'à gérer les poings de quelqu'un d'autre. et puis il est fier, si fier, de son idée de génie de jouer le jeu dangereux de l'exhibitionnisme, juste pour voir si ça éveille quelque chose. un regard, un tressaillement, un rien qui irait dans le sens de la réponse au baiser. qui prouverait que chaque coup était dûment apprécié si ça offrait en retour une tension grisante. il s'attendait majoritairement à une avalanche d'insultes, ou un mouvement répulsif du dégoût. tout sauf le rire sincère qui lui coupe le souffle. la communion improbable de son rire qui se meurt pour laisser place à celui de lip. il le connait pourtant. entendu jusqu'à ne plus y prêter attention, un fond sonore à leurs conversations, à leurs échanges de l'époque insouciante de la bonne camaraderie. et pourtant là il le heurte comme une première fois. renversé par un bruit aussi instinctif qui vient l'assommer d'une vérité impossible à digérer : lip lui manque avec une intensité mal évaluée. la vulnérabilité touché en son cœur il est désarmé, et si seulement il savait comment s'y prendre il pourrait balbutier des excuses pour l'avoir tant poussé à bout, dans l'espoir de regagner cette place qu'il ne sait pas comment mériter. revenir au plus proche en toute légitimité. le regard entre espoir et tendresse, sander est renvoyé à ses pulsions les plus tendres, l'attachement aussi sincère que déraisonnable, et offrir un sourire à l'insulte, c'est tout ce qui semble à sa portée après avoir lutté pour empirer la situation. "ça a pas changé ça…" et tout pourrait reprendre comme avant, s'ils étaient moins braqués, leur ego moins en conflit perpétuel pour des grains de sable. il espère pour rien, que tout soit effacé alors même qu'il sent encore la rancune peser lourdement dans son ventre. impossible à digérer cette trahison de celui en qui il avait une confiance solide. le problème lui parait insolvable, les paramètres trop antithétiques alors qu'il a toujours refusé de rayer lip comme s'il n'avait jamais existé. l'ignorance n'est pas sander, et encore moins avec lui. le voir se détendre agit en miroir sur lui qui abandonne les armes pour quelques secondes. et trop occupé à savourer son fragment de paix il ne voit rien venir. l'aboiement paternel le fait sursauter de surprise autant que son incongruité. les yeux écarquillés par cette locution pompeuse qu'il pensait être le seul à utiliser contre lip, il tourne paresseusement la tête vers l'origine de ce vent d'autorité qui ne souffle pas assez fort pour le faire se redresser. "philippe ? putain. rien que ça." il git, spectateur du désastre imminent mais ni le timbre grondant ni l'arrosage automatique ne sont des leviers suffisamment puissant pour le forcer à se tenir. il glousse dans son coin à la tirade paternelle, parce que lui aurait long à dire sur l'éducation rate. "ouais, et le pire c'est le manque d'ouverture d'esprit." il roule des yeux avec exagération mais le sourire amusé est indélébile et capter au vol la connivence de castel c'est du never seen depuis trop longtemps. alors en retour il se met à aimer puissamment ce connard en costard qui leur offre un terrain d'entente solide et fiable parce que sander se sait parfaitement persona non grata mais ça ne l'atteint pas. ni aujourd'hui ni air, imperméable au mépris qui pleut sur sa petite personne immature. il savoure le spectacle en se redressant sur ses coudes et le berline ne manque pas de récolté un gloussement nerveux. "il est sérieux ?" l'insolence ne cherche même pas la discrétion d'un murmure alors qu'il s'adresse à lip comme si les adultes n'étaient pas pourvus d'oreilles ou occultaient nécessairement sa fréquence épuisante. mais la réponse lui revient, accompagné d'un regard qui a au moins la force de le faire s'asseoir, première étape pour espérer voir sander dégager de leur pelouse si bien entretenue. pourtant le regard interloqué revient sans cesse à lip comme si l'autorité c'était lui et non pas le père castel. la surprise n'a pas d'égal lorsqu'il le voit obtempérer, se lever pour obéir comme un gamin discipliné…et un putain d'enculé qui se barre avec son t-shirt. le fils gray grogne, peine à se remettre sur ses pieds, mais de toute façon sa dignité est sans doute enterré sous le gazon pour maintenant. il repousse en arrière les cheveux trempés qui lui gouttent dans les yeux, comme si subitement il était possible d'être présentable avec juste un arrangement capillaire malgré son visage comme étendard aux couleurs de la violence de castel et son absence de t-shirt. il titube les premiers pas et l'ivresse de cette brutalité le fait rire tout à son soûl. "attends !" il est agile lorsqu'il s'agit de rattraper lip par le coude et l'attirer sans délicatesse à lui pour lui souffler à l'oreille "j'ai hâte, j'ai un faible pour les cons." il voit pas plus loin que le bout de son nez, relève même pas le sens de ses propres moments parce que sur le coup il ne pense qu'au père. pourtant, quitte à choisir un con, il préfère de très loin le fils et à trop revenir le frôler il pourrait oublier la berline, daddy. "il va m'adorer. par contre si t'espères qu'il change carrément ses sièges de berline t'auras sans doute intérêt à frapper à nouveau." les phalanges consentent péniblement à lâcher le coude de lip. il ne peut pas s'empêcher de penser qu'au moins s'il doit laver la bagnole entière à la brosse à dents au moins il reviendra ici, et ça se prend comme une invitation, peu importe le motif. (…)
rendu docile par l'obéissance de lip qu'il calque il s'approche de la vitre pour contempler son reflet sans tendre la main vers la portière. l'image que lui renvoie le verre le fait glousser alors qu'il n'est pas pressé de foutre les pieds à l'hôpital. "ok je retire ce que j'ai dit castel, tu frappes pas tant que ça comme une tafiole. mea culpa." il faudrait songer à cesser de la ramener et pourtant sous le regard paternel c'est impossible de faire autrement, pulsion suicidaire qui lui colle à la peau – toujours plus que son absence de t-shirt.
Revenir en haut Aller en bas
Lip Castel
Lip Castel
aspen merci de l'oublier. bises. sander
here since : 15/10/2019
dreams : 554
pseudo : twenty-two.
face, © : styles. (avatar: cosmic light ; icons : StrangeHell & mistborn ; code profil : dies irae)


to tease :: philippe  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  - Page 2 EmptyVen 28 Fév - 21:17

ça titille, ça frustre, ça brûle, le goût de ses lèvres encore imprimé contre les tiennes. l'envie d'y replonger. pouvoir en profiter davantage. savourer l'instant sans être surpris. pouvoir contrôler cette fois. et il est proche. assez pour sentir son souffle sur ton visage. mais il ne bouge pas. le jeu de regards se fait en silence. l'attente de voir si l'un va craquer. reculer, avancer, bouger. mais rien. juste une question en suspens. sans aucune putain de réponse. t'attends en le suppliant. la panique dans les pupilles, l'angoisse au fond des tripes, les doigts accrochés à son t-shirt. t'es flippé à cause de cette envie de le voir se rapprocher, de l'embrasser de nouveau. parce-que c'est pas normal. il ne peut pas avoir réussi à tout foutre en l'air comme ça, si facilement. mais il ne comprend pas, évidemment qu'il ne comprend pas. bordel, du sander tout craché. à t'embrasser par surprise sans te prévenir et quand par contre, tu le veux, il est immobile. il te rendra fou, il finira par le faire t'en es persuadé. mais au fond tu sais que c'est à toi de te lancer. règle stupide mais sans doute conventionnelle - alors que rien dans votre relation ne semble l'être. il a déjà fait le premier pas deux fois pour se faire rejeter. alors la prochaine, elle est pour toi. mais t'es terrifié. incapable de te lancer. pas assez de courage probablement. tu brilles plus souvent par ta lâcheté. alors quand sa main quitte ta nuque, que son souffle s'éloigne et que son corps bouge, tu as l'impression de retrouver ta respiration. elle, qui s'était arrêtée sans te demander ton avis. tes esprits qui reviennent doucement. t'es encore perturbé par ce pseudo jeu débile de regards et de frustration intense. t'as pas eu ce que tu voulais alors t'es juste frustré. pour pas changer. il enlève son t-shirt. comme ça, sans te demander ton avis, sans se soucier d'être sur le gazon familial et en pleine rue. taré. sander se retrouve torse nu et tes doigts se détachent par obligation. ton regard fixe sur le tissu. tu t'empêches de relever trop vite la tête. probablement pas prêt à le voir à moitié à poil. pas après l'avoir supplié intérieurement de t'embrasser. trop tôt ? trop tôt. alors ta justification laisse à désirer. pas d'explication valable quand t'as une soudaine obsession pour son t-shirt que tu tiens dans la main. du moins, aucune qui te semble appropriée de balancer à haute voix. et évidemment qu'il en profite. une après-midi charmante ? mais qu'il est con. et il rit. imperturbable. par rien, personne, jamais. toujours le rire au fond de la gorge. « si tu continues je t'en remets une, connard. » que tu râles. et c'est bien trop facile de retomber dans cette dynamique. les insultes, la violence, la colère à moitié justifiée. et ça, tu maitrises. alors tu endosses de nouveau le rôle. même si le coup d'oeil sur le torse nu est inévitable. because it's here and it has to be seen. puis il arrive à te tirer un rire. sincère, spontané et explosif. le premier depuis bien longtemps. loin de toute hypocrisie ou moquerie. ton corps qui se détend dans la seconde, ton esprit qui s'allège. la situation t'apparait ridicule en l'état. sander, pas barré, toujours là, malgré tout ce que tu lui as fait subir en à peine une heure. vos gueules amochées font tâche dans le quartier si snob de nevada city. mais putain, tu t'en fous. à cette seconde, rien n'a d'importance. absolument rien sauf ce soulagement que tu ressens en riant. grâce à lui. ça fait un bien fou. t'as presque l'impression de trouver une nouvelle respiration. puis la nostalgie t'envahit. la simplicité d'un avant te manque. moins d'insultes, plus de complicité et pas de colère à cracher. les mots lâchés sont sincères et moins bruts. mais t'es frappé une nouvelle fois à sa réponse. ça a pas changé. alors que tout le reste, si pas vrai ? toi le premier. t'es devenu ce connard, rayant votre amitié pour une nana. rien que ça. et ça te frappe en pleine gueule. ce temps passé, cette trahison dont t'es l'unique coupable et votre relation que vous avez tous les deux laisser périr. vous vous êtes acharnés à vous déchirer plutôt qu'essayer de sauver ce qu'il restait de cette amitié. pourtant si précieuse à tes yeux quand elle était encore réelle. et pendant une seconde, t'y crois. une simple seconde pour envisager que tout pourrait revenir aussi vite. parce-que si ça s'est éteint du jour au lendemain, t'as envie de penser que l'inverse est envisageable ? retrouver ton pote après l'avoir fracassé devant chez toi. ça serait drôle, de quoi en rire à la prochaine soirée. mais la réalité est brusque et intransigeante. la voix grave de ton père dans le dos. ton corps se crispe automatiquement. et ce prénom, putain. dit avec autorité par le paternel, moqué par sander, évidemment présent à cet instant. le majeur que tu lui tends dès qu'il ose répéter ces quelques lettres, bien trop longues à ton goût. pourtant il a l'air imperturbable. même face à ton pire cauchemar en costard. quand toi, t'as pas la force de te rebeller. pas après sander, les baisers, les coups, le t-shirt. pourtant tu le cherches du regard. tu t'amuses légèrement de la situation. le paternel qui enchaine les mots, toi t'es juste préoccupé par la présence de sander et ses remarques non nécessaires. le manque d'ouverture d'esprit, tu l'entends, tu l'encaisses et tu le rejettes aussi vite. « et le consentement faisait pas partie de la tienne apparemment. » que tu souffles. le discours de ton père passe à la trappe. bruit de fond, rien de plus, comme toujours. la remarque de sander passe au dessus. besoin incessant de répondre, lui tenir tête, pour ne pas le laisser gagner. peu importe ce que cette guerre veut réellement dire. et c'est facile de l'attaquer là-dessus. parce-que t'as pas grand chose d'autre à répondre sur l'instant. pas envie de te battre avec le paternel quand toute ton attention est sur sander, tu te la joues obéissant. tu te relèves, le regard vers gray. t'es presque ravi qu'il soit convié à la suite des aventures par le paternel castel lui-même. invitation vip dans la berline. le con glousse, pas habitué à ce langage et ce snobisme aussi poussé. le sourire aux lèvres, t'as la satisfaction de ne pas devoir subir le trajet seul. alors tu l'avertis pour la suite, même s'il connait assez le personnage. par ta bouche trop souvent énervée et plaignante. le paternel en décor de fond, t'attends juste qu'il se plie à une obéissance qu'il démontre que très rarement. son t-shirt toujours dans ta main, tu t'éloignes avec insolence. le regard sur lui, toujours sur lui. t'en as rien à foutre que ton père grogne derrière. qu'il s'installe sur son siège, toi tu veux t'assurer que le cul de gray va se lever pour tes beaux yeux. tu te rapproches de l'allée et tu l'entends bouger. puis il te tire à lui, tu grognes. son visage trop proche. le souffle trop près. l'espace personnel, sander, putain, tu connais pas ? mais ses mots... il veut juste te retourner la tête. encore, toujours. comme s'il l'avait pas déjà assez avant. le coup de coude part plus vite dans son ventre que ta réponse. réflexe débile pour l'éloigner de toi. plus safe.« je m'en fous de savoir ce qui te plait, putain. » que tu râles. et tu t'empêches d'essayer de lire entre les lignes. non, c'est mort. tu te contenteras de faire le teubé et d'ignorer. stratégie lâche et facile. et une frappe derrière le crâne s'ajoute juste pour le plaisir. « avance, pauvre con, on ne fait pas attendre monsieur castel.  » tes mains qui viennent le pousser. ça brûle. le contact sur son dos. la peau mouillée, indécente. le geste est unique et à peine regretté. « maso ? j'espère que tu l'as précisé sur ton profil tinder. ça peut en faire fuir plus d'une. mais je peux t'en remettre une si t'en redemandes. je suis d'humeur généreuse. » que tu lâches en levant le poing, prêt. c'est plus de la provocation qu'autre chose. la rage a disparu. l'amusement et la connivence se sont installés. t'ouvres la porte arrière, tu tapes du pied, le t-shirt de gray sur l'épaule. trophée brandi avec fierté. mais il s'arrête devant la vitre. prêt à se refaire une beauté. pas le temps, putain. « on se dépêche derrière. j'ai une réunion téléphonique dans deux heures. et c'est trop lui demander d'enfiler un t-shirt ? » que l'autre gueule derrière son volant. tu roules des yeux. ils vont t'épuiser les deux. l'un, trop pressé, l'autre, trop lent. toi, au milieu. « t'es satisfait de l'harmonie des couleurs, prom queen ou tu veux qu'on retravaille un côté plus que l'autre ? » que tu siffles avec moquerie. l'autre qui s'attarde sur ses hématomes dans le reflet. il t'épuise. « on bossera ton discours sur le chemin. abrège. » puis tu te glisses à l'intérieur. t'attends qu'il te rejoigne. ton père qui enchaine les reproches et les remarques. sur ta tête, tes phalanges, tes cheveux mouillés. le ridicule, l'inconscience, la honte. tout y passe. t'ignores. le disque est rayé. le même depuis que t'es en âge de le comprendre. tu t'asseois sur le t-shirt. preuve inévitable de ta victoire dans votre jeu débile. ta main qui vient frapper son bras. « tu gouttes, connard. » tes yeux glissent sur son torse. tu te veux juste observateur d'un fait alors que ça te fait presque un quelque chose. « si tu attrapes la grippe avec tes idioities, philippe, tu n'échapperas pas au lycée je te préviens. t'assumeras ta stupidité jusqu'au bout. » les yeux qui roulent. encore, encore, encore. « très bonne idée et je m'empresserai de refiler mes microbes à liv, parce-que je suis suffisamment con pour ça, pas vrai ? » que tu siffles en cherchant son regard dans le rétroviseur. quel con.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

to tease :: philippe  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
to tease :: philippe
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
teenage dream never dies ✩ :: nevada city, californie :: northside-
Sauter vers: