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 saturn :: liv

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Sander Gray
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MessageSujet: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyVen 31 Jan - 10:29

il a oublié sander, l'autre jour, pourquoi il était venu. happé par sa colère et par celle de lip, emporté bien au large de son objectif premier : voir olivia. ça lui aura coûté beaucoup plus cher que de la trouver elle. les stigmates d'une fureur condensée et partagée entre quatre poings, il ne doute pas que l'autre s'en souvient aussi, parce qu'ils le portent tous les deux sur leur visage. ça lui donne pas l'air futé, les ecchymoses qui s'étalent sous ses yeux, camaïeu de brutalité adolescente. sa mère appelle ça les cocardes des imbéciles, la récompense peu flatteuse de ceux qui s'expriment plus avec le corps qu'avec des mots, et c'est le genre de flots de winner qui le fait grimacer d'amusement quand il se croise dans le miroir. le nez toujours douloureux – combien de fois il a frappé ce connard de castel ? bien trop – la lèvre encore enflée porte les traces de ce que lui seul sait être une morsure mais qui dans l'ensemble du tableau désastreux s'accorde à merveille avec le reste. peinture d'un garçon qui a rencontré la violence de quelqu'un d'autre, simple écho de la sienne. les réflexions, les rumeurs, les murmures, rien ne trouve réponse, sander est muet – si tant est que cela soit possible – sur l'origine de sa gueule cassée même si les faits sont évidents. il ricane, caracole, plaisante de son attitude show-off habituelle, enchaîne les blagues douteuses (mon père m'a battu, je suis tombé de haut quand j'ai appris qui avait gagné la couronne, j'ai chuté dans les escaliers) sans jamais offrir la vérité criante : j'ai pas su fermer ma grande gueule et j'ai poussé castel tellement à bout que vous n'en reviendrez pas si vous saviez. cette fois il accorde ses neurones pour ne pas répéter l'opération – le fiasco délicieux – d'une rencontre avec le frangin, s'enquiert avant tout déplacement de savoir si a) oliva est là b) lip est ailleurs dans la stratosphère, de préférence loin, très loin, pour ne pas le croiser au détour d'une pièce dans cette baraque de bourgeois. il s'est passé du moindre commentaire, n'a pas signalé sa première tentative qui a fini sur la pelouse, autant pour ne pas l'affoler elle que ne pas avoir à se justifier – pas tout de suite du moins. un t'es là ? balancé par sms suivi d'un il y a personne d'autre ? qui pourrait prêter à confusion, il se rassure simplement sur son potentiel de survie avant de s'inviter dans la maison castel comme si c'était pas loin du home sweet home. des années de pratique avec le fils de en mocassin pour finalement y rentrer pour olivia, quelle ironie. "olivia ?" lancé dans le hall qui résonne de son intrusion sans gêne. de toute façon, personne d'autre pour l'épingler, ni père, ni fils, rien d'autre que la douceur qu'il résume à trois lettres qu'il aime à prononcer dans un sourire : liv. il abandonne ses tennis usées dans l'entrée pour gagner sa chambre sans aucun a priori. ses phalanges produisent un bruit étouffé contre la porte de sa chambre alors qu'il frappe doucement avant de l'ouvrir. "salut toi." qu'il lui ronronne dans un sourire en s'appuyant au chambranle de la porte sans passer le seuil. "est-ce que la princesse castel m'invite dans son royaume ? je peux rentrer ?" il aurait du être vacciné, face à la réaction démesurée de lip, ne plus l'approcher, la fuir véritablement pour ne pas déclencher un nouveau séisme but fuck you dear philippe, olivia est peut-être out of his league, ça n'empêche pas sander d'en apprécier sa compagnie doucereuse. "comment tu vas ?" comme si tout était normal. comme si ce n'était pas lui qui arborait un magnifique cocard entre autre. parce que ce qui importe c'est sa santé à elle. sa fragilité à elle. l'égoïsme s'efface toujours face à elle, impact improbable et pas loin d'être magique qu'elle dégage sans même le soupçonner.
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Olivia Castel
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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyDim 9 Fév - 21:38

douce maladie qui épuise. aujourd’hui n’échappe pas à la règle. le moral n’est pas au plus haut, mais tu as connu pire. alors tu te raisonnes autant que tu le peux. t’es pas coincée entre les quatre murs de la chambre d’hôpital c’est déjà ça. et mine de rien, ça te fait un bien fou d’être chez toi, au calme, seule. ton père n’est pas là pour essayer de te forcer à partir avec lui en france, lip n’est pas là pour se prendre la tête avec lui. parfait. cette maison ressemblerait presque à un havre de paix. tu t’occupes en faisant des choses d’une banalité affligeante : ranger ta coiffeuse, répondre à quelques commentaires instagram, tresser tes cheveux, nettoyer tes patins à glace. et bon dieu qu’est ce que ça fait du bien. c’est incroyable. comme si cela faisait une éternité que tu n’avais pas profité de ton temps libre. faut dire que ces dernières semaines, les aller retour à l’hôpital se sont fait quasi quotidiens. des prises de sang mauvaises, quintes de toux et infection pulmonaire. la joie d’une maladie qui ne se soignera jamais. c’est quand tu as l’impression de t’en sortir qu’elle se manifeste à nouveau. comme pour te rappeler qu’elle est toujours là et que non, elle ne t’a pas oublié et que tu ne te débarrasseras pas d’elle en claquant des doigts. alors ton seul mot d’ordre aujourd’hui c’est de profiter. profiter du calme. profiter des activités que tu peux faire. profiter de la vie. t’es sortie de tes pensées par ton téléphone, un texto, puis un deuxième qui te font sourire. il n’y a pas de bonjour, ni rien. ne pas s’encombrer de mots, juste un t’es là auquel tu répond rapidement oui suivi d’un lip n’est pas là si c’est ça ta question. parce que venant de sander, il n’y a pas vraiment de confusion à avoir. si ils ne veulent pas être dérangés, ne serait-ce que pour discuter tranquillement, il vaut mieux que lip soit loin. très loin. c’est juste une précaution, histoire d’éviter une troisième guerre mondiale. et quelques minutes plus tard tu entend sa voix dans le hall d’entrée. « j’suis en haut » tu ne prends même pas la peine de descendre l’accueillir, il connait très bien le chemin. un dernier regard dans le miroir pour t’assurer d’être présentable et le voilà déjà à ta porte. « salut » un sourire aux lèvres, t’es contente de le voir bien que surprise par l’état de son visage. « bien évidemment, tu es le bienvenu dans mon antre secrète » tu mimes une pseudo révérence, sourire aux lèvres, pour l’inviter à entrer dans ce qu’il considère comme ton royaume. « je dirais presque mieux que toi vu ta tête et ce superbe cocard, qu’est ce qu’il t’es arrivé ? » t’as déjà fait le raccourci entre son visage et la tête de ton frère. ils se sont battus, ça semble évident. mais tu ne dis rien. pas de jugement hâtif. tu préfères le laisser parler, t’expliquer sa vision des choses, même si au fond, l’histoire, on la connait déjà. et surtout, ça te permet de pas trop étaler ton état de santé. tu ne veux pas l’inquiéter plus qu’il ne l’est déjà. et puis il n’y a rien de bien intéressant à raconter que ton état s’aggrave de jour en jour et que la greffe que tu attends va finir par devenir plus que nécessaire. (@sander gray)
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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyJeu 13 Fév - 0:50

liv fidèle à elle-même qui fait oublier tout soupçon d'égoïsme à sander dès lors qu'elle lui offre un sourire et une dose d'humour suffisamment légèrement pour le faire rire, appuyé sur le pas de sa porte. "milady." il lui retourne sa révérence, taquin avant de rentrer dans cette chambre qu'il aime plus à voir comme le repère de la douceur que le haut-lieu de la maladie. il enfonce ses mains dans ses poches plutôt que d'être tenté de laisser traîner ses doigts trop proches d'olivia – après tout n'avait-il pas juré qu'il ne touchait pas à olivia ? que lip pouvait être tranquille sur le cas petite sœur – sander ? loyal jusqu'à se faire démolir la gueule et après finito ? il est pas certain d'avoir de réponses, ni de savoir ce qu'il veut véritablement. ce qu'il attend d'elle. "oh t'aimes pas mon make-up ?" la plaisanterie facile plutôt qu'offrir quelque chose de sérieux il s'arrête devant sa coiffure, admire la coloration de son visage avant de se laisser tomber sur son lit en soupirant. il pourrait lui mentir. lui monter une histoire abracadabrante dans laquelle les phalanges de son frère n'aurait jamais rencontrer sa grande gueule de crétin épuisant mais en lui glissant un regard il comprend qu'il aura du mal à lui broder un truc qui tient debout sans être rongé par les remords. fuck. "je te raconte si tu me dis comment toi ça va, pour de vrai liv." il se pousse, se décale, tapote gentiment le lit à ses côtés pour l'invité à le rejoindre. il est allé tellement loin dans le sans-gêne qu'il est même pas perturbé de s'inviter sur le lit d'une fille avec qui il lui est interdit de flirt sous peine de mort. "c'est entre toi et moi." il lui tend la main en lui servant un sourire hésitant, parce qu'il sait que le terrain est glissant, que la maladie d'olivia n'est ni un sujet facile, ni une source de blagues aisées. il hoche doucement de la tête alors qu'il mesure ce qu'il peut lui distiller comme information. il se doute, qu'elle n'est pas idiote. que lip porte lui aussi sa signature – pas que ça lui déplaise, mais ça rend la situation épineuse, parce que ça ne fait pas d'eux des types brillants. mais plutôt deux idiots, parce qu'il ne même plus vraiment certain de se souvenir pourquoi ils en sont arrivés là. "tu t'en doutes pas vrai ? je me suis pas mis à la boxe, même si vu ma gueule je devrais peut-être." ça le fait ricaner tout seul, parce qu'il a l'auto-dérision facile sander, et qu'il a conscience qu'il est bien plus doué pour se faire démonter que frapper. il provoque, il est excellent pour rendre les autres fous, mais gérer les conséquences ça relève de l'utopie et lip aurait bien pu l'étrangler sur la pelouse qu'il n'aurait pas su réagir pour sauver sa peau. il caresse distraitement le dessus de la couette, chasse le souvenir peu glorieux – mais satisfaisant – d'un règlement de comptes qui pourrissaient depuis trop longtemps et reporte toute sa concentration sur olivia. il fronce légèrement les sourcils, l'inquiétude se creuse sur son front alors qu'il cherche le moindre indice de fatigue sur son visage. "on se connait depuis assez longtemps pour pas se mentir liv non ? je me fais du souci pour toi."

@olivia castel
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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyJeu 13 Fév - 22:04

cette visite impromptue te donnes du baume au coeur. tu pensais pas que sander oserait venir te voir, pas après ce que lip t’as raconté sur leurs derniers échanges. mais pourtant il est là, pour toi. pour prendre de tes nouvelles et ça te fait plaisir. vraiment. alors tu l’invites à entrer, sourire aux lèvres, bien que son visage amoché te fait un peu de peine. lip t’avais prévenu, qu’il l’avait plus amoché que lui ne l’était. et il avait pas tort. « ça dépend, t’as prévu de m’inviter au restau avec cette tête ? parce que si c’est le cas, non j’aime pas ton make up ! » tu ris. tu aurais aimé que ça se passe autrement entre ton frère et lui, parce que tu te retrouves souvent au milieu, à écouter chacun se plaindre de l’autre. et sincèrement, c’est pas vraiment la meilleure des positions. mieux encore, c’est un exercice assez difficile parce que tu refuses de prendre parti pour l’un ou pour l’autre alors qu’eux même te mêlent à leurs histoires. tu le laisses errer dans ta chambre puis finalement se poser sur le lit. certains diront sans gêne, toi, tu penses habitude. « deal, mais toi d’abord » tu t’installes face à lui, sur ton lit. « entre toi et moi, vraiment ? tu vas réussir à tenir ta langue ? » et à ne pas aller te pavaner devant lip ? tu y crois moyen, mais tu lui serres quand même la main. en espérant qu’il ne te décevra pas. au fond, t’es presque sure qu’il va aller fanfaronner auprès de ton frère, comme il sait si bien le faire. ça va encore partir en cacahuète pour rien. « disons que je suis pas bête et que j’ai vu la tête de lip. vous savez pas parler sans que ça dérape, pas vrai ? » mais t’as quand même hâte d’entendre sa version. parce qu’il va certainement pas te raconter la même chose que lip. ils sont clairement agaçants à se prendre la tête pour rien, mais au fond ça te fait plus rire qu’autre chose, tant qu’ils restent dans la limite du raisonnable. deux couillons qui savent pas discuter autrement qu’avec des insultes et leurs poings. du grand n’importe quoi. puis tu redeviens le sujet de discussion. l’inquiétude de sander se lit sur son visage. alors même si tu n’aimes pas en parler, tu te dis que tu lui dois au moins la vérité. parce que c’est pas à lip qu’il pourra demander de tes nouvelles. « tu sais que j’aime pas qu’on se fasse du soucis pour moi. je vais bien » autant que possible. tu veux pas qu’il s’inquiète plus que nécessaire. il y en a déjà bien assez avec lip. pourtant, tu ressens ce besoin de te confier, de parler à quelqu’un d’extérieur à tout ça. quelqu’un qui aura peut être un oeil différent de celui de ton frère. « mes dernières prises de sang ne sont pas vraiment bonnes » tu soupires, baisses les yeux. t’aimes pas trop parler de ça. t’aimes pas montrer cette faiblesse, cette putain de maladie qui te ronges. « les médecins pensent que la greffe va devenir urgente » tu t’étales pas sur les détails, ta faiblesse pulmonaire t’exposes un peu trop aux bactéries et virus, ta dernière infection pulmonaire dont tu te remets à peine. tu renifles, fermes les yeux un instant pour ravaler quelques larmes. tu baisses doucement les armes, parce que cette greffe, tu l’attends autant qu’elle te fait peur. et que t’arrives plus à tout garder pour toi.  (@sander gray)
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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyVen 14 Fév - 1:36

surpris, comme un gamin pris en flagrant délit, parce qu'elle souligne que c'est pas forcément sexy et il est presque étonné de le réaliser. parce que lui quand il croise sa tête dans le miroir, il a plus envie d'en rire que d'en pleurer. c'est sa connerie qui s'étale dans un camaïeu douteux, et il l'assume, cette stupidité qui lui brûle les ailes à la première occasion. mais c'est facile de l'entendre rire et de l'accompagner, de laisser l'onde le traverser, le réchauffer, comme une preuve minuscule qu'elle ne va pas si mal. "la prochaine fois. avec une tête correcte. si j'mens je vais en enfer." ça fait pas sérieux, de porter comme ça aux yeux de tous la tragique vulnérabilité humaine. heureusement c'est sander. pas de père qui puisse être soupçonné d'être violent, preuve que c'est enfin une chance de ne pas connaître son géniteur, d'avoir un vide, ça enlève tout potentiel pathos, ne fait de lui qu'un gamin turbulent impossible à cadrer. c'est pas vendeur, mais c'est acceptable, de son point de vue. liv, elle a le pouvoir de le sermonner d'un regard et de lui rappeler à combien ça n'est pas brillant, ça le rend plus malléable, quoique pas vraiment repenti. obligé d'être plus doux, plus délicat pour elle, parce qu'elle est fragile et que, quelque part, ça lui a toujours arraché le cœur que ça soit la plus gentille qui souffre le plus quand les imbéciles eux se portent très bien et font n'importe quoi de leur corps. elle s'installe face à lui et comme un gamin il lui tend son petit doigt pour sceller la promesse – celle de l'aveu, pour ce qui de tenir sa langue ça promet d'être compliqué. c'est facile d'utiliser tout ça pour rendre à lip la monnaie de sa pièce. de lui faire payer en frustration et colère tout ce qu'il n'a pas su lui mettre dans la figure avec des poings. alors il grimace, roule des yeux, parce qu'il sait qu'elle sait. elle sait qu'il va écrire à lip. elle sait qu'il va le faire rager, avec toute la nonchalance du monde, sans chercher véritablement à blesser mais juste à énerver. "mh. correction de contrat, je ne dirai à personne ce que toi tu me diras." le plus précieux pour secret, le trivial lui, risque d'être éventé à la première occasion, et d'ailleurs il ne se prive pas de signaler au frangin d'un texto où il se trouve, lui qui avait interdiction d'approcher olivia. ou la maison. ou les castel tout court. mais sander et les règles, c'est compliqué. une longue histoire de surdité tenace ou quelque chose du genre. évidemment, plus intelligente qu'eux deux réunis, elle a bien compris et ça lui vaut un sourire penaud. pas de mensonges alors. "c'est une forme de communication, on fait ce qu'on peut." ils s'améliorent surtout dans la recherche d'insultes, pour le reste ça ne vole pas vraiment haut. ça serait trop en demander. ses doigts se glissent instinctivement entre les siens, c'est plus facile d'aller fixer sa concentration dans ces petits gestes que dans les informations à céder. "il est possible, peut-être, certainement, que j'ai très légèrement abusé. une mauvaise blague un peu partie en couilles tu vois ? et après." il hausse mollement des épaules, il sait même plus trop de ce qui les a mené aussi loin. les insultes, les sujets sensibles, l'indélicatesse, et cette rancœur stockée depuis longtemps. "après je sais pas, il a attaqué mon père, ou plutôt, l'absence de père, j'ai attaqué le vôtre, je te fais pas un dessin. ton frère devrait me remercier, j'ai peaufiné sa séance de sport." ça le fait glousser bêtement, parce que rien de tout ça n'est grave, et qu'il est pas venu ici pour lui, mais pour elle. ses yeux la sonde, il se retient de soupirer bruyamment quand elle signale qu'elle refuse qu'on s'inquiète. évidemment. comme toujours. et c'est précisément pour ça qu'il s'en soucie, parce qu'elle serait capable de jouer la dure, pour éviter des ennuis à tout le monde. il a étrangement la concentration religieuse, lui qui est plus connu pour être dispersé et intenable. mais pas ici. pas avec elle. il a pas le droit de déconner sander alors quand elle lui annonce tout ce qu'il ne voulait pas entendre sa gorge se serre. ses phalanges se resserrent autour des siennes, il est démuni, il a pas la moindre idée de ce qu'il faut dire dans pareille situation. "liv…" ça l'atteint. ça l'affecte et il ne trouve rien d'autre à sa portée que la tirer à lui pour la prendre dans ses bras et la serrer. "je suis désolé. mais tu te bats mieux que moi liv, j'ai confiance. pas vrai ?" maladroitement il essaye de plaisanter, parce qu'il refuse de lui offrir de la tristesse quand elle ne mérite d'avoir que de la bonne humeur. "qu'est-ce que je peux faire pour toi ? qu'est-ce qui te ferait plaisir ? je veux dire, en dehors d'un resto avec un mec a pas pris la raclée de sa vie."

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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyDim 16 Fév - 22:12

déconcertant. il est déconcertant. son visage est a moitié fracassé et on dirait presque qu’il n’en a rien à faire, que ce n’est pas grave. cette désinvolture, tu l’apprécies. elle est même bienvenue quand toi, tu te prends la tête toute seule pour pas grand chose. il te donne une impression de légèreté, comme si presque rien n’avait d’importance, comme si rien ne l’atteignait. « je note, et je m’assurerai que lip ne t’approches pas la semaine avant » c’est histoire qu’il reste avec une tête correcte un peu plus d’une semaine. on sait jamais avec ces deux là, ça peut partir tellement vite et loin en quelques secondes. tu n’as pas l’intention de t’improviser garde du corps, mais peut être que tu essaieras de raisonner ces deux grands garçons pour éviter un énième combat de coqs. ça promet d’être compliqué. presque autant que la promesse que sander vient de te faire. garder pour lui tout ce que tu vas lui dire. on y croit. « et tu déformeras et amplifieras le reste, c’est ça ? » une évidence. et il a déjà sans doute déjà commencé, puisque ton téléphone vibre, et c’est le prénom de ton frère qui apparait sur l’écran. il semble déjà bien énervé, alors qu’il est à plus de deux cent kilomètres de la maison. ça t’étires un sourire. « tu peux pas t’empêcher hein ?! » tu ne te prives pas pour montrer ton téléphone à sander,  ton frère est déjà au courant de sa présence ici, même pas dix minutes après son arrivée. ils sont incroyables ces deux là, vraiment. tu soupires en l’écoutant minimiser les choses. a l’entendre, une fois de plus, rien n’a l’air grave ou important. pourtant, on ne se bat pour le plaisir. « une mauvaise blague ? tu lui as dit quoi ? » tu veux savoir, parce que lip avait l’air passablement énervé l’autre jour. tu te doutes qu’il n’y a pas que les coups qui en ont été responsables et tu détestes voir ton frère dans cet état là.  déjà qu’il n’est pas au meilleur de sa forme depuis quelques semaines. « toujours les mêmes sujets, vous êtes insupportables » tu lèves les yeux au ciel. la vérité, au fond, c’est qu’ils se connaissent tellement bien que chacun sait parfaitement où taper pour énerver l’autre et le faire vriller. « te remercier de l’avoir frappé ? sérieusement ? » tu arques un sourcil, pas sure de trop comprendre l’idée. c’est un peu agaçant, tu sais pas trop comment te positionner. tu aimerais défendre ton frère, mais il a ses torts dans cette histoire. et sander qui prend ça à la légère, ça t’agaces un peu plus. au fond, il pourrait presque s’estimer heureux que tu ne lui tournes pas le dos, que tu n’écoutes pas ton frère quand il le traite - entre autre - de bouffon et qu’il le dépeint comme un ennemi presque à abattre. ennemi qu’il est bien loin d’être à tes yeux. au contraire même, il est cet ami précieux qui se soucie de toi alors même que tu fais comme si tout allait bien. c’est inévitablement vers toi que revient la discussion. quelques petites confidences qui te fragilisent rapidement. c’est ainsi que quand il t’attires dans ses bras, tu ne résistes pas. tu te laisses entrainer, allant même jusqu’a poser ta tête contre son épaule. c’est réconfortant ce petit moment de tendresse, c’est même sécurisant. alors tu profites de quelques instants de silence pour essayer de reprendre le dessus sur tes émotions. « j’en sais rien, c’est pas anodin une greffe » pour une fois, tu n’es pas si confiance que ça. parce que ce n’est pas rien une greffe, parce que tu as un groupe sanguin suffisamment rare pour la rendre plus compliquée. ça t’inquiètes, parce qu’il ne s’agit plus de prendre de simples médicaments ou d’aller chez le kiné. non. on parle d’une opération importante là. et ça te terrifie bien plus que tu ne veux bien le montrer. tu relèves la tête alors qu’il te demande ce qu’il pourrait faire pour toi, tu croises son regard et ça te touche qu’il cherche à être là pour toi, de cette façon alors même qu’il aurait pu écouter ton frère et ne pas remettre les pieds ici. « ce qui me ferait plaisir ? que tu te réconcilies avec mon frère ! » une perche trop bien tendue pour ne pas sauter dessus. pas question de se morfondre, reprendre le dessus, faire la forte même si tu te sens faible. alors quand il te demande ce qui te ferait plaisir, la réponse est évidente, logique même. mais clairement improbable et impossible. « non, je rigole, je sais bien que ça, c’est au dessus de vos forces à tous les deux » l’époque où ils s’entendaient bien et où tu étais souvent dans leur pattes semble bien loin. « t’as rien de prévu cet aprem ? » avant de proposer mille et une idées, tu préfères t’assurer qu’il va rester un peu quand même. lip ne rentrera pas avant ce soir, vous avez l’après midi pour refaire le monde.  (@sander gray)
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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyDim 16 Fév - 23:51

elle l'amuse olivia, à l'infantiliser. pourtant c'est tout ce qu'il mérite, pour avoir cru que se battre sur la pelouse castel était une solution viable, qu'il pourrait en réchapper tranquillement. "tsssk. pour toi je peux …l'éviter ? lui foutre la paix. cinq jours. peut-être huit." le sourire narquois étire ses lèvres, parce qu'il est et reste ce branleur trop serein de vivre, jamais bousculé par le sérieux. pourtant il est sincère sander quand il déclare que pour elle il pourrait tenter des efforts. parce qu'il n'y a bien que les sentiments qui peuvent lui tenir la laisse courte, pour ne pas décevoir ceux qui ne le méritent pas, pour ne pas blesser, parce qu'il n'a pas mauvais fond, et que la limite de sa connerie est précisément là où commence la souffrance des autres. il ronronne de ses allures les plus inoffensives parce qu'il ne souhaite aucun mal à liv indépendamment de tout ce qu'il inflige au frangin.  sa langue claque sur son palais alors qu'il fait mine de réfléchir avant de consentir à la vérité peu glorieuse d'un mouvement de tête. "ça c'est pas impossible. quelques légères déformations ? vraiment légères." entre le pouce et l'index il mesure à la baisse la quantité de conneries qu'il raconte à lip pour le faire enrager. c'est au final juste une façon de garder le contact. de ne pas laisser repousser en paix cette amitié décédée il y a un moment déjà. et les nouvelles vont vite, les téléphones qui s'éclairent du même expéditeur et ça titille la curiosité du gamin qui se demande à quel point castel peut-être positif à son encontre. "c'est pas méchant liv. promis. enfin je doute qu'il soit extrêmement positif à mon sujet, pas vrai ?" enfin dans son sens à lui, ça ne comporte aucune méchanceté. du côté de lip c'est une toute autre chose. parce que lui ne fait pas l'esbrouffe, pas dans les roues stupides pour distraire, il attaque avec assez de rage pour toujours finir par heurter sander, trouver sa sensibilité et y enfoncer ses crocs avec bien assez de force pour faire mal. elle demande ce qu'il a bien pu lancer pour déclencher les hostilités l'autre jour et c'est là que ça coince. parce qu'il ne peut quand même pas lui dire que c'était elle dont il était question pas vrai ? c'était loin d'être intelligent, de faire croire à son frère qu'il y avait quelque chose entre eux. qu'ils étaient plus que des amis. pourquoi ça avait été idéal pour rendre fou lip, trop protecteur entre olivia pour passer outre l'affront. "mh tu préfères pas savoir. tu mérites mieux que mes idées débiles." il agites la tête, chasse le souvenir, parce qu'à revenir dessus il ne peut que constater l'étendue de l'absurdité, jamais loin de se promettre que ça n'arrivera plus, pour replonger à la seconde où il en a l'occasion, dépendant de ces moments de tension avec le fils castel. il se crispe à la voir rouler des yeux, presque désolé de l'exaspérer alors que lui ne pense définitivement qu'à rire et vivre au rythme de sa bonne humeur. insupportables. c'est précisément ce qu'ils sont pour toute personne se retrouvant entre eux, et il veut bien croire que sa situation est inconfortable. "je sais liv. je suis…désolé ? t'as pas à te retrouver au milieu." il voudrait lui promettre que c'est fini, mais il est trop sincère pour raconter ce genre de mensonge qui ne tiendrait pas vingt-quatre heures. et puis au final, elle le fait rire, à reprendre son idée, à en souligner l'absurdité, la vacuité. "dit comme ça, ça sonne intelligent. j'empêche ton frère de s'ennuyer ?" et il y croit en plus. parce que du coin de l'œil c'est facile pour lui de surveiller lip, de le voir s'enfoncer dans sa morosité, torpeur étrange et dangereuse, impacté par la fusillade sans doute. il hausse doucement des épaules. il arrive pas à foutre la paix à son frère, c'est une réalité qu'il ne cherche même plus à justifier à ses yeux parce qu'il n'y a rien qui rende la chose moins absurde. elle se laisse aller contre lui, sa tête contre son épaule et il soupire de contentement parce qu'il aime ces moments délicats qui le coupent de son effervescence naturelle. il la serre contre lui, parce qu'il est évident que la greffe est effrayante. "mais t'es pas seule liv. on t'abandonnera pas." on. parce que là-dessus il sait que toute le monde tombera d'accord. aussi bien lip, que le paternel, que sander. elle se redresse, et instinctivement il offre un sourire qu'il veut rassurant. sourire qui disparait aussitôt au profit de l'inquiétude quand elle aimait son souhait, parce qu'il la prend au mot, croit véritablement à un désir ferme. "oh mais, je suis pas sûr que ça soit à son goût ni à ma portée…" mais elle plaisante olivia, et il se détend progressivement pour retrouver sa nonchalance naturelle. "ce que j'ai prévu tient en trois lettres : l, i, v.  je te fais même tes devoirs si tu veux, mais je suis pas franchement brillant alors je te le déconseille. et si je te fatigue tu me dis et je disparais. deal ?"

@olivia castel
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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyDim 23 Fév - 0:05

sacré challenge. c’est la première chose à laquelle tu penses quand sander se propose d’éviter ton frère pendant quelques jours. mieux encore, de le laisser tranquille. pas de bagarre, pas de pique qui font vriller, pas de textos, pas de regards insistants. ça parait compliqué. « et tu ferais ça rien que pour moi ?! » tu relèves les yeux vers lui, l’air interrogateur. l’attention est touchante, tu reconnais l’effort. t’as presque envie d’y croire mais huit jours sans embrouiller lip, c’est long quand même. d’autant qu’ils se croisent tous les jours au lycée et qu’ils font partie de la même équipe d’athlétisme. autant dire qu’éviter ton frère pendant une semaine semble plus ou moins impossible. « c’est un sacré défi! » mais si il est prêt à le relever, why not. au moins, ça te laisseras une semaine sans entendre ton frère râler après sander. les échos de leurs échanges se font presque quotidiens, alors quand il t’explique qu’il déforme très légèrement la vérité, t’as juste envie de rire. c’est faux. tellement faux. mais il a raison, ce n’est jamais méchant, juste suffisant pour faire enrager un lip castel à fleur de peau. le seul soucis dans tout ça, c’est que c’est toi qui essuie la tempête lip après coup. et ce soir n’échappera pas sans doute à la règle. il n’est certes pas encore rentré, mais tu l’entends déjà, ton cher frère débarquer dans ta chambre agacé au plus au point de savoir que son ancien ami a passé l’après midi dans la demeure familiale. et il commence déjà par message a se montrer agressif pour pas grand chose. « c’est pas faux. il est même rarement positif quand il parle de toi » tu baisses la tête, te sentant presque coupable. ça te fend le coeur de le lui avouer, parce que toi, tu l’aimes beaucoup sander. tu détailles pas plus, préférant ne pas prendre le risque de blesser ton ami. ton frère s’en charge déjà très bien. d’ailleurs, tu te demandes bien comment ils ont pu en arriver là, aussi loin, alors qu’ils étaient de très bons amis. t’as du mal à comprendre la violence de ton frère, parce que ça ressemble pas au frère attentionné que tu connais. et quand tu vois le visage de sander, tu fais vite le tour des sujets qui énervent lip au point d’être aussi violent : toi, sa mère et votre père. il n’y en a pas beaucoup plus à ta connaissance. « tu lui as parlé de moi ? ou de sa mère ? » puisque le paternel castel a déjà été évoqué. il ne reste plus que deux choix. et sander connaissait suffisamment bien la famille castel pour savoir comment faire vriller lip en quelques secondes. la preuve en est avec les derniers échanges d’sms. et au final, c’est surtout toi qu’ils énervent ces deux là. « pourtant je m’y retrouve toujours. et tu sais ce que c’est le plus dur ? de pas prendre parti pour l’un ou l’autre. » parce que je vous aime tous les deux. parce que tu refuses de te mettre ton frère à dos en défendant sander mais en même temps, t’as du mal à accepter tout ce qu’il te raconte sur lui. et d’un autre coté, tu as du mal à ne pas défendre ton frère quand son ancien ami te parle de lui. c’est ton frère, ton sang, le seul homme de ta vie pour le moment et tu montres assez vite les crocs quand on s’en prend à lui, même si il est en tort. « tu l’empêches de s’ennuyer ou tu l’empêches de t’oublier ? » un léger sourire apparait sur ton visage, parce qu’au fond, elle est là, la seule et unique vérité. ils ne savent pas s’ignorer parce qu’ils ont besoin de ce contact. même si il est douloureux. « on ? » tu arques un sourcil, pas sure de savoir qui intégrer dans ce « on ». tu te perds un instant à penser que ta greffe pourrait enterrer la hache de guerre entre eux deux, le temps de ta convalescence. et ça te fait plaisir à entendre, te dire que tu pourras peut être enfin les revoir tous les deux, ensemble sans qu’ils ne se chamaillent. tu te mets ensuite à rire en voyant la tête de ton ami se décomposer alors que tu lui exposes un de tes souhaits. puis il rebondir assez vite sur le fait qu’il n’a rien d’autre de prévu que passer son temps avec toi. c’est plaisant à savoir. « pas touche à mes devoirs, j’crois que je préfère encore faire les tiens, plutôt que tu touches aux miens » tu pouffes de rire, ton coté studieuse prend vite le dessus quand on te parle de tes devoirs. « deal, mais il va te falloir plus d’une après midi pour me fatiguer, tu le sais ça ?! » comme si t’allais le prévenir de ta fatigue éventuelle. n’importe quoi, t’es bien trop contente de sa visite et de votre complicité du moment pour tout gâcher avec ta fatigue. « j’avais prévu de faire des crêpes cet après midi, tu m’aides ? sauf si tu préfères qu’on reste là à discuter de mon frère » pas sure de ton idée, parce que connaissant le garçon, ça va finir avec de la farine partout dans la maison. (@sander gray)
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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyJeu 27 Fév - 16:19

la proposition pèse lourd dans la balance, mais la réflexion est déjà toute faite, un effort qui coûterait cher, très cher en patience qui brûle du bout des doigts mais il opine doucement du chef, le sourire timide. pour elle il le ferait, pour lui apporter un peu de sérénité sur ses épaules déjà bien trop accablées par divers soucis. "pourquoi pas." la langue toujours bien pendue, sander est toujours précédé de sa réputation d'agitateur, champion dans la catégorie lip quand il s'agit de le crisper que cela soit d'un mot ou d'un texto. et pour liv il veut bien lâcher un peu cette bride, trouver de la distraction ailleurs et surtout se faire violence pour ne pas sauter sur la moindre occasion de conflit, pour simplement s'assurer que l'autre répond toujours, qu'ils ne sont pas tombés dans l'abîme de l'ignorance et du long silence méprisant. alors sa pénitence il la connait, et elle provoque un rire au lieu d'enclencher une grimace d'affliction. castel peut le maudire et l'insulter tant qu'il veut, tant qu'il l'a en bouche c'est toujours de l'attention prise, négative ou positive qu'importe. "t'en fais pas, tant que j'arrive encore à venir te voir peu importe que ton frère soit élogieux ou non." parce qu'elle a l'air gênée quand lui ne connait que l'amusement des divers noms que saura trouver lip pour le qualifier, les insultes n'ont aucune chance de l'atteindre, lui dans son imperméabilité à ce genre d'agressivité vulgaire, il ne connait la faiblesse que lorsque ça touche des sujets plus personnels – dans lequel lip est tout aussi doué pour le carnage mais qu'il n'ira pas révéler à olivia de peur de l'entraîner un peu plus profondément dans un conflit duquel elle devrait être protégée. pourtant elle presse sa culpabilité, met le doigt sur la moindre de ses conneries, et elle a beau être la plus faible d'eux deux, liv règne en maîtresse de la situation, infantilise un sander qui grimace comme un gamin pris en faute. "peut-être bien de vous deux. et j'en suis pas fière mais liv…" il soupire, hésite à abandonner mais lip c'est autant sa blessure que son poison, la plaie qui refuse catégoriquement de cicatriser, l'ego piétiné, la fierté consumée. "c'était mon meilleur ami. ça lui a posé absolument aucun problème de coucher en toute connaissance de cause avec la fille qui me plaisait. il savait très bien ce qu'il faisait, alors oui, il me rend con." l'intelligence et la maturité pointent toutes les deux aux abonnés absentes quand gray se laisse bouffer par la présence de l'autre, jamais bien glorieux dans les mots qui dépassent sa pensée, juste pour exaspérer l'autre mais surtout pas le blesser. et il en ressort toujours grand perdant sans savoir précisément ce qu'il cherche, à quoi il se raccroche quand il agit de la sorte. "mais liv, c'est ton frère, je te demande pas d'être de mon côté, je sais pas quoi te dire." parce qu'il n'ira pas lui promettre d'éviter son frère à vie quand tout ce qu'il veut c'est— et elle le pointe de sa déduction infaillible. ne pas être oublié. double grimace et forte envie de mentir, il se mord la langue en la dévisageant entre stupeur de malaise. "peut-être les deux." beaucoup de suppositions formulées, seule façon acceptable d'assumer ce bordel que lui-même ne décrypte pas vraiment. le regard devient fuyant, il a définitivement besoin de se raccrocher à autre chose plutôt que de continuer dans ce sujet qui de toute façon ne fait que l'acculer au bord du précipice, alors son état de santé à elle parait encore la meilleure option. "oui. on. ton crétin de frère et ton crétin d'ami ?" le sourire timide refait son apparition après avoir été voilé par l'épineuse question sentimentale qui ne devrait même pas exister au sein d'une amitié morte et enterrée. elle l'entraîne vers plus d'espièglerie, permet à sander de revenir à sa nature plus joueuse alors qu'il mime l'amnésie – you wish sander. "ton ? frère ? t'as un frère toi ? connais pas." motus et bouche cousue, il bannit lip de son vocabulaire pour un après-midi et abandonne le lit. sans préavis il s'approche d'elle et la soulève, après tout il avait décidé dès le départ de faire d'elle la princesse de la journée, quitte à taper dans le cliché il va au bout des choses en riant – tout en ne pouvant s'empêcher de se dire que si elle s'économise ce ne peut être que plus prudent ? "milady. que dirais-tu d'être le cerveau et moi le commis de cuisine ? Je vais peut-être me découvre un talent pour les crêpes grâce à toi."

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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyMar 17 Mar - 18:01


tu notes le geste, tu apprécies l’effort parce que tu sais que même le mot effort est faible par rapport à l’ampleur de la chose. éviter ton frère pendant une semaine juste parce que c’est toi qui le lui demande, c’est tellement plus qu’un effort. et tu imagines déjà la suite, ce moment où ton frère viendra se vanter que sander le laisse tranquille et qu’il apprendra que c’est parce que tu le lui as demandé. tu souris rien qu’en imaginant sa tête et la tornade qui s’abattra sur toi à ce moment-là. puis ton esprit se reconcentre sur sander et t’es surprise de voir qu’il prend à la rigolade l’agressivité de ton frère. comme si rien ne l’atteignait, ou du moins en tout cas pas la méchanceté gratuite du grand lip castel. c’est étrange comme situation. lui qui est le premier visé semble s’amuser de cette situation, là où toi, t’es mal à l’aise d’être au milieu de tout ça. « tu y arriveras toujours. ici ou ailleurs, c’est pas lip qui nous empêchera de nous voir. je le laisserai pas faire » c’est promis. et c’est une promesse que tu tiendras. il n’est pas question de laisser ton frère s’immiscer au milieu de votre amitié à sander et toi. jamais. t’as beau être loyale envers ton frère, tu le laisseras pas t’empêcher de voir ton ami, surtout pas  sans raison valable. et tu sais que c’est pareil du coté de sander. loyauté, intégrité et confiance. les bases de votre amitié. il est un peu comme un deuxième frère et c’est pour ça que tu te permets de mettre en avant la puérilité de son comportement, de le mettre face à lui-même. « j’espère bien que t’en es pas fier » tu souris légèrement, t’es incapable de lui en vouloir parce que tu sais très bien que lip a du – une fois de plus – le pousser dans ses retranchements. puis tu lui prends la main avec ta douceur légendaire et tu l’emprisonnes dans la tienne. t’as juste envie de le réconforter. sans trop savoir comment. « je sais sander, je la connais par cœur cette histoire »  c’est jamais facile de trouver les bons mots, de panser une blessure profonde. « je cherche pas d’excuse à mon frère, mais tu le connais aussi bien que moi, il est égoïste et ne penses jamais vraiment aux conséquences de ses actes quand il ne s’agit pas de moi ou de ma maladie » tu resserres un peu ta main autour de celle de ton ami. t’as jamais compris pourquoi lip avait agi ainsi. risquer son amitié avec sander pour une nana. et le brocode dans tout ça ? depuis quand on touche aux nanas de ses potes ? cette histoire, au fond, à tes yeux, c’est juste l’arrogance de ton frère qui parle. l’envie d’avoir une nana bien précise dans son lit et il l’a eue. comme toujours. comme un caprice d’enfant gâté. « lip est inexcusable. mais crois-le ou non, toi aussi tu le rend bien con » tu souris légèrement en repensant à toutes les fois où ton frère a déboulé dans ta chambre, la tête à moitié abimée, les nerfs à fleur de peau pour te raconter ses pseudos exploits face à son ancien ami. idioties. « et donc, je dois le laisser faire quand il trouve tous les noms d’oiseaux possibles et inimaginables pour parler de toi ? quand il se vante de t’avoir bien amoché ? t’es mon ami sander. je peux pas ne pas te défendre. » et dieu sait que tu essaies d’y mettre les formes quand tu le défends, pour pas te mettre ton frère inutilement à dos. mais c’est plus fort que toi. tu supportes pas ce que tu juges comme une injustice. ton frère qui cherche à faire mal à sander, alors qu’il est le fautif dans cette histoire. tu veux pas t’en mêler, parce que c’est leurs histoires, pas les tiennes. sauf que finalement, tu t’y retrouves forcée parce que t’admets pas le comportement de ton frère. à part toi, personne n’ose lui dire quand il dépasse les bornes. et au final, en regardant la réaction de ton ami face à toi, cette grimace sur ton visage, ce semblant de malaise, tu te rends compte que tu as tapé juste là où il fallait. aucun ne veux que l’autre ne l’oublie. t’hésites à continuer dans cette voie, mais le regard fuyant de ton ami te fais comprendre que la pente est trop glissante. alors tu ne renchéris pas, le laissant continuer sur ta santé. « crétins, je crois que le mot est juste » tu ris, c’est tout ce que tu retiens du fameux on. il n’est pas nécessaire de relever autre chose si c’est pour repartir sur un terrain délicat. alors quand gray se mets à feindre l’amnésie, tu ne peux pas t’empêcher d’entrer dans son jeu. « moi ? un frère ? non j’ai pas de frère, j’ai jamais eu de frère » un petit haussement d’épaule nonchalant, un non de la tête. aucun frère à l’horizon au moins jusqu’à 20 heures ce soir. juste sander et toi et un après midi pour refaire le monde et des crêpes. la légèreté d’une amitié sans prise de tête revenue, tu te laisses t’attraper en riant et tu passes tes bras autour de son cou, histoire de te tenir un minimum. « ça me plait bien, tu verras, je suis un excellent professeur. tu vas adorer faire des crêpes »
(@sander gray encore sorry pour le retard  please. )
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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptySam 11 Avr - 15:24

le regain de sérénité, c'est liv qui l'offre sur un plateau d'argent, avec une promesse lourde de sens qui allège son cœur. parce qu'il sait dans le fond, que si lip est aussi féroce pour défendre sa sœur, c'est précisément parce qu'ils ont une relation solide l'un et l'autre et il a eu un doute, l'espace d'un instant, qu'elle se range complètement du côté du frère et repousse l'ami qu'il peut être. imparfait, pas assez sérieux et sans doute usant, mais fiable malgré tout, et surtout, profondément attaché à olivia, peu importe ce qu'il vend au fils castel lorsqu'il sous-entend que ses intentions sont pas si saines. "t'es un sucre liv." qu'il plaisante en riant, même s'il le pense vraiment. parce qu'il est sensible à sa sincérité, à sa gentillesse et qu'il n'a jamais voulu la blesser elle. lip c'est autre chose, mais liv, jamais. capable de battre en retraite, de se confondre en excuses pour elle, pour aplanir la situation. et elle manie bien la culpabilité olivia, quand elle pointe sa connerie du doigt. "arrête", plaintivement murmuré alors qu'il évite son regard. qu'est-ce qu'il peut être stupide, quand il s'y met et cherche juste le conflit. "je suis sincèrement désolé. qu'est-ce que je peux faire pour que tu me pardonnes ?" ses doigts resserrent sa main, force le nez à se relever pour se perdre dans ses yeux. pourquoi ils lui font subir ça ? pourquoi ils font d'elle l'arbitre de leurs chamailleries malgré eux ? c'est difficilement pardonnable, et à chaque fois qu'il le réalise, il s'en veut. puis il se laisse à nouveau entraîner par son impulsivité, et liv est oubliée dès qu'il a une occasion de faire câbler l'autre. la maturité en condensé. il l'attire à lui, pose un baiser sur sa joue en guise de paix. "il est pas égoïste, il est con. mais c'est ce qui faisait de nous des bons amis alors je ne peux pas critiquer." il plaisante, pour repousser l'atmosphère lourde. elle a pas besoin de porter leurs différents une fois de plus. il roule des yeux pour l'exagération dramatique mais le sourire est franc, sincère, et impossible à dégager. "évidemment liv que tu dois le laisser faire. ça fera peut-être de lui un poète un jour. et quand il se vante, il a pas tort, il est capable de me mettre cher pendant que moi je perds du temps à me foutre de lui." c'est précisément le point dérangeant. c'est qu'il oppose le rire moqueur aux poings de lip en premier mouvement. la provocation grisante du vas-y frappe plus fort si tu peux qui passe presque pour masochisme. "perds pas d'énergie là-dedans liv, ton frère m'insulte autant qu'il veut, je m'en fous. ça lui fait du bien, lui et ses petites thérapies de la colère." hermétique sander à l'insulte qui siffle, parce que c'est trop gros, l'invective vulgaire a pas de chances de le heurter, la sensibilité est ailleurs, et quoi que lip ait su mordre quelques fois ce flanc plus sensible, la majorité de ses insultes passent à côté de lui sans parvenir à blesser. ce qui le bousille c'est la cruauté qui finit toujours par venir, comme le substrat qui reste une fois qu'il a viré toute la matière délayée en surface. mais tant que liv rit c'est tout ce qui compte pour lui, ça cheer up sa bonne humeur naturelle, vire lip de sa mémoire momentanément. "j'accepte ce titre de crétin, il me va bien au teint merci." il l'attrape, la soulève alors qu'elle s'accroche à son cou. c'est tout ce qui compte pas vrai ? lui faire passer un après-midi agréable, oublier sa maladie, et toutes ces choses qui noircissent sa vie. ça va qu'elle ne pèse pas lourd avec tout ça liv et il fait attention de se retenir en descendant les marches pour ne pas être responsable non plus d'aller lui briser une jambe sans quoi la famille castel l'immolerait officiellement sur place publique. il la pose sur le plan de travail de la cuisine et retrouve momentanément une mine sérieuse. "je tiens à toi liv, tu le sais pas vrai ?" c'est plus fort que lui, l'inquiétude qui pèse jamais loin quand il la regarde, parce qu'il voudrait qu'elle soit heureuse et légère, qu'elle mérite pas ce qui lui arrive. l'injustice de la vie le ronge en silence. "et j'espère qu'on sera toujours amis quand je t'aurais fait les crêpes les plus dégueu de ta vie." il plaisante pour effacer le malaise, pour éviter de marquer le sérieux trop longtemps ou même s'interroger sur ce qu'il est censé faire de ces sentiments qui font naître en permanence l'envie de la protéger. comme si elle était sa sœur à lui aussi un peu.

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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyMar 14 Avr - 16:47

ce compliment, il te va droit au coeur. c’est touchant parce que rare et sincère. et tu te jures à toi même de tenir la promesse faite. lip ou pas lip. son amitié, son soutien sont beaucoup trop importants à tes yeux pour laisser qui que ce soit s’installer entre vous deux. tu tiens à lui et à votre amitié et c’est pour ça que tu te permets de pointer les failles de sa relations avec lip. ces chamailleries infantiles auxquelles tu te retrouves forcément au milieu. même si tu vois bien qu’il se sent coupable, t’es incapable de lui en vouloir. tu peux pas. il s’en veux ça se voit et ça te touche vraiment. « rien, tu n’as rien à te faire pardonner. promets moi juste que peu importe vos chamailleries, ça changera jamais rien entre nous » c’est aussi important pour toi, de savoir que tu pourras compter sur lui quoiqu’il arrive. enfin, surtout de l’entendre. parce que tu ne doutes pas vraiment de ça, t’as juste besoin de l’entendre. un besoin d’être un peu rassurée aussi, que les menaces de ton frère ne l’empêcheront jamais de venir te voir comme il l’a fait aujourd’hui. et finalement, tu t’en fous de te retrouver au milieu d’eux, tant que tu arrives à gérer, à calmer les ardeurs de l’un, à rassurer l’autre. tant que ça n’empiète pas sur les relations que tu as avec chacun des deux garçons. tu acquiesces ensuite, il a raison sander. lip peut être con. très con parfois même et pas uniquement avec lui. « c’est pas faux » tu plaisantes avec lui. son exagération t’amuses beaucoup. « lip, un poète ?! t’es sur que tu parles de mon frère là ? » tu arques un sourcil, impossible de ne pas rire en pensant à cette image. ton frère, une version 2020 de baudelaire mais oui bien sur. et pour le reste, tu n’es pas tellement d’accord, laisser faire lip. le laisser dire tout et n’importe quoi sur ton ami, c’est juste pas possible. pas même concevable. « je peux pas le laisser faire, c’est plus fort que moi » et ça ne serait pas sander en face, ce serait la même chose. c’est juste l’injustice qui te rend dingue. « comment tu fais ? j’veux dire… il te traite comme un moins que rien et ça te passe au dessus » hermétique, c’est clairement le mot. il est hermétique au comportement débile de lip. et faut dire ce qui est, ça impressionne. vraiment. ça impressionne presque autant que ça t’agaces. parce que tu connais ton frère, tu sais qu’il faut pas le laisser faire, sinon les choses empirent. a croire presque qu’il n’y a que toi pour lui poser des limites. même si il ne t’écoutes qu’à moitié. et puis lip disparait de votre conversation. comme si il n’y avait plus que vous deux. rien que vous deux. et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tu te retrouves accrochée au cou de sander puis installée sur le plan de travail dans la cuisine. tu souris en entendant cette petite déclaration, touchée en plein coeur. tu pourrais presque en rougir. « je sais, et je te remercierai jamais assez d’être aussi présent pour moi » de la reconnaissance. parce qu’il a été et est toujours là pour toi malgré tout ce qu’il se passe autour de vous deux. parce que dans son regard, tu vois juste son amitié, son envie de passer du temps avec toi, de profiter et pas la maladie, pas la pitié. juste une sincérité qui te fait chaud au coeur. tu descends du plan de travail pour venir te blottir dans ses bras, presque comme tu le ferais avec lip. « je tiens à toi aussi tu sais. » que tu souffles avant de relâcher ton étreinte et de t’installer à nouveau sur le plan de travail. c’est rare que tu ouvres ton coeur de cette façon. mais avec sander, c’est comme si tout était différent, comme si tout était plus simple. tu hoches la tête ensuite la tête à sa nouvelle remarque, évidemment que vous serez toujours amis, même pour une ou deux crêpes trop cuites. « par contre, si tu fais cramer la cuisine, là je peux rien te promettre » tu lui fais un clin d’oeil en riant. la légèreté reprend sa place et tu profites juste du moment et de la chance que tu as d’avoir un ami comme lui. « et avant que tu me le demandes, le sucre et la farine sont dans le placard juste ici et les oeufs et le lait dans le frigo » tu désignes un des nombreux placards de cette immense cuisine, tu t’étonnes toi même de savoir où sont exactement rangés le sucre et la farine. « et sers toi hein, si tu veux boire un truc » fais comme chez toi, avec tout le temps qu’il passe ici, c’est un peu comme une deuxième maison, la demeure castel.

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MessageSujet: Re: saturn :: liv    saturn :: liv  EmptyDim 26 Avr - 14:55

facile de laisser glisser une promesse pareille sur ses lèvres, parce qu'il cloisonne sander, sépare ses relations pour ne pas voir l'une affecter l'autre, n'a jamais eu l'idée d'imputer à olivia le même dégoût que lui a inspiré lip en sautant cette nana qui ne lui a pas laissé un souvenir impérissable. et que jamais il voudrait gâcher cette amitié pour les aléas parfois violents alors l'autre castel, celui qui a hérité du pire des caractères pour semble-t-il laisser toutes les qualités à sa demi-sœur. "croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. quoi qu'il se passe avec ton frère ça ne change rien à ce que nous on a." il préférerait qu'elle soit parfaitement sourde à leurs conneries, mais à croire que c'est plus fort qu'eux, de toujours revenir vers elle, respectivement pour se plaindre ou pour écumer. si sander est généralement exempt de toute colère résiduelle il est le premier pour se lamenter et geindre son incompréhension. de préférence à liv. il se note quelque part qu'il devrait arrêter, l'épargner, et pourtant c'est plus fort que lui, ce besoin de revenir vers elle tout lui confier. la voir heureuse, la voir rire, lui suffit amplement à avoir le cœur léger alors qu'il acquiesce en souriant. "bien sûr. bon ses rimes sont assez pauvres, faire rimer connard et bâtard c'est pas ouf mais j'ai foi en lui, il va s'améliorer." il glisse un clin d'œil moqueur, lip c'est définitivement pas la politesse et la délicatesse incarnées mais ça importe peu dans sa vision des choses. il souffle doucement de la voir refuser lâcher l'affaire. pourtant ça la soulagerait, si elle cessait de prendre à cœur ce que peut bien raconter son frère. il caresse brièvement sa joue, définitivement trop douce pour ce monde liv. "tu devrais. faut pas que ça te ronge, c'est rien." que dalle. des mots joliment enchaînés, et plus ils sont vulgaires, moins ça l'impacte lui. sourd, le sourire toujours plus large, l'envie de rire intacte, sander ne fléchit que lorsque lip attaque avec plus de sévérité des choses bien plus sensibles que son ego. "je sais pas. je m'en fous. ça remet pas en cause ce que je suis." il hausse mollement des épaules, il a pas d'autres explications potables en stock -en dehors du fait que tant que lip en a après lui, c'est au moins qu'il existe, mais ça c'est encore un autre sujet et il n'est pas prêt de s'aventurer là dedans. "on s'en fout de ce que pense ton frère. franchement." il aimerait tellement qu'elle laisse dire, qu'elle hoche de la tête et reste insensible au lieu de s'enfoncer dans une direction qui doit nécessairement la faire souffrir, déchirée entre deux mauvaises têtes qu'elle aime. il enterre ce vœu presque irréalisable, préfère se river au présent en l'emportant dans la cuisine, partager du temps avec elle comme si rien d'autre ne comptait vraiment. de bonne volonté mais d'exécution aléatoire, il ne promet pas d'être le meilleur pâtissier de cette ville – le plus dissipé par contre, assurément – quand elle se glisse dans ses bras. tout lui parait simple avec elle, alors il la serre en retour, l'affection facile et chaleureuse d'un sander toujours trop tactile. "je serai toujours là liv." il ronronne à son oreille,  parce qu'il y tient fermement à cette fille qu'il traite comme sa sœur, précieuse depuis des années et pour qui il ferait n'importe quoi, elle aurait juste à lever le petit doigt pour qu'il cède à la moindre de ses envies dans l'espoir de la rendre heureuse. quand elle s'écarte il observe la cuisine en riant. "je vais faire au mieux pour la cuisine alors." au pire, sander. au pire. le sérieux c'est pas son truc, la concentration non plus, la maturité, non plus… rien qui ne fasse bon ménage avec un paquet de farine alors qu'il obéit pour l'instant encore docilement aux instructions pour sortir les ingrédients. "non aujourd'hui je suis au service de Queen Olivia, donc si tu veut un truc à boire, je te sers." il plaisante de bonne grâce en sortant un saladier et doit faire des efforts surhumains pour ne pas lui jeter de la farine dessus. "liv si tu savais comment je prends sur moi pour être mature. c'est pas facile la vie avec toi." mais en riant il plonge deux doigts dans la farine et vient faire une trace sur la joue de la gosse castel, marquage de guerrière ou juste de fille qui doit supporter un ami un peu trop enfantin.

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