the fault in our stars. (hermione)

il marche milo. on distingue sa silhouette frêle, ombre qui se balade sur les murs sous les effets de l'aurore. il va chez elle. si elle était autrefois synonyme de liberté, le pronom avait à présent un goût amer, celui des regrets. les genoux qui flanchent à l'évocation de son nom, les pensées qui divaguent, les multiples fuites qui reviennent en tête. il ne va jamais de ce côté là milo. jamais. il s'enfonce un peu plus dans les quartiers sombres du northside, une adresse écrite sur la main. ça fait déjà quelques semaines qu'il n'a pas de nouvelles d'hermione. quelques semaines qu'il lui envoie des messages. quelques semaines qu'elle ne daigne plus répondre. le petit « vu » qui s'affiche à chaque fois le rassure d'un côté, elle est en vie, c'est déjà ça. elle est imprévisible. les cauchemars qui reviennent parfois, le type qui tombe, les pierres et le sang. il pensait bien la connaître hermione. mais il s'est trompé, encore une fois. naïf le rothschild. mais c'est d'sa faute. évidemment. temps de réflexion. si il avait su frapper correctement quelqu'un, rien ne serait arrivé. poids qui fait voûter ses épaules. qui fait voûter leurs épaules. il parcourt rapidement les quelques rues le séparant du point d'arrivé. il est déjà venu chez elle. y'avait toujours cet homme, son oncle, qui disait qu'elle n'était pas là, qu'elle était malade. pourtant, milo, il voyait bien son ombre à la fenêtre, derrière les rideaux. et il revient, presque chaque jour, et on lui sert une nouvelle excuse. cœur qui se sert souvent, elle ne veut plus le voir.  il ne verra plus son joli sourire et ses yeux verts, ça le rend malade. il sait même pas pourquoi ça lui fait autant d'effets. le poing qui émet un bruit sourd contre la porte vernie, milo, il attend. il attend tant bien que mal une réponse positive. à force de voir son cœur se serrer, un jour, il tombera en miettes.