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 golden sunset (oh, sandy)

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Jazz Wolf
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MessageSujet: golden sunset (oh, sandy)   golden sunset (oh, sandy) EmptyJeu 20 Fév - 23:00


elle écrase alors au sol le mégot de sa cigarette, tombé de ses lèvres après qu’elle ait consumé la médiocrité de toutes les substances néfastes du tube mortel. jazz à la dégaine courbée, perdu dans l’horizon, une frêle silhouette dans le paysage de nevada city. elle déteste ces moments de réflexions, du temps qui passe juste pour la narguer alors qu’elle quitte avec détermination l’endroit qui lui sert de maison pour rejoindre un refuge qui lui réchauffera l’âme un peu plus. la réflexion douloureuse sur ce qu’elle fait, de sa vie, de son quotidien, de  son futur. l’insouciance qui voudrait ne plus y penser, effacer les questionnements à répétitions pour se concentrer uniquement vers sa destination présente. sander. sandy pour jazz et sa manie de s’accrocher aux personnes qui demandent autant d’attention qu’elle. lui qui ne peut s’empêcher d’aller vers les autres, un aimant à personne alors qu’elle ne fait que les repousser inlassablement. le brune prise au piège d’un sourire un peu trop charmeur et des élans de caresses un peu trop douces. la peur dans l’estomac mais le sourire dans le regard. lui qui sait lui parler et la faire revivre de quelques mots, qui ressort son âme taquine, joueuse. il possède cette force surhumaine de lui arracher un sourire discret, les joues rouges d’une carcasse qu’il arrive à fissurer avec une facilité troublante. les pas la mène devant la maison qui se tient à quelques rues de la sienne, l’écrit effacé du nom de famille sur la boite aux lettres. les phalanges s’abattent sur le porte peinte et ce n’est que le silence qui lui répond. la mine ternie par le déni d’entrer, l’impassibilité de son visage habituel se trompe en frustration. gray ? lysander ?? les appellations inhabituelles qu’elle prononce à travers la porte, espérant capter l’attention de n’importe qui à l’intérieur de la maison. il doute que la mère soit présente, signe de toute voiture absente dans l’allée, mais elle peut sentir qu’une présence habite les murs. probablement sander, le reflet de son attente dans ses messages mais lui refuse sa présence pour lui ouvrir la porte. l’impatience dans les veines et le pied s’abat frénétiquement contre le sol, le sac sur le dos et l’envie de s’asseoir confortablement lui donne envie d’ouvrir cette porte elle même, d’aller le rejoindre directement sans faire la potiche dehors. fuck it. elle qui interprète l’attente comme de longues minutes alors qu’elle n’était que des secondes. sûrement pas assez de temps même pour que quelqu’un ne vienne lui ouvrir la porte correctement. c’est jamais assez vite pour la brune qui a cette habitude de céder à ses envies bien rapidement, en dépit des règles de bienséance et de la morale. elle franchit le seuil de la porte, s’inviter à clencher la porte qui semble ouverte et qui ne fait que l’inviter dans la demeure. pourtant son regard ne dévie pas longtemps autour d’elle, elle connaît déjà le décor, les meubles et les odeurs de la maison. elle y est venu quelque fois, des échanges de conversations rapides avec sander, reprendre une dose de sa présence pour apaiser son esprit trop brouillon. lui qui a le don de la crisper et de la calmer en même temps. bien trop accro aux montagnes russes qu’il lui offre alors qu’elle se sent en sécurité avec lui. elle monte rapidement les escaliers pour rejoindre la pièce dont elle sait est la chambre de l’autre. sandy dans son antre qui ne s’attendait certainement par à la voir débarquer comme si elle prenait possession des lieux. c’est comme ça que tu accueilles tes dates alors ? tu les laisses rentrer chez toi pour qu’ils se sentent à l’aise que tu puisses t’approcher tranquillement ? tu étais pas en train de te branler j’espère ? la franchise et la vulgarité qui passent par sa bouche, en faisant une arme de pointe à tout épreuve. cet automatisme dont elle essaye de se débarrasser parfois, l’honnêteté toujours sous la langue mais la mesure jamais là, cette nuance qui la déphase des autres et de leur réaction. jamais vraiment délicate quand il le faut ou fougueuse quand c’est nécessaire. pourtant son corps trahit ses émotions, le visage ne dit rien mais ses mains se tordent nerveusement. elle redescend de son nuage ardent pour s’approcher brièvement de lui, la distance toujours impérative. la douleur dans le creux des reins d’une présence masculine trop proche. je suis contente d’être là sandy. le murmure à peine inaudible qui passe à travers ses lèvres pincées. la fragilité pas loin, une de ces journées de conscience vulnérable qui retrouve tout son sens avec lui et son regard brillant.


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MessageSujet: Re: golden sunset (oh, sandy)   golden sunset (oh, sandy) EmptyMer 26 Fév - 12:12

les écouteurs dans les oreilles, les pieds qui prennent appui contre le bord du bureau, sander se balance dangereusement sur la chaise qui souffre de cet équilibre nouveau. le scroll irrégulier fait bondir l'œil de publication en publication sur instagram, l'oisiveté factice alors qu'il sait précisément qui il cherche. la musique le rend sourd, il patiente sagement que jazz vienne bousculer ses perspectives tranquilles. sa mère de sortie avec des amies, girl time they said, il possède la maison mais n'en occupe qu'une infime partie qui se limite à son territoire personnel. la chaise proteste, grince à un énième mouvement repoussoir. et puis il trouve ce qu'il prétendra ne jamais chercher, hashtag motherfucker de qualité quand jazz fait irruption. le sursaut est brutal, il manque de basculer en arrière, parce qu'il l'attendait certainement pas là. pas dans sa chambre. pas aussi vite. coup de chaud et le cœur qui a fait un bond il s'empresse de laisser retomber les quatre pieds de la chaise contre le plancher pour ne pas s'ouvrir le crâne inutilement. le smartphone manque d'éprouver la gravité lui aussi dans la surprise du gamin prit sur le vif. d'un mouvement brusquement il arrache ses écouteurs juste à temps pour profiter de l'indélicatesse toute wolf-esque. le chat retombe sur ses pattes, l'appel à la connerie ça le connait alors qu'il offre ce sourire instinctif qui précède toujours la taquinerie. "pour ce qui est de me branler, je t'attendais pour ça. par contre, en général mes dates ont assez de savoir vivre pour ne pas débarquer comme ça." la vulgarité de jazz la perdra, parce que ce n'est pas lui qui ira paniqué de quelques mots inappropriés. les fantasmes moites jamais en disgrâce avec sander, il assume pour elle sa plaisanterie qui va trop loin, et si sa première réaction eût été de se lever pour venir la coller, il se souvient de sa dernière promesse. les pieds reviennent prendre appui, retrouver le rôle de l'équilibriste qui finira par regretter son insolente imprudence, il accorde un dernier regard à son téléphone pour fermer l'application et couper sa source de distraction. "je te trouve difficile, je t'aurais attendu sur le pas de la porte tu aurais trouvé ça gênant. trop d'intimité t'es pas contente, pas assez t'es pas contente non plus." moqueur il fait la moue comme un gamin vexé avant d'hausser les épaules. il a l'hospitalité facile quoique décousue, il ne sait pas dresser la table ou paver l'entrée de pétales, mais il a cette tiédeur accueillante, toujours accompagné d'une physionomie détendue qui murmure fais comme chez toi. "reste pas plantée là, je fais exprès de ne pas te sauter dessus pour que tu puisses te poser." zone de non-contact, sander respecte sagement l'engagement, et tout ce qu'il pose sur elle c'est son regard qu'il sait déjà bien suffisamment lourd pour elle sans avoir en plus à éprouver la promiscuité. elle est surprenante jazz, ainsi invitée dans le décor de sa chambre. elle s'accorde au bordel de son bureau sur lequel il ne risque pas de réviser mais elle jure avec la douceur de l'après-midi, le calme de la maison ou le soleil qui rend paresseux un sander qui n'a habituellement besoin d'aucune aide pour être un animal flemmard. "est-ce que mon date veut boire quelque chose avant qu'elle ne m'accuse d'être le pire hôte de cette ville ?" alors il force pour quitter sa léthargie obéissante, se lever et tergiverser. il ne sait plus s'il doit une accolade, un sourire ou juste rien du tout en guise de bienvenue, les frontières sont brouillées et ces derniers temps il gère mieux la tension malsaine  que les rencontres qui lui demandent d'être posé et discret. "honnêtement, je pensais pas que tu viendrais." pas ici. pas seule avec lui. pourtant, sur une échelle du danger il a même pas la prétention d'être sur le premier échelon sander, plus insupportable que potentiellement malsain, il n'ira jamais laisser traîner ses doigts sur ses cuisses si elle montre les dents en guise d'avertissement. "mais je suis content aussi. j'aurais sans doute juste la haine demain matin quand tu m'auras fait dormir par terre dans ma propre chambre." et ça le fait rire sans aucune amertume, parce que le deal était accepté dès la première minute, c'est un risque qu'il veut bien tolérer, pour quelques heures en sa compagnie.
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MessageSujet: Re: golden sunset (oh, sandy)   golden sunset (oh, sandy) EmptyLun 2 Mar - 16:54


la brusque répartie de sander qui la refait presque sourire, prête à esquisser un rictus du coin de la lèvre. tout crie au comique chez lui, ses gestes, son attitudes ou alors ses mots. il ne suffit d’un rien pour la faire briller, réveiller son âme de gamine un peu trop enfouie. il rivalise de vulgarité en lui répondant, se mettant à la hauteur de sa franchise indélicate. lui qui semble toujours prêt à rentrer dans le tas même si on lui ferme la porte au nez. jazz le sait et pourtant s’en étonne toujours de le voir rebondir habilement de sa verve venimeuse, mais lui le fait toujours avec un peu plus de douceur qu’elle. il a ce don pour faire passer ses remarques tranchantes pour des intentions arrondies, ou alors elle est privilégié d’un comportement plus avenant. ne me fais pas vomir je viens d’arriver s’il te plaît. dans les deux cas elle s’enfonce un peu plus, pousse les choses à bout comme elle sait si bien le faire. le demi-tour effacé de son vocabulaire jusqu’à ce que les larmes viennent, mais avec lui jamais. pas encore. on lui murmure à l’oreille et pourtant elle repousse tous les doutes qui habitent son esprit depuis des années. l’espoir un peu trop propre et la méfiance qui plane presque sereinement. parce que c’est sander. comme si son prénom déclenche une réaction naturelle de calme, d’empreinte de confiance sur tout ce qu’il pourrait faire ou dire. elle ne dit rien sur son savoir-faire à coucher dehors, de son indulgence qu’elle se permet à elle même de rentrer chez lui comme si c’était chez elle. la patience n’a jamais été une vertu qu’elle possédait, de même que les respectabilités sociales. comme tu l’as dit je suis difficile, et à croire que tu ne sauras jamais me satisfaire. mais c’est pas grave je suis sur que tu as d’autres talents. le sous-entendus bien lourds, qui pèse entre eux avec une simplicité étonnante. elle se permet de rentrer dans son jeu, dans ses allures de flirt bien pensé qui va avec sa belle gueule. loin du fuckboy comme on les croise dans les films, il écume les rejets de la part de jazz mais n’arrête jamais de revenir, toujours prêt à avoir des miettes de son amusement ou d’un renvoie implicitement intéressé. de la légèreté qu’il lui apporte comme de l’oxygène qu’elle prend sans limite, parce qu’elle sait qu’elle a le contrôle. sur les mots, sur les gestes, sander bien trop respectueux pour dépasser casser les murs qui ne sont pas prêt à être démolie. elle lui en est toujours reconnaissante, de savoir s’arrêter au bon moment, d’évaluer les situations même quand elle reste silencieuse. merci. vraiment. la sincérité dans la voix alors que son attitude se pose, ses épaules retombent lentement, marre d’être toujours en alerte pour une menace qui n’existe pas -plus-. alors elle s’offre une envie, la satisfaction d’une pulsion qui la démange depuis un moment, elle jette ses affaires au sol avant de s’approcher lentement de lui, adoratrice de cette distance qu’il garde entre eux et lui laisse le choix de la franchir. jazz dans une délicatesse qui est rare mais précieuse, se penche vers lui pour venir déposer un baiser sur sa joue, bien trop prêt de sa mâchoire et de sa bouche. parce qu’elle aime l’ambiguïté rassurante qu’il lui apporte, lui laisse donner et reprendre dans la même seconde. elle recule alors, se détache de lui et vient s’asseoir sur son lit, prend sa place sans aucune gêne. ne t’habitue pas trop c’était juste un cadeau gratuit. mais elle n’en oublie pas les avertissements, elle ne veut pas gâcher son geste par un message de permission générale qu’elle ne voulait pas donner. elle avantage qu’elle compte bien garder, malgré les efforts difficiles qu’elle fait pour lui. t’as des bières ? l’abrupte demande, parce qu’elle ne sort jamais de l’excès, encore un peu trop tendu pour retrouver sa nature unique de silence qui saurait se contenter d’un pauvre thé. jazz veut profiter, de l’instant, de lui et de ses manières tout aussi inconscientes et furieuses qu’elle. une ressemblance en miroir qui l’étonne et la fascine, d’un portrait qu’elle n’aurait pas imaginé et qui prend la silhouette de sander comme forme originelle. elle regarde autour d’elle, ne peut s’empêcher de laisser ses yeux partirent à la recherche de n’importe quoi, d’une découverte nouvelle sur celui qui lui fait face. puis son aveu la surprend, lui qui ne l’attendait pas même après leurs messages. pourquoi ? tu pensais que j’allais te laisser en plan ? pas mon genre. puis j’allais pas te laisser seul à te morfondre sur castel. une raison prise soigneusement pour cacher le fait qu’elle voulait juste sa présence, que la solitude était trop forte et désagréable sur sa poitrine. d’un espace qui se faisait trop restreint et étouffant pour elle, elle voulait prendre refuge chez lui. elle essaye de décrocher sa suceptibilité de ses mots, cette paranoïa toujours néfaste qui vient se coller comme un virus à tout et n’importe quoi. prête à s’emporter pour un mot de travers, une insinuation quelconque, qu’elle n’est pas digne de confiance, qu’il est déçu de la voir là, qu’elle devrait partir. encore une fois elle enterre tout ça derrière une façade d’indifférence, de nonchalance précise et calculée. hm, je sais pas, ça va dépendre si t’es sage peut être que je partagerais le lit avec toi, je me sens d’humeur généreuse aujourd’hui. tout pour qu’il revienne à elle, d’un besoin d’attention égoïste qui la perd parfois, à faire des promesses qu’elle a du mal à tenir, qui la noie encore plus quand elle n’est pas prête. et pourtant jazz voudrait lui dire oui, affirmer que la nuit se fera à ses côtés, qu’elle pourra s’alléger en repos sous son regard ou même son toucher.


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MessageSujet: Re: golden sunset (oh, sandy)   golden sunset (oh, sandy) EmptyLun 2 Mar - 18:45

sidéré de sentir ses lèvres se presser non loin des siennes, elle lui rappelle habillement qu'il n'a jamais su être parfaitement indifférent à jazz, et qu'il n'a jamais fait le moindre effort pour dissimuler cette attirance qui teinte d'ambiguïté une amitié pourtant sincère. spectre, pas vrai ? retrancher derrière l'idée qu'il n'existe aucune normalité il doit jongler entre son affection réelle et cette pointe de désir qui griffe la chair à la moindre approche qui laisserait planer le doute. et si…? mais non. il connait la réponse. il connait la règle. et si ça ne fonctionne entre eux ce n'est que parce qu'il respecte laborieusement cette interdiction de toucher, lui qui pourtant colle trop souvent quiconque est en bons termes avec lui – et les derniers événements ont même montré que cette règle possédait une exception pour une personne qui ne transpire que de négativité à son égard, et pourtant il garde cette habitude désopilante, recherche de contact usante. figé il sent encore l'empreinte de cette bouche non loin de la ligne de sa mâchoire quand elle force la remise en route malgré les pensées chaotiques – et parfois presque érotiques ? "je n'ai besoin que d'une toute petite fois pour m'habituer, tu sais bien." et laisser traîner l'idée qu'elle a peut-être fait une erreur en lui offrant un baiser de rien du tout qui pourtant a amplement suffi à chatouiller cette impatience toute adolescente, fascination poussée pour ce désir qui a vite fait de bouffer les entrailles. le trivial le maintient à sa place, il hoche doucement de la tête pour les bières, ça doit pouvoir se trouver dans cette maison en faisant l'effort de descendre dans la cuisine, mais si la regarder sur son lit lui souffle des idées elle tranche habillement. castel. les lèvres se pincent pour éviter la grimace qui étalerait trop franchement le touché. "je peux pas tout faire, fantasmer sur toi, me morfondre sur castel, too much work for me." il roule des yeux, se garde bien de sourire parce qu'il ne saurait que dévoiler ses dents comme une bête prête à mordre plutôt que comme le garçon jovial qu'il peut être. c'est le moment idéal pour s'éclipser, chercher des bières, prier pour qu'elle oublie parce que c'est définitivement un terrain salement miné dans lequel il refuse d'avancer un pied. alors déjà il se détourne, chiffonné mais pas exactement vexé, juste brassé le temps que les choses se remettent en place. "seule ? dans ma chambre ? avec moi ? je sais pas, je pensais que tu changerais d'avis." il a sincèrement cru qu'elle réfléchirait et battrait en retraite, et il aurait sans doute compris, après milles complaintes. parce qu'il a beaucoup faire tous les efforts dont il est capable pour lui prouver qu'elle peut lui faire confiance, il n'en reste pas moins l'incarnation de ce qu'elle aime le moins, l'individu au masculin avec sa légère tendance au désir décomplexé. il est sur le point de passer la porte quand elle l'arrête de quelques mots et force le corps à faire volte-face pour la scruter avec toute sa surprise, les lèvres entrouvertes sur des mots qu'il peine à trouver. partager le lit ? généreuse. elle le tourmente et elle le sait mais pourtant il lui offre un sourire amusé. "calme ta générosité histoire de garder tes fringues le temps que je nous trouve des bières tu veux bien ? je serais mal à l'aise que tu m'offres ton corps comme ça." il lui glisse un clin d'œil et l'abandonne pour partir chercher de quoi éviter, c'est bien connu, la déshydratation sans appuyer sur la possibilité qu'elle a soulevé, parce qu'ils savent tous les deux qu'elle a milles fois le temps de changer d'avis et que les probabilités pour qu'il profite d'une nuit inconfortable sont bien plus élevés que celles qu'elle ne l'accepte réellement avec elle – contre elle, en vérité, et elle doit forcément s'en douter. il remonte un pack de bières et en tire deux bouteilles. il se laisse sagement tomber à côté du lit pour appuyer son dos contre le sommier et lui tend sa bière après l'avoir décapsulé. "tu me feras signe quand les dix minutes seront écoulées ?" il taquine comme un gamin impatient, tourne la tête vers elle pour capter son regard avec malice et arrose la mauvaise idée d'une gorgée mousseuse. "alors comme ça j'ai aucune chance de ne jamais te satisfaire ? heureusement que je suis drôle, ça me rend au moins fréquentable." et ça le fait rire, avec l'autodérision naturelle qui le sauve régulièrement de toute situation où il pourrait se vexer, ne comptant de toute façon plus le nombre de fois où elle a su le repousser, lui et sa proximité un peu trop horny. "c'est dommage parce que d'après le dernier test de qualité que j'ai fait sur facebook on était compatible à 102%, on aurait trois gamins et on vivrait dans l'alabama. ma déception est intense, ma vie est foutue. je vais donc me morfondre sur toi si tu veux bien."
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MessageSujet: Re: golden sunset (oh, sandy)   golden sunset (oh, sandy) EmptyMar 3 Mar - 15:58


ça dépend tu préfères penser à qui, moi ou castel ? et sans toutes les colorations d’univers possibles, les nuances et les changements, elle sait que dans l’esprit de sander, elle ne fait pas le poids contre castel. qu’il y prend une place bien trop grande pour qu’elle ne puisse rivaliser et dans la reconnaissance de ce fait, elle est sûrement seule. lui se laisse aveugler par une rancœur profonde, d’un déni dont il ne sait se débarrasser et qu’il ressort au moindre embranchement de justification. sandy collé à l’idée d’un lip dans son horizon, sous n’importe quelle forme, dans n’importe quel rôle. jazz a cette envie de le pousser, de commettre la faute d’un aveu enfin honnête. lui ouvrir les yeux sur cette obsession qui lui paraît flagrante. et à son tour, il met le doigt sur la vulnérabilité qui lui fait baisser le regard. le savoir que l’intimité chez jazz n’est pas guise de confort, il émet ses doutes sans pour autant l’accabler de critique. j’y ai pensé, mais non. je préfère être seule avec toi que sans toi. le cringe entre les dents, mais le souffle sincère. elle dépose cette phrase dans la pièce comme une offrande de plus, un sentiment qu’elle laisse flotter dans l’air, à lui d’absorber ce moment qu’elle lui donne. la brune avare de fragilité sentimentale, mais la franchise avant tout. elle trouve l’équilibre qu’il lui faut dans les secondes de perdition, elle se dévoile un peu plus en soulignant son besoin d’autrui. son envie d’attention et de compagnie, elle pour qui la solitude est toxique. elle le retrouve lui et dans un élan de panique a presque la pulsion de le retenir, de ne pas la laisser seule dans la chambre. le retenir pour la plus stupide des raisons, d’un « non » qui serait sans explication. elle reste silencieuse, écoute d’une oreille attentive les pas de sander à travers la maison alors qu’une fois de plus ses yeux divaguent. ses doigts traînent sur le tissu du lit, la douceur empêche l’anxiété de monter. elle en devient distraite pendant son absence brève, la solution ultime le temps qu’il lui revienne enfin. jazz s’attendait presque à ce qu’il monte sur le lit, vienne déposer sa bière dans sa main et colle son corps contre le sien. elle ne saurait décrire ses émotions alors qu’il s’assoit par terre, lui laisse une distance raisonnable dans une générosité qu’elle ne voit que rarement. le geste précieux enrobé d’une pointe de déception. il me reste deux minutes laisse moi en profiter avant de lâcher la bête. l’esprit toujours un peu méfiant, d’une habitude déplacée de repousser les autres, d’avoir la maîtrise sur n’importe quelle situation. les secondes comptées qui lui laisse le temps de détendre sans appréhender, et alors que l’impatience de sander aurait pu la crisper, ça ne fait que précipiter le brune dans ses envies. elle tronque les minutes sans rien dire, les huit minutes pas vraiment totalement passées. et pourtant elle sait parfois que le revers de ses lubies sont désastreuses, la violence sous la peau comme un monstre qui se dévoile alors que l’intimité s’installe. elle ne fait que lui imposer des chaud/froid qu’il suit avec talent, le don pour s’adapter aux changements d’humeur de jazz, preuve unique de son rang spécial dans l’univers de la brune. tu es bien plus que drôle, ne te sous-estime pas. je sais que tu n’as d’yeux que pour moi, mais t’es pas obligé d’écouter mes conneries. elle ne veut pas que la taquinerait s’enfonce dans son crâne, qu’il se laisse enfermer dans les idées amusées que jazz lui répète sans cesse. d’un geste rapidement elle vient coller le bas de sa bouteille contre la clavicule de sander, lui fait ressentir une vague de froid à travers son tshirt. un dernier geste avant qu’elle ne vienne prendre une première gorgée, laisse l’alcool glisser dans sa gorge dans un soupire de contentement. une satisfaction erronée de sentir son corps se détendre pour une simple action, sans doute victime d’un placebo mental. elle a l’impression de mieux respirer, que ses poumons peuvent enfin se remplir pleinement. trois gamins en alabama ? c’est tout ce que tu nous souhaites, c’est pas très ambitieux tout ça. l’idée même d’avoir des gosses la fait frissonner, une perspective qui pourrait facilement lui donner la nausée tant c’est impossible pour elle de concevoir une telle chose. les gênes jugés beaucoup trop fuckedup pour qu’elle puisse avoir envie de les passer un jour à des enfants. pourquoi s’infliger ça quand elle aurait peur de devenir son propre géniteur. même avec toute la douceur de sander dans le mélange, elle ne voudrait pas prendre le risque. elle se laisse emporter alors que dans images fantasques d’un futur avec l’autre, mais les idées d’une vie bien rangée ne lui correspond pas, elle veut du feu et du calme. le paradoxe qui la tient toujours debout. je te propose deux chiens, un chat et une maison au bord d’un lac, ça t’irait ? la réponse la plus simple du monde qu’elle sort rapidement, elle n’en attend pas particulièrement un débat passionné. une idée de plus lancée dans l’univers, elle l’oublie aussitôt. l’imagination qui s’emporte un peu trop sur n’importe quel sujet. mais elle y revient toujours à sander. elle se mouve sur le lit, se tortille pour s’allonger sur le ventre, la bouteille dans sa main alors que son autre main décide de venir conquérir la tête de sander en araignée. les phalanges discrètes qui se tendent pour toucher doucement quelques mèches. elle se laisse hypnotiser par ses propres gestes lents. dis. si j’écourte les deux minutes, tu me laisserais te dessiner ? une nouvelle lubie, une nouvelle envie soudaine et vite exprimé avant qu’elle ne parte. pourtant celle la va rester, un besoin de griffonner sa silhouette sur son carnet. puis elle qui ne connaît que l’opportunisme, offre un échange, le marchandage pour lui proposer une chose qu’il voudrait. elle. et avant que tu demandes. non, pas de nu.  


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