Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 storming into your life (charlie)

Aller en bas 
AuteurMessage
Monroe Dixon
Monroe Dixon
here since : 25/03/2020
dreams : 16
pseudo : dmw
face, © : melton (wild hearts)


storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) EmptySam 28 Mar - 12:34


Si il y avait bien un truc que Monroe ne supportait pas c'était le silence. Et le problème c'est que le silence était souvent maitre dans la grande maison des Dixon. Ses parents travaillaient souvent le weekend, son père à l'hôpital, sa mère pour la communauté. On pouvait la trouver à l'église ou en train de faire du bénévolat à Feeding America ou un truc du genre. Honnêtement, n'importe qui qui connaissait Shirley Dixon savait que cette femme était une sainte. Elle était animée par l'envie de faire plaisir, de venir en aide. C'est sans doute pour ça qu'elle avait accouché toute la ville. Elle qui ironiquement, ne pouvait pas avoir d'enfant. Elle prenait souvent de la place à la maison, elle embaumait la maison de ses odeurs de cuisine et chantonnait partout où elle allait. C'était sans doute parce que ses parents sont des gens joyeux et attachants que Mod ne supporte pas la solitude ou le calme. Ca ou peut-être le fait qu'il a été adopté et est né avec des troubles de l'abandon. Mais ne faisons pas de psychologie à deux balles tout de suite et revenons à Mod qui, las du silence, au bord de la crise d'anxiété, décide pour la première fois de sa vie d'aller à la bibliothèque pour étudier. Il sait pas pourquoi il a décidé d'y aller, ça s'est imposé à lui comme une évidence alors le voilà en chemin. Il a un énorme test de maths lundi matin à la première heure et c'est le A+ qu'il vise. Parce que si il y a bien une matière où on peut attendre la perfection, c'est les maths. Tout est logique dans les maths. Contrairement à la vie. Rien n'est logique dans cette putain de vie.

Tout le long du trajet de vingt-sept minutes exactement selon Waze, son esprit vagabonde entre pression scolaire, les prochaines soirées à venir et tout ce qui fait que la vie d'un ado de dix-sept ans est tellement dure. Il s'arrête sur le chemin pour choper un iced cloud macchiato au drive de Starbucks et se gare une dizaine de minutes plus tard devant la bibliothèque. C'est ce moment précis que Jp choisit pour lui envoyer un message. Les bras chargés, Mod tente tant bien que mal de ne pas renverser sa boisson, lire ce texto et prendre son sac à dos. Il ouvre la portière, les yeux rivés sur son téléphone et c'est là qu'il entend un énorme "BOOM". La première chose à laquelle il pense est qu'il a ouvert sa portière sur une autre bagnole mais quand il voit des longues jambes au sol il comprend et la panique s'empare de lui. Holy fuck! Il sort de sa voiture précipitamment et voit le vélo puis cette fille au visage familier étendue par terre. Dans la précipitation il se penche vers elle, son iced coffee lui glisse des mains et finit par atterrir... Sur la poitrine sa victime. Maintenant non seulement elle vient de se faire percuter par une portière d'Audi mais en plus elle a l'équivalent de 7$ de boisson Starbucks partout. Est-ce que ça serait mal venu de jeter un coup d'oeil discret à sa portière pour vérifier si il y a une rayure ? Ouais sûrement. Putain je suis tellement désolé, je t'ai pas vu ! Pourquoi rouler si proche des bagnoles garées bordel ? Il se voit déjà au tribunal avec ses parents après qu'elle ait prétendu souffrir de douleurs intenses résultant de ce samedi après-midi de merde. Manquait plus que ça.
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Hopper
Charlie Hopper
here since : 21/03/2020
dreams : 97
pseudo : robbie (emilie)
face, © : s. scott


storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: Re: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) EmptySam 28 Mar - 23:18

Le nez dans le vent, et cette fois, pas sur son téléphone, Charlie pédale en se disant qu'elle a mérité de rentrer chez elle après plusieurs heures à remplacer cette idiote mais néanmoins charmante Jen à la billetterie du cinéma. Des heures à voir passer des crétins du lycée contents de la narguer, des morveux à peine échappés des jupons de leur mère et des adultes ravis d'enrober la moindre parole comme si tout le monde se devait de vivre une idylle en allant voir un film sans intérêt. L'écume de sa frustration se dilue à chaque tour de pédalier, l'esprit vagabonde et évidemment elle ne fait attention à rien. Deuxième fois que l'univers, qui cette fois a choisi de guider la main d'un abruti, tente de lui inculquer les bases de la sécurité routière, sans franc-succès. Parce qu'au heurt de la portière et à la dégustation du bitume -I've come to talk with you again- ce n'est ni à l'achat d'un casque ni au code de la route qu'elle songe, mais aux diverses insultes qu'elle pourrait déverser en continue sur l'apparent fils de qui saura sans doute se soucier de sa putain de bagnole avant de présenter des excuses. A l'évidence, elle part du prédicat que c'est un individu de type connard et non pas connasse parce qui d'autre pour être assez con pour pareille manœuvre qu'un mec qui pense que la chaussée lui appartient ? La tête a tapé fort, mais pas assez pour arrêter ce genre d'idées qui lui collent à la peau tous les jours qu'un Dieu misogyne fait.  Les mâchoires ont claqué durement, mordu la joue pour offrir le goût âpre du sang tout contre la langue qui jure de déverser contre ce débile la haine qui n'attend que de déborder parce que fuck c'est le deuxième jean qui y passe, elle a à peine fini d'écoper les réflexions parentales de son dernier rodéo-vélo, ça va de nouveau être la Fin Du Monde au repas du soir. "Espèce de—" qu'elle rage en entrapercevant cette tête de con dont le nom importe peu vu qu'il a l'étiquette fleurie de Chien De La Casse (aux fêtes cools, certes, mais ça elle le taira pour pas déroger à ses règles) mais elle a pas le temps d'amorcer le mouvement pour se relever qu'elle hurle sa surprise et son dégoût en recevant ses Pas Moins De Sept Fucking Dollars sous forme liquide. Scandalisée mais privée de mots par l'affront. Quel salopard. " Putain !", vociféré alors que des regards se tournent, mais rien à foutre d'assurer un show plus bruyant que les Kardashian devant une nouvelle paire de pompes. Hors de question d'offrir sa faiblesse bassement humaine, elle force pour se relever en bannissant sa dignité. Ca poisse, et l'odeur de la boisson lui soulève le cœur-mais jamais autant que sa vue à lui. "T'es sérieux connard ?" Elle rêverait d'arracher la portière et de la lui faire bouffer, les prunelles torves promettent de le b u t e r  si elle s'en trouve la force physique. Elle titube, encore sonnée, mais pas moins teigneuse. Elle imprime brutalement ses paumes contre son torse, le repousse contre sa précieuse voiture -qu'il serait délicieux de l’abîmer. "Personne t'a jamais appris l'utilité de ton fucking rétroviseur ? Ou t'es trop con pour ça pas vrai ? Et ta boisson de merde, t'étais obligé ?" Peut-être qu'elle va lui crever les yeux. Ou trouver un rituel pour qu'il crame en enfer till the end of time. Dur à déterminer. Le coup de pied dans la portière est instinctif même s'il n'arrange rien à son équilibre précaire et qu'elle ne peut pas y mettre la force qu'elle désire. " C'est quoi ton problème ?!" Dixon. C'est vrai, Dixon. Ca revient comme une bulle de chewing-gum qui éclate. Dixon le mec adopté. Dixon dans la bonne famille. Dick-xon. "T'es tellement désolé ? Tu te fous de moi ? C'est quoi ta bonne excuse pour être con à ce point ? T'es pas fini ? Ton père c'est aussi ton oncle ? T'as un putain de rétroviseur. Même les chiens dans ton genre savent tourner le regard pour vérifier dans un miroir non ?"
Revenir en haut Aller en bas
Monroe Dixon
Monroe Dixon
here since : 25/03/2020
dreams : 16
pseudo : dmw
face, © : melton (wild hearts)


storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: Re: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) EmptyMar 7 Avr - 21:15

Certes c'était pas cool, mais putain qui de normalement constitué roule à côté des bagnoles rangées en rang d'oignon contre le trottoir au lieu du beau milieu de la route ? Il la regarde, avec ses cheveux ébouriffés et le contenu de son gobelet Starbucks qui dégouline partout sur elle. Craignant de se faire accuser de la matter, il relève directement les yeux vers son visage. Il tient à la vie. Il tient à ses couilles. La situation est digne d'un début d'épisode de Forensic Files. Faut agir intelligemment. Son putain de iced coffed... Non. On se reprend. Mod c'est un mec bien, il a un peu de peine pour la nana qu'il vient de faire voltiger dans les airs pour retomber comme une mer--. Comme un pancake. Pour retomber comme un pancake. Monroe jette un coup à droite puis à gauche, se passe une main derrière la nuque, gêné. Y a pas de témoins. Ah bah si. Y en a. Ils ont tous les yeux rivés sur lui alors que la tornade blonde se déchaine. Malgré les apparences, Mod déteste se faire remarquer pour les mauvaises raisons. Une fois la peur passée, le lycée se rend compte que visage d'ange qui vocifère à son encontre lui est familier. Et ça tombe bien, il a une mémoire incroyable. Et il oublie jamais un visage

. Charlie Hopper. Wow. On aurait pas pu faire pire en terme de suicide social. Bingo ! Le voilà qui se fait plaquer contre sa caisse et hurler dessus. Wow, ça fait mal. "Mais ça va, détend toi, c'était un accident !" Il est à deux doigts de la pousser en retour mais il a jamais vraiment été du genre violent. Ce genre de nana enragée, il connait. Y en a plein le lycée. Elles ont toutes quelque chose à prouver, en général la racine du problème sont des daddy issues jamais réglées et Mod est bien placé pour le savoir. Lui il a des parents issues. Encore un niveau au dessus. Il passe ses mains sur son t-shirt pour le défroisser alors que la furie blonde continue de lui hurler dessus comme si il avait utilité le mauvais pronom pour parler à un transgenre. Tu peux arrêter de me hurler dessus s'il te plait ? Y a des gens qui nous regardent. T'as sans aucun doute défoncé ma putain de portière et je suis pas là en train de t'éclater au sol. Il en profite d'ailleurs pour jeter un regard à sa portière et effectivement, un peu de peinture a volé. C'est pas comme si c'était un véritable problème pour lui, l'argent n'est jamais un problème chez les Dixon. Et ma putain de boisson ?! Personne n'y pense à ma putain de boisson hein. Bien conscient qu'il est en train de réveiller un truc bien plus gros que lui, Dixon se passe une main dans les cheveux et décide de tenter de détendre l'atmosphère. C'est sans doute peine perdue mais après tout, c'était censée être une bonne journée. Il faisait beau, la météo était cool. Peut-être que la méchante sorcière de l'ouest allait se calmer et réussir à se raisonner. On a le droit de rêver. Y a un Starbucks au coin de la rue, on pourrait y aller ? Tu pourras aller t'éponger dans les toilettes et je t'offrirais la boisson de ton choix pour te faire pardonner, comme ça on en parle plus. Il rajoute même un petit clin d'oeil charmeur. Un pote lui a dit que ces meufs là ont souvent juste besoin d'attention, que si elles sont si en colère c'est parce que justement personne les calcule jamais. Dixon allait vite vérifier cette théorie bancale. Pourvue qu'elle balance pas un front kick dans sa putain de caisse.
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Hopper
Charlie Hopper
here since : 21/03/2020
dreams : 97
pseudo : robbie (emilie)
face, © : s. scott


storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: Re: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) EmptyMar 14 Avr - 21:34

Se détendre. Ca sonne comme une putain de blague, il est là à balancer du carburant sur le brasier avec son air de bovin cumulé à son inutilité notoire. Bon à raconter ses dernières baises mais guère plus, preuve -s'il en fallait une- que ses quatre neurones ont définitivement immigré droit au Sud pour élire domicile dans son caleçon. Parce que s'il avait des capacités intellectuelles dépassant le néant auquel il semble déterminé, il saurait que détends-toi c'est non seulement la pire chose à balancer, mais aussi l'assurance d'engrainer la fureur déjà palpable. Elle aurait sans doute épargné personne, mais Dick-xon c'est à ne pas en douter la dernière personne à qui elle souhaiterait éviter l'abattoir dans sa rage légèrement excessive. "Mais c'est trop te demander d'ouvrir tes deux yeux pour faire autre chose que mater Dixon ?!" Parce que pour se retourner sur une chute de reins, elle est prête à parier que ses cervicales fonctionnent très bien -en attendrait-on plus de la part d'un mec ?- mais quand il s'agit de jeter un œil au monde qui l'entoure pour éviter de tuer les autres, ça semble être un effort surhumain, et peu importe si les torts sont partagés, parce que la mauvaise foi ce n'est pas vraiment inconnu à Charlie. Et c'est un sacré acrobate quand il s'agit d'enchaîner les pires phrases, il ne devrait pas tarder à citer Bouddha ou Gandhi avec un peu de patience, parce que les s'il te plait et autres politesses doucereuses comme si elle était l'enfant colérique et lui l'adulte éthique et responsable ça ne fait que la pousser à dévoiler un peu plus les crocs. Il a juste l'air d'un connard qui se cache derrière ses petites attentions à la con quand elle, elle rêve de l'éviscérer au bord de la route. "Mais qu'ils regardent, ils apprendront que t'es un abruti qui est juste bon à faire tomber les autres et renverser des boissons dégueulasses !" Et il attend quoi ? Un merci pour garder cette prétendue violence pour lui. "Mais Dixon, si t'es bien assez con pour ça sans doute, t'as pas les couilles qui suivent. Et ta putain de portière elle mérite bien pire." Et c'est certainement pas la culpabilité qui va germer pour de la tôle de connard-trop-friqué versus son vélo qui essuient plus de collisions qu'autre chose ces derniers temps. Elle serait plus qu'enchantée de la lui bousiller sa foutue bagnole si seulement elle avait un moyen immédiat pour ça. "Mais au moins je suis pas déçue, t'es fidèle au tableau, ta bagnole avant l'humaine que t'as essayé de tuer, merci de t'en soucier connard." Bon. Elle taira qu'elle aurait craché sur son empathie ou son souci de l'autre si jamais il avait tenté d'abattre cette carte ; mais le coup d'œil à la portière c'est un boulevard vers ce point d'attaque si facile. Siffler son égoïsme affligeant de banalité. Et si elle pense qu'il creuse activement sa tombe, elle réalise le talent qu'il déploie pour pareil activité quand il propose un café, un latte ou whatever qui coûtera la modique somme d'un rein pour un gobelet pseudo recyclé arborant son prénom massacré par un dyslexique neurasthénique. Parfait. Merveilleux. "Oh mais génial, je suis ravie de voir que tu te dis que pour six balles de sucre je vais subitement devenir ta plus grande fangirl, quel héros Dixon, quel bon prince, je vais m'évanouir tellement t'es divin. T'es sérieux ? T'as cru que les excuses ça s'achetait au coin de la rue ?! T'en as d'autres des idées brillantes ?!" Mais ça poisse, cette saloperie. Et l'odeur. Le regard furax planté sur lui, à jongler entre ce qu'elle voudrait et ce qui serait raisonnable. "Par contre tu vas me donner ton t-shirt, hors de question que je rentre comme ça." Et elle y croit, en croisant les bras contre sa poitrine, la langue qui se veut autoritaire, alors qu'elle est juste dégoûtée-et, qu'à la vérité, la rencontre avec le bitume pour la deuxième fois de l'année fait mal, même si elle se refuse à jouer la nana vulnérable et paniquer qui vérifie qu'elle va bien et que son corps est encore entier. "T'es un foutu danger public, tu mériterais que papa et maman soient obligé de te payer un avocat."
Revenir en haut Aller en bas
Monroe Dixon
Monroe Dixon
here since : 25/03/2020
dreams : 16
pseudo : dmw
face, © : melton (wild hearts)


storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: Re: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) EmptyVen 17 Avr - 0:24

Dire que Mod préférerait être en train de se faire torturer par El Chapo lui-même plutôt que de se retrouver dans cette situation était un euphémisme. Si il y avait une divinité démoniaque de l'agressivité nourrie par les hormones, Hopper en était le visage. Pendant qu’elle lui crie dessus et qu’il essaie de raisonner son instinct de survie qui lui dit de courir en sens inverse, Monroe se demande comment peut ressembler à un ange et avoir la personnalité d’un bébé démon. Il s’attend à ce que Hopper crache du feu d’une seconde à l’autre. Son iced coffee qui coule jusque dans son décolleté est difficile à ignorer. On vous rappelle que Mod est un puceau aux hormones déchaînées et qu’il trouve de l'érotisme dans une clémentine épluchée. Tapez 1 pour pervers, tapez 2 pour artiste incompris. Il s’est adossé à sa voiture et attends que la tornade passe. Son seul job c’est de rester solide sur les appuis pendant que l’ouragan Charlie ravage son ego déjà bien amoché. Vous avez jamais remarqué que tous les noms d’ouragan porte celui d’une meuf ? Sans doute que ceux qui les nomment ont déjà eu affaire à une Charlie. Les mots fusent et se plantent un peu partout. Niveau de destruction maximal assuré. Mod est pas assez con pour nourrir la rage de la prochaine star du Tour de France alors il croise les bras, prend son mal en patience. Il pensait avoir calmer le jeu en agitant la drogue préféré de ce pays devant ses jeux mais non, Athena a décidé que c’était happy hour. “Mais putain, qui t’a fait mal meuf ?” C’est vrai ça ?! Quand est-ce qu’elle était devenue une connasse ? Personne ne nait avec une langue fourchue comme la sienne. Un peu comme Karaba la sorcière dans Kiroukou. Y avait forcément eu un élément déclencheur mais Mod pense pas que Charlie ait pour projet de se jeter sur sa banquette arrière pour une séance de thérapie improvisée.

Ca fait maintenant cinq minutes que Hopper est venu ne faire qu’un avec le bitume californien et le disque est toujours en train de jouer. Monroe pince les lèvres, perplexe. Un peu dépassé. Mettez vous à sa place bordel, c’est un fils unique. Les meufs sont une totale énigme pour lui. Charlie en incarne l’exemple même. Quand elle lui demande son t-shirt, il ouvre des yeux ronds et secoue la tête avant de baisser la tête et regarder son t-shirt noir immaculé. Coupé à la perfection. Qui fait ressortir sa silhouette de sportif et son bronzage californien parfait. “T’es malade ? C’est un Balenciaga, tu vas me foutre du café dessus et il sera foutu.” Ce qu’il lit dans le regard de la reine du pétage de câble annonce une replica de drama interminable alors il finit par obtempérer. “J’y crois pas…” Il s’exécute alors qu’elle continue à piquer. “Eh, on a dit pas les parents Hopper.” Maintenant il est torse-nu et les regards sont sur lui pour d’autres raisons. Il s’est entraîné fort ses derniers temps alors il espère que ses efforts sont appréciés. Un groupe de soccer mom en train de faire leur marche rapide du jour passent à côté d’eux, gloussant et se donnant des coups de coude. “Bonjour mesdames.” Monroe accompagne le tout d’un sourire qui fait la fierté de son dentiste puis se souvient qu’il pourrait se faire défigurer à n’importe quel moment. “Ok deuxième option, on passe chez moi, je répare ton vélo puis je te re-dépose chez toi. Je dis ça parce que j’ai tous les outils qu’il faut dans le garage hein, loin de moi l’idée d’essayer de te pécho. Je tiens à la vie, je suis jeune, j’ai encore plein de trucs à faire..” Elle a pas vraiment le choix en soit, son vélo a déraillé et le pneu avant semble dégonfler. Elle peut toujours prendre le bus évidemment… Si elle est chaude pour l’attendre 40 minutes. Dire qu’il avait juste voulu être studieux et passer un après-midi tranquille à la bibliothèque. Note pour plus tard : réviser à la maison prend moins de temps et lui coûte pas un t-shirt Balenciaga.
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Hopper
Charlie Hopper
here since : 21/03/2020
dreams : 97
pseudo : robbie (emilie)
face, © : s. scott


storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: Re: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) EmptyVen 17 Avr - 21:19

Parce que ça devrait lui donner des frissons, un Balenciaga ? "Quoi il a besoin qu'on lui récite un relevé de banque avant de le mettre dans la machine à laver pour qu'il se tienne bien ?" Rien à foutre de son t-shirt, Bangladesh ou Portugal c'est pas ça qui viendra doser un soupçon d'émerveillement dans la pupille torve. Elle le méprise, lui et son attachement débile à son bout de coton. Et être malade ça ne lui déplaît pas, mieux vaut être classée comme dangereuse que potiche notoire parce que de ce qu'elle juge, du hauts de ses préjugés plus grand que le monde, il est bien le genre de type à classer les filles comme des plantes vertes, et se prétendre excellent jardinier. Et elle est prête à lui prendre la tête encore plus -si tant est que cela soit possible ?- pour ce refus sur fond de dédain, sous prétexte que c'est un Balenciaga. Elle s'est juste mangée sa portière. Elle pourrait juste lui pourrir la vie si seulement elle avait pas trop de fierté et d'amour-propre pour jouer la gamine pleurnicheuse traumatisée qui réclame des dommages et intérêts—plutôt crever que tomber dans ce cercle de victime stupide, qui ne ferait que renforcer l'idée que girls are delicate little flowers et toutes ces conneries. Mais l'intérêt, c'est que Dixon n'a connaissance que de ce qu'elle veut bien donner, et le mot procès touche. Jackpot, qui ne rapporte pas un dollar mais un t-shirt et c'est tout ce qui compte. Rabrouée comme une gamine, elle roule des yeux, à croire qu'il tente de lui rappeler les règles du jeu. Elle a déjà la vulgarité sur le bout de la langue, pour lui dire qu'il peut élégamment aller voir ailleurs si le cœur lui en dit, alors que les doigts tendus récupèrent le vêtement mais il la sidère. Monroe fidèle à… Monroe. Ew. Elle vomit ce comportement de girouette, foutu tournesol qui ne tourne pas avec le soleil mais les hormones guidé sans doute par son besoin de rappeler à la terre entière qu'il est prêt à se sacrifier pour combler les besoins féminins. A suivre le groupe des yeux comme un chien regarderait s'éloigner une assiette bien sale. Putain. "Ca va ou tu veux prendre trois minutes pour te masturber et parvenir à te concentrer à nouveau ?" Elle lui tape dans le bras, le ramène à leur réalité avec sa version de la politesse délicate (ndlr : display  none). Elle souffle, s'exaspère qu'il ne soit pas capable de penser autrement qu'en coups potentiels. Il mérite de souffrir, pour cette vie ou les précédentes, et elle ne connait pas la clémence Charlie. Elle se dit qu'il est vraiment trop con. Qu'elle devrait se contenter d'enfiler son putain de Balenciaga et le planter là, à moitié à poil, sa caisse à peine égratignée, il trouvera bien une occupation – comme courir après le groupe de femmes qui seraient ravies d'en faire leur toyboy-et ça aussi c'est immonde. Mais il brandit son idée comme la solution du siècle. Ca sonne comme de la charité et l'estomac se soulève. Ew-bis. Prête à se braquer, dégainer, la rengaine habituelle. Pas besoin de lui. Besoin de personne. Elle voudrait évidemment l'envoyer chier. Mais marcher, réfléchir à quoi faire de son vélo, ça ne l'emballe pas.  Bien obligée de se relâcher d'un cran— ça équivaut simplement à la dernière molaire de la mâchoire supérieure qui crisse un peu moins, rien d'affolant non plus. Elle grimace, boudeuse de devoir céder ça puis finit par ricaner. "Même avec un plan aussi foireux t'arriverais pas à pécho une poupée gonflable Dixon." Pas peur de lui, ni des autres, elle se croit intouchable parce qu'elle a trop de dents Charlie et promet à qui veut l'entendre que chacune d'entre elles est susceptible de faire mal. "Très bien. Débrouille-toi avec mon vélo, on va faire ça." Parce qu'elle bougera pas le petit doigt, le regarder galérer c'est presque un plaisir inédit. Elle va s'asseoir sur le capot au comble de son oisiveté, ôte son t-shirt sans se soucier de l'endroit où ils se trouvent -ils sont de toute façon déjà remarqués et remarquables sans ça- et enfile Le Fameux sans se sentir transformée pour autant. Dé-cep-tion. Ca n'apporterait donc rien de se fringuer avec un salaire sur le dos ? "Tu veux le mien ? Sûre que t'aidera à choper hyper facilement si t'as l'air d'avoir mis les fringues d'une frangine imaginaire."
Revenir en haut Aller en bas
Monroe Dixon
Monroe Dixon
here since : 25/03/2020
dreams : 16
pseudo : dmw
face, © : melton (wild hearts)


storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: Re: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) EmptyJeu 23 Avr - 15:58

Ca avait été facile d'ignorer les pics de la furie saveur caramel tandis qu'il chargeait le vélo à l'arrière de sa caisse, l'obligeant à baisser les sièges et la plage arrière. Des tarées vindicatives aux airs mutins, y en avait plein des les couloirs du lycée. En général, il était assez intelligent pour réussir à les éviter à moins qu'elles décident de venir s'échouer contre sa portière. Il devait avouer, maintenant qu'il y pensait, que c'était franchement la pire interaction possible avec les filles de son genre. Parce que oui la californienne blanche privilégiée bobo enragée était un genre particulièrement commun dans le coin. C'était un incident assez rare pour être relevé mais Mod avait l'impression que les conséquences allaient être terribles. Traumatisantes, même. Il avait déjà entendu un mec de l'équipe raconter comment Hopper lui avait fait un oeil au beurre noir au cours d'une soirée parce qu'il avait insisté sur le fait que Caitlyn Jenner était une erreur de la nature et qu'il continuerait de l'appeler Bruce car "sa maman l'a appelé Bruce". Un point de détail-me direz-vous ? Nope, pas pour Hopper. 
L'après-midi studieux à la bibliothèque s'était transformé en voyage au fin fond des limbes avec un bébé dragon aux cheveux long en guise de co-pilote. Le trajet jusqu'à la villa Dixon aurait pu se dérouler dans un silence de mort si la playlist Spotify Rap Caviar n'était pas en train de se jouer en fond. Dababy son gars sûr rend le moment un peu moins difficile. Finalement, ils arrivent au portail de la gated community dans laquelle lui et ses parents vivent. L'immense portail s'ouvre enfin, dévoilant la route principale bordée par les villa de luxe et tout le bordel. "Merci Frank." Il aime bien Frank, c'est un bon gars. Mod avait presque oublié qu'il était torse nu jusqu'à ce que Frank lui fasse un compliment sur sa shape. Ouais, il aime vraiment bien Frank.

La villa Dixon est impressionnante. Moderne. Epurée. Sa mère a toujours dit que si elle n'avait pas été gynécologue, elle serait devenue décoratrice intérieur. Soit. Mama Dixon avait réussi la prouesse de mélanger confort et modernité. En bon gosse de riche, Monroe n'avait pas vraiment conscience d'à quel point ils étaient riches. Vacances aux Fidji, Thanksgiving à Aspen, la seule chose qu'ils n'avaient pas c'était du personnel de maison si ce n'est sa nanny Lupe qu'ils avaient du congédié une fois qu'il avait atteint ses 12 ans. En bref, un gosse de riche normal, dans une baraque de fou. "Wow ce trajet était tellement agréable et cool, t'es la meilleure co-pilote que j'ai jamais eu. Je suis sûre que tu gagnais toujours au jeu du silence en maternelle." Monroe prend pas la peine de rentrer sa caisse au garage, au lieu de ça il l'ouvre, y pose le vélo puis rentre dans la maison. "Allez, Hopper n'ai pas peur. Laisse moi juste prendre un grand verre de limonade et je me met à l'ouvrage, promis." Il lui laisse pas le choix et rejoint la cuisine américaine spacieuse aux immenses baies vitrées donnant sur les hauteurs de Nevada City. "Est-ce que je peux t'offrir quelque chose ou est-ce que là encore je franchis les limites ?" Il espère que maintenant qu'ils en sont plus en public elle va se décoincer un peu, oublier la portière et son vélo par terre. Parce qu'au fond, au risque d'en décevoir certains, Monroe était tout sauf un sale mec en chaleur qui avait besoin de se masturber un bon coup pour autoriser son cerveau à fonctionner.
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Hopper
Charlie Hopper
here since : 21/03/2020
dreams : 97
pseudo : robbie (emilie)
face, © : s. scott


storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: Re: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) EmptyDim 10 Mai - 15:07

Monroe brille dans le rôle de la starlette au masculin, plastique offerte –pitié matez-moi gravé juste au-dessus du téton gauche- et Charlie souffle. Ou plutôt, boude comme une mauvaise gamine à qui il sera plus facile d'arracher une molaire avec une cuillère en plastique que de lui faire prononcer des marques de reconnaissance. Parce que dans le fond, le fils Dixon lui sauve la mise – après avoir tenté de la tuer, elle maintient cette version des faits. Rentrer à pied aurait été éreintant, rentrer en bus aurait été long, incubateur de mauvaise humeur de première qualité. Au volant de sa voiture légèrement moins rutilante mais pas moins nécessaire dans son allure de bro il lui inspire colère, ressentiment…et un foutu soulagement de ne pas être plantée à l'arrêt de bus. Sentiments contraires qui ne l'enchantent pas, alors elle verrouille la communication : de toute façon ils ne finiront pas best friends forever à s'appeler honey pas vrai ? Alors bras croisés, regard rivé par la fenêtre, elle subit sa playlist, sa présence et le cliquetis du clignotant quand il l'actionne. C'est sa zone de confort ce silence glacial qu'elle maîtrise toujours mieux que les conneries qu'il pourrait débiter.
A l'abord de la maison l'œil s'arrondit, et si les lèvres restent résolument closes elle n'en est pas moins sidérée de la taille de la baraque. Ca la tient en respect un quart de seconde avant qu'elle ne réintègre son attitude blasée. Tant mieux si Dixon vit chez Barbie, elle elle ne pense qu'à son vélo, parce qu'il faut sauver le soldat Ryan. Son merci pourrait la faire sourire si seulement elle se l'autorisait, au lieu de quoi elle préfère lui faire un doigt d'honneur : une réponse mature et élégante, tout elle. Sweet as honey. En espérant qu'il est diabétique. Elle préfère couver d'un regard quasi amoureux son vélo plutôt que ce crétin toujours à moitié à poil qui a décidé d'être aussi débordé qu'un PDG de la Vacuité : commencer par une pause. Elle tape du pied, s'indigne. "Putain mais Dixon tu—." Zéro argument, elle capitule en roulant des yeux, plutôt que de faire plante verte (vénéneuse) dans son garage elle lui emboîte le pas. Se balader chez lui faisait clairement pas parti de ses fantasmes. Et quel magnifique scénario. La nana renversée, puis sauvée, et l'autre, gentleman au rabais, qui offre un torse nu, un verre, un sourire. Robert Pattinson sors de ce corps. Elle a bien envie de découvrir les crocs, lui rappeler l'emplacement de chacun de ses dents, camper sur son attitude revêche hostile pour le plaisir de ne surtout pas fléchir à l'attitude playboy. Forcée de reconnaître qu'il a quand même cédé de son côté pour le t-shirt. Pour son vélo. Qu'il aurait juste pu lui dire d'aller se faire foutre – et valider le magnifique tableau de l'asshole ? Quel gâchis. "Oh ça va, tu dis ça comme si tu risquais ta vie à chaque minute, quel courage." Pourtant ça la brosse dans le sens du poil, de la laisser croire qu'elle pourrait lui inspirer assez de méfiance pour qu'il pèse ses propositions. "Mais je dis pas non à un verre de limonade." Elle s'appuie au plan de travail de la cuisine spacieuse, force la détente en observant son bourreau-sauveur. "J'ai ruiné ton date à la bibliothèque Dixon ? T'es le genre de la bibliothécaire ?" Improbable mais vrai, Charlie Hopper offre un rire, moqueur certes, mais pas moins amusée, elle qui jusque là oscillait entre faire franchement la gueule et… faire vraiment franchement la gueule. "Ou alors c'est ta méthode pour choper. Tinder c'est trop facile pour toi ?"
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

storming into your life (charlie) Empty
MessageSujet: Re: storming into your life (charlie)   storming into your life (charlie) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
storming into your life (charlie)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
teenage dream never dies ✩ :: nevada city, californie :: northside-
Sauter vers: