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 pale flesh :: adriel

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Charlie Hopper
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MessageSujet: pale flesh :: adriel   pale flesh :: adriel EmptyDim 10 Mai - 12:22

sourde aux parents, aux réflexions, aux rappels à l'ordre. punie jusqu'à la nuit des temps, pourvu que celle-ci soit éternelle. pour non seulement avoir passé la nuit dehors (mais dans un lit tiède, mais ça les parents n'ont pas besoin de le savoir) et être rentrée sans se presser malgré l'absence de nouvelles ; mais aussi avoir, juste après cette dispute violente, organisé une fête en leur absence. pour l'obéissance il faudra revoir les bases. et charlie boudeuse reste terrée dans sa chambre, arbore une moue contrariée à chaque sortie, silence et sourcils facilement froncés, elle est frontalement hostile au trois quart de la planète d'avoir été privé de sorties, de copines, de tout sauf de travailler et d'aller en cours. ô joie intense de pouvoir soit affronter des cours d'histoire, soit l'overdose de couleurs criardes d'une glacerie qu'elle a en horreur. elle fait une horrible publicité, plantée derrière le comptoir, l'air lasse et désespérée, majoritairement occupée à traîner sur son téléphone même face aux clients. allongée sur le ventre sur le lit, elle enchaîne les textos, alterne entre amusement et contrariété selon l'échange qui va et vient avec adriel. elle s'agace, souffle, force cette pseudo patience qui n'est pas du tout sienne parce qu'elle est obligée de délayer sa colère si elle ne veut pas le perdre. il compte ce demeuré. mais il reste un demeuré. muni d'un cerveau qui se balade vulgairement dans sa boîte crânienne comme un buisson de western, parce que c'est sans doute une caractéristique physique inévitable du genre masculin, il balise à tort (et elle insiste là-dessus) que sully sullivan le frappe. pas que ça ne pourrait pas arriver de nouveau, simplement qu'il s'agit de connaître les limites. ça lui va bien de penser en ces termes, elle qui ne tolère aucune borne de personne. pourtant elle persiste : il ne craint rien, pourvu qu'il ne déconne plus. parce que le suçon, il est toujours pas passé et rien qu'à devoir l'écrire elle sent cette rage remonter. la promesse de paix est plutôt compromise, mais ça n'aura rien de neuf pour adriel qui au fil du temps a appris à faire avec l'instabilité de l'humeur et la précipitation de l'impulsivité franche, brutale mais rarement pensée pour faire mal. elle abandonne l'échange, retourner perdre son temps sur instagram, alors que les pieds battent mollement l'air.  en bas ça s'agite. elle a promis qu'elle révisait le cours de littérature, au lieu de quoi ce sont des stories sans intérêt des copines qui défilent. un autre genre d'apprentissage. la porte. sa mère qui l'appelle. elle décroche pas le regard de l'écran, elle sait que c'est adriel. il va se débrouiller sans son aide, il connait le chemin pour sa chambre. pas comme s'il avait réussi à y entrer sans invitation en étant salement bourré. qu'elle en avait pleuré. non. jamais. elle ne pleure jamais, ça devait juste être un souvenir déformé. elle swipe une dernière fois sans conviction, la joue écrasée contre son poing quand il frappe à la porte de sa chambre. "rentre, c'est pas comme si tu m'avais pas prouvé que tu savais pas t'inviter." peut-être légèrement rancunière. immobile sur son lit, incapable de définir si elle le déteste ou si elle l'aime, maintenant qu'ils reprennent presque au même endroit que la fois précédente. et c'est tentant de lâcher contre lui une vague de reproche, de lui crier qu'elle lui en veut encore, qu'il avait pas le droit. ni de la toucher, ni de lui faire du mal comme ça, encore moins devant sully qui aurait pu l'achever. mais ça ressemblerait pas trop à des révisions du point de vue des parents pas vrai ? "je t'en veux encore." elle gronde mais un effort pour s'asseoir, l'observe avec autant de méfiance qu'un chien qui a du mal à définir s'il doit attaquer ou approcher en ami. "mais qu'est-ce qui t'a pris franchement ? tu savais que ça passerait pas…" farouche, hostile à tout rapprochement physique qu'elle aurait pas initié, charlie promet de trancher la jugulaire à quiconque ose poser autre chose qu'un regard sur elle – et même ça, selon l'humeur aléatoire, ça peut-être trop. alors la promiscuité. un suçon. malaise. "ça m'a…" elle hausse les épaules, abandonne sans explicitations, parce qu'elle ne saurait pas dire. brusqué, oui. retourné, oui. basculée dans un état de nervosité, choquée d'avoir perdu le contrôle de sa vie et de son corps pour dix pauvres minutes, elle l'a mal vécu et certainement pas encore digéré, et peu importe si la réaction est disproportionnée.
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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: pale flesh :: adriel   pale flesh :: adriel EmptyLun 11 Mai - 10:50

La boîtes de cookies encore chaud sortant du four en main, Adriel se met en route, direction la résidence Hopper. Où il n’a pas remis les pieds depuis la soirée où il s’est mangé le point de Collins dans la mâchoire, la trace encore bleue-jaunâtre s’étalant pour lui rappeler cette violente impulsivité qu’il ne comprendra jamais, la connerie humaine qui prend ses droits sans prévenir. Contrairement à son habitude, il n’est pas retourné chez Charlie le lendemain matin pour l’aider à remettre la maison en ordre, comme à chaque soirée improvisée par la gosse. Pas envie de croiser un Sullivan pas foutu de se contrôler, le Nightingal encore blessé par tout ce bordel qui s’en est suivit. Blessé physiquement, mais aussi au cœur, de la voir partir avec lui, encore et encore, pour mieux s’en plaindre la seconde d’après. Le palpitant qui saigne à chaque mention de celui qu’il ne sera jamais, et de la voir se mettre dans des états pareils à chaque fois qu’il entre en jeu. Mais s’il n’a pas été le premier à aller vers elle, après cette soirée, qu’il a attendu que ce soit elle qui envoie le premier message, ce n’est pas seulement à cause des pseudos menaces de mort de l’autre s’il avait le malheur d’approcher celle qui restait l’une de ses meilleures amies, que ça lui plaise ou non. C’est surtout parce que dans le fond, il est rongé par la honte. Il sait très bien qu’il a merdé, que l’alcool l’a fait déconner, qu’il n’aurait jamais dû, pas elle. Il le sait. Il a été trop loin. Autant dans le geste que dans la parole, emporté par son élan de… de quoi au juste ? D’ego de mâle blesser de s’être pris une baffe ? Ca ne lui ressemble tellement pas qu’il n’arrive pas à comprendre ce qui s’est déclenché dans son cerveau. Il se sent con, alors qu’il arrive devant la porte, le doigt qui hésite sur la sonnette. La mère Hopper ouvre, et il lui offre son plus beau sourire en ouvrant la boîte, histoire de conserver son image de Saint Adriel, comme elle dit. Image précieuse qui lui permet sans problème de baratiner la mère avant qu’elle n’appelle Charlie du bas des marches. Elle ne descend pas, rien d’étonnant là-dedans, et il monte jusqu’à sa chambre, alors que la mère soupire. La main qui glisse vers la poignée, avant de se raviser. Il frappe du doigt pour signaler sa présence, attend sagement qu’elle l’invite à entrer, et c’est avec une pique qu’elle l’accueille. Of course. Il ne relève pas alors qu’il entre dans la chambre, penaud, s’installe sur sa chaise de bureau, sur laquelle il se laisse tourner, loin, le plus loin possible de la bête, alors qu’elle grogne. « Je m’en doute. » Il tend la boîte de cookies ouverte en offrande de paix, le regard penaud. Elle est sur les nerfs, il le sent. Qu’est-ce qui lui a pris, la question à un million, à laquelle il aimerait bien avoir la réponse. Il hausse les épaules, désolé, alors qu’il cherche lui-même à comprendre. « Je sais pas ? Faut croire que l’alcool réveille ma connerie tout ce qu’il y a de plus masculine. » Pourtant loin d’être le mec le plus macho de l’univers, il ne trouve pas d’autre explication. Deux mots, une phrase sans suite, alors qu’elle est incapable d’exprimer ce qu’elle ressent, mais elle n’a pas besoin de s’expliquer. Il la connait assez pour avoir une idée plutôt claire de ce qui a pu se passer dans son cerveau, et il s’en veut d’avoir provoqué ça, d’être la cause de son trouble quand il ne veut que son bien. « Je sais… J’ai merdé, Charlie, j’en ai conscience. » Il détourne le regard, se tourne vers la fenêtre alors qu’il sent l’angoisse monter en lui. « Tu vas m’en vouloir toute ta vie ?... » Parce qu’elle est là, sa peur. D’avoir dépasser les bornes au point de la perdre pour de bon.
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Charlie Hopper
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MessageSujet: Re: pale flesh :: adriel   pale flesh :: adriel EmptyMar 12 Mai - 17:05

il a pas l'air au mieux de sa forme. ni d'être le plus à l'aise. mais retranché derrière la vision égocentrique de son propre vécu de l'événement ça ne l'atteint pas plus que ça de le voir si peu à sa place. elle fait la moue charlie, vaguement boudeuse alors qu'elle est celle qui a réclamé la paix. les contradictions c'est clairement pas ce qui l'arrête, et ce depuis toujours. elle agite la tête, d'un balancier rebelle de ponytail elle refuse les cookies, hors de question qu'il achète son estomac avant d'avoir gagné le coeur et elle sera intraitable. elle le surveille, étudie le moindre move pour définir l'humeur fluctuante dont elle est faite. puis la phrase magique. celle qui l'amuse, celle qui lui fait gagner un clin d'oeil. rien de tel que d'enfoncer une porte ouverte en direction de ses principaux chevaux de bataille pour regagner sa confiance. "bonne réponse old sport." c'est qu'il vire gentleman avec ses biscuits et elle daigne se pencher en avant pour finalement en prendre un tout en tenant sagement leur distance respective, parce qu'il faudra plus que du sucre et du beurre pour calmer le cauchemar. le repli jusqu'au fond du lit est d'actualité, pour goûter la saveur de l'armistice édulcorée, à grignoter sans le lâcher du regard quand lui préfère la fuite. c'est douloureux d'affleurer cette fracture, d'avoir cette impression de se balader sur la frontière entre leur amitié et une rupture. un pépite de chocolat fond contre le palais alors qu'elle reste silencieuse. lui en vouloir toute vie ? "pourquoi pas." elle roule des yeux, esquisse un sourire malgré elle. enflammée facilement mais pas du genre à la vie à la mort dans toutes les décisions qui lui passent par la tête. brutale mais pas si définitive. sauf sully. pas une réussite non plus. "t'es vraiment con. viens." elle engloutie le restant du biscuit et tapote la couette pour le forcer à abandonner la fenêtre. "pour qui tu me prends... ça fait mal ?" le menton brièvement lancé en avant en regardant l’ecchymose qui maquille son visage. ça l'a toujours fasciné, mieux encore lorsqu'elle est la propriétaire de la rage dont la laisse a cédé  et qui est allée s'imprimer en face. impossible de nier qu'elle a déjà frappé des connards en soirée. mais là, si sa main n'a pas hésité à le gifler, la trace apposé n'est certainement pas sienne. elle incline la tête, achève son observation pour finalement s'en prendre à son vernis qu'elle écaille distraitement. "tu promets que ça arrivera plus ?" la lèvre pincée, elle relève un regard timide vers lui parce qu'elle ne sait pas vraiment où ils mettent les pieds. "pour ce que ça vaut, je suis désolée pour sully..." elle a pas réfléchi, elle a pas prévu qu'il exploserait quand elle elle espérait juste rester terrée dans sa chambre pour fuir l'agitation. blessée des mots qu'il lui a craché sous l'influence de l'alcool elle s'appliquait plutôt à essayer de tenir la façade qu'à retenir un sullivan au sommet de sa colère. pas dit qu'elle pardonne à adriel de lui avoir jeté à la figure la vérité qu'elle refuse, celle qui la fait frémir et reculer. qui court après qui là charlie ? c'était tranchant, et elle l'avait jamais vu comme ça. en colère. froid. incisif. "et je ne te parlerai plus de lui." si c'est la condition pour qu'ils retrouvent la paix, elle traitera adriel comme tout le monde, avec la loi du silence sur tous ses sentiments, offrira cette image travaillée de nana abrupte qui ne laisse pas filtrer toutes ses failles. elle hausse les épaules pour s'en convaincre, ou pour lui faire croire que ça n'a pas d'importance. qu'ils peuvent supprimer ce sujet de conversation sans qu'elle s'en sente moins à l'aise avec lui. "affaire conclue ?"
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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: pale flesh :: adriel   pale flesh :: adriel EmptyJeu 14 Mai - 12:05

Elle commence par refuser les cookies, et il est prêt à l’entendre lui demander de dégager finalement, habituer à son humeur tournant à la vitesse d’une girouette, mais les mots magiques lui octroient un clin d’œil, et elle finit par accepter l’offrande de paix. Descendre la gente masculine, ça a toujours eu son petit effet avec elle, et malgré les tensions, il est heureux de voir que ça, au moins ça ne change pas. Le pourquoi pas résonne dans la chambre, et l’espace d’une fraction de seconde, il y croirait presque, la panique qui vient le picoter à l’arrière du crâne, avant de voir les billes rouler et les lèvres s’étirer. Vague de soulagement qui passe sur lui alors qu’elle le traite de con, mais ça il l’accepte volontiers, tant que c’est signe d’un armistice signé. Elle finit par l’inviter à la rejoindre, et il se lève docilement de la chaise pour se laisser tomber sur le lit. « Pour une Charlie énervée, je me méfie. » Sourire en coin alors qu’il la taquine, quand dans le fond, il la voyait déjà arriver, la rupture, la fin définitive de leur amitié, viré pour faute grave. L’idée est vite chassée alors qu’elle désigne l’ecchymose, la marque laissée par l’autre abruti, et il baisse les yeux. « Ca va. J’ai connu pire. » Pas la première fois qu’il se prend des coups, quand déjà petit c’était par bande qu’on lui tombait dessus, probablement pas la dernière. Mais ce n’est pas tant à la mâchoire qu’il a mal qu’au myocarde, blessé plus par le contexte que par le poing, par sa propre connerie que par celle de l’autre. Elle lève les yeux vers lui, la requête qui brûle au fond des iris, et il ne peut s’empêcher de se redresser, main droite posée sur le cœur alors qu’il lève la gauche devant lui. « Promis, juré, craché, croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. Pinky swear ? » Il présente son petit doigt, le rire au fond des iris alors qu’il semble se trouver enfin en terrain connu. Faire l’andouille, jouer au crétin un peu naïf, il sait faire. Le regard qui s’assombrit légèrement à la mention de Collins, il se laisse tomber en arrière, s’adosse à la tête de lit avant d’attraper un cookie qu’il entreprend d’observer sous toutes ses coutures. « Bah, c’est pas ta faute s’il peut parfois être con comme ses pieds, t’y peux rien. » Il grignote le biscuit alors qu’elle soumet l’idée de le rayer de leur conversation de façon définitive. Et il hésite, Adriel, parce que c’est tentant, de le faire disparaître une bonne fois pour toute, de vivre dans l’illusion que son existence n’a pas la moindre importance, qu’il a disparu de leur vie. Mais il est assez lucide pour savoir que ce n’est pas le cas, peu importe qu’ils en parlent ou pas, il sera toujours présent, là, dans sa tête comme dans son cœur, et il la connait assez pour savoir que parler, s’exprimer sur ce qui la traverse, c’est loin d’être naturelle pour elle. Pourtant, on a tous besoin d’une soupape à un moment donné, pour évacuer la pression. Et s’il doit faire office de sifflet de cocotte-minute pour qu’elle relâche la pression de temps en temps, si ça peut l’aider, alors il le fera. Il lâche un soupir avant de passer une main dans ses cheveux, la raison qui se force un chemin à contrecourant du cœur. « T’as le droit de m’en parler, je t’en voudrais pas. Je… C’est l’alcool qui a parlé. Tu sais que si t’as besoin, je suis là ? Peu importe le sujet. » Toujours.
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Charlie Hopper
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MessageSujet: Re: pale flesh :: adriel   pale flesh :: adriel EmptyVen 22 Mai - 23:24

il la fait sourire et c’est plus fort qu’elle. parce qu’il a pas tort. parce que son instinct de survie n’est pas si mauvais s’il lui dicte de se méfier d’une charlie qui n’a pas pris la peine d’émousser ses canines pour être moins virulente. parce qu’elle reste l’animal le plus susceptible d’attaquer en traitre dans cette pièce. parce qu’il est trop tendre pour lui survivre dans le cas hypothétique où elle déciderait de se déchainer contre lui. les démons mal muselés, la mauvaise humeur qui frémit sous l’épiderme fin, elle est de ceux qui ne réfléchissent pas, qui se jettent en avant puis s’en mordent les doigts. parce que si le tempérament est mauvaise, le fond lui ne l’est pas. elle maitrise à la perfection les regrets tus, la lèvre pincée en silence quand personne n’est là pour constater le contre-coup non moins violent. de façade elle assume, garde le menton fier, au-dessus des autres charlie, au-dessus des remords et toutes ces choses qu’elle prétend laisser aux sensibles, aux fragiles et autres de la bande des émotifs à fleur de peau. « c’est cool je trouve. ça te donne un style. limite bad boy. » elle ricane, se moque tendrement de lui. quoi faire d’autre quand s’étale sur sa pommette la signature toute sullivan. ça a un charme certain. pas besoin de se demander pourquoi il a fait ça, et qu’est-ce qui a motivé la violence à éclater, adriel le déduit encore mieux qu’elle mais c’est le sujet interdit, celui qui déchaînera forcément la colère si quelqu’un a le malheur de glisser son doigt dans la machine très compliqué des rapports collins-hopper. elle le trouve ridicule adriel, à prendre trop au sérieux, à jurer comme s’il était devant la cour, mais elle est surtout soulagée qu’il n’hésite pas une seconde à promettre qu’on ne l’y reprendra plus, qu’ils n’affronteront plus cet écueil qui lui glace le sang. « j’étais sérieuse et toi tu… » elle soupire, roule des yeux, too much adriel comme souvent pour elle, et pourtant si vital pour tempérer toute sa rigueur et son impulsivité. elle enroule son doigt autour du sien. « une promesse est une promesse, si tu casses ça je te coupe la tête connard. » elle ronronne mielleusement sa menace tout en songeant qu’elle possède un soupçon de vérité : s’il fait l’erreur de trahir ça elle lui fera payer, et il pourra toujours définir qui d’elle ou de sully frappe le plus justement. elle se relâche, se dit que les révisions saveur-cookies ne sont pas désagréables quand il met un pied en zone dangereuse. sully. con. elle feule dans la seconde, le regard noir. « que moi qui aie ce droit nightingall. » et elle ne s’en prive pas, de le traiter de con. plus encore devant le concerné que dans son dos. elle lui crache à la figure en guise de gifle. « not on my watch mec, d’autant que t’es pas le plus arrangé niveau connerie. » elle alerte, rappelle les bornes existantes. la langue claque contre le palais alors qu’elle agite la tête. il cède adriel, il offre ce qu’il peut en guise de safe place, propose toujours de l’accueillir mais chat échaudé craint l’eau froide. elle hausse à nouveau les épaules d’un air boudeur. la confiance trahie ou juste son tempérament aléatoire, elle ne sait plus ce qui la rend si chatouilleuse et méfiante. « mouais. je crois que je préfère pas. parce que sinon à la prochaine soirée tu me balances quoi ? le dernier truc que je t’ai confié ? mh non, je préfère être sereine quand tu te bourres la gueule. » elle grimace, plisse le nez, pas que ça soit une définition confortable de l’amitié sur l’instant mais ils sauront s’en accommoder. « pourquoi t’as bu comme ça ? qu’est-ce qui t’as pris ? » elle le dévisage, ça passe pas, elle comprend pas son état, ses réactions, sa colère, son choix de venir vers elle. abandonné le bastion du bout du lit et se rapproche, réclame -non prend- une place plus proche,  cherche à s’inviter dans ses bras pour caler son dos contre son torse et soupirer. « si tu me touches je te défonce. » comme si la précision était utile. nécessaire. « je crois que j’ai pleuré. » elle est amère, les mots brûlent contre la langue d’un aveu pénible, mais il fallait bien qu’elle lui dise, à quel point il peut lui faire du mal quand il y met toute son énergie.
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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: pale flesh :: adriel   pale flesh :: adriel EmptyDim 24 Mai - 16:29

Le rire qui se force un passage à travers la gorge alors qu’elle se moque gentiment de ses bleus, parce qu’il a toujours été trop faible fasse à son rire qui le contamine plus vite qu’un virus. « C’est vrai que je suis super convaincant dans ce rôle. » Les sourcils qui se froncent sur un regard qui se veut ténébreux l’espace d’une seconde avant qu’il n’explose de rire devant l’étendu de ses talents d’acteur digne d’une série b. Et il est plutôt douée, pour ça. Jouer l’excentrique loin des regards un peu trop scrutateur du lycée, laisser libre cours à sa personnalité hors norme, parce que même si ça la fatigue, elle accepte quand même, elle sait qu’il est comme ça et elle fait avec. Pour ça, elle est précieuse. Pour cette liberté qu’elle lui offre sans vraiment le savoir, cette bulle sécuritaire où il peut être lui-même sans se poser de question. Ou presque. Si on oublie le fait qu’il se cache bien d’être hétéro face à elle, sous peine de se retrouver sur la chaise sans même passer par le couloir de la mort. Elle roule des yeux face à son petit doigt alors qu’il la rassure d’un regard. « Je suis tout ce qu’il y a de plus sérieux. » Elle finit par attraper le doigt, scelle ainsi ce pacte fraîchement formulé, promesse qui sera tenu coute que coute, à la vie à la mort, il ne mettra pas leur amitié à nouveau en péril pour un simple contact. « Si je la casse, je serais le premier à te tendre la hache. » Il appuie le tout d’un clin d’œil avant de se redresser, tout en se disant que s’il venait, pour une raison x ou y, à commettre l’erreur fatale de briser cette promesse fraîchement formulée, il aurait meilleur temps de fuir la ville le plus vite possible plutôt que de se retrouver face à une Charlie en rage. Malgré sa taille qui peut paraître infantile, dans le fond, elle lui fait bien plus peur qu’un Collins bourré. Collins qui s’invite à nouveau dans la conversation, et c’est à son tour de rouler des yeux alors qu’elle sort les crocs. Comme c’est étonnant. Il pointe sa mâchoire d’un doigt, preuve irréfutable de la connerie de l’autre avant de parler le plus calmement possible sans pour autant lui céder, pas cette fois. « Sorry darling, mais tant que j’aurais cette marque, là, ça me donne le droit d’émettre mon opinion quant à ses capacités intellectuelles. » Non pas que son opinion du type ait beaucoup évolué entre deux, mais jusqu’à présent il se contentait de se taire, de hocher gentiment la tête à chaque insulte émanant de la bouche de la Hopper, se gardant bien de faire tout commentaire un peu trop déplacé sous peine de se faire remonter les bretelles. Il laisse échapper un rire quand elle pointe son niveau de connerie, prie pour que ça détende l’atmosphère. « Ca, j’ai jamais dis le contraire, ma chère. » Si elle savait. Il s’exaspère lui-même parfois, c’est pour dire. Il grimace à son tour quand elle refuse le drapeau blanc qu’il ajoute, sa verve impromptue mentionnée sans vergogne alors que lui-même se demande encore d’où lui est sorti cet élan d’honnêteté passer au vitriol. Ou plutôt, à l’alcool. « Touché. » Il hésite, réfléchit à ce qu’il pourrait bien dire pour la rassurer, mais lui-même n’est pas sûr de ce qu’il sera capable de faire dans le futur. Il ne se serait jamais cru capable de lui balancer ça à la gueule, et pourtant, il l’avait fait. Alors comment lui assurer qu’il ne pètera pas de nouveau un câble dans le futur, s’il la voit de nouveau jouer au chat et la souris avec l’autre tout en niant complètement la chose ? « Je ferais attention, promis. » Il ne peut rien lui offrir de plus, même s’il aimerait lui promettre son silence éternel, son côté un peu trop réaliste l’en empêche. Et elle finit par poser la question qui lui tourne en tête inlassablement depuis cette soirée. Qu’est-ce qui lui a pris, il aimerait bien le savoir, lui aussi. « C’est ton punch, il était beaucoup trop fort, j’ai pas résisté. » Il tente la blague, avant de lâcher un soupire. « En vrai, je sais pas… Je m’ennuyais ? J’ai enchaîné les verres sans m’en rendre compte, et avant que je comprenne quoi que ce soit… » Pas besoin de verbaliser, elle sait ce qu’il veut dire, il en est sûr. Il ne lui avouera pas que de voir l’autre se ramener et elle disparaître à sa suite à eu son rôle non sans importance dans la vitesse où les verres ont été descendus. Puis elle finit par se rapprocher, sans lui laisser le choix, comme toujours, alors qu’elle vient se caler contre lui. Il referme ses bras sur elle, sourire gentiment moqueur aux lèvres alors qu’elle menace, complètement aveugle à la contradiction même entre ses gestes et sa parole. « C’est noté madame. » Il cale son menton sur sa tête, heureux de ne pas avoir à la regarder dans les yeux alors qu’elle lui avoue l’étendu des dégâts que ses mots à lui ont pu avoir. Et ça, ça vient le chambouler alors qu’il lâche un soupir. Jamais il n’aurait cru que lui, Adriel, le doux, l’agneau, pourrait avoir cet impact sur elle, Charlie, la dure, la tigresse. Et il ne sait pas quoi faire de cette information, tiraillé entre la douleur d’avoir pu lui avoir fait du mal, et la satisfaction de se rendre compte qu’en fait, il compte quand même pour elle. Assez pour que ses paroles viennent toucher la corde sensible pourtant si résistante de la gosse. « Je suis désolée, Charlie… Vraiment. Je voulais pas… Je voulais pas te faire du mal. J’ai pas réfléchi sur le coup et… Je m’en veux, tu sais ? Sincèrement. » Il n’a plus qu’à prier pour qu’elle accepte ses excuses.
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