// i guess i should go

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tu regardes ce courrier depuis trop longtemps. il est arrivé dans la mauvaise boîte aux lettres. il serait si simple de le glisser dans la bonne, mais ça voudrait dire rater une possible opportunité de le croiser, là, de l'autre côté de la porte. tu te sens trop con de penser comme ça. tu te sens trop con de t'être si attaché à une silhouette derrière les rideaux. mais t'es perdu, aussi. tu comprends rien à ce qui t'arrive toi non plus. c'est p'tet que les hormones qui foutent le bordel encore, mais c'est p'tet bien plus que ça aussi. c'est bientôt l'anniversaire de la mort de maman. t'as toujours un étrange besoin d'affection autour de cette date là. t'es toujours un peu à fleur de peau, tu chiales devant les vidéos de chaton et de poneys sur youtube. et tu passes une demie heure à regarder une enveloppe et à te faire des films, à jouer tous les scénarios possibles dans ta tête, quand au final tu sais bien que rien ne se passera jamais comme tu peux l'imaginer. il fermera peut-être tout simplement la porte après t'avoir remercié d'avoir ramené la lettre, ou alors c'est quelqu'un d'autre qui viendra ouvrir.

tu te sens trop con, oui, de vouloir absolument recroiser son regard. de te pencher tous les jours à ta fenêtre dès que tu l'aperçois traverser la rue. de tenter toutes les occasions de capturer un de ses sourires. ça fait qu'une semaine et t'en as déjà parler à ta sœur, qui dit que c'est tout simplement un crush d'adolescent, sur un gars rencontré dans des circonstances un peu particulièred, sur quelqu'un avec qui t'as partagé un moment d'émotions fortes sans même connaître son nom. t'arrives pas à te sortir ce gars de la tête et c'est vraiment mauvais pour toi. pour toi le tombeur de ces dames qui sait absolument pas s'y prendre avec les mecs. pour toi qui sait bien que tu perdrais tous tes moyens face à lui. mais tu prends ton courage à deux mains, parce que t'es con, mais aussi téméraire. parce que celui qui ne tente rien n'a rien, qu'on dit. alors tu redresses ton sweatshirt, le temps est un peu mauvais aujourd'hui, tu sors, traverses la rue et t'appuies sur la sonnette après avoir pris une grande inspiration. t'espères vraiment tomber sur lui.

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Dylan & Sasha

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sasha était bien loin de toutes ces pensées là. Présentement il regardait son téléphone, lisant et relisant les messages envoyés par ses soeurs. Elles étaient inquiètes et elles voulaient qu'il reviennent à la maison. Sauf que c'était impossible. Sasha ne pouvait revenir dans l'endroit qui avait été sa maison mais qu'il ne considérait plus comme telle. Il ne pouvait revenir là et faire confiance à son père, pas après tout ce qu'il lui avait dit. Heureusement sa tante et sa compagne l'avait accepté sans y réfléchir à deux fois. Il leur avait ranconté son histoire, ce qu'il s'était passé et elles lui avaient dit oui avant même qu'il ne pose la question. Cela faisait une semaine qu'il vivait là, les démarches entamées pour changer de lycée même si à trois semaines des vacances il ne voyait pas le point mais bon, sa tante avait insisté et lui il attendait en squattant le canapé et en matant la télé. Pas vraiment pro-actif...Il était plongé dans une douce torpeur quand il entendit la sonnette retentit dans la maison. Sasha se redressa et se leva, passant une main sur sa nuque avant de s'avancer, pieds nus sur le plancher vers la porte d'entrée. Sans regarder qui était son visiteur, il ouvrit la porte découvrant son voisin, Dylan. Immédiatement il repensa à ce premier jour, une semaine auparavant. Alors qu'il pleurait misérablement. Dylan était apparu, tel un ange et il l'avait prit dans ses bras. Malgré la semaine écoulée, il n'avait pas oublié l'odeur du blond. Son parfum qu'il cherchait désormais à retrouver, tout comme ses bras dans lesquels il s'était sentit bien, protégé, apaisé. "Hey...huh...you...need anything ?" bégaya Sasha, se demandant ce qu'il pouvait bien lui vouloir. A cause de la surprise, et du flashback émotionnel, il n'avait pas vu l'enveloppe dans ses mains.

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la porte s'ouvre, tes yeux voient en premier deux délicates mains chocolat, mais remontent vite pour tomber dans son regard à lui. un sourire sonore t'échappe, c'est bien sasha. sa voix hésitante vient alors mélanger les propres mots dans ta bouche, si bien qu'ils essaient d'abord de remettre un peu d'ordre eux mêmes, ce qui installe alors un court silence entre vous deux, le temps que ta gorge se dénoue. i, erm, well... here's for you ! tu lui tends la lettre arrivée chez vous par accident. elle semble venir de loin, tout comme lui. tu ne crois l'avoir jamais vu à santa barbara. tu te rends compte que tu ne sais rien de lui, vraiment, et pourtant, t'es là avec l'impression de connaître bien plus, d'avoir eu accès à une partie de lui qu'il ne révèle à personne d'autre. en tout cas, ça a été le cas pour toi. tu ne sais pas ce qui t'a pris l'autre soir, c'était un comportement assez instinctif, une poussée empathique qui t'arrive pas si rarement que ça, quand t'y repenses. ça semble être inhérent à ta nature un peu conflictuelle, toi la brute protectrice, l'épée-bouclier. t'en as fait pleurer des gens et pourtant t'aimes pas voir les gens pleurer. toi l'imbécile qui parlait avec les poings. t'as appris à faire autre chose de tes mains, à les poser là, sur les deux joues, à regarder les gens droit dans les yeux et à dire "hey, ça va aller." tu nies pas le fait que t'aies été complètement imbuvable à une époque, que t'aies été un monstre envers certains, mais tu sais que là-dessous s'est toujours cachée une nature fondamentalement affectueuse, nature sans cesse rongée par le remord, la culpabilité. c'est celle que tu portes aujourd'hui le mieux, laissant dans l'ombre l'alter-ego antagoniste, le bully du bahut. c'est celle dont peu ont fait l'expérience, et sasha fait partie de ceux qui ne connaissent que ce dylan-ci. dès la première rencontre. t'as l'impression d'être authentique rien que d'être avec lui, parce que tous les masques sont levés, tu n'es plus que ce gamin attachant que tu as toujours voulu rester, celui qui a malheureusement dû s'endurcir et qui a pris un goût amer avec le temps. avec lui, tu te retrouves comme quand t'étais môme, comme quand t'étais vraiment heureux. et c'est con putain, parce que, comme c'est dit, tu le connais pas du tout. c'est con parce que, comme c'est dit, il est arrivé y a à peine quelques jours. c'est con l'bordel qu'il a déjà foutu, y a comme un ouragan qui est passé sur ton cœur, qui a fait tomber les chaînes, et peut-être qu'en le cherchant, en cherchant son regard et ses sourires, en fait tu cherches vraiment les tiens. tu cherches ces mêmes étoiles que tu vois dans le noir de ses yeux. elles semblent toutes filer vers les tiens, puis finir en comètes contre ta cage thoracique. des fleurs poussent dans les cratères qu'elles y laissent. peut-être qu'en le cherchant lui, tu te retrouves toi. le bon toi. c'est ce qu'il fait ressortir sans rien demander à personne. you.. you got a minute ? la témérité parle encore à ta place.

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Dylan & Sasha

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sasha baissa son regard sur l'enveloppe que lui tendait Dylan, l'attrapant et regardant rapidement l'en tête pour reconnaître celui de son ancien lycée. Nous veau flashback, beaucoup moins plaisant cette fois. Il se revoyait dans le bureau du proviseur, sous ses questions, sous son jugement. Clairement il avait trouvé la chose dégueulasse, mais parce qu'il devait être professionnel il n'avait rien dit, mais son regard avait parlé pour lui. Identique à celui de son père. Sasha ferma les yeux quelques secondes, pour oublier, pour enterrer tout ça dans un coin de son esprit. Il voulait oublier ces douloureux souvenirs, mais il savait que ça prendrait trop de temps, bien trop de temps pour l'adolescent qu'il était. Il rouvrit ses yeux noisettes pour les poser sur Dylan, pour se concentrer sur lui. Il se demanda quelques instants ce qu'il penserait de ce qui lui était arrivé, s'il serait dégouté comme les autres, ou plus compréhensif...il espérait que ça soit le second parce que du peu qu'il avait vu Dylan il l'appréciait, beaucoup. C'était irrationnel parce qu'il ne le connaissait pas tant que ça, mais il n'y avait pas de retour en arrière possible. Il acquiesça à sa question, jetant un regard derrière lui avant de revenir vers le blond, esquissant un maigre sourire sur ses lèvres. "Yeah sure...wanna come in ?" lui offrit il, s'effaçant pour pouvoir le laisser rentrer dans la maison. "You want something to drink ? I think we have orange juice..." dit il, disparaissant dans la cuisine se trouvant en face de l'entrée pour aller fouiller dans le frigo, sortant la bouteille ainsi que deux verres qu'il emmena dans le salon.

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lorsqu'il attrape la lettre, tes poils se hérissent un peu. et inconsciemment, tu te penches pour voir ce qu'il y voyait, lui, dans cette enveloppe. t'as beau l'avoir regardé pendant si longtemps, t'as surtout fait que contempler les opportunités qu'elle offrait, plutôt que ce qu'elle était vraiment. t'es un peu plus grand que lui, mais tu retombes quand même sur tes talons quand tu te reprends et que t'imagines que ça doit être un truc assez perso. et c'est pas la seule fois qu'il s'est ouvert à toi qui te donne tous les droits de t'infiltrer dans sa vie privée. pourtant, tu lui demandes ces deux minutes. deux minutes pour faire quoi ? deux minutes pour arracher encore des demi-sourires et peut-être le regarder encore un peu ? deux minutes pour le voir tant qu'il fait jour, le soleil sur sa peau ? deux minutes assis là, sur la marche avant l'entrée, à rien se dire, parce que le silence entre vous semble si fragile et précieux ? c'est tout ce que tu demandais, vraiment. mais il t'offre bien plus. il ouvre la porte un peu plus grand, et t'es un peu déstabilisé, les mots passent pas bien la barrière de tes lèvres. yeah... erm... alright , t'acceptes sa sorte de contre-invitation un peu bizarrement. il a déjà tourné les talons pour aller vers la cuisine. un frisson parcoure ton échine quand tu remets les pieds dans cette baraque. t'es déjà venu, y a longtemps, elles te gardaient après l'école quand papa sortait encore tard du travail et que dee avait ses entraînements et matchs de lacrosse. t'as grandi et t'as plus vraiment eu besoin de venir, mais rien n'a vraiment changé. tout est encore là, les photos sur les murs, le papier peint. l'éléphant en porcelaine posé contre le petit pot à bric à brac, sur le meuble à l'entrée. tu l'effleures en passant, chaque pas que tu fais est un retour en arrière. t'entends encore tes rires d'enfant résonner dans ces couloirs. tu vois encore le sourire sur la bouche de ces femmes. tu te souviens que tu t'étais fait la promesse de rendre quelqu'un aussi heureux que l'une rendait l'autre. t'arrives enfin vers lui, dans le salon. tu sais pas trop si tu dois t'asseoir quelque part, ou si tu dois attraper un verre, t'es un peu nerveux. so, erm, tes yeux vagabondent encore sur le décor, pour essayer d'éviter à l'affronter lui, sous cette lumière qui sublime ses traits. t'es putain de mal barré avec ce genre de pensées qui traversent l'esprit. are they family ? tu gonfles un peu les joues d'avoir rien trouvé de mieux pour commencer. i was... i was wondering why you were here. i've, i've never seen you before, right ? dangereuse tentative d'en apprendre plus à son sujet.

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Dylan & Sasha

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sasha pouvait sentir que son voisin ne s'attendait pas à pouvoir entrer dans la maison, à recevoir cette invitation. Et puis même, peut être n'avait il pas prévu d'y passer tant de temps que ça, et que son invitation était malvenue ? Peut être, mais le blond entra finalement et, pour cacher un peu sa timidité, Sasha disparu dans la cuisine, récupérant de quoi boire avant de prendre le chemin du salon, la télé tournant encore une émission probablement peu intelligente que Sasha regardait pour faire passer le temps. Il était entrain de servir à boire quand la voix de Dylan cassa le silence entre eux. Sasha leva son regard marron vers lui avant d'hocher la tête. Il sentait venir la prochaine question, sur le pourquoi de sa présence ici. Et si ça avait déjà été assez douloureux d'en parler à ses tantes, ça l'était encore plus avec un presque inconnu..."Huh yeah they are my aunts..." répondit il. Contrairement à son père, il avait toujours accepté la sexualité de sa tante, et il savait que c'était également à cause de cela qu'ils ne pouvaient venir la voir, lui et le reste de sa famille, car son père ne le tolérait pas.Sasha s'installa sur le lrage pouf, invitant Dylan à s'asseoir lui aussi. Il passa une main sur sa nuque lorsqu'arriva la seconde question. Il sentit une boule se former dans sa gorge, et il savait qu'il était incapable de lui révéler la vérité sur la raison de sa présence ici. "Yeah right...it's actually the first time I'm here..." commença le brun. Il avait eu l'adresse au décès de sa grand mère des années auparavant, sa tante étant venue avec sa compagne, au grand déplaisir de son père. Ils n'avaient pu discuter que quelques minutes et elle lui avait discrétement donné son adresse. "I had to came here because of some...stuff back in LA. Things will be easier here." Du moins il l'espérait, il savait que sa vidéo risquait bien d'arriver aussi à Santa Barbara si on lui en laissait le temps.La police avait été prévenue mais Sasha n'avait que peu d'espoirs. Il montra l'enveloppe qu'il avait posée sur la table basse. "It's probably my file for school...you're a senior there my aunts have told me ?" demanda t'il, curieux à son tour d'en savoir plus sur le blond, et surtout de dévier le sujet de la conversation. Ses tantes lui avaient rapidement parlé de Dylan et de sa famille, de ce qu'ils avaient vécu, et qu'il était un exemple qu'on pouvait toujours se relever même après des épreuves difficiles. Et le peu qu'elles avaient dit sur lui avait donné envie à Sasha d'en savoir plus sur son voisin. Il avait déjà dessiné son visage quelques fois sur ses feuilles à dessin, car il n'était pas rare que Dylan soit dans ses pensées.

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et il s'est un peu ouvert à toi, sans trop en dire. c'est comme les premières phrases d'un livre qu'on essaye d'écrire depuis longtemps. ces premiers mots qui comptent énormément et qui démarrent le moteur, tu gardes une esquisse de sourire sous ton nez, pour chacune de ses réponses. tu sais bien qu'elles sont ses tantes, tu penses même qu'il te l'a dit l'autre soir. mais tu lances ainsi la conversation. il t'invite alors à t'asseoir et tu déglutis un peu, ne sachant pas trop quoi faire. mais tu finis par te rapprocher de lui, par te poser sur un canapé pas loin de son pouf, sans jamais le regarder dans les yeux trop longtemps. tu crois rougir un peu quand tu sais que ses yeux sont rivés vers toi. il t'explique à peu près la situation, et tu comprends un peu mieux l'état dans lequel il était quand vous vous êtes rencontrés. tu comprends un peu mieux les larmes, sans vraiment savoir exactement ce qui est venu les tirer. aux vibrations de sa voix seules, tu comprends qu'il ne faut pas chercher plus loin. tu comprends qu'il a toutes ses raisons de ne pas t'en parler. alors ton sourire se transforme simplement en moue compatissante, quelque chose qui voudrait dire, encore une fois, "hey, ça va aller". puis il te montre l'enveloppe, que tu regardes d'un œil nouveau, puisque tu en as maintenant l'autorisation. il change un peu de sujet, ce que tu aurais essayé de faire de toute façon, quand bien même il t'intrigue. il te renvoie la balle et tu le laisses faire. il t'apprend qu'il fera lui aussi sa rentrée au lycée public de santa barbara, où tu traînes toi-même depuis un moment déjà. ça te tire le sourire un peu plus haut de savoir que tu risques de le voir plus souvent que prévu encore, si tout se passe bien. yeah, i'm a senior next year, t'attrapes ton verre et le porte à ta bouche, thanks lances-tu doucement, entre deux phrases, avant de prendre une gorgée. tu crois en avoir besoin pour libérer les autres mots. i'm also a football player. do you... d'you like football? cette fois, une tentative d'en dire plus à ton sujet, puisque ça s'est retourné contre toi. ça ne t'empêche pourtant pas d'essayer d'en apprendre un peu plus sur lui par la même occasion. tu sais pas vraiment où aller dans cette conversation. ce n'était qu'un souhait, de pouvoir lui parler, et maintenant qu'il se réalise, tu te rends bien compte que tu n'étais pas du tout préparé à cette éventualité. pourtant, t'as rien d'un défaitiste, mais t'étais parti dans l'idée que tu t'en faisais trop, justement, des idées, et que ton voisin d'en face allait te claquer la porte au nez. mais vous êtes assis là, peut-être qu'il est tout aussi gêné que toi. une gêne que tu ne portes pas habituellement. i mean, what d'you like to do ? tu rectifies un peu ta question.

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Dylan & Sasha

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sasha acquiesça à la réponse de Dylan, écoutant, buvant ses paroles. Les imprimant dans son esprit. Dylan était le premier ado avec qui Sasha passait du temps depuis ce qu'il s'était passé à son ancien lycée. Et il ne connaissait pas les circonstances de son arrivée ici, même si cela changerait tôt ou tard. Et comme tous les autres, il lui tournerait le dos, même si Sasha avait cette légère impression que ça ne serait pas le cas, du moins il l'espérait. Il apprit donc que Dylan était un joueur de foot, ce qui le surprit de premier abord, il n'aurait pas pensé qu'après ce qu'il avait vécu il pourrait jouer, et pourtant...Il se força à ne pas porter son regard sur sa jambe, restant concentré sur son si beau visage. "Huh yeah I do...though I don't play it's not my type of sport." répondit il. Il avait passé les essais à son arrivée au lycée, sous la pression de son père, parce qu'il voulait qu'il fasse comme lui, mais ça n'avait pas été très probant. Dylan reprit sa question, l'ouvrant un peu plus et Sasha se mordit la lèvre, conscient qu'il allait devoir s'ouvrir à lui et lui faire confiance. Un premier pas difficile mais qu'il savait nécessaire cependant."I was in the track team at my former school. Wasn't the best, but pretty good..." répondit il avec un léger sourire, le souvenir de ses victoires lui revenant avant que son sourire ne se fane à nouveau.Il se mordit à nouveau la lèvre, hésitant quant à poursuivre et lui révéler une part de lui que peu de gens connaissaient en dehors de quelques personnes. Son propre père lui même n'était pas au courant. "I...I also draw." souffla t'il, comme s'il avait peur que Dylan l'entende. "So...what do you do...when you're not playing or in classes ?" Il ne connaissait pas le coin, mais il ne se voyait pas non plus passer sa vie reclus ici, de toute manière ses tantes ne l'accepteraient certainement pas.

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