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 puppeteer [r]

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MessageSujet: puppeteer [r]   puppeteer [r] EmptyMar 19 Juin - 13:16

{ alyssa x mac }

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Avant vendredi, que Schultz avait lancé, pointant du doigt le sujet figurant noir sur blanc, écrit dans un manuscrit en pattes de mouches.
Cette deadline avait tout d’une menace et, il sentait poindre au dessus de son crâne la pointe d’une épée de Damoclès qui – l’heure venue – lui fendrait la fiole jusqu’au coccyx. Le cœur battant la chamade dans sa poitrine – propulsant le sang jusqu’à ses oreilles (qui se mirent à bourdonner)  - il se vit presque quitter son corps et rejoindre un coin où les démonstrations mathématiques n’auraient  plus aucune importance ; une fois mort , à quoi pourrait bien servir le cosinus d’un angle putain de bordel de merde ?  Andy était assis à deux tables de la sienne, appréciant la vue imprenable sur la fenêtre et la rangée d’arbres qui la flaquait, bien plus que la chevelure grasse d’une de ses camarades ; Mac s’était tortillé, mal à l’aise, sur sa chaise au confort fortement discutable et avait lancé, à l’agonie un : « Tu savais ça, toi ? » - question à laquelle, un élève que l’on appellera Bidule (pour des besoins de conservation d’anonymat) leur apprit que ce devoir là était prévu depuis deux semaines et que s’ils ne s’étaient pas comportés comme des dieux du stade, ils ne se seraient pas retrouvés dans cette position là.
Étonnamment, des deux acolytes, Mac était celui qui s’était retenu de balancer son poing à la figure de bidule, qui dans une démarche de fée clochette , s’était éloigné d’eux, fier de leur avoir servi une de ses répliques de pétasse. Les deux adolescents s’étaient contentés d’échanger un regard qui aurait clairement pu dire davantage, dans tous les dialectes possibles, sur le fait incontestable qu’ils étaient  dans la merde, et ce jusqu’au cuir chevelu. ( …) Rendu à l’évidence (celle qui exposait sans équivoque le fait qu’il n’avait plus le choix), il louvoyait dans les couloirs, à la recherche on ne peut plus désespérée d’aide en la personne d’Alyssa « Pan » Pansino: tutrice résignée, faiseuse de miracle, souffre-douleur occasionnel – qui, la dernière fois qu’elle lui avait adressé la parole, lui avait demandé – d’un ton cordial quoique assez tranchant – de garder ses distances, de ne plus ‘l’importuner’ (oui, elle utilisait des mots qui paraissaient bien trop complexes et vieillots au jeune homme). Parce que soit disant, elle en avait marre de toujours sauver son ‘séant inconscient’ d’un bourbier sans nom.
Il acceptait cette réalité.
Il avait oublié ou peut-être n’avait-il pas entendu ou ce qui était le plus probable, avait-il simplement mal jugé la menace qui de son avis de footballeur encensé, ne méritait pas d’être prise très au sérieux. Mais, avec l’expérience, il n’était pas bon de penser qu’un devoir d’algèbre pouvait se révéler autre chose que létal, même à faible dose.
« Hey, Heck, t’aurais pas vu Pansino ? » - personne ne voyait Pansino, Pansino faisait partie des meubles, évoluait discrètement dans ce capharnaüm ; il était facile de vivre sa petite vie à Santa Barb’ high sans être amené à en croiser la route.
Alyssa n’était pas le genre d’élève à attirer l’attention. Force était de constater qu’elle avait fini par attirer la sienne, contre toute attente (et réelle volonté). La vache, elle est où cette chieuse – pensa-t-il, il était à deux phalanges d’abandonner l’entreprise lorsqu’il vit sa silhouette, appuyée contre un casier qu’il devina être le sien. « Pansino » lâcha-t-il, de cette voix dont il usitait à chaque fois qu’il se lançait – corps et âme- dans un sweet talk éperdu. « Tu t’en sors comment avec le sinus et le cosinus ? » - quelle question ? La morveuse avait deux ans de moins que lui et encadrait les dernières années, elle était au tutorat ce qu’était Peyton Manning au foot américain.
« Je suis, un peu, dans la mouise et tes talents pourraient réduire quatre vingt pour-cent du risque que je développe un ulcère avant vendredi ». Elle devait surement être au courant de la nouvelle lubie de Schultz – paraît qu’elle était sa chouchoute.

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MessageSujet: Re: puppeteer [r]   puppeteer [r] EmptyMar 19 Juin - 14:07

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Pan était une bonne élève. Elle l'avait toujours été. Ses bulletins affichés toujours "élève sérieuse et motivée" ou encore "un plaisir à avoir en classe". La raison était simple, pendant toute la période du collège, elle n'avait que ça à faire. Elle n'avait pas de vie sociale, elle ne parlait ni en cours, ni en récrée. Elle passait tout son temps libre à étudier. C'est ainsi, qu'une fois au lycée, elle se rendit compte qu'elle avait le niveau de proposer son aide au tutorat. En première année, elle n'était autorisée qu'à aider les personnes de sa promo. Mais plus le temps passait, plus son niveau montait. A présent, elle pouvait offrir son aide à tout membre du lycée. Elle en était fière, se dire qu'elle pouvait aider quelqu'un la rassurée. Evidemment, elle reste modeste, elle n'allait pas crier sur tous les toits sa dernière notes.

L'ado se trouvait à son casier, adossé, elle avait le nez plongé sur son téléphone. Ce qu'elle faisait ? Elle stalkait quelqu'un sur instagram. Pas n'importe qui, non. C'était toujours la même personne, un garçon qu'elle connaissait depuis le collège, celui qui l'avait humilié pendant près d'un an. Elle prit soin de n'aimait aucune photo, ne voulant pas qu'il sache quoique ce soit. Ca serait la honte. Elle était perdue dans ses pensées lorsqu'elle entendit la voix de Macgregor. « Pansino. » Elle sursauta, verrouillant son téléphone, elle le rangea dans la poche arrière de son jean. Fébrile, elle leva la tête pour affronter le terminal, qui aborda une voix mielleuse. Elle n'était pas née de la dernière pluie, elle savait ce que ça voulait dire. Il avait besoin de son aide.
« Tu t'en sors comment avec le sinus et le cosinus ? » Et voilà, il lui demandait son aide, en math. Ses lèvres s'entrouvrirent, elle ferait mieux de parler, sinon, elle risquait de se faire manger toute crue. Elle avait longuement rêvé de lui dire non, de s'affirmer. Macgregor n'était pas un simple terminal qu'elle aidait, non, généralement, cela se terminer par elle qui lui faisait ses devoirs. Elle était censée l'aider à les faire, lui expliquer, mais elle en avait rarement l'occasion. Les lèvres tremblantes, elle s'apprêté pour la première fois à lui dire non, avant qu'il n'ajoute : « Je suis, un peu, dans la mouise et tes talents pourraient réduire quatre vingt pour-cent du risque que je développe un ulcère avant vendredi ».

La jeune fille se mordit la lèvre. Elle ne pouvait pas dire non, pas là. Il semblait vraiment concerné. De plus, elle se doutait parfaitement qu'il avait d'autres problèmes en cours, des problèmes qu'elle ne pouvait même pas imaginer. Elle était bien trop naïve et innocente pour se douter une seule seconde à quel point il était dans la mouise. Elle hocha la tête, timidement avant de balbutier ces quelques mots : « Je me débrouille assez bien, je pense. » On aurait dit une souris dans les pattes d'un chat. Son intonation ressemblait plus à un couinement qu'à sa voix habituelle. Bien que le terminal n'avait jamais vraiment entendu la voix naturelle de Pan, n'ayant pu que l'entendre marmonné ou faire une petite voix. Elle s'était pourtant endurci depuis le collège, cependant, dès que Macgregor était dans les parages, elle perdait tous ses moyens. Il parlait fort et avait un franc parlé.
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MessageSujet: Re: puppeteer [r]   puppeteer [r] EmptyMar 19 Juin - 15:01

{ alyssa x mac }

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Ca n’était jamais difficile, quelques paroles suaves, lancées d’un ton qui l’était tout autant, quelques roulements de muscles sous le sweatshirt porté ‘tight’ et la plupart des gonzesses miaulaient de toutes les directions, créant des conversations whatsapp dédiées à la combinaison excitante entre sa chevelure impeccablement travaillée et sa stature de déité grecque taillée dans un marbre imperturbable.
Mac était conscient de l’effet qu’il produisait ; il s’amusait à dire que les phéromones attiraient la femelle vers l’ADN parfait dont il était porteur et par conséquent, il s’agissait d’une tare avec laquelle il devait vivre jusqu’à son dernier souffle.
A l’évidence, blasé, il ne prêtait plus aucune attention aux regards qu’il attirait, pas plus qu’il n’avait l’air de voir au-delà du bout de son nez ; molesté par ses problèmes personnels, égoïste de championnat, il n’y avait qu’à voir ses fréquentations pour questionner le bien fondé de sa présence sur terre.
Bien entendu, le fait qu’il puisse se croire tout permis allait de soi et personne ne se demandait plus si les apparences pouvaient être trompeuses ? Les apparences (et quelle apparences !) tenues pour acquises revêtaient l’importance d’un fond qui pourtant n’embrassait pas la forme ; Mac s’appuya sur le casier à l’aide de son bras, barrant le passage à toute interférence, pas le moins du monde dérangé de s’immiscer aussi effrontément dans l’espace personnel de la jeune fille, habitué à en narguer le moindre nerf.
Il n’était pas dupe, il voyait bien le regard mi apeuré, mi perplexe qu’elle ne cessait de lui lancer ; il en faisait fi, préférant obtenir ce qu’il était venu réclamé, dans cette attitude qui laissait croire à sa victime qu’elle avait son mot à dire alors, qu’en fait, le choix ne lui appartenait plus à partir du moment où il en avait décidé.
Ça, il l’avait appris à côtoyer les sales bandits qui constituaient les yakuzas ; s’ils formaient un ensemble éclectique, il ne fallait pas oublier que la ligne de conduite favorisait la connerie (bordel, comme elle pouvait être profonde, par moment). « Tu te débrouilles assez bien pour le nouveau missile Schultz ou pas ? T’en as forcément entendu parler » - les devoirs concoctés par le quinquagénaire relevaient absolument tous les atours du véritable casse-tête et il n’était, hélas, pas rare d’échouer dans sa matière : de la vieille école, il prônait l’égalité des chances et refusait, de fait, de gonfler les notes (surtout lorsque vous aviez le malheur de faire parti d’une équipe sportive, d’ailleurs, les joueurs le soupçonnaient d’en avoir une sainte horreur et de faire son possible pour leur mettre des bâtons dans les roues).
« J’ai pas bien entendu ? Tu parles toujours avec cette voix, Pansino, ou est-ce que t’as une angine ? » - à dire vrai, il n’avait pas l’habitude de se lancer dans de grandes conversations avec elle, ils n’avaient pas grand-chose en commun, n’est-ce pas ? « Quoiqu’il en soit, j’ai zéro temps pour m’atteler à la tâche et , autant être honnête, aucune compétence en la matière. Alors, on se dit même prix mais délai de livraison plus court ? » - à la place de la jeune fille, il aurait fait monter les enchères, pour tirer un maximum profit de cette situation.
Comme s’il avait du fric à dépenser, comme s’il ne devait pas se ruiner les mains à faire la vaisselle slash le ménage dans ce restau chinois à la noix et, comme s’il ne se rabaissait pas – déjà – à faire du chantage à une étudiante de cette école privée moisie qui entretenait une guéguerre avec SBH. Comme si, bien sûr. Il avait fait un choix et même s’il se présentait pas comme le plus commun, il devait faire avec.
« T’en dis quoi? » il avait un cours de littérature anglaise dans les minutes qui suivaient et la façon qu’il avait de lancer des regards vers la porte de la salle du cours en question témoignait de l’urgence.
Il lui décocha un regard de puppy.
Please.

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MessageSujet: Re: puppeteer [r]   puppeteer [r] EmptyMar 19 Juin - 15:35


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Le terminal était séduisant, tout le monde le savait, même Alyssa. À vrai dire, il n'y avait qu'à le regarder pour le voir. Cependant, la jeune fille n'était pas du genre à être complètement gaga devant lui. Ou du moins, pas pour cette raison. C'était son caractère qui l'intimidé, pas son apparence. Mais il était vrai que face à lui, elle faisait minuscule. Mince et petite en taille, elle ressemblait à une enfant. C'était d'ailleurs comme ça que Bowie la voyait, une enfant. Elle n'était au courant de rien, il ne lui parlait pas de ses plans. Alors lorsque Mac évoqua un missile, elle fronça les sourcils. Un vrai missile ? Sur le coup, elle était perdue. Était-ce encore de l'argot ? Elle avait du mal à suivre toutes ses expressions : tèg, skred, pecho, etc. Est-ce que missile signifiait autre chose ? Elle l'espérait. « Tu te débrouilles assez bien pour le nouveau missile Schultz ou pas ? T'en as forcément entendu parler » Sa phrase raisonnée dans sa tête. Ça ne pouvait pas signifier autre chose. C'était impossible. « Un missile ? » sa voix innocente, c'était éclairci, les sourcils fronçaient, même un aveugle aurait compris qu'elle ne comprenait absolument pas de quoi il parlait. Bowie ne lui racontait pas du tout ses histoires-là, il  se contenté de veiller sur elle, un peu comme un grand frère, d'une certaine manière.

« J'ai pas bien entendu ? Tu parles toujours avec cette voix, Pansino, ou est-ce que t'as une angine ? » Alyssa tremblait presque. Elle passa sa main sur sa gorge, comme par instinct de survie. Comme si lui faire croire qu'elle avait une angine allait tout régler. C'était ridicule. Elle ne dit rien, détournant légèrement le regard. Réalisant ce qu'elle était en train de faire, elle ravala sa salive, retirant sa main et affrontant son regard. Au total, elle tenue dix secondes. Juste le temps pour lui d'ouvrir encore sa bouche : « Quoiqu'il en soit, j'ai zéro temps pour m'atteler à la tâche et , autant être honnête, aucune compétence en la matière. Alors, on se dit même prix, mais délai de livraison plus court ? ». Elle humidifia discrètement ses lèvres, avant de remarquer qu'il était pressé. Les cours allaient reprendre. Ca y est, elle était en plein stresse. Et la proximité du terminal ne l'aider pas, pourquoi avait-il décidé de s'accouder sur son casier ? Une technique d'intimidation ? En tout cas, ça marchait. Mais il n'avait pas besoin de ça. Il était en train de lui faire perdre tous ses neurones. Elle se dégagea, prenant une grande inspiration. Voilà ce qui lui manquait : de l'air. C'est alors qu'il lui fit les yeux doux. Elle n'allait pas lui faire gratuit. Mais elle n'allait pas demander à être payé plus cher. Elle se doutait qu'il n'avait pas un budget flexible. De plus, elle n'était pas de ce genre.

« T’en dis quoi? »

Purée. Elle devait parler. Prise de court et dans un état second, elle finit par répondre. Cette fois-ci d'une voix pleinement audible, « C'est d'accord. J'essayerai de le faire dans l'après-midi. Demain soir, au pire des délais. » Pan était une rapide. Sans doute, car elle n'avait rien d'autre à faire. Il n'y avait pas grand monde au tutorat, tous avaient leur fierté. Elle aurait le temps de le faire si elle se passait de netflix pour deux petits jours.
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MessageSujet: Re: puppeteer [r]   puppeteer [r] EmptyMar 19 Juin - 20:15

{ alyssa x mac }

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L’expectative était aussi douloureuse que la perspective de se récolter une mauvaise note qui l’obligerait à chauffer le banc de touche durant le prochain match, parce que c’était ce qui lui pendait au nez et il n’était guère pressé de rencontrer la déception dans le regard de son paternel – qui accuserait le coup en n’oubliant pas de l’assigner à résidence pour une durée indéterminée.
Alors, lorsque Alyssa accepta de se prêter au jeu, malgré l’appréhension qu’elle éprouvait et le peu d’estime qu’elle devait cultiver pour les méthodes dont il pouvait faire preuve, il explosa de contentement et ,dans son enthousiasme, la prit dans ses bras, la décolla du sol et la fit tournoyer avant de la reposer à l’exact emplacement où elle se trouvait.
Il claqua un baiser sur sa joue en promettant, déjà en branle en direction du cours de littérature, qu’il lui revaudrait ça.
Les démonstrations publiques du genre, pas vraiment sa tasse mais c'était un poids en moins sur ses larges épaules.
Seulement, il ne fallait tout de même pas fonder trop d’espoir dans une promesse qui ne valait strictement rien ; Mac ne pouvait pas se payer le luxe de n’avoir qu’une seule parole, il ne pouvait pas se payer grand-chose avec son prochain stage de football estival qui allait , probablement, le laisser aussi fauché que les blés.
Avant de pénétrer dans la salle, il fit volte face, pour se retrouver à nouveau le regard fixé sur la jeune femme, sourire aux lèvres, il précisa, un ton au dessus qu’il l’atteindrait à la fin des cours pour la déposer chez elle ou à la bibliothèque ou peu importait où est-ce qu’elle voulait être emmenée. Ça, il était encore en mesure de le faire, étant donné qu’il ne touchait jamais au budget fuel et qu’il n’allait pas changer cette habitude là parce qu’il était à court de flouz.
« A plus » - fit-t-il, après s’être assuré d’être le dernier à entrer dans la salle de cours ; la barbe, il détestait la littérature anglaise et tous ces détails cul-cul qui prenaient vie dans des bouquins qu’il n’aurait jamais lu s’il n’y avait pas été contraint. Il détestait un tas de matières.
« Monsieur Day, votre enthousiasme pour la littérature ne cessera jamais de me surprendre » - entendit-il la professeur prononcer, alors qu’il s’installait, avec lenteur, derrière son pupitre, prêt à débuter la seconde partie d’un coma entamé en classe de mathématiques.
Son rythme cardiaque nettement moins déséquilibré que vingt minutes de cela et il devait ce niveau de stress en moins à la Pansino, cela valait largement les quinze dollars qu’il allait débourser. En tout cas, il n’avait pas en tête de meilleur moyen de dépenser cet argent là, alors que vendredi l’attendait clairement le dooms-Day.  (…) Ca n’était pas la première fois qu’il lui servait de chauffeur, pas la première fois mais ça n’était pas encore devenue une habitude ; du moins, il était le premier à affirmer qu’il le faisait uniquement par intérêt. Plus vite elle était dans de bonnes conditions pour faire son devoir, plus vite elle le terminerait et – plus vite, monsieur Day pouvait se trouver une activité alternative à celle de se manger la panique à toutes les sauces.
Il appuya sur le klaxon et attendit que la brunette vienne à lui ; il se fichait pas mal de ce que pouvaient inventer les autres élèves surpris de voir quelqu’un comme Alyssa monter dans la bagnole de quelqu’un comme Macgregor. D’ailleurs, il se fichait également de la dernière vidéo de chat qui faisait le buzz tout comme du dernier titre phare de Taylor Swift (avec un frangin fan, ça devenait vite l’enfer entre les murs de la baraque familiale). Dans une pochette, qu’il avait déposé sur le tableau de bord,  sommeillait le fameux devoir.«Comme d’hab’, je veux suffisamment de fautes pour ne pas éveiller les soupçons ». Il démarra son véhicule puis déboîta rapidement pour quitter l'emplacement de parking.«J'espère ne pas foutre en l'air les plans que tu avais ?». 
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MessageSujet: Re: puppeteer [r]   puppeteer [r] EmptyMer 20 Juin - 21:55


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Sans qu'elle puisse se rendre compte de quoique ce soit, ses pieds se décolèrent du sol. N'ayant plus l'habitude de cette sensation et surtout ne s'y attendant absolument pas, ses réflexes reprirent le dessus. Elle s'accrocha à la première chose qu'elle put. Dans ce cas la, c'était même la seule chose qu'elle pouvait : Macgregor. Pendant une fraction de seconde, ses petits points serrés fermement le t-shirt du terminal, l'ayant sans doute griffés au passage. Sous ce choc, les palpitations de son cœur s'étaient accélérés et un petit couinement avait franchi la barrière de ses lèvres. Une fois sur le sol, elle réalisait pleinement ce que c'était : une expression de joie. Le terminal finit même par plaquer ses lèvres sur sa joue. Elle sourit alors, ayant la sensation d'avoir fait une bonne action. Bien que sur le long terme, elle ne lui faisait pas une faveur. A la fin de l'année, il allait avoir une épreuve final, un grand QCM comme l'Amérique sait tant bien faire. Et là, Pan serait incapable de l'aider.


Alors qu'il partit en direction de sa salle de court, lui précisant qu'il la déposerait où elle voudrait pour travailler à la fin des cours. Elle acquiesça doucement, ce n'était pas elle qui allait s'écrier quelques choses dans un couloir bondé au début des cours. Elle finit par partir, elle aussi, de son côté. Histoire, dans la salle non loin d'ici. Pour être exacte, la salle à côté de la tienne. La brune rentra, s'installa, suivit le cours, comme à son habitude. Elle avait battue son records : quatre pages de notes au lieu de trois. Elle n'était pas peu fière. Mais pour une fois, elle n'avait pas spécialement été active à l'orale. Dans un sens, ça l'arrangeait. Elle en avait marre de parler.


Les cinquante minutes de cours venaient de se terminer et la jeune adolescente était épuisée. C'était fastidieux de suivre un cours. La chaleur et la puanteur de la salle après celle-ci pouvait en témoigner. C'était du sport, c'était son sport. Mais elle savait qu'elle allait continuer : ce soir, elle allait devoir faire le devoir d'un autre. Et tout ça, pour quinze balles. Elle se faisait arnaquer et elle le savait. Cependant, dire non à Macgregor lui faisait peur, rien de l'idée de lui tenir tête, de le voir s'énerver. Il ne pouvait pas réellement lui faire du mal, elle avait compris que Bowie, ou Schultz comme il l'appeler, avait une sorte d'emprise sur lui. Bowie n'était pas un ange, elle l'avait compris depuis longtemps, mais il était sympa avec elle, protecteur même. Cela n'empêchait pas que Macgregor lui foutait la trouille. D'ailleurs, en parlant de celui-ci, elle ne tarda pas à l'entendre klaxonner. Baissant la tête, gênée, elle pressa le pas pour monter dans la voiture du terminal, attachant la ceinture de sécurité.
«Comme d'hab', je veux suffisamment de fautes pour ne pas éveiller les soupçons » Alyssa s'efforçait de ne pas rouler des yeux à cette évidence. Elle n'allait pas te donner un A, tu serais cramé. Cependant, un B- c'était tout à fait honorable, ou même un B. C'était suffisant pour que tu restes dans l'équipe, que tu joues le match et qu'aucun prof ne soupçonne rien. Elle attrapa le fameux devoir, commençant à le feuilletant. Cosinus, sinus. Il n'avait pas mentit, c'était bien la leçon. «J'espère ne pas foutre en l'air les plans que tu avais ?». Elle haussa les sourcils, redressant le regard pour regarder le jeune homme. Elle fut presque surprise de ce qu'il venait de dire. Est-ce qu'il voulait faire la discussion ou il en avait actuellement quelques choses à faire de ce qu'elle pouvait faire de son temps libre. « Non, rien d'important. De toute façon, je pense pas en avoir pour très longtemps… » Son regard plongea une nouvelle fois sur les exercices. Le numéro 7 avait l'air compliqué : lui elle le planterait en beauté, mais montrerait qu'elle, pardon, que Macgregor a essayé. Un calcul faut mais proche du théorème de base. Avoir un A dessus, lui prendrait du temps, avoir un B-, lui prendrait à tout cassé quatre heures, peut être cinq.
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