don't be so shy (mya)

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les heures qui tournent et les minutes qui défilent. la nuit qui prend possession du ciel et la lune qui le surplombe. et puis toi t'es là, à faire les cent pas dans ta chambre. en flirt avec l'insomnie. y'a qu'elle et cette grosse boule lumineuse dans le ciel sombre pour te tenir compagnie. tu t'ennuies. c'est terrible. et tu détestes ça, t'ennuyer. t'es toujours en train de bouger, en train de faire quelque chose mais là tes idées sont floues. t'es comme en manque d'inspiration. dans le trouble. ton téléphone dans les mains et tes doigts qui valsent sur ton écran, tu cherches de quoi t'occuper. tu fais un tour sur tes réseaux sociaux mais tout le monde semble être endormi. la toile est morte. personne n'est en ligne, personne n'est connecté. et pourtant un prénom vient s'ancrer dans ton esprit. un prénom qui t'as déjà bien trop marqué. qui s'est gravé dans ta peau un bon nombre de fois. mya. la douce mya. somptueuse blonde au corps de déesse. aux courbes si joliment dessinées. mya, la gamine que la nature a gentiment gâtée. en qui tu retrouves une partie de toi. petite princesse que la vie maltraite. t'entreprends de lui envoyer un sms, en espérant qu'elle est encore réveillée. il ne s'écoule que quelques minutes jusqu'à ce qu'elle te réponde. elle te propose de passer chez elle, ses parents sont absents. c'est le genre de proposition que t'arriverais pas à refuser. un fin sourire se dessine au coin de tes lèvres alors que tu verrouilles ton téléphone sous la pression de tes doigts. tu te lèves, tu te prépares tranquillement avant de sortir de chez toi. tout le monde dort, t'essaies de faire le moins de bruit possible pour éviter de réveiller la baraque entière. tu préfères tracer le chemin à pieds plutôt que de prendre la voiture, parce qu'on sait jamais. tu prends une bonne dizaine de minutes avant d'arriver devant chez elle. ton poing cogne plusieurs fois contre la porte d'entrée. tu signales ta présence. t'attends un instant avant que la porte s'ouvre face à toi. le peu de lumière qui éclaire la chaussée viens à s'échouer sur sa silhouette qui se dessine devant tes yeux. mya, aussi resplendissante que la lune qui se perd dans le ciel.

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Mya s'ennuyait depuis plusieurs heures, ce qui n'était pas dans ses habitudes. La jeune femme avait la maison pour elle toute seule jusqu'au lendemain dans la soirée. Du coup, elle pouvait faire ce qu'elle voulait, sans avoir ses parents dans le dos. Mya détestait quand ceux-ci lui disaient quoi faire. La blondinette était devenue une véritable rebelle, celle qui n'écoute pas les consignes, celle qui ne se préoccupe pas de l'autorité de ses parents et des professeurs. Mya aimait être libre et indépendante. Depuis son adolescence, la jeune femme ne dépendait de personne. Elle désirait pouvoir faire ce qu'elle voulait et quand elle le désirait. Mya était donc heureuse d'avoir la maison pour elle. La blondinette pourrait inviter plusieurs amis et faire un party, mais, lorsqu'elle reçut un SMS d'Adonis, elle pensa au fait qu'elle pourrait passer la soirée seule avec ce jeune homme. Adonis était rapidement devenu un bon ami sur qui elle pouvait toujours compter. Ça leur arrivait de coucher ensemble, mais, à la base, ils étaient des amis. La jeune femme l'aimait sincèrement et ce fut avec bonheur qu'elle lui proposa de venir à la maison. Ils allaient être seuls. Personne n'allait les déranger, au plus grand bonheur de Mya. En attendant qu'Adonis arrive, Mya se prépara. Elle enfila un maillot deux pièces, ainsi qu'une robe noire qui moulait à merveille ses courbes de jeune femme. Mya a eu de la chance et profitait de ses courbes pour faire baver les hommes. Elle entendit alors quelqu'un frapper à la porte. Mya alla ouvrit et sourit en voyant Adonis. « Bonsoir! Entre. » La jeune femme laissa entrer son ami et referma la porte. « Je suis heureuse de te voir, ce soir. Je suis convaincue que nous allons passer une très belle soirée. » La blondinette se mordilla la lèvre inférieure, passant une main dans ses cheveux.

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