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 vertigineuse la chute sera. //arty 2027

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Jules Lancaster
Jules Lancaster
— le cerveau et les couilles débattent
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MessageSujet: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyMar 25 Fév - 23:00

Tu es le premier à te lever, applaudir avec intensité et hurler avec force. Tu voulais qu’elle se sentent la meilleure, la plus belle, la plus talentueuse. Ton beau-père est à côté de toi et il rigole. « T’es sur qu’elle t’entend Jules ? Tu voudrais pas le faire plus fort ? » Tu éclates de rire, tu es ému et les larmes te montent aux yeux. Elle se retourne vers vous et vous salut de la main, elle t’envoie un baiser volant. Artémis est assise avec toute sa cohorte de 2027. Elle reçoit son diplôme aujourd’hui. Tu ne pourrais pas être plus fier d’elle que tu ne l’es présentement. « C’EST TOI LA MEILLEURE QUEENIE ! » Si tu savais d’où venait ce surnom, aujourd’hui tu savais qu’elle y portait désormais une toute autre affection. Artémis et toi étiez en couple depuis presque sept ans maintenant. Elle était ton grand amour, ton âme sœur. Les dernières années à ses côtés t’ont montré qu’elle était son alliée, ton acolytique, ta partenaire. Tu as été le premier à partir pour l’Université, puis Artémis ta rejoint l’année suivante. Vous étiez inséparable, vous avez commis des tas de conneries, manipuler un tas de personnes. Parce que c’était ce qui vous rendaient unique, vous étiez totalement honnête l’un envers l’autre. Artémis ne te voyait pas comme un saint et tu ne la voyais pas comme miss parfaite. Vous étiez horribles, mais vous vous aimiez et c’était tout ce qui comptait. « Artémis Swanson. » Tu hurles de toute tes forces, tu siffles. Tu es hystérique. Tu es son plus grand fan. « C’est aujourd’hui que tu fais la grande demande ? » Ton beau-père te regarde et un sourire se colle sur ton visage en hochant la tête. « Oui, j’ai tout prévu. On va dîner avec toi et ensuite je l’emmène pour un weekend comme elle les adores. » Dans la tête de son père cela sonnait sans doute comme une virée romantique où vous faisiez l’amour comme des fous. Il n’était pas loin de ça, mais… vous aviez des jeux un peu plus hors du commun. Tu avais tout prévu. Vous partez vers New York. Là-bas tu connaissais un hôtel un peu joueur. Tu avais réservé la grande suite. Lorsque vous arriverez tu allais lui faire une grande déclaration d’amour. Tu vas te mettre à genoux et lui faire la grande demande. Tu n’avais aucun doute sur la réponse qu’elle allait t’offrir. Vous allez faire l’amour est passion et douceur, peut-être pendant des heures, qui sait. Après tu avais préparé une chasse au trésor pour elle à travers l’hôtel. Son prix était un homme que tu avais préalablement choisit pour qu’il vous plaise à tous les deux. Avec les années tu avais découvert un intérêt pour le sexe homosexuel pour lui plaire. Artémis adorait la domination masculine et tu te pliais bien au jeu. Elle allait être traitée en véritable reine et elle pourrait faire ce qu’elle veut. Sans restriction. Tu pousses un long soupire en te tournant vers ton beau-père, chassant de ton esprit temporairement les images perverses que tu dessines. « Si tu savais combien je l’aime. » Tu la trouves du regard et ton cœur explose d’amour. La cérémonie semble interminable. Tu veux l’avoir près de toi. Artémis avait fait des sacrifices pour toi, elle acceptait tes débordements amoureux, que tu veuilles toujours avoir sa main dans la sienne, la sentir près de toi. Lorsqu’enfin tu peux te précipiter jusqu’à elle tu le fait à grande enjambée. « Queenie! » Elle se tourne et tu glisses tes bras autour de sa taille pour la soulever. Elle passe ses bras autour de ton corps et vos lèvres se joignent. Tu es fébrile, tu le sais que bientôt elle sera la tienne pour toujours. Vous pourrez alors envisager de faire cette petite famille promise, plusieurs années auparavant lorsqu’elle était tombée enceinte. Tu la redéposes doucement au sol et la regarde amoureusement. « Je t’aime. » Tu caresses sa joue. « Je suis tellement fier de toi. » Son père n’est pas long à vous rejoindre. « Félicitations ma chérie. »
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Artemis Swanson
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyMer 26 Fév - 18:04

La remise des diplômes. La liberté. Enfin. Elle attendait ce moment depuis son entrée à l’université, et il était enfin arrivé. Elle peut entendre Jules hurler depuis le public. Il est là, avec son père, et ça lui fait chaud au cœur. Elle lui lance un baiser avant de s’asseoir avec sa promo. Si elle a eu énormément de mal au départ avec ses démonstrations d’amour dégoulinantes, elle a fini par s’y faire, et elle aujourd’hui elle aurait du mal à s’en passer, tant ça fait parti de son quotidien. Après bientôt sept ans de relation, elle a eu le temps de s’y habituer. Si on lui avait dit le jour où elle avait mis les pieds dans la maison de retraite, à l’époque, que ce faux petit ami de fortune allait prendre une place aussi importante dans sa vie, elle aurait explosé de rire avant de se barrer en courant. Mais aujourd’hui, elle ne regrettait pas une seule seconde qu’il soit entré dans sa vie. Parce qu’entre eux, ça avait toujours été une évidence. Même quand ils avaient essayé de le nier, qu’il avait tout fait pour l’éviter alors qu’il sortait avec sa précieuse Dana, ils n’avaient pas su résister à cette attraction qui les poussait l’un vers l’autre, encore plus forte que la gravité. Et même si tout avait été loin – très loin – d’être rose tous les jours, ils avaient fini par trouver cet équilibre plus qu’improbable. Comme quoi, tout est possible dans la vie. Il avait réussi à passer les barrières une à une, souvent en les enfonçant à coup de bélier, certes, et s’était pas à pas frayer un chemin jusqu’à cet organe qui n’avait pour elle qu’une fonction purement mécanique. Son nom résonne, et quand elle se lève, elle peut l’entendre, toujours aussi discret. Ça la fait sourire, et elle lui lance un clin d’œil quand elle récupère son diplôme, avant de rejoindre sa place. La fin de la cérémonie lui paraît interminable, et elle passe le temps en jouant avec ce pendentif qu’il lui a offert, quelques années auparavant. Elle ne l’a jamais enlevé depuis, se sent nue dès qu’elle ne l’a plus autour du cou. Comme une petite partie de lui qu’elle garderait avec elle pour toujours. Elle laisse son esprit divaguer vers le week-end qui l’attend. Si l’équilibre dans leur relation a été plus que précaire au début, ils ont fini par trouver des compromis qui leur convenaient autant à l’un qu’à l’autre, qui leur permettaient d’être eux-mêmes dans toutes leur complexité et leur perversité. Elle peut déjà s’imaginer ce qu’il a prévu pour elle, et un sourire vient étirer le coin de ses lèvres. Vivement la fin de cette foutue cérémonie. Enfin, tout le monde est passé, et Artemis se lève pour rejoindre son père et Jules. Elle le cherche du regard, l’entend l’appeler par ce surnom qu’elle a appris à aimer, grâce à lui. Queenie. Anciennement associé à sa connasse de mère, et toutes les souffrances qui allaient avec, il a su changer son avis sur la question, lui redonnant son sens premier, parce que oui, elle est sa reine. Et elle le saura toujours, elle en est persuadée. La question ne se pose même pas pour elle. Si l’expérience leur a bien montré quelque chose, c’est qu’ils sont incapables de rester loin de l’autre bien longtemps. Ils ont besoin l’un de l’autre, de se retrouver, de se déchirer parfois, de se fondre l’un à l’autre comme s’ils n’étaient plus qu’une seule et même âme. C’était valable alors qu’elle n’avait que seize ans, ça l’est encore aujourd’hui, alors qu’elle en vingt-trois. Elle se retourne vers lui, sourire aux lèvres, et se laisse porter, passe ses bras derrière son cou avant de venir trouver ses lèvres. Même après toutes ces années, elle ressent toujours cette flamme en elle à son contact, prête à s’embraser s’ils continuaient… Le je t’aime facile, le regard attendrit, tout ce qui la faisait vomir avant, elle a fini par s’y faire, par l’apprécier. « Moi aussi. » Deux mots qu’elle s’était longtemps sentie incapable de prononcer, et pourtant ça venait si naturellement, avec lui. Il est fier d’elle, et elle se sent transporté. Elle aimerait être déjà seule avec lui, car si elle fait des efforts, ce n’est toujours pas par les mots qu’elle a le plus de facilité à s’exprimer. Elle l’embrasse avec tendresse, interrompue seulement par son père qui les rejoint. Elle glisse sa main dans celle de Jules. « Merci papa. Maintenant, tu peux officiellement avoir peur que je vienne te piquer ta place. » Elle le taquine, déjà sûre qu’un jour, ce sera elle qui trônera à la tête de l’empire monté par son père. Ca a toujours été une évidence pour elle. « Et si on allait manger, maintenant ? Je meurs de faim ! » Certes, son estomac crie famine, mais elle meurt d’envie de se rassasier autrement pour célébrer son diplôme et sa liberté, loin de son père. Dans les bras de Jules.
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Jules Lancaster
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyMar 3 Mar - 15:43

Assise près de son père, tu la regarde. Tu la trouve somptueuse. Tu ne peux t’empêcher de sourire, de rire lorsqu’elle dit quelque chose de drôle et de t’exclamer avec un enthousiaste qui pourrait être presque démesuré. Artémis, tu la trouvais drôle et spontanée. Tu étais niais, tu le savais. Tu as toujours été un amoureux intense. Tu aimais passionnément et cela venait avec les avantages et les inconvénients. Tes disputes avec Artémis étaient violentes et rudes, parfois les mots dépassaient des limites, mais entre vous c’était toujours pardonné d’avance. Tu as donc passé toute l’heure du repas à l’admiré, jubilant de ta surprise, cette bague que tu avais pris un si grand soin à choisir. Cette bague qu’elle porterait fièrement à son doigt et tu aspirais à ce qu’elle devienne Madame Lancaster d’ici deux ans. Cette idée te remplissait d’une joie jusqu’à présent inégalé. « C’était excellent ce repas. » Lâche ton beau-père alors qu’il repousse son assiette. Vous continuez à parler comme ça un bon trois quart d’heure avant que vous décidiez de repartir chacun de votre côté. Vous vous échangiez un regard complice lorsqu’il embrasse sa fille sur la joue avant de te la laisser. « Prends-en soin mon Julot » C’est un sourire sincère en coin qui se trace sur ton visage. « N’ai aucun doute là-dessus. » Tu détournes la tête pour la regarder en glissant ton bras autour de sa taille et d’embrasser le dessus de sa chevelure bouclée. Vous faites un dernier geste de la main à son père et tu tires Artémis dans tes bras. Tu utilises ta prothèse, elle était d’une excellente qualité et physiquement elle ressemblait à s’y méprendre avec une véritable main, et tu poses ta ‘’main’’ sur sa joue. Vous vous regardez intensément l’un l’autre. « Tu étais exceptionnelle ce soir. » Tu ne te contentais jamais de mot simple, tu la voulais flamboyante, brûlante et dévastatrice. L’égo de ta douce n’avait aucune limite et tu prenais un soin précieux à le nourrir. Cette confiance inébranlable en elle te plaisait. « Tu viens, j’ai une surprise, mais elle est à quelques heures de route. » San Francisco, vous arrivez. La route avait été belle, vous aviez parlé de tout et de rien. Contrairement à bien d’autre couple de votre âge, tu ne regrettais pas votre passé. Chaque instant auprès d’elle était meilleur que le précédent. Tu n’avais aucune nostalgie de vos débuts et tu ne l’aimais pas moins que le jour où tu l’avais retrouver après la rupture de Dana et toi. Le contraire par contre ; tu pourrais mourir pour elle et ça n’avait rien de mot dit sur un effet romantique. Artémis, elle était ton tout. Sans elle tu étais vide. Elle était ton feu. Ta force de la nature. Elle possédait chaque parcelle de ton être « Nous y sommes. » L’immense pont rouge se dessine devant vous. Tu souris. Tu es fébrile. Vous n’êtes plus qu’à une dizaine de minutes de l’hôtel. « La carte est dans le coffre. » Les hôtels que vous fréquentiez étaient particulier, axé sur la perversion en tout genre. C’était tous des hôtels clandestins et il fallait une carte membre pour y avoir accès. C’était difficile à obtenir, mais une fois que vous aviez le pied dans l’engrenage cela se faisait tout seul. Tu gares ta voiture devant une vieille bâtisse. « T’es prête ? » Tu sors de la voiture et la rejoint rapidement. Lorsque tu arrives à l’accueuil ça n’a rien d’extraordinaire. Cela ressemble à n’importe quel hôtel de San Francisco. « Nous avons une réservé pour les Lancaster. » Puis tu tends la carte, le garçon vous souris. « Suivez-moi. » Tu embrasses Artémis. « J’espère que tu aimeras ta surprise. »
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Artemis Swanson
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyMar 3 Mar - 15:58

Les voilà tous les trois au restaurant, à célébrer son diplôme. Son père avait adopté Jules avec une rapidité déconcertante. C’était probablement parce qu’il était capable de ne montrer que ce qu’il voulait de lui, de cacher ses côtés sombres. Ceux là n’appartenaient qu’à elle, c’était sa propriété privé, et c’était peut-être ce qu’elle appréciait le plus chez lui. Pas seulement la noirceur de son âme, non. Même si ça avait ce petit côté excitant, elle ne pouvait le nier. C’était plutôt de savoir qu’avec elle, il ne se cachait pas. Il était pleinement lui-même, et elle l’acceptait dans son entièreté. L’aimait tout entier. Et il le lui rendait bien. Elle se sentait libre d’être elle-même à ses côtés, jusque dans ses travers les plus pervers, les plus mauvais. Cette noirceur dont elle pouvait faire preuve ne l’avait pas fait fuir, ne l’avait pas effrayé, et c’était plus que ce qu’elle aurait jamais pu espérer. Elle s’était toujours dit qu’elle était beaucoup trop libre, souvent trop brutale, pour pouvoir rester en couple bien longtemps. Elle n’aurait jamais cru que quelqu’un puisse la supporter comme il le faisait depuis bientôt sept ans, s’accrocher comme il l’avait fait malgré tout ce qu’elle avait pu faire pour le faire souffrir. Même si elle passe un bon moment avec les deux hommes de sa vie, le repas semble s’éterniser à jamais, et elle ressent un profond soulagement quand son père se décide à les laisser partir. Elle lève les yeux au ciel quand son père la "confie" à Jules. C’est bien un truc auquel elle ne se fera jamais. « T’inquiète pas pour moi, papa, tu me connais assez. Merci pour le restau, ça m’a fait plaisir ! » Et elle est sincère quand elle le prend dans ses bras pour une dernière étreinte avant de partir. Leur relation n’avait pas toujours été simple, mais depuis que Jules était là, il agissait sans s’en rendre compte comme une sorte de médiateur, et elle avait laissé partir petit à petit ses griefs vis à vis de lui. Son paternel est à peine parti que Jules la tire à lui, et elle pose ses mains sur son torse alors qu’il l’enserre de ses bras. « Enfin seuls... » Elle se plonge dans son regard alors qu’il la complimente, faisant naître un sourire sur son visage. « Je sais. » Le rire au fond de la gorge, elle vient trouver ses lèvres avec douceur. Elle hausse un sourcil, piquée par la curiosité. « Une surprise comme je les aime ? Qu’est-ce qu’on attend alors ? » Elle glisse son bras autour de sa taille, le guidant jusqu’à la voiture. Le temps file, comme toujours quand elle est avec lui. A croire qu’ils avaient leur propre temporalité, dans leur bulle, sans se soucier du reste du monde. Leur bulle. C’était ce qu’il lui avait promis, suite à leur première nuit ensemble, quand il avait débarqué chez elle sans prévenir après sa rupture. Et elle l’avait pris au mot, réservant sa douceur et ses attentions pour quand ils n’étaient que tous les deux, sans public pour les observer. L’emblématique pont de San Francisco apparaît à l’horizon, et elle a hâte d’arriver. Hâte d’être avec lui, vraiment, de retrouver son corps et pouvoir enfin lui exprimer toutes les émotions qui la traversent, comme elle sait si bien le faire. Il se gare, et elle va chercher la carte dans le coffre avant qu’ils n’entrent dans l’hôtel. Cette carte si durement gagnée qui ne les quittait plus, leur ouvrant l’accès au pays des merveilles. « A ton avis ? » Elle lui lance un sourire en coin, les braises du désir s’attisant déjà dans ses iris. Elle passe son bras autour de sa taille pour entrer dans l’hôtel, comme incapable de s’éloigner de lui ne serait-ce que de quelques millimètres. Elle a toujours été comme ça, avec lui. Passionnée, fusionnelle, comme si c’était un besoin vital que de sentir sa peau nue contre la sienne, à un point qui la dépasse.
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyMer 11 Mar - 15:47

Vous restez tous les deux étendus sur le lit, nus l’un à côté de l’autre. Tes doigts glissent sur sa peau soyeuse. Tu as l’impression que les derniers instants ont durés trois secondes. Tu souris. « On ne restera pas ici par contre. J’ai pris une chambre. » Tu t’approches d’elle pour la prendre dans tes bras. Tu n’arrivais pas à croire que tu allais enfin faire ta grande demande. Tu avais hâte et tu étais confiant. « J’ai une autre surprise pour toi là-haut. » Bon, tu avais fait les choses un peu à l’envers, mais au final ça ne changeait pas grand-chose que vous ayez jouer d’abord. Tu te lèves d’un bond et tire le rideau, tu voulais profiter un peu de la vue avant de t’éclipser avec ta future fiancée. Tu enfiles tes vêtements rapidement et une fois qu’Arte a fait de même tu lui prends la main. Vous suivez le long du couloir jusqu’à une porte rouge que vous traversez, vous retombez dans l’hôtel classique. « T’aimerais qu’on déménage à San Francisco ? » Vous aviez un appartement, que vous occupiez depuis que tu étais à l’UCLA, tu savais que ta petite-amie te rejoindrais dès qu’elle finirait le lycée et depuis, c’est là que vous viviez. Tu n’en avais pas encore parler à Arty, mais ce n’était pas forcément un hasard que vous étiez à San Francisco, mais tu avais une entrevue pour un boulot demain. Tu avais de bonnes chances d’obtenir un poste au San Francisco Chronicle, un des journaux les plus influents et importants de la Californie, et si c’était le cas vous pourriez vous achetez une maison ici. Tu avais hâte, ta vie prenait un tournant majeur. Tu pousses Artemis dans l’ascenseur qui vous montent jusqu’à l’étage de votre chambre. Tu la coince contre le mur et tu t’approches pour l’embrasser, ta main caressant son bas de dos. C’était quelque chose de magique entre vous, tu pourrais te fondre dans son corps à tout instant. Les portes s’ouvrent, vous obligeant à vous éloigner l’un de l’autre. « Suis-moi. ».
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Artemis Swanson
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyMer 11 Mar - 18:59

Elle laisse la sensation d’extase redescendre, doucement, alors qu’elle reste allongée près de lui, que ses doigts parcourent sa peau, laissant des frissons dans leur sillage. Elle pourrait rester des heures, des jours comme ça. Elle le regarde, sourire aux lèvres alors qu’il la prend dans ses bras, qu’elle se blottit contre lui. « Mais dis donc, c’est la journée des surprises… » Ce qui n’est pas pour lui déplaire. Depuis le temps, il la connait assez bien pour savoir ce qui peut lui faire plaisir ou pas, et il se trompe rarement dans ses surprises. Et puis, ça a le don de rajouter un peu de piment dans leur vie, et elle adore ça. Elle se redresse, retourne vers l’entrée de la pièce pour récupérer ses vêtements qui gisent sur le sol, afin de pouvoir se rhabiller. Elle a hâte de se retrouver seule avec lui, de se perdre un temps dans cette bulle qui n’appartient qu’à eux, ne serait-ce que quelques heures. Il glisse ses doigts entre les siens, et elle se laisse guider hors de la pièce, rejoins avec lui la partie officielle de l’hôtel, où ils récupèrent les clés de leur chambre. Elle hausse les sourcils, surprise par sa question. « T’aimes pas L.A. ? » Avec les examens, la cérémonie de graduation, elle ne s’est pas encore réellement posée la question de si elle voulait quitter Los Angeles ou pas. Ils vivaient là-bas depuis qu’elle avait quitté le lycée, et elle s’était rapidement faite à la chaleur, au soleil, à la proximité de l’océan. Mais elle savait aussi que maintenant qu’elle allait bosser pour son père, elle pouvait lui demander de la placer dans n’importe laquelle de ses succursales, sans que ça ne pose de problème. Et puis, elle n’était jamais contre un petit changement d’air, elle qui se lassait si vite de beaucoup de choses… Sauf de lui. Alors, s’il voulait déménager à San Francisco, elle pourrait suivre. « Ca ne me dérangerait pas, si ça peut te faire plaisir. Faudra que je voie avec mon père ce qui est possible, mais ça doit pouvoir s’arranger. » Elle lui lance un sourire, se demande d’où lui vient cet intérêt soudain pour cette ville. Mais ces pensées sortent vite de sa tête alors qu’ils entrent dans l’ascenseur, seuls. Il ne faut pas longtemps avant qu’il s’approche, la coince contre le mur pour l’embrasser. Elle se presse contre lui alors qu’elle passe ses bras derrière son cou. Elle avait essayé de résister à ces pulsions, au début, alors qu’ils étaient encore au lycée. Mais même lorsqu’elle refusait de s’afficher dans les couloirs avec lui, elle était incapable de rester loin de son corps bien longtemps, poussée par une force qu’elle avait cessé de combattre depuis longtemps. Plus elle avait essayé de le tenir à distance, plus elle avait ressenti ce besoin viscéral de l’avoir près d’elle. Pour elle. Le ding de l’ascenseur arrivant à leur étage les ramène à la réalité, et elle glisse à nouveau sa main dans la sienne alors qu’il l’emmène jusqu’à la chambre. Il la laisse entrer en première, et elle ouvre de grands yeux ébahis sur ce qui s’offre à elle. « Jules, tu t’es surpassé sur ce coup ! » Elle va jusqu’à l’immense fenêtre qui court sur une bonne partie du mur, admire la vue sur le fameux pont qui fait toute la célébrité de cette ville. Le lit trône juste en face, permettant d’admirer la vue à toute heure. Elle va jeter un œil dans la salle de bain, immense, avec une baignoire-jacuzzi digne de ses rêves les plus fous. Elle retourne dans la chambre pour le rejoindre, glisse ses bras autour de sa taille avant de lever son visage vers lui, une lueur taquine dans les yeux. « Alors, cette deuxième surprise ? »
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyMer 15 Avr - 19:44

Tu pourrais le faire, maintenant, te mettre un genou au sol et lui sortir la bague soigneusement choisit. Tu prends une grande inspiration, histoire de revenir sur le sujet chaud de Los Angeles. Cela te donnerait une bonne occasion d’aborder votre futur, puis inévitablement la demande en mariage. Tu t’approches d’Artemis qui regarde par la fenêtre, mais déjà elle part à la découverte des autres pièces et cela te fait plaisir. Tu la suis du regard, sourire en coin. Elle se rapproche de toi, elle entoure ta taille de ses bras et tu appui à ton tour tes bras sur ses épaules, elle est heureuse. Partir de Nevada City avant la fin de ton lycée avait été salutaire pour votre relation, cette ville avait décidemment un aura toxique sur ses adolescents qui finissaient tous par mal virée. Une lueur malicieuse dans les yeux, ta demoiselle te réclame ta deuxième surprise. « Tu es bien impatiente ? » Tu déposes un petit bisou sur le bout de son nez en trompette. Tu replaces une mèche de ses cheveux derrière l’oreille, un frisson parcours ton corps en souvenir des derniers instants, tu n’aurais jamais assez d’elle. Tu en voudrais toujours plus. « Pour revenir à L.A, ce n’est pas que je n’aime pas, mais… » Tu lui cachais tes recherches depuis quelques semaines maintenant et tu étais fébrile et heureux de lui dire que ça avançait. « J’aime bien mon job à L.A, mais après deux ans là-bas j’ai eu envie d’autre chose, et de fil en aiguille j’ai obtenu un entretien au San Francisco Chronicle. D’après moi ce n’est qu’une formalité… » Tu en étais convaincu d’ailleurs, pas après les échanges de courriels que tu avais eu avec le propriétaire du journal, dans quelques semaines tu serais dans cette ville et tu allais y bâtir ta vie, avec elle. « Artemis, j’ai envie que tu sois avec moi pour cette étape de ma vie, notre vie. » Il n’avait jamais été question pour toi de faire ta vie avec une autre qu’elle. « Je suis amoureux de toi, depuis tellement longtemps, tu le sais. Ça toujours été toi et ça le sera toujours. Tu es l’amour de ma vie. » Tu commençais à devenir légèrement nerveux. « Il y a quelques années, nous avons passé au travers d’une épreuve particulièrement difficile, tous les deux. Je me suis accroché au fait qu’un jour, ça serait notre tour, que ça serait avec toi que je construirais ma propre famille. » Jamais ils n’en reparlaient, tu ne savais pas pourquoi, tu croyais que c’était un sujet trop sensible pour elle, ça l’avait toujours été pour toi. Évoquer le jour où vous aviez choisit d’avorter de votre enfant était toujours douloureux. Cependant, à l’instant présent, tu en parlais convaincu que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’elle ne porte de nouveau un bébé de toi. « J’ai envie que ça soit ici, dans cette ville, que nos enfants viennent et monde et grandissent. »[b] Tu prends une grande inspiration, puis tu glisses ta main sur son bras avant de fouiller dans ta poche arrière. Tu poses un genou à terre, tu sens des perles de sueurs dans ton dos, le stress. Tu n’avais pas peur qu’elle refuse, ça n’avait même jamais effleurer ton esprit. Vous aviez connu des hauts et des bas, des instants difficiles, mais tellement de moment heureux. Vous vous supportiez mutuellement, dans les pires moments de vos vies. Artemis était ton phare, ton roc, ton point d’ancrage. Tu avais les yeux humides, tu avais hâte de prononcé les mots, mais tu avais encore plus hâte de l’entendre dire que oui, elle acceptait. Tu avais hâte que vous commenciez à planifier un mariage. [b] « Mais avant d’avoir des enfants, ce que je souhaite le plus au monde, j’aimerais que nous fassions autre chose. » C’était un petit cliché, mais maintenant que vous étiez des adultes tu voulais vraiment avoir des enfants dans les liens sacrés du mariage. Un large sourire se forme sur ton visage. Tu sors la petite boîte bleue marine. Tu l’ouvres et à l’intérieur se trouve le petit bijou que tu avais pris des mois à choisir. Tu ne voulais pas un bijou extravagant, mais il ne devait pas être trop simple. Il s’agissait d’un superbe diamant rond et brillant six griffes, monté sur un anneau en or blanc serti de diamants. Suffisamment tape à l’œil pour une femme comme Artemis qui aimait les choses superficielles, mais sans tomber dans la caricature. « Je t’aime. » Tu prends une grande inspiration, la main légèrement tremblante. « Est-ce que tu me ferais l’honneur de devenir ma femme ? » L’histoire était parfaite, dans six mois vous déménagerez dans la maison de ses rêves, dans dix-huit mois elle deviendrait Madame Lancaster. Peu de temps après votre premier anniversaire de mariage elle donnerait naissance un premier enfant, puis idéalement l’année suivante d’un deuxième. La petite famille parfaite. Tu rêvassais éveiller à ce but que tu avais depuis l’âge de dix-sept ans. Cliché, ridicule, mielleux, mais bien sincère.

@artemis swanson
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyJeu 16 Avr - 17:18

« Tu sais bien que la patience n’a jamais été mon fort. » Elle sourit, alors qu’un tas d’exemples lui traverse l’esprit pour appuyer ses dires. S’il y avait bien une qualité qu’elle ne possédait pas, c’était celle-là. Elle l’écoute alors qu’il lui parle de ses projets, de San Francisco et de son entretien, et elle arque un sourcil, surprise qu’il ne lui en ait pas parlé plus tôt. « Petit cachotier… » Elle vient frotter son nez contre le sien, ne se formalise pas de ce petit secret. Elle-même n’avait jamais été contre les changements d’airs, les nouveaux départs. Tant qu’il était là, peu lui importait l’endroit où ils étaient. Depuis qu’elle avait accepté ses sentiments pour lui, c’était un peu eux contre le reste du monde, et elle n’avait pas besoin de beaucoup plus. « Dans ce cas, ce sera San Francisco. » Elle vient chercher ses lèvres, un bref instant. Elle lève les yeux au ciel, sans pour autant se départir de son sourire alors qu’il parle, qu’il emploie de grands mots, comme toujours. Il avait toujours été friand des grandes déclarations d’amour, et si ça l’avait longtemps exaspérée, voir énervée par moment, elle avait fini par s’y faire, et trouvait ça presque touchant. Pour elle aussi, ce serait toujours lui, elle le savait au plus profond d’elle, même si elle ne le dirait probablement jamais à voix haute. Elle avait pris l’habitude de lui faire de ses sentiments, de temps en temps, parce qu’il en avait besoin, mais elle n’avait jamais été réellement à l’aise en le faisant, préférait lui prouver son amour par des gestes, par ses actions que par des paroles qui pouvaient s’envoler en une fraction de seconde. « Qu’est-ce que tu peux être sentimentale parfois… » Elle le taquine gentiment, ne se sert plus de cet argument comme d’un reproche depuis bien longtemps. Elle ressent un léger pincement au cœur alors qu’il mentionne l’avortement, ce jour où tout avait changé pour eux, pour elle. Ce jour où elle avait enfin ouvert les yeux sur leur relation, sur ce qu’elle ressentait réellement pour lui. Ce jour où elle avait enfin accepté le fait qu’il puisse l’aimer, réellement. Ils en avaient souffert, tous les deux, pour des raisons complètement différentes, mais en étaient ressortis plus fort, plus unis que jamais. Mais maintenant qu’il se met à mentionner cette famille dont il rêve, ces enfants qu’il espère, elle ressent un léger malaise se répandre en elle, sans vraiment savoir comprendre pourquoi. Son instinct de survie se réveille doucement, lui envoie des signaux de détresse qu’elle ne comprend pas alors qu’il continue son grand discours. Ils n’en avaient jamais reparlé, depuis ce jour. Elle savait qu’il voulait des enfants, mais n’avait jamais eu le courage de lui dire qu’elle n’en voulait pas. C’était trop tôt, ils étaient si jeunes, trop jeunes pour penser à ce genre de choses, non ? Alors elle avait laissé les années passer, avait repousser l’échéance, même espérer naïvement que le sujet ne reviendrait jamais sur le tapis. C’est quand il met son genou à terre qu’elle commence à comprendre où il veut en venir, et elle se fige, sent chacun de ses muscles se crisper un à un alors que des larmes lui montent aux yeux. Pas des larmes de joie, loin de là. L’air lui manque, elle a l’impression de suffoquer, parce qu’elle sait, elle a parfaitement conscience qu’avec cette foutu bague qu’il est en train de sortir de sa boîte, il signe leur arrêt de mort à tous les deux. La fin de leur relation. Parce qu’elle ne peut pas lui dire oui. Elle n’a jamais voulu se marier, n’a jamais voulu s’aliéner à un autre par un contrat, un bout de papier qui ne veut rien dire. Parce que le mariage avait détruit la relation de ses parents, et de tant d’autres couples. Parce qu’elle ne croyait pas en cette institution, tout simplement. Elle reste silencieuse alors qu’il la regarde, avec son air ému, ses yeux larmoyants pour des raisons si différentes des siennes. Et ça lui fend le cœur, elle aimerait pouvoir revenir en arrière, le forcer à se taire, par tous les moyens possibles et imaginables. Mais il est trop tard, les mots sont sortis, ils volent dans l’air devenu si lourd, entre eux. « Je… Jules… » Sa lèvre tremble alors qu’elle détourne le regard, sert ses bras autour de son corps. Elle se tourne vers la fenêtre, ne veut qu’il voie la tristesse qui ravage son visage alors qu’elle cherche ses mots. Elle aimerait ne devoir jamais parler, car lorsqu’elle l’aura fait, il partira, elle le sait. Et elle n’est pas prête à le voir partir, à ce qu’il disparaisse de sa vie. « Pourquoi ? » Elle se tourne de nouveau vers lui, la voix entrecoupée par les sanglots qu’elle essaie de contenir. « Pourquoi t’as besoin de ça ? Je t’aime, ça te suffit pas ? »
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Jules Lancaster
Jules Lancaster
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyJeu 30 Avr - 2:58

Le genou toujours au sol, tu es surpris. Ton sourire s’efface doucement, tu ramènes le boitier contenant le précieux bijou contre ton torse, elle referme ses bras autour d’elle et te tourne le dos. Ton cœur palpite, et si tu avais l’impression qu’il était sur le point de sortir de ton corps quelques secondes auparavant, maintenant, tu aimerais ne plus le sentir. La douleur est vive. Tu te relève doucement, fixant le mur devant toi, tu te tourne sur toi-même et tu contemples une Artemis qui fixe l’horizon. Elle prononce des mots, mais tu n’écoutes pas. Tu entends qu’une seule chose ; elle refuse ta demande en mariage. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’au lycée des ados se fiançaient pendant que la demoiselle était enceinte jusqu’au menton, mais que maintenant que vous êtes adultes elle veut encore fuir ? Parce que c’est exactement ce qu’elle faisait, Artemis. Son non-verbal ne mentait pas. Elle entourait son corps de ses bras pour se protégée, mais de quoi ? Tout ce que tu voulais pour elle, c’était son bonheur ? C’était toujours ce que tu avais fait, non ? Tu n’avais pas toujours été un modèle de petit-ami, mais tu n’avais toujours voulu que son bonheur. Elle se tourne finalement vers toi et l’expression sur son visage s’imprime dans ton esprit comme une marque au fer rouge. « Pourquoi ? » Tu répètes ce mot, ce que tu ne comprends pas c’est pourquoi elle, elle ne comprend pas ? Tu clignes des yeux, cherchant à comprendre ce qu’elle raconte. Elle ne te suffit pas ?, elle toute seule ? Puis le voile se lève dans ton esprit, comme si tu avais finalement toujours su que vous n’aspiriez pas aux mêmes projets à long terme. « Qu’est-ce que... tu veux dire ? » Tu t’approches d’elle et prend ses mains entre les tiennes. Tu es paniqué. Tu ne veux pas qu’elle prononce les prochains mots. Tu cherches son regard qu’elle tente de fuir. « Artemis, est-ce que tu veux des enfants, est-ce que tu veux te marier ? Pour lui, ça avait toujours été évident, surtout depuis qu’elle avait pris la décision de se faire avorter. Au final, c’était ça, il l’avait soutenu, mais ça n’avait jamais été son choix. Tu lui lâches doucement les mains. Tu as la tête qui bourdonne. Pour la première fois de ta vie tu n’as pas le sentiment de contrôler ce qui se passe. Tu sentais que vous étiez au bout du chemin que vous pouviez faire ensemble, vous n’avez qu’une seule vie. Vous ne pouvez pas sacrifier quelque chose d’aussi fondamental l’un pour l’autre. C’était fini. Cette idée de vivre à San Francisco, la maison, vos enfants, le chien. C’était ça ton rêve. Tu refusais de le laisser filer. Tu te laisses retomber sur le lit et tu prends ta tête entre tes mains. « Ça ne sera pas possible, Artemis. » Que tu marmonnes, tu n’oses pas prononcé ces mots-là trop fort. Ton regard s’embrume de larmes qui refusent de coulées. Tu lèves la tête vers elle. « Queenie. » Tu prends une grande inspiration, tu te lèves en soupirant. Tu as du ciment dans l’estomac. C’était si loin, si loin de ce que tu espérais de cette soirée. Tu t’approches d’Artemis, ses joues sont mouillées, tu tends la main vers son visage et tu t’approches d’elle, tu poses ton front silencieusement contre le sien, tu la serre contre toi. Tu lui embrasse la tête, tu commences à sentir les larmes qui tombent lourdement sur tes joues. Ça te rappel ce départ de Nevada City. À l’époque néanmoins tu savais que tu allais la revoir, vous étiez tous les deux reliés par un fil indestructible, tu avais la conviction qu’où qu’elle soit dans le monde tu arriverais à la retrouver. Aujourd’hui, c’était différent. Ce fil si précieux venait à l’instant de se briser, c’était impossible. Impossible l’un comme l’autre d’entretenir et de nourrir une relation vouée au malheur. « Je t’aime, de tout mon cœur. » Le choix des prochains mots se bousculait dans ton esprit. Tu déposes tes mains sur ses frêles épaules et la repousse, tes lèvres trouvent les siennes. Vous échangez un long baiser, tendre. « Mais ça ne me suffit pas, ça ne me suffit plus. » Cela faisait bien longtemps maintenant que tu ne croyais plus que tu serais un mari infidèle, car pour toi c’était elle ta femme. Maintenant, tu avais la lucidité, ou peut-être la franchise envers toi-même, de savoir que ce rêve tu ne l’atteindrais en n’ayant pas une loyauté sans faille. « Je suis désolé. » Tu devrais commencer à t’éloigner, tu devrais partir, refermer la porte et la laisser se débrouillée. C’était la chose logique à faire. Pourtant tu restes devant elle, espérant l’entendre dire qu’elle accepte, qu’elle veut la même chose, qu’elle a juste besoin de temps, mais c’est plutôt au silence que tu te heurtes, un silence plus douloureux que tous les mots qu’elle pourrait dire. « Aurevoir, Artemis. » Un ultime baiser sur son front, le temps de sentir son odeur une dernière fois. Tu ne dois pas la laisser parler, de toute façon, elle devait avoir parfaitement conscience que vous ne pourriez jamais concilier vos deux souhaits.
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Artemis Swanson
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MessageSujet: Re: vertigineuse la chute sera. //arty 2027   vertigineuse la chute sera. //arty 2027 EmptyLun 4 Mai - 15:37

Elle refuse de se retourner, de le regarder, préfère se concentrer sur la vue que lui offre la baie vitrée alors que de grosses larmes roulent en silence sur ses joues. Il ne comprend pas, elle le sait, elle peut le sentir sans même avoir à poser les yeux sur lui. Il a toujours été le plus investie des deux, le plus romantique, et il le lui prouve encore aujourd’hui, en enfonçant cette porte qu’elle espérait garder fermée. Il a toujours été trop vite, pour elle, depuis le début. Quand il avait débarqué sans prévenir, qu’il lui avait balancé son premier je t’aime à la gueule alors qu’ils venaient à peine de passer leur première nuit ensemble. Elle avait toujours freiné des quatre fers, et jusqu’à présent il avait su être patient, attendre qu’elle prête à le rejoindre là où il était, à son rythme… Mais pas cette fois. Aujourd’hui, c’est différent, elle le sent dans ses tripes, et il ne pourra pas attendre plus longtemps. La question tombe et se mord les lèvres, presque au sang alors qu’elle refuse de répondre, sachant pertinemment que si elle prononce ce non il prendra la porte sans se retourner. Et puis, est-ce qu’elle a réellement envie de répondre non ? Est-ce qu’elle ne voudra jamais se marier, ne jamais avoir d’enfants ? C’est ce qu’elle pensait, jusqu’à présent, mais après tout, elle ne pensait jamais pouvoir se mettre en couple, à l’époque, et pourtant… Avec lui elle n’était plus sûre de rien. Elle ne voulait pas, mais ça changerait ? Peut-être ? Sauf qu’il ne se contentera jamais d’un peut-être, d’une réponse si hypothétique à partir de laquelle il ne pourrait pas faire de plan. Il a besoin d’un oui, simple et précis. Mais Artemis n’a jamais été simple. Loin de là. « Je… je ne sais pas. Pas tout de suite, en tout cas. » Parce qu’elle est là, la triste vérité. L’incertitude qui lui retourne l’esprit alors qu’elle pensait pouvoir profiter de ses premières années de travail après l’université, de pouvoir avancer dans sa carrière sans aucune chaîne, sans aucun poids pour la retenir et l’empêcher de gravir les échelons. Parce qu’elle s’est toujours vu avoir une carrière brillante, prendre la place de son père un jour à la tête de son entreprise, mais pour ça elle devrait s’y donner corps et âmes, et elle refusait d’avoir des enfants si c’était pour les abandonner à eux-mêmes comme on avait avec elle. Elle refusait d’infliger cette solitude à qui que ce soit, ce sentiment d’abandon qu’elle avait ressenti pendant toute son enfance, cette impression de ne pas compter aux yeux de son père, du moins pas assez pour qu’il prenne la peine de passer du temps avec elle de façon régulière. Mais ça, Jules ne peut pas le comprendre, et elle n’arrive pas à l’exprimer, alors que sa gorge se serre, que les larmes continuent de couler sans s’arrêter. Son surnom résonne douloureusement dans le silence de la chambre, et elle sent son cœur qui se déchire alors qu’elle resserre un peu plus ses bras autour d’elle, comme pour empêcher les fissures d’exploser. Il s’approche enfin d’elle et elle laisse sa joue aller contre sa main, ferme les yeux alors que leur front se touche. Il la prend dans ses bras elle l’entoure de ses bras, le serre de toutes ses forces, comme si ça pouvait l’empêcher de partir. Il avait toujours été son roc jusqu’à présent, malgré toutes les disputes qu’ils avaient pu avoir, il était toujours revenu lorsqu’elle en avait eu besoin. Que ce soit lors de la soirée chez Lip, où elle avait appris pour Sander, ou bien lors de l’enterrement de sa grand-mère, ou encore quand elle avait appris qu’elle était enceinte. Il avait toujours été là pour l’aider à se relever, pour recoller les morceaux, et sans lui… Elle ne peut pas s’imaginer avancer sans lui. Elle niche sa tête dans son cou alors qu’elle entend ces mots pour ce qui sera sûrement la dernière fois. « Moi aussi. Je t’aime Jules. Tellement. » Sa voix est entrecoupée de sanglot alors qu’elle s’imprègne de chaque parcelle de son être, s’intoxique une dernière fois de lui avant qu’il ne disparaisse à jamais. S’enivre de ses lèvres dans ce baiser qu’elle aimerait éternel, dans lequel elle met toute sa tendresse, tout son amour pour lui, auquel il met fin beaucoup trop tôt. Elle prend ses mains dans les siennes, s’y attache comme à une ancre alors qu’il semble attendre qu’elle change d’avis. Et elle aimerait tant pouvoir lui dire oui, le retenir, mais elle en est incapable, les mots refusent de sortir, coincés dans sa gorge nouée alors qu’il pose une dernière fois ses lèvres sur son front. Elle ferme les yeux, refuse de le voir partir, que son dos alors qu’il franchit la porte pour l’abandonner soit la dernière image qu’elle ait de lui. Elle entend la porte claquer, et c’est le déclic qui lui manquait pour s’effondrer à genoux à même le sol alors qu’elle réalise que ça y est, elle a enfin réussi à faire fuir la personne qui l’aimait le plus au monde, à jamais. Et que comme toujours, au final, elle se retrouve seule.
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