- mystery of love [w/sawyer]

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mystery of love ¦ sawyer & omarion

 Depuis que tu as envoyé ce SMS à Sawyer et qu’il t’a répondu par la positive, tu fais les cent pas dans la grande maison familiale, redécouvrant chaque pièces. Pourtant, des invitations à venir jouer aux jeux vidéos jusqu’au bout de la nuit, il y en avait eu plein par le passé mais cette fois-ci, c’est différent. T’es nerveux, fébrile et ça ne te ressemble pas, toi qui est le petit plaisantin du groupe d’habitude. Tu n’arrives pas à comprendre ce qui vous a pris à cette soirée. Tu as mis ça sur le compte de l’alcool pour te rassurer mais tu n’es pas sûr qu’il n’y ai que ça alors tu cogites, jour et nuit, sans cesse. Tu te poses mille-et-une questions qui restent sans réponses. Tu ne veux pas que ce qui s’est passé change quelque chose entre vous, que votre amitié en prenne un coup, ça serait vraiment dommage. Tu n’as jamais caché à personne avoir une des aventures avec des filles et avec des mecs et le coming-out de Sawyer ne t’avait pas vraiment surpris. Mais jamais tu n’aurais pensé qu’il puisse y avoir quelque chose entre vous. Tu te dis que vous étiez bourrés, que ça a dérapé, point final. Tu ne sais même pas pourquoi tu repenses à cette histoire. Tu ne sais même pas si tu comptes lui parler ce soir. Ça sonne et ton coeur rate un battement. T’essaies de garder ton calme et attends un peu avant d’aller lui ouvrir la porte, ne voulant pas lui montrer que tu trépignes d’impatience à l’idée de le revoir. Tu te passes la main dans les cheveux, te recoiffant au passage et arbore ton plus beau sourire pour ouvrir au beau brun. « Salut. » Tu dis simplement. Tu l'observes et ton visage s'illumine. Tu l'as rarement trouvé aussi magnifique, comme si cette nuit passée avec lui t'avait ouverte les yeux. Comme si une barrière était tombée. Au final, peut-être que tu t'interdisais de tomber amoureux au nom de votre amitié. « Vas-y entre, tu connais la maison. » Tu l’invites à entrer avant de continuer : « Mes parents se sont pris des vacances en amoureux, on a la maison rien que pour nous ! » Vous vous dirigez vers le grand salon et tu te laisses tomber sur le canapé et retires tes chaussures, invitant ton ami à faire de même. Tu tentes de faire comme si rien n’avait changé entre vous mais depuis cette fête chez Ruby, rien n’était plus vraiment pareil.

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mystery of love ¦ sawyer & omarion

 clairement, tu ne comprenais toujours pas ce qui s'était passé à la fameuse soirée de ruby. du moins, tu t'en rappelais. même parfaitement. mais tu n'avais pas vu le truc venir. ou plutôt, tu te l'étais caché. jamais tu n'aurais imaginé un jour coucher avec omarion. en plus d'être un ami à toi, vous faisiez tous les deux partis des penetrators, et jamais dans l'histoire de ce groupe, deux membres avaient couché ensembles. en bref, t'étais totalement perdu dans ta tête. depuis cette soirée, tu n'avais pas arrêté de penser à omarion. dés que tu fermais les yeux, des flashs back de votre moment charnel te revenait en tête. il fallait que tu mettes ça au clair. parce que te connaissant, tu allais tomber in love très prochainement, et tu ne savais pas si omarion avait simplement fait ça pour le fun ou pour autre chose. lorsque tu reçus un message de sa part pour t'inviter à venir chez lui, ton cœur bondit dans ta poitrine. directement, tu te pressas de répondre à la positive. la journée passa à une vitesse horriblement lente. tu étais à la fois pressé et apeuré à l'idée de te retrouver seul avec ton camarade. lorsque tu te trouvas face à la porte de la maison d'omarion, tu restas planté devant pendant un éternel moment. hésitant. tu ne savais pas quoi. ni comment agir. t'avais clairement la trouille. mais tu pris ton courage à deux mains, et tu toquas. la porte s'ouvrit. en croisant son regard, tes joues virèrent directement au rouge vif. « salut, » murmuras-tu, essayant d'arboré ton plus beau sourire. tu pénétras dans les lieux, que tu connaissais déjà par cœur. « si seulement mes parents pouvaient s'absenter comme ça, » grimaças-tu. tu ne te cachais pas de la relation que tu partageais avec tes parents. vous ne vous entendiez pas vraiment bien, mais tu faisais avec. tu te dirigeas vers le salon aux côtés d'omarion, et t'écroulas sur le canapé, retirant à ton tour tes chaussures. voulant éviter le plus de blanc possible, tu trouvas rapidement quelque chose à dire. « alors, t'as fais quoi de beau depuis le début des vacances ? » demandas-tu, prenant bien soin de ne pas dire depuis la soirée de ruby.

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 Tu sais bien qu’entre Sawyer et ses parents, ce n’est pas vraiment l’amour fou et tu te doutais qu’il serai heureux de s’échapper quelque temps chez toi. Tu lui offrais une parenthèse pour qu’il puisse souffler un peu, loin de sa famille. Vous vous retrouvez dans ce confortable sofa et à chaque fois que tu poses ton regard sur lui, des images de cette nuit-là te reviennent en mémoire. Ce n’est pas désagréable, au contraire et tu ne regrettes pas mais tu es encore confus. Tu ne comprends pas pourquoi vous avez franchi cette frontière de l’amitié que vous vous étiez construits depuis des années. Pourquoi maintenant ? Si vous étiez plus que potes, vous vous en seriez rendus compte avant, non ? Tu ne sais plus, tu es perdu. D’habitude entre Fairchild et toi, il n’y a pas de tabous, vous parlez de tout, même de vos conquêtes mais aujourd’hui, il y a comme un malaise, tu le sens. D’ailleurs, Sawyer enchaîne, ne laissant pas le temps au silence de s’installer. Il te questionne et tu réponds : « Boh, je me lève à midi, je dessine, enfin je griffonne, je joue du piano, maman adore m’écouter jouer et… je vais à la plage mater les jolies filles. Rien de très original. » Tu dis "les filles" mais il t’arrive aussi de fantasmer sur de beaux apollons en maillot de bain mais tu ne prends pas la peine de préciser, le brun est assez bien placé pour savoir que tu n’es pas difficile quand il s’agit de sexe. Puis, tu as toujours arboré fièrement ta bisexualité. Cependant, tu t’enfonces un peu plus dans les coussins et voudrais disparaître tant cette conversation te paraît d’une banalité exaspérante. Et tout ça pour éviter LE sujet qui vous obsède et dont vous ne voulez surtout pas parler. « Et toi, qu’est-ce que tu fais de ton été ? » tu demandes, parce que tu es quand même un peu curieux, plongeant tes pupilles bleutées dans les siennes. Tu attends patiemment sa réponse et l’écoute parler avec attention. Une fois qu’il a fini, tu reprends la parole, changeant l’objet de la discussion : « Bon, on la fait cette partie ?! » Tu dis en venant t’asseoir au bord, sortant des méandres des oreillers. « T’es venu pour ça à la base ! » Et tu te lève pour allumer la console et sortir les manettes du meuble télé. Tu reviens et en tends une des deux à ton copain avant de reprendre ta place, les jambes en tailleur.

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 désormais avec omarion, tu ne savais pas vraiment sur quel pied danser. disons que toute cette histoire t'avait particulièrement bien perturbé, au point que tu peines à en fermer l'œil de la nuit. jamais il ne te serait venu à l'esprit qu'un jour, tu t'enverrais en l'air avec ton pote du lycée. en soit, tu ne le regrettais absolument pas. mais étant donné que vous étiez des penetrators, tu craignais vraiment que les autres n'apprécient pas vraiment ce rapprochement qui pourraient peut-être ternir leur réputation. tu entras à l'intérieur de la maison de ton camarade, et te dirigeas vers le canapé à ses côtés. lorsque pendant trois secondes il y eu un blanc, tu ne pus t'empêcher d'enchaîner directement, afin d'éviter le moindre malaise. vous aviez besoin de tout sauf de ça. tu lui demandas ce qu'il faisait de ses vacances, question basique. tu ne dévias pas ton regard de ces yeux lorsqu'il te répondit, mais tu vacillas légèrement lorsqu'il précisa qu'il allait mater des jolies filles. t'avais la gorgée serrée. « rien de bien intéressant, crois-moi, » répondis-tu sèchement. toi, tu étais le garçon le plus susceptible sur terre. tu te tournas face à l'immense écran lorsque omarion te rappela que tu étais venu pour jouer. la blague. « si tu le dis, jouons, » déclaras-tu d'une voix clairement ironique. toi, tu t'en foutais des jeux vidéos. tu n'étais pas venus pour ça. mais omarion ne semblait pas être déterminé à assumer le fait que lui non plus. alors tu pris une manette, et commenças à jouer en silence.

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Tu avais essayé de tourner la page comme tu le fais si bien d’habitude après avoir pris ton pied avec une demoiselle ou un damoiseau mais tu n’y étais pas arrivé. D’ordinaire tu prenais du plaisir et passais à autre en un claquement de doigt mais cette fois-ci, cela avait été impossible. Peut-être parce que tu connais trop Sawyer et que vous vous croisez tous les jours. C’est peut-être ça la différence avec tous ceux qui sont passés dans ton lit avant, avec Fairchild, vous avez été amis avant d’être amants, et non l’inverse. T’as aussi un peu peur que tout le bahut apprenne que deux penetrators ont couché ensemble. Puis, tu sais pas si tu ressens un truc pour le brun, t’es pas pareil depuis cette nuit mais tu te dis que c’est le fait d’avoir mis en péril votre amitié pour une histoire de fesses qui te rend comme ça. T’as jamais été amoureux auparavant et même si à cet instant, ton palpitant tambourine bien fort dans ta poitrine, tu n’es pas persuadé que ce soit de l’amour. L’amour c’est un truc pour les darons, pas pour les jeunes de dix-sept piges. Toi, tu t’as des coups de coeur toutes les demies-secondes environs et les hormones en ébullition au sourire d’une jolie fille ou devant les corps joliment sculptés des nageurs de Wave Private. Alors l’amour, c’est un bien grand mot. Surtout quand on est un adolescent. Tu lances le jeu mais tu sens bien que ton camarade - tu ne sais plus trop bien le définir pour le coup - n’a aucune envie de faire une partie de Splintercell, tu peux le lire dans son regard. Tu te mens à toi-même mais toi aussi, tu n’as pas vraiment envie de jouer. D’ailleurs, tu ne l’as pas réellement invité avec cette intention. T’as besoin de réponses parce que tu as beau te retourner le cerveau dans tous les sens, tout seul, tu n’y arrives pas. Ça commence mais le coeur n’y est pas. Tu observes Sawyer du coin du coin de l’oeil mais il n’a pas l’air ravi. Tu le soupçonnes même d’y mettre un peu de mauvaise volonté. « Bordel Sawyer, fallait le buter ! On va perdre à cause de toi ! » Tu rejettes la faute sur lui alors que tu n’es pas bien concentré non plus, tes doigts s’agitent sur les boutons mais tu n’es pas vraiment efficace et bientôt, vous perdez la partie. « Et voilà, on a perdu ! » Tu poses la manette sur la table-basse et te laisses tomber au fond du canapé, la tête en arrière. Tu soupires et te redresses pour planter ton regard azur dans le sien : « Bon, dis-moi, c’est quoi le problème Sawyer ?! » Tu sais très bien ce qui ne va pas mais tu veux l’entendre dire.  

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 toi tu t'en foutais de jouer aux jeux vidéos à l'instant présent. tu voulais simplement t'expliquer avec omarion. tu avais clairement besoin d'être guider, de comprendre ce qui s'était passé entre vous à la soirée de ruby, et surtout, tu voulais qu'il t'éclaire sur ce qu'il pensait lui de ce qui s'était passé. parce qu'au final, toi, tu ressentais un petit quelque chose. un sentiment qui commençait à envahir ton cœur, mais omarion, tu n'avais strictement aucune idée de ce qui lui passait par la tête actuellement. tu n'osais pas en parler. t'avais trop peur. tu ne voulais pas le perdre. il était bien trop important à tes yeux pour que ton crush du moment brise à jamais cette amitié. alors comme d'habitude, tu gardas tes paroles pour toi. tu fixas l'immense écran, et commenças à jouer avec ton camarade. mais tu n'étais pas du tout concentré. le moment charnel que vous aviez eu restait dans ta mémoire. toujours. en boucle. habituellement, tu étais plutôt bon à splinter cell, mais étant donné ta motivation du jour, tu faisais clairement de la merde. à tes côtés, omarion râlait, alors qu'au final, il n'était pas mieux que toi dans cette partie. tu serras les dents, et continuas à jouer en silence, jusqu'à ce que la partie soit terminée. game over. tu poussas un léger soupir, te retenant de t'énerver à ton tour, mais ça ne servirait à rien. « on fera mieux à la prochaine, t'en fais pas, » mentis-tu. à la prochaine partie, tu seras toujours aussi nul. parce que tu n'avais pas envie de jouer. mais alors pas du tout. près de toi, tu vis du coin de l'œil qu'omarion posait sa manette sur la table basse. il se tourna vers toi. tu l'imitas, plongeant ton regard azuré dans le sien. il te demanda quel était le problème. tu grimaças légèrement. il voulait te faire sortir les verres du nez. tu hésitas quelque peu. puis tu te lâchas. tu déballas tout ce que tu avais sur le cœur, et ça te fit un grand bien. oh que oui. « je suis désolé mais je ne peux pas jouer avec toi en faisant comme si de rien n'était ! » t'exclamas-tu. « omarion, on a couché ensemble chez ruby, et ça, on ne se l'est pas expliqué, et il faudrait songer à le faire. parce que j'pourrais pas continuer à faire comme si de rien n'était. si ça ne compte pas à tes yeux, tant pis, mais au moins, sois honnête, parce que j'en ai marre d'être toujours celui qui s'en prend plein la gueule, » déclaras-tu d'une voix tremblante. putain, tu n'avais pensé que tout balancer te ferait un aussi grand bien.

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T’avais crevé l’abcès mais tu ne t’attendais pas à ce que Sawyer vide son sac de la sorte et aussi facilement, même s’il marqua une pause avant de tout te balancer. Tu hausses les épaules quand il t’avoue qu’il ne peut pas continuer comme ça, comme si rien ne s’était passé entre vous. Ça aurait peut-être été plus simple que vous oubliiez toute cette histoire. Là, t’as juste peur que cela brise votre amitié. « J’ai peut-être ressenti un truc cette nuit-là Sawyer mais j’peux pas être avec toi parce que tu sais comment je suis. » Cette fois, tu évites son regard, fixant l’écran de télévision et te passes la main dans tes cheveux châtains. « Tu sais bien que je suis incapable d’aimer qui que ce soit, que je me lasse aussi vite que je tombe amoureux. » Toi qui est d’habitude si enjoué et si drôle, tu as perdu tout sens de l'humour et tu sens ta gorge se serrer. « Si on peut appeler ça de l’amour. »  Tu lèves les yeux au ciel et tu soupires. T’y crois pas à l’amour. L’amour, c’est un truc de contes de fée pour faire rêver les gosses et leur faire croire que la vie est un long fleuve tranquille. La blague. Tu poses à nouveau ton regard sur le brun. La vérité c’est que t’as jamais été en couple avec qui que ce soit et que t’attacher à quelqu’un t’effraie. T’as peur de souffrir et de faire souffrir les autres en les aimant mal. Alors, les histoires de fesses, c’est plus simple. Y a qu’avec Maggie que c’est un peu différent, mais c’est l’exception qui confirme la règle. Puis y a Fairchild et ses yeux émeraudes dont tu ne te lasses pas. Il est possible que tu te voiles la face, que tu ne veuilles pas ouvrir les yeux sur la véritable nature de votre relation. T’es un peu lâche au fond, tu préfères prendre la fuite plutôt que d’affronter tes sentiments. Le silence s’installe entre vous, le même que vous cherchiez à éviter quelques instants plus tôt. Tu l’observes, tu ne veux pas le rendre triste mais tu ne veux pas non plus lui faire de fausses promesses. « Je veux pas te blesser et… » Tu ne finiras pas ta phrase. T’aurais voulu ajouter : et te perdre mais rien n’est sorti de tes lèvres. Y a ton coeur qui se serre dans ta poitrine mais que tu refuses d’écouter et les yeux qui brillent. T’arrives pas à lâcher prise, à te dire que pour une fois, tu pourrais t’accrocher à quelqu’un et faire un bout de chemin avec lui.        

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tu craignais sa réponse. oh que oui. tu la craignais plus que tout. mais tu préférais que tout soit clair entre vous deux plutôt que toi, tu continues à garder le silence et à commencer à développer la moindre chose envers omarion. alors tu pris ton courage à deux mains, et tu explosas. bordel, tu te sentis soulagé. à bout de souffle, mais soulagé. tes joues avaient rougies, et ton cœur battait tellement fort que tu avais l'impression qu'il allait transpercer ta poitrine. toi, tu le fixais. intensément. t'avais peur. peur qu'il te rejette, peur d'avoir été pris pour un con. pour une pute qu'on pouvait baiser un soir, et jeter le lendemain comme si de rien n'était. à partir du moment où omarion prit la parole, il commença à fuir ton regard. et là, tu commenças à comprendre. rien de tout ça n'était réciproque. encore une fois, t'avais été beaucoup trop idiot. tu serras les dents, essayant du mieux que tu pouvais de le laisser terminer avant d'exploser à nouveau. un long silence s'installa entre vous deux. comme interminable. parce que tu ne savais pas quoi dire. t'étais meurtri, sur le cul. tu avalas difficilement ta salive, et lâchas un profond soupir. « ouais je vois bien ce que tu veux dire, » déclaras-tu simplement. tu te calas dans le canapé, fixant le sol d'un air lointain. « donc toi, tu restes un penetrator jusqu'au bout. bordel jsuis pas une traînée qu'on baise juste pour se vider, oma ! et tu le sais, c'est ça le pire, » déclaras-tu, le fusillant du regard. tout le monde savait que toi, tu ne couchais pas d'un claquement de doigt. qu'il fallait un minimum d'attirance et d'entente pour tu acceptes la moindre chose. et là, tu t'étais fais avoir. « si tu m'as fais venir juste pour me dire ça, tu aurais très bien pu me le dire par message, ça serait passé un petit peu mieux, » finis-tu par dire. tu ne savais plus quoi faire. tu étais comme impuissant face à cette situation.

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Voilà, ce que tu craignais s’est produit. Sawyer s’est agacé, s’est énervé et tu aurais certainement fait la même chose si tu étais à sa place. Tu regrettes de ne pas pouvoir lui dire que tu l’aimes mais tu es paumé et tu ne sais pas ce que tu ressens pour le beau brun. Ce qui est certain, c’est que tu n’as jamais ressenti quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un. Tu encaisses les coups alors qu’il t’engueule mais tu ne lui en veux pas, tu as été maladroit et tu as le droit à ce que tu mérites. « J’ai pas dit ça Sawyer. » tu souffles quand il te balance qu’il n’est pas ta pute. T’as pas couché avec Fairchild juste pour te vider les couilles, non. T’as jamais osé lui dire mais tu as toujours trouvé le brun très à ton goût mais tu avais peur que si tu lui avouais, qu’il prenne ça pour de la drague. Et il n’aurait peut-être pas eu tord au fond. T’as pas envie qu’il croit que tu le prends pour un con parce que ce n’est pas le cas. T’as envie de le rassurer, de le prendre dans tes bras et même de l’embrasser mais tu te contentes de poser ta main sur la sienne. « Faut croire que je suis pas assez lâche pour faire ça par message. » tu déclares. Tu crains qu’il te déteste, qu’il pense que tu n’es qu’un enfoiré de première. Tu tournes la tête vers lui, le regard implorant de te pardonner et en même temps tu dis : « Je comprendrais que tu veuilles partir. C’était une mauvaise idée de te faire venir ici. Je suis désolé. » Désolé de l’avoir blessé, de lui avoir donné de faux espoirs, de n’être qu’un sale con qui ne sait pas ce qu’il veut. Tu ne veux pas qu’il te haïsse et pourtant tu as tout fait pour. Tu ne supporterais pas que vous ne vous parliez plus, ça te ferait trop mal. Tes yeux bleus le supplient de rester mais pourquoi il s’attarderait ici alors que tu viens de le poignarder en plein coeur ? Tu fais pitié Oma et tu ne vaux pas mieux que les autres penetrators. Tu romps le contact, retirant ta main, le laissant libre de quitter les lieux. « Tu mérites mieux que moi. » tu finis par dire à voix basse, regardant le sol, fuyant ces yeux verts dans lesquels tu aimais pourtant te noyer d'habitude. T'es énervé contre toi-même, tu voudrais te foutre des baffes pour avoir tout fait foirer entre vous.