- fire meets gasoline (w/angus)

T’essaies de te concentrer sur le cours de conjugaison du français mais tu n’y parviens pas. Dès que tes yeux ont le malheur de se poser sur lui, tu repenses à cette chaude soirée d’août, à cette nuit où tout à dérapé. Ça aurait pu être simple, vous auriez pu ne jamais vous revoir et reprendre le cours de vos vies respectives mais le destin en avait décidé autrement. Tu griffonnes sur ta feuille à carreaux, la tête posée sur ta main libre, l’air ailleurs. De temps en temps, tu jettes des regards à Primrose. Tu te demandes si elle se doute de quelque chose. Sûrement. Les filles ont un sixième sens pour ça et Prim n’est pas née de la dernière pluie. Tu ne veux pas la blesser en la quittant mais cela faisait bien longtemps que tu savais que quelque chose clochait chez toi, maintenant tu sais, tu aimes les mecs. Tu ne lui prêtes plus vraiment attention, tu ne la touches presque plus mais vous faites semblant pour maintenir votre réputation de reine et roi du lycée. Ta vie n’est plus qu’une vaste tragédie dans laquelle tu joues le premier rôle. Toi, tu te sens pris au piège, le cul entre deux chaises, entre ce que te dicte te raison et ce que ton coeur te hurle. Personne ne comprendrait que tu quittes Primrose, et encore moins pour un mec. On ne quitte pas une fille comme Prim. Une gonzesse comme ça, on fait tout pour la garder. En théorie. Toi tu luttes contre tes sentiments à l’égard du professeur pour ne pas tout envoyer valser. Puis, si ton père apprenait ton attirance pour les garçons, pour sûr qu’il te renierait ou essaierait de te faire passer le goût des personnes du même sexe. Tu tentes de ne pas penser à ton père, il te met en rogne pour un rien ton paternel. Tu le détestes. C’est devenu quasi-viscéral. Tu vois qu’Angus remue les lèvres mais aucun son ne parvient jusqu’à toi. Tu es déjà très loin de cette salle de classe. La sonnerie retentit et le beau brun qui vous sert de professeur essaie de donner les consignes pour le prochain cours malgré le brouhaha ambiant. Toi, cela te sort de tes pensées. Les adolescents se ruent vers la sortie alors que tu fais signe à Prim de ne pas t’attendre. Tu veux parler à Angus, vous ne pouvez pas en rester là. Tu attends que tous les élèves soient sortis et range lentement tes affaires dans ton sac à dos. Puis tu te diriges vers l’estrade sur laquelle est juché le professeur de Français. Tu jettes un coup d’oeil par l’entrebâillement de la porte pour être sûr que personne ne vous écoute. « On peut parler professeur ? » demandes-tu poliment. Tu ne veux pas qu’il se braque comme la dernière fois alors tu prends des pincettes. S’il te dit qu’il ne ressent rien pour toi, que tu n’étais qu’un coup d’un soir, tu le laisseras tranquille, mais tu as besoin d’en avoir le coeur net.

Angus donnait son cours comme à l'accoutumée, évitant de poser son regard sur Sid, bien que sa chevelure était un point bien attirant dans sa périphérie. Mais il ne devait pas se laisser divertir et montrer un quelconque trouble à ses élèves. Il connaissait les rumeurs et savait à quel point elles pouvaient partir vite et il ne voulait pas être un de ces professeurs là dont on entendait parfois parler à la télé. Catégorie fait divers, affaire de moeurs, un nouveau professeur se tape son élève...non décidemment non. D'autant que le père du blond était du genre conservateur et pas vraiment ouvert d'esprit, qui savait ce qu'il pouvait faire à son fils si la chose venait à se savoir ? Angus avait bien comprit que Sid n'était pas hors du placard comme lui, chose qu'il respectait, surtout quand on avait seulement dix sept ans. Lui même à cette époque n'était pas encore sûr de qui il était. La sonnerie annonçant la fin du cours se fit entendre et le brun leva la voix pour couvrir le bruit des élèves se levant et rangeant leurs affaires.Il leur donna les derniers devoirs à faire pour le prochain cours avant de ranger ses affaires. Sa journée de cours était terminée mais il devait finir quelques papiers avant de rentrer chez lui. Depuis que Sid avait voulu lui parler la dernière fois, Angus appréhendait la fin de chaque cours, craignant qu'il ne revienne le voir mais avec soulagement, et un peu de tristesse, il le voyait quitter la salle en compagnie de ses amis. Mais pas aujourd'hui. Du coin de l'oeil il le vit arriver vers lui et déglutit, se préparant à une discussion qu'ils n'auraient pas du avoir...A sa question Angus prit une inspiration et passa sa langue sur ses lèvres avant de lever la tête pour croiser le regard si bleu de son vis à vis. Peut être voulait il vraiment parler du cours cette fois..."Je t'écoute Sidney, qu'est ce que je peux pour toi ?" demanda t'il, ignorant les battements anarchiques de son coeur.

Ton rythme cardiaque s’est mis à accélérer mais tu l’ignores, préférant dévorer Angus des yeux. Tu fermes la porte. Ainsi, vous serez plus tranquilles. Tu n’as pas envie que des oreilles baladeuses vous entendent et que des rumeurs courent à votre sujet. Celles-ci ne seraient alors pas forcément infondées mais ça, c’est une toute autre histoire. Tu retournes près du professeur, derrière le bureau de celui-ci. Tu sais que votre relation est interdite, que si cela venait à se savoir, Quill serai renvoyé et il pourrait finir en prison. Toi, tu ne veux pas ça, t’as trop besoin de lui. Tu t’es attaché au brun au regard ténébreux sans trop le vouloir. Tu ne peux pas croire que tu n’étais qu’un coup d’un soir, pas après votre longue discussion dans ce bar. C’était plus qu’une histoire de cul, tu en es certain. Sinon, pourquoi t’aurait-il laissé son numéro si ce n’était pas pour te revoir ? Tu déglutis avec difficulté, tu as la gorge sèche mais tu fais mine d’être sûr de toi : « Je me demandais si vous… tu pourrais me donner des cours particuliers ? » tu sens qu’il va protester, qu’il va encore une fois essayer de t’éloigner de lui. Alors du reprends, suppliant : « S’il te plait, je n’ai pas de bons résultats et je risque de me faire virer si mes notes ne remontent pas. » Tu marques une nouvelle pause, tu veux le convaincre : « Mon père ne me pardonnera pas des résultats médiocres alors... fais-ça pour moi. » Tu ne sais pas si c’est une bonne idée de le tutoyer. Peut-être que tu ne devrais plus faire ça, t’es son élève avant tout. Peut-être que tu devrais remettre un peu distance entre vous pour mieux le reconquérir parce qu’avouons-le, c’est ce que tu as derrière la tête. Tu l’implores de ton regard azur, pendu à ses lèvres. Tu ne sais pas si tu supporteras qu’il te repousse encore une fois.

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Voir Sidney fermer la porte de la salle de classe envoya deux signaux très distincts dans le corps d'Angus : le premier était une envie irrépressible de l'embrasser là sans attendre, maintenant qu'ils étaient à l'abri des regards indiscrets. La seconde était de sortir de là au plus vite, la situation devenait étouffante, et ce n'était pas du tout une bonne idée qu'il se retrouve seul avec Sidney dans la classe. La tentation de faire une bêtise était bien trop grande. Comme il s'y attendait, le blond lui de pouvoir passer plus de temps avec lui, mais cette fois dans le cadre des cours, ce qu'il ne pouvait lui refuser. Mais Angus était conscient que cette situation pouvait déraper si facilement, il savait qu'il devait refuser, que tôt ou tard il craquerait afin de gouter à nouveau à la peau diaphane de son ancien amant. Il prit une inspiration, prêt à refuser mais Sidney devait sûrement savoir ce qu'il se passait dans son esprit. Le blond ne lui laissa pas le temps de répondre, argumentant sa demande. Le professeur du détourner le regard, celui suppliant de Sid l'atteignant directement au coeur. Il était si beau, si vulnérable en même temps...mais le brun ne devait pas se laisser attendrir, conscient que s'il acceptait ils s'engageaient tous deux sur une voix dangereuse. Il fit mine de ranger quelques papiers avant de prendre la parole, sans regarder son élève. "Sidney je...je ne pense pas que ça soit une bonne idée...que moi je te donne des cours mais...si tu as besoin de cours particuliers, je peux te référer à quelqu'un de qualifié qui pourras t'aider." Et parce que malgré tout c'était lui l'adulte dans cette situation, lui le sage, il leva son regard pour croiser le bleu de Sidney. "Toi et moi on ne peut pas...ce ne serait pas une bonne idée, et tu le sais." déclara t'il dans un souffle, ces quelques mots lui faisant du mal malgré leur réalité.

Tu fais la sourde-oreille, c’est lui que tu veux, pour te donner des cours et pleins d’autres choses, et pas un autre. Tu comprends tout de même ses craintes, tu te mets en sa place. Vous jouez un jeu dangereux et si quelqu’un venait à le découvrir, il perdrait son boulot et peut-être bien plus encore. Tu conçois qu’il mette de la distance entre vous mais cela te blesse. Alors tu protestes : « Mais t’es le meilleur prof de français de tout Wave ! » Tu te passes la main dans les cheveux, nerveux. Ton plan ne fonctionne pas comme tu l’avais prévu, mais tu ne te laisses pas démonter. « Tu peux pas me laisser tomber Angus ! » Tu ne veux pas non plus passer pour un gosse qui fait un caprice, ce qui montrerait un manque de maturité certain, alors tu renchéris : « Accorde-moi juste un cours et s’il se passe quoi que ce soit qui n’a pas de rapport avec le français, je te jure de te foutre la paix et de ne plus jamais rien te demander. » Tu poses les conditions, tu négocies en espérant que l’enseignant accepte. La vérité, c’est que tu meures d’envie de te retrouver en tête-à-tête avec lui, tout comme tu rêves de l’embrasser passionnément, là, maintenant, tout de suite. Mais tu ne fais rien, tu ne veux pas bousiller tous tes efforts. Tu observes le professeur Quill, il semble à deux doigts de craquer. Tu plonges une nouvelle fois tes pupilles bleutées dans les siennes, tu sais qu’il n’y résiste pas, personne ne résiste à un tel regard et tu ne le sais que trop bien. Tu te mords la lèvre inférieure comme pour éviter de dire une bêtise mais finalement tu te lances : « Puis, dis-moi que tu ne ressens rien pour moi et je ne t’adresse plus jamais la parole. » Peut-être que cette fois, tu aurais mieux fait de tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler. Tu réajustes la bretelle de ton sac à dos sur ton épaule, un peu mal-à-l’aise, toi qui d’habitude paraît si confient. Face au beau brun, tu te sens toujours un peu con, la différence d’âge sûrement. Il est rassurant Angus et tu penses avoir besoin de ça, surtout en ces temps où tu te sens paumé. T’as confiance en lui et pourtant, tu prends conscience que tu le connais à peine.

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Le brun baissa le regard face aux protestations de son élève. Certes il était doué dans ce qu'il faisait, ayant une vraie passion pour la langue de Molière et trouvant toujours des astuces pour rendre ses cours le plus attrayant possible. Et avec un autre élève, Angus aurait accepté sans hésiter, mais il savait que ce n'était pas pareil avec Sidney, le risque de franchir une ligne désormais interdite serait trop grande...cependant, le blond savait sur quelles ficelles tirer avec Angus. Il était vrai qu'il ne pouvait le laisser tomber, il avait après tout un devoir auprès de ses élèves. Et si les résultats de Sid tombaient encore plus il allait avoir des comptes à donner. Il s'apprêtait à lui répondre quand l'adolescent reprit la parole, lui faisant une proposition plus qu'honnête. Tenter un cours, voir comment les choses se passaient, et si ça déraper, y mettre un terme sans attendre. La proposition était tentante et bien réfléchie. Après tout, peut être que ça pouvait marcher, avec la menace de cesser tout contact si le cours partait dans une direction interdite, pourquoi pas...il était sur le point de répondre que Sid reprit la parole, ses mots figeant Angus sur place. Il ne pensait pas que son rythme cardiaque pouvait encore s'accélerer et il déglutit avec difficulté. Son élève avait raison, il ressentait quelque chose de fort pour lui, c'était indéniable. Plus fort que la raison, la morale et l'éthique réunies. Il aurait pu essayer de lui mentir, ça aurait mit un terme aux essais de Sidney, il aurait peut être pu commencer à tourner la page mais...se dire que plus jamais ils ne se parleraient, c'était quelque chose à laquelle Angus ne pouvait se résoudre. Le perdre à tout jamais, c'était comme perdre son coeur, l'arracher de sa poitrine et le jeter au sol. Il ne pouvait faire ça, pour tant de raisons, mais surtout parce qu'il ne voulait pas que le jeune homme ne souffre par sa faute. "Sidney je..." commença le brun avant de s'arrêter. Comment avouer quelque chose qui pouvait le faire renvoyer si quelqu'un venait à l'entendre ? "Va pour un cours, on va voir comment ça se passe." répondit il alors, contournant éhontément la question de son vis à vis. Il ne pouvait entretenir l'espoir de l'adolescent que les choses changent entre eux, que leur relation dépasse celle de l'élève et du professeur, mais il se savait également incapable de lui mentir, sur ce qu'il ressentait au plus profond de lui même."Mais un vrai cours Sidney, n'espère pas autre chose de ma part. On fera ça ici je pense que...c'est pour le mieux." reprit il, retrouvant sa stature de professeur. Sid était un adolescent, le coeur qui papillonne à tout va. Angus lu même avait connu ça à son âge et il se disait que peut être son élève finirait par rencontrer quelqu'un de plus approprié, quelqu'un de son âge avec qui vivre une histoire d'amour. Il ne serait plus alors qu'un souvenir sur lequel reviendrait l'adolescent dans les années à venir, peut être avec émotion. Mais pour le moment, c'était à Angus de poser un cadre et de s'y tenir, pour Sidney mais aussi pour lui.

Ton coeur rate un battement quand Angus ouvre la bouche pour te donner sa réponse. Tu vois  bien qu’il est hésitant et finalement, il ne répondra pas à ta dernière question. Le professeur pose ses conditions et tu comprends qu’il veut te montrer qu’il a la situation en main. Mais tu sais bien que c’est faux, qu’il ne maîtrise rien tout comme toi et qu’il te suffirait d’un battement de cils pour qu’il retombe dans tes bras. Cependant, tu veux lui donner l’impression qu’il a gagné cette bataille, mais certainement pas la guerre alors tu acquiesces avant de répondre : « On fait comme ça alors. Quel jour et à quelle heure ? » Tu capitules pour cette fois ci mais ne t’avoue pas vaincu. Tu feras profil-bas jusqu’à obtenir ce que tu veux réellement de lui. Tu sens qu’il en a autant envie que toi mais que sa conscience lui hurle de t’écarter de lui, et tu ferai sûrement la même chose si tu étais à ta place. Le problème, c’est que vous vous attirez comme deux aimants et que plus il essaie de mettre de l’espace entre vous et plus il attise ton désir pour lui. Puis, t’as besoin de lui, de ses bras protecteurs, de ne blottir contre lui et de rester là pour l’éternité. Avec le brun, tu te sens bien, tu n’as plus besoin de jouer un rôle, de faire attention à ce que tu dis, à ce que tu fais.  Beaucoup de personnes se contentent des apparences, pensent que Primrose et toi formez le couple parfait alors qu’ils ne vous connaissent en rien. Ils ne font que vous croiser dans les couloirs et vous jeter des regards admiratifs mais en réalité, en grattant derrière la surface, on se rend compte qu’ils ne sont pas si parfaits et que votre couple bat de l’aile. Alors, dans ton monde où tout s’écroule, il est ta bouée de sauvetage. Depuis cette nuit, il hante tes pensées, tes songes et il n’y a pas une seconde qui s’écoule sans que tu penses à lui. Tu regardes la pendule accrochée au mur de la classe, celle-ci indique presque et il faut que tu t’en ailles si tu ne veux pas être en retard pour le prochain cours. Tu contournes le bureau et te retrouves à quelques centimètres de l’enseignant, à quelques centimètres de cette bouche que tu rêves d’embrasser. Tes pupilles couleur océan se pose sur lui, ton coeur tambourinant toujours plus vite dans ta poitrine. Dans un moment d’égarement, tu lui voles un baiser furtif. Tu te rends immédiatement compte que tu viens de faire une bêtise et avant que Quill ne revienne sur sa décision, tu bégayes : « Il faut vraiment que j’y aille. » Tu ouvres la portes et disparais dans le flot de lycéens.

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Une vague de soulagement se propagea dans le corps d'Angus lorsque Sid accepta ses conditions. Le brun savait que c'était loin d'être une situation idéale, mais il ne pouvait refuser à l'adolescent de l'aider avec ses cours même si cela pouvait les mener vers un tout autre chemin. Il incomberait à Angus d'être prudent et de respecter les limites qu'il venait de donner à Sidney. "Vendredi après midi, je termine mes cours à 15h30, on peut se retrouver à mon bureau à ce moment là." répondit Angus après un court moment de réflexion. Il pensait la discussion close mais eut la surprise de voir Sid se diriger vers lui, contournant son bureau pour se rapprocher bien trop prêt de lui. Angus déglutit avec difficulté, ne pouvant quitter les orbes bleues de son vis à vis. Dieu qu'il était beau...il avait envie de caresser sa joue, de sentir sa peau douce contre le bout de ses doigts. Il se revoyait couvrant son visage de baisers alors qu'ils faisaient l'amour et il se retint de ne pas craquer, de ne pas briser ses propres règles. Ce fut cependant Sid qui sauta le pas, pour un court baiser qui électrisa cependant le professeur. Il eut à peine le temps de réaliser ce qu'il se passait que déjà l'adolescent semblait réaliser ce qu'il venait de faire. Il rompit leur baiser et Angus entrouvrit ses lèvres, sans pour sautant savoir ce qu'il allait dire. Ils n'avaient même pas encore commencés que déjà Sidney venait de franchir une ligne qui n'aurait pas du l'être. Angus n'eut cependant pas le temps de revenir sur sa décision et d'annuler la chose, Sidney baffouillant en lui disant qu'il devait partir, sans lui laisser le temos de dire quoi que ce soit. Il le regarda disparaître derrière la porte avant de porter ses doigts à ses lèvres, frôlant les siennes tout en repensant à celles de Sid, posées sur les siennes. Il ferma les yeux, réalisant que ce n'était pas bon du tout, mais incapable de s'arrêter d'y penser.