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 one thing right ;; sander

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Lip Castel
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MessageSujet: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyMer 11 Mar - 6:45

been the kind of guy girl's mamas don't like
runnin' with the wrong crowd on the wrong nights
cause I've been wrong about a million times
but I got one thing right, y o u


2 0 2 5 • Lake Placid, New York
- centre d'entrainement olympique, bitches please -


tu râles sans chercher à être discret. t'en as pas grand chose à faire que ton agacement soit visible. les regards des autres passagers t'importent peu. le genou frétille au rythme de ta respiration. saccadée, énervée et rapide. ça fait presque vingt-quatre heures que t'es réveillé. et bordel, t'es juste épuisé. deux avions, une correspondance, un repas dégueulasse plus liquide que solide et des perturbations insupportables plus tard, t'as envie de crever les yeux de l'hôtesse de l'air qui revient toutes les trois minutes te proposer un verre d'eau pour te calmer. c'est pas ça qui va changer ton humeur. probablement que si elle t'avait tendu un verre de whisky tu l'aurais envisagé. malgré un billet en business class, ils sont pas foutus de te faire arriver à l'heure ces cons. alors quand, enfin, le voyant pour les ceintures de sécurité s'éteint, tu te lèves pour sortir dans les premiers. t'as pas le temps de laisser la vieille du rang à côté qui boite légèrement passer devant toi, t'es pressé. pas attendu à vrai dire mais t'as un horaire à tenir. les doigts dans les cheveux, tu places tes lunettes de soleil devant tes yeux. tes cernes en effraieront plus d'un. le sac à l'épaule, tu navigues à l'intérieur de l'aéroport avec aisance. fidèle habitué des allers retours paris/new york/lake placid malgré toi. parce-que, sander n'a pas été foutu de choisir une carrière qui te permette de choper des vols direct de la capitale française. non, évidemment, cet idiot a décidé d'aller s'enterrer dans le trou du cul des etats-unis où il fait froid et venteux. et tu serais presque prêt à regretter le lycée et nevada city à ce stade pour quelques jours ensoleillés. alors la chemise ouverte était définitivement pas une bonne idée, lip (comme toujours). et tu sais très bien qu'il va criser (comme toujours). alors probablement que t'as juste fait exprès. c'est même sûr, tu t'impatientes de voir sa gueule de jaloux qui ne supporte pas de pas être le seul à avoir une vue plongeante sur ton torse. t'attends dehors, devant l'allée des taxis, tu jures à maintes reprises sur la température avant de rallumer ton téléphone. dix appels en absence sur un vol de deux heures. correct. il a fait pire, le gray. un fin sourire sur le visage, tu t'amuses à scroller ses messages sans y répondre. t'as enlevé l'option lu, ce qui le rend fou, donc aucun risque qu'il sache où t'es et ce que tu fais. le chauffeur s'arrête devant toi et tu te glisses à l'intérieur. tu ressens de la fierté en donnant l'adresse du centre d'entrainement olympique comme destination. le regard impressionné du mec derrière le volant satisfait ton ego. le mon mec est athlète là-bas menace de sortir mais t'en fais rien. tu t'embêtes pas avec lui. ça en vaut pas la peine. t'es persuadé que si tu lui annonçais que tu venais de Paris, son regard admiratif serait le même. tu profites du trajet pour répondre à quelques mails. un message pour rassurer liv, qui est dans la confidence de ton voyage, pour lui dire que t'es bien arrivé. près de dix jours que t'es pas revenu sur le sol américain. t'avais de la paperasse à signer et à valider pour l'entreprise familiale. depuis que ton père a été officiellement déclaré inapte à poursuivre son rôle au sein du groupe, t'as dû donner ton accord pour léguer la société à un conseil d'administration. avant ça, tu t'es assuré de protéger les royalties des gosses castel (liv et toi of course). tu ne bosses pas là bas, t’es juste membre honoraire grâce à ton nom. et si on t'avait dit qu'un jour tu serais celui qui prendrait des décisions pour ton paternel, en tant que tuteur légal, t'y aurais pas cru. daddy castel est en maison de convalescence de luxe. dix mille dollars versés tous les mois pour t'assurer qu'il ne tourne pas fou à cause de son alzheimer précoce. et c'est un comble que tu t'occupes de lui alors qu'il ne l'a jamais fait pour toi. karma is a fucking bitch. le chauffeur te dépose à l'entrée. les yeux globuleux face à l'immensité du lieu, tu lui laisses un pourboire généreux avant de t'avancer en sortant ton badge. une touche personnelle de sander dessus, un dessin ressemblant à un coeur ou un mauvais smiley, tu sais pas trop ce qu'il a tenté ce con mais ça t'amuse. mike, le gars de la sécurité, te donne une frappe sur l'épaule avant de te souhaiter un bon retour. « pas un mot à sander, il me croit à Paris. » que tu le préviens, même si très peu de chance que l'info soit révélée avant que tu le vois. un petit rire du gros gaillard avant un hochement de tête. pas la première fois que tu lui fais le coup de débarquer sans qu'il soit au courant. en revanche, c'est sans doute le plus long que vous ayez subi côté distance et séparation. dix jours, cinq heures de décalage horaire, un océan pour vous séparer et un lit vide chaque soir. et il te manque cet idiot, même si tu ne le diras jamais à haute voix -ça lui ferait trop plaisir. un nouvel appel du gray sur ton téléphone que t'ignores. tu souris comme un con face à la photo attribuée à son contact. un sander, torché, bouche ouverte, endormi sur votre terrasse. souvenir de votre pendaison de crémaillère, tenue il y a trois mois, après votre emménagement dans la maison que vous avez faite construire à moins de dix minutes du centre. et tu te satisfais d'imaginer sa tête inquiète parce-que tu lui offres un silence radio insupportable depuis que t'as atterri à new york alors que t'es plus proche qu'il ne le pense. et sans même le savoir, il te donne une raison de lui faire une remarque. pas de portable pendant ses entraînements, c’est la règle. tu passes par derrière, tu t'empêches d'arriver directement sur la piste. tu descends les gradins pour placer ton sac sur le tout premier rang, au plus proche. tes yeux qui le cherchent, il s'entraine et est de l'autre côté du stade. et putain, ça te fait toujours le même effet quand tu le vois. même après cinq ans. ton coeur qui s'affole, les mains moites et l'envie tiraillée entre le frapper et l'embrasser. aujourd'hui, tu penches plus vers le regain d'amour que de violence. les dix jours, la distance, tout le blabla. tu profites qu'il soit concentré sur son temps et la ligne d'arrivée pour t'avancer vers les spectatrices du jour, assises pas très loin. les petites gymnastes qui ont rejoint l'équipe en septembre dernier. légèrement plus jeunes que vous, elles aiment beaucoup trop flirter avec toi malgré les crocs du gray. toujours là pour rappeler au monde entier que t'es à lui. et t'attends qu'il arrive à ton niveau pour attirer son attention.  « gray, t'as intérêt à faire mieux que ton temps d'hier sinon tu dors dehors ce soir. » que tu cries avant de t'appuyer sur la rambarde. les filles derrière gloussent et ça te plait bien d'avoir un public féminin. ça ne fera que l'énerver encore plus. le sourire satisfait de lui faire la surprise et tu sais déjà anticiper son prochain mouvement. « et n'envisage même pas de me rejoindre tant que t'as pas franchi cette ligne d'arrivée avec trois millièmes de secondes en moins. » que tu lui lances tout en jouant avec tes bagues. et tu sais très bien ce que tu fais. parce-qu'il en manque une à ta main. ton annulaire gauche qui reste nu comparé à tous les autres. ça rend fou sander. lui qui te parle mariage depuis plus d'un an. pourtant rien, pas de demande. alors tu le teases à ta façon. « cours, gray, cours. » parce-que tu ne lui as jamais offert un baiser avec facilité. alors même maintenant, il devra trimer pour en avoir un. il a intérêt à courir vite le sander s’il veut poser ses lèvres sur les tiennes. ( outfit ;; @"sander bientôt castel" ) 
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Sander Gray
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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyMer 11 Mar - 17:14

dix jours. pas neuf, pas huit, pas sept mais dix putain de jours comme autant d'agonies recyclées qui consument une patience que de toute façon sander ne connait toujours pas. comble de l'horreur, sweet jerk castel ne répond plus à rien, silence radio de l'angoisse qui empêche l'autre de lâcher son téléphone. il y revient souvent. trop souvent. balaie avec mauvaise humeur les réflexions et rappels à l'autre, alterne entre agacement, colère et complaintes. dix jours, et ça y est, il l'oublie. ça le bouffe de l'intérieur et il sait qu'il va lui faire payer durement chaque microgramme de cortisol qui bousille sa concentration et sa performance. enfin pour ça il faudrait qu'il lui réponde. case répondeur, une fois de plus. ô rage ô désespoir ô vieil— l'indépendance toujours pas ancrée dans ses veines et ce malgré les déplacements récurrents de lip vécus alternativement comme des trahisons ou des tentatives de fuite – ou simplement le meilleur moyen de se laisser aller à des airs de dramaqueen, le corps lassement échoué en gémissant sa vie à chaque départ, un scénario répété comme un running gag qui, pour autant, possède sa part de vérité. si beugler comme un animal abandonné est une particularité qu'il ne réserve qu'aux départs de lip, sander n'a jamais su et ne saura jamais fonctionner seul. et dix jours, et bien ce sont dix de trop. et toutes ses tentatives de la plus sobre à la plus extrême pour obtenir de l'attention tombe dans un néant sans réponse, abyssal zone de non-respect où même cette foutue application refuse de délivrer l'encoche qui valide si oui ou non lip se fout de sa gueule. "gray, ton téléphone !" rageur de devoir laisser tomber le smartphone sans signe de vie, repris sans cesse comme un gosse qui ne peut pas s'empêcher de discuter avec son petit camarade, c'est cyclique et il use bien plus les autres qu'eux ne parviennent à l'atteindre dans son monde sans écho de lip. il ne cherche même plus à se justifier, ou à s'excuser, se contente d'un râle agacé envers la terre entière pendant les autres accompagnent d'un soupire les caprices d'un needy sander pas-castel. parce que chacun connait en long, en large et en travers la problématique. toujours ravi de trouver quelqu'un pour pleurnicher sa solitude passagère, ou, à l'inverse, prétendre ne plus en pouvoir de l'autre quand il applique sa rigueur à l'indolence naturelle du gray, de l'agent de sécurité au coach en passant par la fille dont il ne retient jamais le prénom mais qui a toujours les bouteilles d'eau, chaque individu d'une liste longue comme le bras a connaissance à la moindre seconde de l'état plus ou moins imbuvable du sportif en mal d'amour. le supplice d'un mec parti à l'étranger a la fâcheuse tendance de le rendre soupe-au-lait, alternance irrégulière d'émotions péniblement compatibles avec un entraînement assidu mais c'est au reste du monde de plier. aucun apport avec une volonté de fer et un orgueil florissant mais simplement la résultante d'une immaturité bornée à laquelle les autres ont meilleur temps d'apprendre à faire avec plutôt que de la tourner en âge adulte accompli. l'absence fait plus mal qu'un caillou dans la chaussure, elle résonne le soir dans une maison qui sent encore le neuf. les draps toujours trop froids, les petits-déjeuners sans personne pour tacler le choix parfois hasardeux de son alimentation et la torture des facetime qui ne font que frustrer son besoin de contact ; très peu pour lui. besoin d'entendre l'autre brailler putain en français de l'autre bout de la maison pour une raison improbable, de s'entendre dire qu'il est un branleur pour finalement mieux l'attirer dans le canapé quand la météo est mauvaise mais l'humeur bonne, de vouloir faire des soirées, d'inviter trop de gens et de finalement se mettre d'accord pour les foutre dehors parce que la seule fête qui l'intéresse vraiment c'est celle où lip n'aura d'yeux que pour lui. pourtant il force le mouvement, parvient à développer la frappe agile, retrouver sa trace malgré l'anxiété qui lui dévore les entrailles derrière ses allures de gosse plaintif. à se broder milles scénarii sur les raisons de ce silence qu'il ne parvient pas à encaisser, parce qu'il ne sait déjà pas se tenir quand une réunion lui enlève castel plus d'une heure, à se définir comme not insecure but— et toute la richesse vibre dans ce minuscule but. amoureux à l'excès, l'amour juvénile qui rend collant et adorateur, à repousser les défauts de l'autre suffisamment loin de sa vue pour pouvoir lui servir des regards abusivement in love pour tout et rien, mais surtout pour rien. et trop déchiré entre la concentration qu'on lui demande et son quart de cerveau obsédé par son téléphone qu'il a du lâcher, il rate les quelques têtes qui se tournent et l'onde de soulagement générale qui se propage face à la conclusion silencieuse que tous font : ils n'auront plus à supporter sander au plus bas. lui il a besoin de la voix de lip pour l'arracher, faire trébucher d'un sursaut cardiaque qui bousillerait ses stats. il le hait avec violence pour lui avoir faite à l'envers. pour l'avoir abandonné au silence. pour faire encore une de ces surprises à la con …qui chaque fois le ravissent d'un bonheur qu'il ne saurait caché. le coach gueule déjà en fond sonore, lève les bras en protestation excédé mais c'est foutu parce que dix jours c'est beaucoup trop pour savoir garder gray sur la piste, avertissement ou pas, menace de lip ou pas. parce qu'après tout ce temps ensemble il croit encore pouvoir endiguer le phénomène qui a une légère propension aux débordements sentimentaux ? chimère. trop heureux de pouvoir se jeter sur lui, mal doser l'enthousiasme, heurter la rambarde qui les sépare pour agripper la chemise sans une once de délicatesse. "tes trois millièmes de secondes tu peux te les mettre où je pense." sifflé sans prendre le temps de retrouver sa respiration, sans attendre de validation, d'autorisation, le consentement va sans doute se perdre à l'instar de la récupération dont il refusera d'entendre parler maintenant qu'il a lip pour lui, et il se charge de confirmer la réalité de cette hallucination d'un baiser sauvage quoique de désespéré qui contient à lui seul plus d'informations qu'un long discours. aussi bien he's mine pour les gamines qui gloussent d'un rien, que tu m'as manqué, t'es un con et autre joyeusetés qui constituent les fondations d'une relation jamais à l'excès ou puérile. ça lui en filerait le vertige, cette chute radicale de ses angoisses, qu'il se doit quand même de reprocher à castel, parce qu'il l'a vu le narguer, fier non pas de sa connerie mais de ses conneries, à se pointer là sans donner de nouvelles comme s'il était ce plan sur tinder, à lui agiter ses bagues sous le nez tout en sachant très bien que la déduction va aller plus vite qu'un sander au galop. forcé de reprendre de l'oxygène, de se reculer sans lâcher la chemise. "t'as cru que c'était facultatif de répondre à ton putain de téléphone ?" tu m'as manqué. j'étais inquiet. il voudrait brandir la colère mais ça signifierait savoir effacer le sourire étiré sur ses lèvres : peine perdue. "appelle moi sander et je fais la vaisselle ce soir. appelle-moi castel et t'as même pas idée de tout ce que je fais." promesse même pas voilée ou juste une énième tentative pour faire un poke au mariage ; une de plus qui s'entasse sur une pile plus haute que n'importe quel building à force de faire tous les appels de pied de cette terre sans jamais avancer sur la question. et machinalement comme un réflexe intrinsèque les doigts lâchent leur prise pour mieux venir fermer les boutons de cette chemise indécente. "on t'apprend pas à fermer tes fringues en france ? c'est pour mieux draguer assis à ton café pas loin de ta tour eiffel ?"
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Lip Castel
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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyJeu 12 Mar - 19:30

t'es fier de ta connerie. ne pas le prévenir, débarquer sans qu'il s'y attende et le perturber dans son entrainement. combo gagnant pour le faire câbler. forcément. et c'est ton sport préféré. trouver de nouvelles manières de le pousser à bout. et il t'offre à chaque fois une réaction assez extrême que ce soit en mignonnerie ou en agacement qu'il te conforte dans l'idée de lui refaire le coup. encore et encore. le retour était prévu pour aujourd'hui depuis le début mais t'as pris un malin plaisir à annoncer à sander une date plus tardive. ce con avait estimé une petite semaine d'absence au vu de ce que tu avais à faire là-bas -qui pour lui, était déjà une épreuve aussi dingue que l'ascension du mont everest. alors quand tu lui as annoncé deux semaines pleines, il a paniqué. trop long, qu'il a décidé. rallonger le temps de séparation par rapport à ce qu'il s'était mis en tête n'a fait que le faire geindre un peu plus fort et un peu plus dramatiquement - comme si c'était encore possible. mais aussi surprenant que ça puisse être, sander dramaqueen gray sait te montrer à chacun de tes départs ses compétences théâtrales. excessives, drôles et flatteuses. roulement de yeux et soupirs excessifs de ta part face à son attitude puérile mais attachante. parce-que la distance, vous la gérez mal. c'est aussi compliqué pour lui que pour toi, même si t'estimes être plus mature -pas de jérémiades sur le canapé, pas vingts messages pour te supplier de ne pas le quitter en moins de dix minutes, pas de s.o.s face à l'abandon. mais bordel, t'arrives pas à être séparé de sa tête de con. pas bien longtemps en tout cas. depuis cinq ans, vous êtes collés l'un à l'autre. toujours trop occupés à vous assurer de ce que fait l'autre de son cul. jaloux jusqu'à la moelle, pas un pour rattraper l'autre. quand toi tu t'amuses à le faire câbler, il te surprend à savoir où appuyer pour te faire monter en pression. mais aujourd'hui, t'as le pouvoir. t'as les cartes en main et tu comptes bien toutes les utiliser. chaque détail est réfléchi. le silence radio, la chemise ouverte, les lunettes de soleil, les gradins plutôt que le bord de piste, les spectatrices. tout est dans la mise en scène. tu le connais par coeur le gray. et tu l'aimes le plus quand il est bouffé par sa jalousie, son manque et son amour pour toi. sentiments qui te sont exclusivement réservés. pour toujours, ça tu t'en fais la promesse. alors quand il entend ta voix dans le stade, tu arrives à la voir cette étincelle. la tienne. ce mélange d'émotions. l'envie de te buter autant que de t'embrasser pour ne jamais te lâcher. le coach qui gueule en fond mais tu sais très bien que ça sert à rien. tu gagneras toujours. lip castel, première priorité du gray. et ça, depuis le lycée. alors que tu le menaces s'il ne continue pas l'entrainement, il est déjà en train de réduire la distance entre vous. plus d'océan, plus de décalage horaire, à peine trois cent mètres. ton putain de sourire fier collé au visage. l'ego est flatté, le coeur tambourine et sander vient heurter la rambarde. ses doigts sur ta chemise. ce gosse n'a toujours aucune délicatesse, même après avoir passé des heures à lui expliquer la différence entre ses chemises bas de gamme et tes chemises gucci. toute une éducation à faire, t'es pas prêt de t'en sortir, lip. cause perdue le sander. pas le temps de répondre, rien le temps de rien faire à vrai. ses lèvres viennent choper les tiennes. avec brutalité et désordre. sander est en manque. de toi, de vous, d'attention. ça tu l'as vite capté. ta main qui vient attraper sa hanche par instinct. il manquerait plus qu'il tombe ou se foule une cheville avec ses baisers désespérés. et bordel, t'y réponds. avec autant d'envie. ta dent qui vient le mordre pour mettre fin au baiser. une sale habitude que t'as prise depuis ce premier échange. le regard fier, le reproche est entendu et encaissé avec nonchalance. comme si t'en avais quelque chose à foutre de ce qu'il pense. t'es revenu plus tôt, c'est tout ce qui importe. « je voulais m'assurer d'avoir assez de batterie au cas où la charmante hôtesse de l'air m'appellait après l'atterrissage. j'étais trop occupé à boire ses paroles, j'ai pas vu tes messages. » je pensais juste à toi et à revoir ta tête d'idiot. l'insolence sur la langue, l'amusement dans la voix. tu sais très bien que ça va juste ajouter une couche. et sans doute que son sourire ne restera pas longtemps figé. parce-que sander n'a jamais eu la jalousie facile et t'as jamais été le dernier côté flirt. le regard sur tes bagues, tu sais très bien ce qui arrive. son sujet préféré depuis un an. les insinuations ne sont même plus subtiles. s'il pouvait se balader avec une pancarte seriously, marry me, ça reviendrait au même. tu roules des yeux, jusqu'au ciel. le soupir accompagne l'attitude blasée. ton doigt sur son torse qui le pousse légèrement en arrière, même si la main possessive reste sur sa hanche. « et en quel honneur je t'appellerai castel ? t'as pas gagné ce privilège. » et tu sais que ça le frustre de voir toutes ces bagues à tes doigts mais aucune à l'annulaire. plusieurs fois tu lui as dit de le faire, faire se demande mais il est trouillard le gray. trop peur de se prendre un non - légitimement. alors il t'offre encore une occasion de le torturer avec aisance. puis tu sens son emprise sur ta chemise se détendre, ses doigts qui s'appliquent à refermer tes boutons. tu viens le frapper pour l'empêcher de continuer. « pas touche, gray. enlève tes putains de mains transpirantes de ma chemise. » que tu râles. t'enlèves tes lunettes de soleil et tu viens les glisser, fermées, sur la chemise demi-ouverte pour les faire tenir. « ça fait partie de mon total look Flirty Frenchie. je drague mieux la chemise ouverte, va savoir pourquoi... » le sourire en coin qui vient contrebalancer la fatigue sous les yeux. t'es juste épuisé mais heureux d'être enfin rentré. « t'en as pour combien de temps encore superstar ? » que tu lui demandes en regardant l'heure sur l'affichage de l'autre côté du stade. normalement t'avais fait en sorte d'arriver à la fin de son entrainement mais avec sa désobéissance, le coach serait capable de le garder une heure de plus. qu'il est con (sander, pas le coach). « je vais attendre avec les filles que t'aies fini. et après, on rentre. » chez nous, tous les deux. que tu lui annonces en enlevant ta main de sa hanche. tu te détaches de la rambarde et pars t'asseoir à côté des gymnastes, le regard fixé vers le brun. « sois exemplaire, gray, parce-que je te jure que je t'attends pas trois heures. donc si ton coach décide de te faire faire six tours de pistes et cinquante pompes supplémentaires, je me barre. tu pourras admirer mon cul et pas ma gueule. » les sourcils relevés, tu sais très bien qu'il apprécierait de te voir partir s'il peut se rincer l'oeil. et il sait très bien que si tu l'avais voulu, tu serais directement rentré sans passer par le stade avant. alors il a intérêt à tout faire pour être celui qui te ramène.
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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptySam 14 Mar - 20:46

embrasé, encouragé, d'un baiser retourné, sander pourrait perdre sa vie à s'abandonner à trop de démonstrations, parce qu'il est résolument le plus collant des deux. lover passionné, qui ne respire qu'en perdant son souffle contre ses lèvres, parce que ça signifie qu'il l'a retrouvé, que sa solitude meurt de pouvoir s'accaparer à nouveau sa bouche et pas que. et la dent, qui l'a toujours plus allumé que calmé, il pourrait y retourner une seconde fois avec autant de fougue si lip ne le coupait avec une de ces pointes qui enclenchent des mécanismes viscéraux. "une hôtesse ? quelle hôtesse ?" directement classée comme pétasse, même pas besoin de la connaître ou de pouvoir mettre un visage sur cette représentation, elle gagne automatiquement sa haine même en étant absente. parce qu'il a jamais su calmer sa jalousie sander, rongé par l'idée que l'autre pourrait bien le planter alors que lui l'aime à en crever. plus joueur, à toujours faire miroiter la possibilité que peut-être, il se pourrait que— et ça prend avec sander. toujours. trop sensible, qui saute sur des conclusions sans prendre le temps de démêler le vrai du faux l'attitude blasée l'atteint, le rend plus agressif. lui qui a perdu sa patience après avoir harcelé lip et n'avoir obtenu que des silences incompréhensibles. "pour avoir ce privilège faut être une gonzesse avec toi. on en est encore là ? bien." il se laisse rabrouer, déjà sur les dents. il l'a jamais aimé cette foutue chemise ouverte qui attire trop les regards féminins en soirée, toutes prêtes à promettre de flatter ce torse avec luxure si seulement il avait l'outrecuidance de leur céder l'invitation. c'est qu'un affront de plus et son regard traîne. pas mieux que toutes ces filles, désireux et dans le fond ça l'agace cette faiblesse qu'il a pour lip, capable d'être amadoué d'une chemise ouverte ou d'un baiser mais pour son malheur ou son bonheur, castel s'assure qu'il ne flanche pas en matant, rappelle sa possessivité à lui. il saute dedans à pieds joints, aveuglé par cette insécurité latente de passer au second plan, peut-être par nature, ou peut-être simplement que lip a trop joué à ça au lycée, à lui accorder le second rôle pour préférer une meuf. vieille histoire dont la menace suffit à l'embrouiller. une hôtesse. le vieux cliché du fantasme qui vient trouver la surenchère des parisiennes. je drague mieux. "tu ? pardon ?" offert au luxe d'un jalousie exacerbée par toutes les plaisanteries qui s'accumulent et que la raison ne parvient pas à reclasser pour ce qu'elles sont : l'humour borderline de castel. la faute aux dix jours, la faute à son tempérament chatouilleux, au silence de lip, à la torture mal dosée sur une âme déjà trop au bord du précipice. le sourire ne suffit pas à apaiser l'amertume qui remonte en vague. dix jours. dix putain de jours et ce demeuré joue avec le feu pour le brûler à la flamme de la jalousie. "c'est une blague ? t'es qu'un con putain." écœuré, tout passe pour moquerie et provocation, parce qu'il a pas besoin d'un jetlag pour avoir la tête à l'envers sander, échauffé par l'absence qui l'a rendu trop fébrile et impossible à aborder, ruant facilement dans les brancards pour un oui ou pour un non. sentiment d'être pris pour un idiot, il le regarde s'asseoir avec les filles et il sent que c'est mort, qu'il va être la première victime de sa tendance à se laisser submerger par ses émotions et que le raz-de-marée n'épargnera pas lip non plus. les phalanges se referment sur la rambarde et blanchissent de s'y crisper dans l'espoir de ravaler sa bile pendant que le regard glisse sur les gamines qui devraient se méfier de se retrouver entre eux. capables du meilleur mais du pire. ça braille dans son dos pour l'inciter à mettre fin à sa love story de l'après-midi, tu roucouleras plus tard gray et autres dentelles qui ricochent sans même s'inviter dans son oreille parce qu'il a du mal à lâcher lip. tout gâcher. il n'y a que la violence des émotions qui vibre dans ses veines et l'autre offre le pas de trop, la menace de trop, qui pourrait le teaser, le faire rire, le rendre flirty, parce qu'ils savent au fond tous les deux que sander n'irait pas dire non à vénérer une chute de reins qu'il veut sienne. mais il est hors-jeu. parti trop loin, trop reculé dans les terres jalousie. "mais qu'est-ce qui te retient ? t'as pas un date avec ton hôtesse ? pourquoi t'es rentré si ça te fait chier ? je t'en prie vas-y." exaspéré ou juste désespéré de ne pas gagner autant d'attention que ce qu'il lui faudrait pour éponger l'angoisse de l'absence silencieuse. "va te faire foutre tu sais quoi. tu t'es demandé deux secondes ce que moi ça me faisait que tu m'ignores pendant que tu te demandais si t'allais baiser ou non ton hôtesse ? tu m'as manqué connard. je me suis inquiété pour ta gueule de con. et t'oses te la jouer grand prince ? mais va chier." c'est chaotique, bordélique, il a du mal à faire du tri, à mettre en ordre, il lui balance une partie de son angoisse sans chercher à taper dans la pudeur sous prétexte qu'ils ont un public. mais il a sa dose sander, de lui, des autres, du coach, d'être bête de foire ou juste bête à misère parce qu'il n'arrive pas à faire taire sa jalousie qui le blesse bien plus que lip lui-même. "prends-toi un hôtel si ça t'amuse, moi je rentre." la sueur qui le glace, les muscles refroidis et l'humeur nucléaire, hors de question de produire le moindre effort pour le coach, pour lui-même ou pour castel, quitte à passer pour le connard d'athlète capricieux il se détourne de lip. qu'il reste avec ses nouvelles meufs si l'amuse —please god, no, please— déterminé à aller récupérer son téléphone et sa serviette sous une pluie de protestations à laquelle il n'oppose qu'un haussement d'épaule bored. fuck you all mood.
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Lip Castel
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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyDim 15 Mar - 14:08

tw : breakup in progress, coeur brisé à prévoir, sortez les mouchoirs (ou la bouteille de champagne, as you wish)

t'appuies là où ça fait mal, avec une aisance déconcertante. comme si la distance n'était déjà pas assez pesante. comme si ton absence de réponse ne l'avait pas déjà rendu fou. comme si t'avais réellement besoin d'en rajouter. il est sur les nerfs le gray. forcément. le contexte se suffit à lui-même. mais t'arrives pas à te contenter d'un retour cute et sincère. impossible. pas ton style, pas ta manière de faire. t'es beaucoup plus à l'aise à te la jouer nonchalant et détaché. ça, ça n'a pas vraiment changé. pourtant t'en as des choses à lui dire. dix jours putain. dix jours que tu l'as pas touché, frappé ou embrassé. et c'est long. même pour toi, castel, qui n'assume pas que le gray te tient plus par le coeur que par l'entrejambe. les bordel, tu m'as manqué et les embrasse-moi putain restent dans la gorge. et tout ce que tu lui offres, c'est juste ton arrogance et ton insolence. plus faciles à manier pour toi. technique parfaitement maitrisée pour obtenir de l'attention de sa part. lui, qui ne sait pas contrôler ses émotions et qui ne se prive pas de crier au monde entier -ou à l'ensemble du stade- son amour pour toi. quitte à être cringe af. et c'est tout ce que tu cherches. être submergé par son amour quand toi t'es incapable de le montrer aussi facilement que lui. alors tu te contentes de répondre à son baiser. et ça te percute encore plus quand tu l'as contre toi. ses lèvres, son odeur, son emprise. lui tout entier. t'as juste besoin de lui. et il fait chier à te rendre aussi amoureux, ce con. la morsure c'est cadeau et terriblement agréable. mais tu joues avec le feu. tu sais très bien qu'il va plonger dedans. mais comme d'habitude, pas vrai ? rien de surprenant. tu passes ton temps à jouer avec sa jalousie. démon dans votre relation depuis le premier jour. saleté qui alimente vos engueulades au quotidien, poison qui nourrit vos ébats sous les draps pour mieux affirmer appartenance et possessivité. et ça marche. vous avez trouvé votre équilibre dans ce bordel de sentiments que vous subissez chacun à votre manière. alors sander qui se fige à ta phrase, ça ne te fait pas paniquer. ça confirme simplement que la dynamique de votre couple est intact même après tûtes ces années. l'hôtesse de l'air qui vient s'immiscer entre vous alors qu'elle n'a été que cause d'agacement pendant tout le vol. mais sander l'ignore, il lui offre un rôle qu'elle ne mérite pas. celle qui vient lui donner une raison de s'énerver et de se braquer. gray ne brille pas par sa patience. pas aujourd'hui. et toi, tu souris. satisfait de le voir réagir. mais tu vois bien qu'il ne se calme pas. ton amusement suite à son appel du pied pour le mariage ne passe pas. pas comme d'habitude du moins. il te balance en pleine face ta pseudo hétérosexualité qui n'a fait que pourrir votre relation quand elle était naissante. et putain, ça te vexe. après cinq ans, il continue de te le foutre dans la gueule. « mais t'es con ou tu le fais exprès ? tu crois encore que j'attends la femme de ma vie ? toi t'es toujours bloqué là-dessus, apparemment. » ta main sur son torse pour le pousser un peu plus. t'es braqué. complètement. qu'il puisse croire que t'es avec lui que temporairement, qu'il n'est qu'une option en attendant quelqu'un d'autre. et une nana bordel. t'en as marre de devoir te justifier sans cesse là-dessus. comme si tu lui prouvais pas depuis cinq ans que c'était lui que tu voulais. alors, tu reculeras pas. qu'il plonge dans ses idées absurdes tout seul, t'es épuisé de devoir aller le chercher et le raisonner. donc la drague avec la chemise ouverte c'est juste de l'insolence supplémentaire. parce-qu'il le mérite, il te cherche et t'as jamais été doué pour calmer le jeu. alors la fatigue, le jet lag, le manque n'aident pas. t'abuses, lip. tu le pousses à bout sans même te rendre compte que ça sera peut-être la fois de trop. vous êtes tous les deux à cran. sander fulmine, il bouillonne de jalousie. il réagit à chacun de tes mots. avec excès et panique. ton humour n'a pas sa place aujourd'hui. il refuse d'être réfléchi et de te faire confiance. ton absence l'a bouffé, assez pour lui monter la tête. t'étais pas là pour le rassurer. alors il se retrouve avec ses vieux démons, seul. toi, t'es juste vexé qu'il ne te donne même pas le bénéfice du doute. comme si t'étais capable d'aller baiser une autre alors que tout ce que tu voulais c'était le sentir, lui, contre toi. tu t'éloignes, assis auprès des filles. sander qui part en tragédienne moderne. l'esclandre publique, il maitrise. et ça t'insupporte. tu détestes cette facette de lui. laver son linge en public, laisser rentrer des inconnus dans votre intimité, t'imposer d'y répondre et de passer pour un connard. alors tu souffles. le regard vers les gymnastes, le staff du stade. t'as l'impression que tout s'est arrêté. pour vous regarder, vous écouter et vous juger. et tu sais très bien que votre dynamique peut être surprenante vue de l'extérieur. mais tu ne donneras jamais une occasion à de parfaits inconnus de la remettre en question. pourquoi t'es rentré si ça te fait chier. c'est dur à entendre, putain. t'es rentré pour le voir, parce-qu'il te manquait. tu t'en fous de cette hôtesse de l'air et de toutes ces autres nanas. « sander, ferme la. » ton ton est sec. les yeux verts sont menaçant. il sait pertinemment que là il te pousse à bout. tu ne t'adonneras pas à lui répondre devant tout le monde. sans doute que c'est ça qui l'encourage à continuer dans son délire. l'amour se mêle à la jalousie. l'inquiétude se glisse dans l'angoisse. les insultes ne sont que bonus. toi, tu montes en pression en face. le poing qui se serre. les mots que t'encaisses. folle envie de le frapper pour lui remettre les idées en place. et c'est quand il se détourne de toi que tu te lèves. « fait chier... » que tu souffles avant d'attraper ton sac. une des gymnastes qui pose sa main sur ton bras mais avant même qu'elle ouvre la bouche, tu siffles. « pas touche, il est le seul à pouvoir le faire. même s'il est assez con pour en douter. » tu te dégages d'un coup d'épaule sans aucune politesse avant de descendre rapidement les escaliers. ton regard vers la piste pour t'assurer que sander récupère bien ses affaires, en se faisant engueuler par le coach. ton sac à l'épaule, tu finis dans le couloir qui mène aux vestiaires. t'attends de le voir arriver au loin. « vestiaires, tout de suite. si tu crois que tu vas t'en sortir comme ça, sander, tu te le fous dans l'oeil. » et t'es énervé. contre lui, contre toi et contre ces retrouvailles amères. t'entres dans les vestiaires, tu lâches ton sac sur un banc et tu te retrouves face à lui. bordel, il a réussi à t'énerver avec son manque d'assurance. « tu comptes grandir un jour et arrêter d'être con ? ou t'es bloqué en senior year pour toujours ? » la main sur les yeux, t'es épuisé. t'avais prévu autre chose pour ton retour. plus doux, plus tendre et beaucoup plus agréable qu'une engueulade dans les vestiaires du stade. « parce-que le gray qui doute de moi ça va cinq minutes mais je le supporte pas. après cinq ans de relation, tu oses me balancer dans la gueule que je suis prêt à aller baiser la première venue ? vraiment ? je suis ravi de voir que t'as confiance en moi. » ça fait mal. la simple idée que tu peux aller te taper n'importe qui ne le choque même pas. pourtant tu lui as répété, sous les draps, dans un souffle, que t'étais avec lui jusqu'à la mort, qu'il ne se débarrasserait pas de toi. t'es pas le plus démonstratif. pas autant que lui. pourtant t'en fais des efforts. alors ça te frustre qu'il le remarque pas. « donc je te donne toujours pas assez pour que t'aies confiance ? tu veux quoi de plus sander ? on a construit une putain de maison ensemble, dans cette ville pourrie alors que moi je rêvais de Californie ou de Paris. je suis ici pour toi, je te signale. POUR TOI PUTAIN. pas mon délire le froid, la neige et le nord. donc va te faire foutre à penser que je suis pas avec toi pour le long run. » tu lui craches à la gueule toute cette vérité qu'il semble oublier. mais t'arrives pas à aller dans son sens. lui crier qu'il t'a manqué, que tu l'aimes et que tu attendais qu'une chose. rentrer pour le voir. tu flippes, encore maintenant, de le voir se barrer. « arrête de croire que je rêve de sauter le monde entier, c'est insultant putain. t'es le seul que j'ai touché depuis des années lumières. et ça me va. bordel, je demande que ça. » le rouge aux joues par la colère. le poing est serré. les yeux sont bloqués sur lui. parce-que même bouffé par sa jalousie, il est beau. beau à en crever. et à toi. « donc tu peux crever pour que je prenne une chambre d'hôtel. je dors avec toi ce soir connard, que tu le veuilles ou non. » tu veux tes mots piquants et menaçant. pourtant tu sais qu'il le veut autant que toi.

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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyDim 15 Mar - 18:32

l'envie puissante de lui présenter son majeur fièrement dressé, parce que d'eux deux il est le plus con pour cet après-midi, c'est une certitude qui lui colle à la peau à l'entendre parler d'hôtesse ou de françaises comme si c'était des options réelles. et sander qui plonge sans réfléchir. parce qu'il se dit qu'il l'aura jamais son mariage. son alliance. son jusqu'à ce que la mort nous sépare qu'il brûle d'entendre de la bouche de lip pour enfin faire taire jusqu'à la plus virulente de ses insécurités. alors c'est facile, d'attaquer cette sexualité délicate, celle qui les a mise en difficulté, qui leur a fait du mal et du bien à la fois. c'est petit de revenir là-dessus, comme si c'était un tort, comme si lip devait encore des explications pour avoir été comme ça, et pourtant c'est tout ce qui lui vient à mesure que l'amertume s'amplifie, écho cruel à sa peine. le regard lourd de menaces, et la voix sans appel qui mute un sander en manque d'attention qui espère juste se tirer faute de savoir obtenir ce dont il a besoin, public ou pas public. il lui en veut, de le réduire au silence, lui laisser le sentiment de devoir être une chose docile et muette qui encaisse ses mauvaises blagues alors il le délaisse, l'abandonne ou le fuit simplement pour récupérer ses affaires sans se soucier des conséquences de son comportement d'un bord ou d'un autre. tout le monde s'en remettra. il fulmine, la colère frémit sous l'épiderme, persuadé qu'il aura tout le trajet du retour pour se calmer, dix minutes, mieux que rien, pour retrouver le vide d'une maison qu'il a appris à haïr en dix jours. silence épais d'une solitude qu'il ne tolère pas et pourtant, sur le coup, ça lui semble la meilleure idée, pour finalement tomber sur l'unique membre du staff qu'il ne sait pas bien rembarrer. déception amère, angoisse et soulagement font un cocktail sirupeux qui brûle la gorge alors qu’il reste figé de voir lip lui barrer le passage. déception de voir que son plan lâche de mic drop est un échec cuisant, qu’il n’est pas celui qui se barrera sans laisser le choix à l’autre, une fois de plus. mauvais en fuite pour une seule et bonne raison : il ne veut certainement pas réussir ses tentatives d’éloignement, n’aspire qu’à se voir retenu. pourtant, une partie de lui soupire comme un gosse pris en flagrant délit, hésite même à faire volte-face et chercher à se tirer autrement. angoisse de ce qui va lui tomber dessus, avec quelle violence et quelle justesse lip va frapper, parce qu’il a toujours été le plus adroit des deux pour viser la bonne note, celle qui vibre. celle qui brise le cristal. comme une envie de voûter les épaules et baisser le nez, attendre que ça passe, en ne sachant plus trop qui est en tort. soulagement de cette voix qui gronde et le transcende toujours, même quand il fait la gueule, même quand il se raconte qu’il le déteste et qu’il ne veut plus le voir, même quand il est vexé, fatigué ou juste pas d’humeur. grain grave qui lui donne des frissons, le convainc que putain qu’est-ce qu’il l’aime comme ça aussi, ça suffirait presque à tout laver, lui donner envie de le serrer dans les vestiaire, ça balaiera le goût d’inachevé qui traîne depuis des années par la même occasion. suffisant pour que le regard précède l’esprit, suive une gravité toute désireuse qui pourrait presque faire renaître un sourire. versatile des premiers jours, changer d’humeur six fois dans l’heure, ça a toujours fait de lui quelqu’un d’impossible à suivre ou juste de volontairement facile pour qui sait mettre en place des arguments suffisamment attirants pour lui faire oublier sa susceptibilité écrasante. que lip qui possède ce privilège tout-puissant et il n’en demande pas plus sander, déjà prêt à se faire des illusions, mais visiblement seul dans son film quand l’autre pivote et lui offre le fond de ses pupilles torves prêtes à l’assassiner si jamais ses mots ne suffisaient pas. sauf que l'uppercut est savamment placé, il sape toute envie de sourire ou même le peu d’assurance qu’il pouvait rester, parce qu’il a peur que lip ait raison. qu’il soit toujours rien de plus que le lycéen qu’il a été. insupportable. usant. paniqué. ça pèse sur son estomac, ça suffit à le faire se sentir mal, mais lip n’en a pas assez. mal, c’est pas suffisant, minable c’est mieux. le mais je— reste coincé au fond de la gorge qui s’étrangle, il ne veut plus le déshabiller mais qu’il l’achève, qu’il lui offre au moins un coup de grâce rapide et net pour s’éviter des souffrances trop longues, parce qu’il se sent pitoyable. il hait cette jalousie plus prompt que lui, qui les a précipité là, pas par manque de confiance en lip mais par manque d’assurance personnelle. persuadé que, précisément parce qu’il connait ses écueils, lip ira trouver mieux – et il y parviendra. la nonchalance a déserté reste le désespoir et la peur fébrile que l’autre se barre, déclare forfait pour aujourd'hui et pour les années à venir. boule dans la gorge et coeur affolé, il tient tête, au moins pour quelques minutes, le regard qui refuse de défaillir même s'il préférerait contempler ses chaussures plutôt qu'affronter la fatigue dans les yeux qui lui font face et qu'il prend personnellement. juste un truc de plus sur la pile des torts dont il n'arrive même plus à voir le sommet de là où il se trouve. "tu m'accuses de quoi là ? de te croire quand tu me racontes un truc débile ? j'ai confiance en toi bordel, c'est pas ça. et puis si t'arrêtais de jouer à ça des fois, on dirait un putain de gamin sadique qui prend plaisir à faire souffrir. c'est ça le truc ? tu prends ton pied ?" il sait que non. que c'est pas ça. que c'est une habitude ancrée en eux, un jeu étrange qui passe sans encombre quotidiennement, mais pas aujourd'hui. pas après avoir stocké la peur et l'inquiétude, le manque et la solitude. "ça devrait rien me faire, quand tu me dis que tu m'as pas répondu c'est parce que t'avais mieux à faire avec quelqu'un d'autre ?" il étouffe de pas savoir comment lui dire qu'il s'en veut, parce que lip semble trop bien lancé pour qu'il ose offrir ce flanc de vulnérabilité. il le laisse déconstruire sous ses yeux affolés leur relation, ce qu'ils ont, ce qu'il croyait être parfaitement viable. tout est remis en question à une vitesse folle et ça mord profondément, quelque part sous le sternum, un coeur qui meurt d'avoir l'impression d'être source d'obligations désagréables. choqué de comprendre - ou de croire comprendre- que lip n'a jamais voulu vivre ici. que tout n'est que choix forcé, et il pourrait renoncer à tout en un claquement de doigt sander pour espérer récupérer lip, quitte à finir employé dans un fast-food à paris, tout plutôt que se déchirer. "mais pourquoi tu m'as jamais dit que tu ne voulais pas vivre ici ? que tu te forçais ? que t'as renoncé à tes rêves pour moi ?" c'est violent, il suffoque, le verbe rêver le met moralement plus bas que terre, et cette douleur qui s'étend, insupportable. il a pas la force d'attaquer ou répliquer, juste la voix qui s'étrangle d'avoir peur de ne plus avoir de prise dans un dialogue de sourds. "je découvre sérieusement aujourd'hui que t'es malheureux ?!" premier choqué de ce qu'il croit être une lucidité à rebours, avec beaucoup de retard et d'angoisse. tout ça pour dix jours de déplacements. il avait répété à tout le monde qu'il allait en crever mais maintenant que le cauchemar prend forme il regrette chaque mot presque prémonitoire. jusqu'à ce que lip offre le dernier regain d'énergie désespéré, l'insurrection brûlante de celui qui de toute façon est trop acculé pour fuir cette conversation bien trop adulte à son goût. "mais la faute à qui si j'ai peur tous les jours de te perdre putain ?" au bord des larmes à un castel qu'il n'a jamais autant aimé tout en étant persuadé d'être à deux doigts de le voir partir, et même l'idée que lip s'acharne pour partager le lit ce soir ne parvient pas à apaiser cette angoisse exponentielle. un sander en bonne santé devrait railler, lui demander s'il est devenu trop radin pour fuir et se payer l'hôtel mais rien. le vide intersidéral, suppliant, stressé, la serviette encore crispé dans une main.
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aspen merci de l'oublier. bises. sander
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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyJeu 19 Mar - 19:28

à peine surprenant que vos retrouvailles se finissent en incendie en si peu de temps. pas foutus de communiquer comme deux adultes. et ce, depuis toujours. parce-que c'est tout ou rien. deux uniques possibilités. les cris, les insultes, les reproches ou un sander collant et trop amoureux. pas d'entre-deux envisageable. parce-que l'équilibre se fait comme ça. toi, toujours dans la retenue. de tes sentiments, de tes angoisses, de tes déclarations. quand lui extériorise chacune de ses émotions. tristesse, amour, déception, manque. level dramatique puissance infini. et ça marche. bizarrement, ça marche. pourtant le problème de communication reste le fondement même de votre relation. souvenir d'un début chaotique qui semble vous suivre malgré les années. incompréhension, non-dits et insécurités. invisibles mais brûlantes. alors sans doute que le manque de l'autre ne fait que les accentuer. pousser ces angoisses à être exprimées dans la douleur pour mieux pouvoir se rassurer. et tu sais que c'est pas le bon plan. parce-que tu finiras par le blesser, sans même le vouloir. t'as toujours eu plus d'aplomb et de répartie. quand lui répond avec amusement et légèreté, toi tu cherches juste à toucher là où ça fait mal. aucune demi-mesure. et bordel, t'arrives pas à faire autrement. les mots s'échappent plus vite que tes neurones se connectent. la colère prend le dessus sur tout. ses insinuations que tu ne digères pas. lip, le mec à nanas, cette étiquette qu'il continue de te coller après cinq ans à ne partager ton lit qu'avec lui. juste lui, personne d'autre. pas par défaut, non. par pure envie et par amour, putain. parce-que tu l'aimes ce con. même quand il te fait câbler avec sa jalousie mal placée. et tu serais un bel hypocrite de le juger là-dessus. les occasions sont plus ponctuelles mais tu restes le pire des deux côté jalousie. la peur de le voir se barrer avec un autre qui t'empêche d'être rationnel. les crocs sortis, l'insulte facile et la main possessive. et le partager avec le monde entier quand il s'est officiellement lancé dans la course olympique, tu l'as mal vécu. t'es encore sur l'apprentissage du partage. niveau plus bas que terre. t'as pas dépassé ce stade. toujours pas. ton sander est devenu America's sander. ton esprit crie mine, mine, mine dès qu'il brille sous les projecteurs. la colère brûle les tripes. l'envie de le frapper est forte. bordel, tu ne veux pas de cette engueulade. t'avais pas prévu qu'il soit aussi excessif. encore une preuve que t'es bien con, lip. sander est toujours excessif. encore plus après que vous ayez été séparé. alors la remarque sur son immaturité chronique est moche et violente. gratuite par dessus le marché. mais t'arrives pas à la regretter. parce-que malgré les années, t'as l'impression qu'il reste le même sander. celui qui manquait d'assurance par rapport à votre couple. mais c'est ta faute, lip. complètement ta faute. t'as créé cette angoisse au lycée, en lui accordant simplement les nuits quand lui voulait les vingt-quatre heures au complet. et t'encaisses mal qu'il t'imagine à coucher avec le monde entier quand t'as toujours été droit et fidèle. ça passe pas. il peut te reprocher beaucoup de choses. ne pas être assez attentionné, tactile ou même patient. mais pas ton amour et ta loyauté. il n'y a que lui. dans ton esprit, ton coeur, ton corps. tu respires gray, tu dors gray et tu aimes gray. amen. les yeux verts dans les yeux bleus. aucun ne défaillit. « mais tu sais très bien que c'est un truc débile, tu le dis toi-même ! » t'es agacé, bordel. discussion de sourds. encore une. « je prend grave mon pied, gray. je rêvais de revenir pour me prendre la tête avec toi dans les vestiaires ! un plaisir, putain. surtout ne change rien. » tu siffles. l'amertume sur la langue. le regard noir. t'es épuisé. mais il marque un point. quand lui est toujours bouffé par son insécurité, toi t'es juste incapable de ne pas le titiller. parce-que t'as besoin de sa jalousie pour être rassuré, te convaincre que t'es toujours la seule personne dans son esprit. et c'est tordu, tu pourrais l'admettre. mais l'ego castel a besoin d'être caressé. alors que c'est que du vent. « mieux à faire ? mais ducon, j'avais envie de lui crever les yeux à cette hôtesse. parce-qu'à cause d'eux, j'allais être en retard. pour te voir. tout ce qui importait c'était toi. » les yeux qui roulent vers le ciel. tu souffles. t'extériorises comme tu peux. même si les insultes s'enchainent sans que tu puisses les contrôler. « j'ai pas répondu parce-que ça faisait partie de la surprise, connard. c'est le principe même. tu veux un dessin ? tu veux que je t'explique ? je ne voulais pas que tu saches, je voulais que... » tu sois heureux de me voir. l'intention était bonne, l'exécution reste à retravailler. une dispute dans les vestiaires moins de trente minutes après qu'il t'ait vu dans les gradins, chapeau. c'est un nouveau record. et t'es en roue libre. complète. aucun moyen de freiner ou de gérer la descente. tu lui balances tout à la gueule. ton amour, ta loyauté, ta dévotion. tout ce que tu as fait pour lui. lui faire comprendre que t'es prêt à tout pour lui. et que tous ces choix tu les referais s'il fallait. alors qu'elles aillent brûler en enfer les hôtesses, les françaises et toutes ces nanas qui angoissent sander. elles n'ont rien à lui envier. absolument rien. parce-que lui, il est juste au dessus de tout. et le pire, c'est qu'il s'en rend même pas compte. et t'espères juste que cette fois tout sera clair. qu'il verra qu'il peut avoir confiance, que c'est pas du vent et qu'il faut qu'il arrête d'avoir peur. tu ne partiras pas. t'es trop piqué. jusqu'à la mort. même sans alliance, tu le penses. t'as pas besoin d'un putain de papier pour savoir que les putains de papillons dans ton ventre ils lui sont tous destinés. mais douche froide. tes yeux qui s'écarquillent quand il encaisse chacun de tes mots. il a rien compris. il a tout retourné et tout foutu à l'envers. quand toi tu lui craches ta fidélité sans faille et ton amour sans limite, il comprend que t'as tout sacrifié et que t'es malheureux. alors t'arrives pas à t'en empêcher, tu ris. probablement un rire nerveux. tu hausses les épaules avant de feindre un semblant de sourire. « bordel, t'es vraiment fait à l'envers toi... » que tu souffles avec amusement. les doigts dans les cheveux, tu te rapproches de lui. tout doucement. tes yeux ne le quittent pas. tu veux t'assurer qu'il soit bien là. ancré dans le sol, avec toi. votre bulle. juste lui et toi. hors de question qu'il aille s'enfermer avec ses démons. parce-que tu vois bien la détresse qui le prend d'assaut. l'angoisse le bouffe. la panique de voir sa réalité se briser en une seconde. ton index vient relever son menton. « t'as rien compris. absolument rien. » ta voix est douce, posée et calme. tu veux juste que son coeur suive ce rythme. tu flippes de le voir hyperventiler ou te faire une crise de panique. et t'as clairement pas prévu de finir ta soirée à l'hosto. no thank you. « love... » oh god, c'est rare. bien trop rare qu'un surnom affectueux franchisse tes lèvres. cas de force majeure. « j'ai l'air malheureux ? je vis ma meilleure vie avec toi ducon. » l'insulte glisse plus facilement. saleté d'habitude. « je t'ai pas fait ce putain de monologue pour que tu comprennes l'inverse. alors branche tes neurones cinq minutes, gray et écoute bien. je les subis pas ces décisions, je les prends. avec toi et pour toi. » t'as été le premier à lui dire que tu voulais faire construire quand lui te tannait avec des petites annonces de maison. tu ne voulais pas acheter la maison de quelqu'un d'autre. tu voulais la vôtre. les désirs de sander ont été des ordres. les pièces, le jardin, les mesures, la localisation. toi, t'as juste acquiescé et râlé. mais tu le voulais. t'as jamais voulu que le meilleur. pour lui, pour sa carrière et pour vous. alors quand il a fallu poser ton cul ici, tu t'es juste assuré que c'était la meilleure décision pour lui. et il ne t'a pas fallu plus pour suivre et demander à sander de s'occuper du déménagement. « et ne m'oblige pas à être niais à te dire que mon rêve c'est toi. plutôt crever. » et quand il crie sa panique, ton coeur se brise. les larmes qui menacent de glisser sur ses joues. bordel, c'est ta faute. la culpabilité qui te broie de l'intérieur. tes mains se posent sur ses joues avant de venir l'embrasser. doucement. parce-que tout semble fragile. lui, vous, l'atmosphère. il est à deux doigts de s'effondrer. littéralement. et toi, tu veux juste le rattraper. tes lèvres posées contre les siennes, tu lui dis je t'aime comme un fou et je suis désolé de te faire souffrir. parce-que c'est encore compliqué pour toi d'être aussi vulnérable. puis tu te détaches à peine. tu sais qu'il a besoin de te sentir contre lui. jamais le dernier à te toucher, le sander. « ok c'est ma faute. je suis con. mais t'es pas très malin non plus. » un sourire sur les lèvres, tu te permets de le taquiner. il a eu un baiser, t'as bien le droit de le faire chier. ça compense, non ? « c'est bon, on reste ensemble du coup ? » et bordel, tu t'amuses alors qu'il y a cinq minutes vous étiez en train de vous déchirer. c'est du beau, castel. t'es le pro à l'embarquer sur l'ascenseur émotionnel. et tu mériterais qu'il te bute. ou du moins qu'il te frappe. well deserved. « j'ai regagné mon chauffeur pour rentrer ? je peux dormir dans mon lit avec mon mec ? » qu'il ose dire non et il s'en prend une.
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Sander Gray
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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyLun 23 Mar - 17:58

agressé, troublé, la culpabilité qui vient ne faire qu'une bouchée de lui alors qu'il ne sait plus comment s'y prendre, quoi dire, et où se situe son bon droit. dicté uniquement par sa souffrance, il se laisse déconstruire progressivement par un lip qui sait taper juste. ils se comprennent pas, parlent deux langues différentes, aberrés tous les deux de constater le désastre. le rire le glace, il se décompose un peu plus, dans l'incompréhension totale, les sourcils froncés, il bute, ne voit pas l'évidence. pas loin de s'insurger, de se vexer, de le voir s'amuser quand lui essaye toujours de mettre au clair, expose ses fragilités. "hein ?" presque blessé et pourtant la curiosité chatouille, un inexorable besoin de comprendre ce qui leur arrive et sur le qui-vive il observe lip se rapprocher avec un soulagement certain. si la peur le rend instable, le besoin de le sentir contre lui est oppressant, un manque cruel pas apaisé d'un ou deux baisers au bord de la piste. suspendu à ses lèvres d'attendre une justification il souffle doucement, prêt à partir en quête d'un semblant de paix pourvu que tout ne s'arrête pas là brutalement, dans des vestiaires. love. long frisson extatique d'entendre glisser dans l'oreille l'exception, l'amour qui vient se loger dans un surnom quand lip l'appelle trop souvent gray et provoque des râles mécontents. ça rive l'attention qui promettait de se disperser dans tous les sens parce qu'il était à ça de s'enfoncer trop loin. de laisser ses émotions se déchirer. l'insulte c'est le coup d'éperon nécessaire pour qu'il lâche son idée stupide, celle que leur couple ne serait qu'un mensonge et lui un abruti fini de ne pas avoir su voir si lip était heureux ou non. idiot d'avoir rué trop vite, d'avoir cru au pire plutôt qu'au meilleur, figé comme pris en faute dans sa connerie, il revit pourtant. un besoin puissant d'entendre l'autre mettre des mots apaisants, des je subis pas. il a même pas la force de lutter contre le gray qui s'immisce, bouleversé tout seul par des conclusions tirées trop tôt. il a jamais rien voulu imposer, il l'aurait suivi n'importe où, il aurait fait n'importe quel travail stupide pourvu que ça lui promette de partager son quotidien, d'être celui à qui il offre ses plaintes, sa mauvaise humeur, ses sourires et ses moments de faiblesse tendre. il a jamais cherché à remettre en cause son propre bonheur, ni dans leurs confrontations ni dans les absences forcées, parce qu'un réveil paresseux à ses côtés vaut tout le reste. excessif dans sa gestion du positif, compense allègrement. il ne parvient pas à rire, ni à sourire, figé dans son appréhension alors même qu'il devrait s'insurger, se satisfaire de retrouver ce lip con, celui qui refuse tout ce qui pourrait écoper de l'étiquette "romantique". "mais j'ai besoin que tu me parles." besoin qu'exceptionnellement le discours soit tellement obvious qu'il ne puisse pas se planter à nouveau, besoin d'être rassuré naïvement alors qu'il sait déjà au quotidien qu'ils sont au-delà d'une relation qui marche, qu'il n'y a pas une affection diluée mais de l'amour, mais sander, paumé, définitivement déboussolé dévisage un lip qui tangue autant que lui dans une situation périlleuse.  s'il a perdu le nord, il retrouve le cap lip d'un baiser qui vaut tous les remèdes du monde. il sait plus quoi tirer de tout ça, ni comment ils ont pu en arriver là parce qu'il a pas la mémoire de la colère, pas après que l'autre ait su jouer la carte de reset tout contre ses lèvres. elle est là sa meilleure foulée, celle qu'il suit à la perfection, lip pacer de ses humeurs qui ondoient et il ne s'est jamais senti aussi vivant que sous l'attention accordé par un castel avare en contact. besoin de reprendre le rythme de lip, de réussir à se caler en chœur pour cesser les dissonances il l'aime d'être suffisamment intelligent pour ne pas remettre de la distance, pour offrir la proximité rassurante. l'argument silencieux vient contrecarrer sa panique de le perdre, parce qu'il peut tout rayer mais pas lip. pas hier. pas aujourd'hui. pas demain. les mains glissent dans son dos, s'accaparent ce qui lui appartient de nouveau—ce qui n'a pas cessé de lui appartenir. son oxygène de le serrer, qu'il n'y a rien entre eux, ni vide, ni distance, ni air. son shot version lip, amoureux de sa chaleur, de son odeur et de sa voix qui arrive encore à ronronner des conneries quand sander n'est plus bon qu'à aimer. "ta gueule." juste profiter, respirer dans sa nuque, prendre toute la mesure de ce il est rentré si vital. il pense distraitement à la chemise qu'il froisse sous ses doigts. rien à foutre. ce monde est fait de gens qui sauront rattraper ça, il n'aspire qu'à le sentir. pression des phalanges pour éprouver les muscles de son dos, du mouvement régulier de sa respiration. il n'y a que lui pour lui manquer comme ça. évidemment, qu'il n'est pas malin. il n'a jamais prétendu l'être, et s'il a pire qu'un quotient intellectuel chez sander c'est assurément l'intelligence émotionnelle qui frise le néant, les émotions jamais ordonnées, toujours excessives. mais là tout ce qu'il entend c'est un mea culpa maladroit qu'il enregistre précieusement, qui réinstalle un sourire amusé sur ses lèvres. "rappelle-moi love et on sera sans doute encore ensemble dans les minutes qui suivent." you wish sandy, mais la plaisanterie est facile. rendu paresseux, alangui d'être le crétin à nouveau transi d'amour, fidèle à lui-même, trop collant, trop dépendant, à faire rouler des yeux un castel qui lui reprocherait presque d'être étouffant mais qui trouverait moyen de s'insurger si l'autre apprenait la définition d'indépendance. il digère l'affront, le quiproquo, facilement vexé mais tout aussi aisément rattrapé, sander pardonne sans calculer, sans concession, pourvu que lip veuille rentrer avec lui. "alors, franchement, je crois que tu dormirais beaucoup mieux avec ton mari qu'avec ton mec mais soit j'accepte mon châtiment, je vais prendre sur moi pour partager ton lit." son lit. à lui. comme au début, parce que la distinction le fait rire, possessif d'une seule et unique chose, le corps qu'il refuse de relâcher. se faisant la main abandonne son dos pour trouver sa nuque, le retenir pour venir l'embrasser, incapable de ne pas exprimer ce qui bouillonne avec trop d'intensité. quitte à le bousculer, quitte à tituber avec lui, empressement pleinement sanderlike. ne pas lui laisser d'autre choix que subir sa fougue, ils connaissent ça maintenant, les débordements de gray trop entier dans la moindre ses expressions. le épouse-moi au bord des lèvres qu'il retient parce qu'il refuse de prendre un non alors qu'ils viennent juste de se réaccorder, ou juste de faire flipper lip avec un engagement trop effrayant. "tu mériterais que je te déteste putain, toi et tes surprises à la con. mais je vais profiter un peu avant de rompre parce que dix jours", la grimace frustrée, les billes qui roulent avec exagération, le soupir abusé, "plus jamais." plus. jamais. enchaîné à lui s'il faut, parce que ça l'a mis dans un état de manque insupportable pour les autres, parce que sa concentration a été plus dispersé que jamais, les performances en berne, sourd à la plupart des remarques parce que trop souvent suspendu à son téléphone le cœur serré. "t'es mon cauchemar babe mais t'inquiète t'es aussi mon rêve les jours impairs où t'es pas trop con. je te ramène dans ta maison tant qu'on est encore ensemble ?" il imprime un baiser supplémentaire parce qu'il va devoir s'y faire, rentré pour souffrir qu'il le veuille ou non. "sinon tu peux prendre ta douche avec moi…" les doigts viennent ôter les lunettes de soleil, faire sauter un bouton supplémentaire à l'outrage de cette foutue chemise jamais assez fermée en public. "je suis désolé d'être pas très malin, ça me rend encore plus con quand tu me manques... d'accord ?"
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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyMer 22 Avr - 15:40

mais j'ai besoin que tu me parles. sa sincérité te brise le coeur. il te parait beaucoup trop vulnérable et paniqué pour y être insensible. t'arrives même pas à lâcher une connerie ou à l'insulter. trop dur. c'est le signal que t'es arrivé au bout. parce-qu'il met des mots sur sa peur, sur ses angoisses et sur la solution. parler, communiquer, s'exprimer. et tu pourrais en rire. un rire sec et net, tellement ça semble facile. pas foutus de trouver le mode d'emploi, cinq ans putain que vous êtes dessus. et en le voyant dans cet état-là, tu te demandes si c'est humain de le trouver aussi beau quand il est effrayé et paniqué. ses yeux sont d'un bleu plus perçant, ses lèvres davantage rouges, sa peau parait plus nette. il redevient sander, l'ado, le gamin de dix-sept ans qui te courrait après et subissait chacune de tes humeurs -bonnes ou mauvaises. et bordel, tu l'aimes. c'est trop puissant pour que ce soit explicable. le coeur s'accélère, les mots manquent face à un sander qui te fait flancher vers un côté tendre et doux. et t'as une putain d'envie de le haïr pour te rendre aussi mou et niais. tu t'approches pour l'embrasser. le seul moyen, efficace et infaillible, que t'aies trouvé pour tout résoudre. sa colère, ses angoisses et ses envies de sexe à toute heure. et peut-être que c'est ça votre solution miracle. se rattacher à ce palpitant qui fait des siennes depuis plusieurs années, même quand l'engueulade semble trop grosse, trop importante et trop blessante. les doigts se rattachent à ses joues, les lèvres se collent aux siennes et le torse se gonfle de l'avoir contre toi. il est là, le vrai baiser des retrouvailles. juste vous deux, loin de la piste et des regards. et tu sais que tu l'as retrouvé. ton sander, il est là avec toi. les angoisses effacées, les neurones de nouveau connectés, les mains baladeuses et le gray collant des débuts. gagné. un sourire se glisse sur ton visage. les yeux roulent vers le ciel mais tu ris au ta gueule. il sonne comme une douce mélodie, un on oublie, t'es con aussi habituel que savoureux. et tu ne t'en lasses pas. les excuses sont transformées à ta sauce, avec un mea culpa sincère mais enveloppé d'une taquinerie facile. et t'as le jackpot quand il te sourit. ta main posée dans le creux de ses hanches, les doigts viennent s'y enfoncer pour le faire chier. « c'est tous les cinq ans le surnom niais à en crever, j'espère que tu l'as savouré. » l'insulte glisse plus facilement sur la langue que toute forme de romantisme. tu lui offres les gestes, la jalousie et les baisers mais tu refuses de tomber dans la niaiserie écoeurante. et ça t'angoisse de devenir un de ces couples chiants qui disent babe ou love par habitude sans le penser. toi, tu préfères les lancer tous les trente-six du mois et avoir ton mec qui fond sous la surprise. et t'aurais dû le voir venir l'appel du pied. la barre des cent a été dépassé pour ce mois-ci. félicitations, gray, t'es encore pire qu'un disque rayé. les sourcils froncés, tu te détaches de lui, assez pour lui prendre la main gauche et analyser son annulaire vide. pas de bague, pas d'alliance. « on s'est mariés sans que je sois au courant ? » le sourire fier sur le visage, tu peux pas t'empêcher de te dire que ça y est. ce soir tu dors chez toi, dans ton lit, avec ton mec. enfin. « quel châtiment ? ta gueule, gray. tu supportes pas de dormir seul. c'était ton excuse le premier soir pour t'inviter dans mon lit. » il ne te fera pas croire que c'est un supplice de partager ton lit. c'est ce qui vous a amené jusqu'ici. dans ses vestiaires, cinq ans après, l'un contre l'autre. sa foutue manie de te coller et de te pousser dans tes retranchements. sa main contre ta nuque, le baiser est plus désespéré. un tu m'as manqué crié avec les lèvres. les corps se bousculent. tu râles, tu grognes parce-que tu sais très bien que lui ça l'amuse. tu subis avec bonheur. tes mains contre ses hanches pour le garder debout, tant bien que mal. « mes surprises à la con, elles t'emmerdent. c'était une super idée avant que tu deviennes chiant. et ta rupture, rêve en parce-que tu l'auras pas. t'es coincé. » à tout jamais. le sourire brille d'assurance. avant, t'avais peur. de lui, de vous, de tes sentiments mais tu sais que tu finiras ta vie avec cette tête de con. pas d'autre chemin possible. il n'en sera pas autrement. la tête posée contre le mur, tes yeux suivent ses doigts. les lunettes sautent, les boutons suivent. tu viens attraper son menton pour mordiller sa lèvre inférieure. il suffit juste de ça pour le faire vriller, tu le sais. un accord silencieux que tu le suivras sous la douche. parce-que dix jours putain. « notre maison ducon. j'ai pas réussi à faire enlever ton nom des papiers. » et tu n'as jamais été aussi possessif que depuis que les mon, mes, à moi ont basculé en notre, nos, à nous. (...) la main sur sa cuisse alors qu'il te raconte sur le trajet tout ce qu'il t'a déjà dit au téléphone. tu dis rien. tu t'étonnes de temps en temps à voix haute pour ne pas qu'il se rende compte que t'es à deux doigts de t'endormir. la douche avec lui t'a apaisé, t'es bien. une fois arrivé, tu déposes ton sac dans la chambre. le lit est défait, les deux oreillers sont collés l'un à l'autre. un vieux pull à toi traine du côté de gray. il t'épuise ce gosse à ne pas savoir dormir avec autre chose que tes fringues. la porte sonne au loin, tu redescends les escaliers en criant  « gray putain quand est-ce que tu ... » tu t'arrêtes en chemin. coupé par le livreur de sushis dans ton entrée, toujours le même, ce brun aux airs de surfeur qui bave dès qu'il se retrouve face à ton mec. à chaque fois c'est le même cirque, bordel. il traine des heures dans l'entrée en espérant obtenir autre chose qu'un pourboire. probablement qu'il attend de repartir avec sander sous le bras. qu'il crève. tu grondes en les rejoignant. les doigts de sander enroulés autour de son portefeuille pourtant il ne bouge pas. le regard pour ce mec et pour ses compliments sur ses dernières prouesses sportives. quelles prouesses ? sander n'a rien foutu pendant dix jours parce-qu'il était pendu à son téléphone pour entendre ta voix. la tienne. « besoin d'aide ? » un sourire assassin sur ton visage pour signaler à gray qu'il a intérêt à être plus rapide dans le paiement. tu prends les choses en main, les billets sont récupérés dans le portefeuille de ta plante verte de mec puis donnés au livreur. congédié dans la seconde, tu ne lui accordes aucun merci ni au revoir. qu'il se fasse renverser sur le chemin du retour, t'en as rien à foutre. « tu comptais l'inviter à diner aussi ? » tu grondes, tu bouillonnes de le voir aussi détendu quand il sait que t'as déjà appelé le restaurant pour demander un autre livreur. trois fois. t'attrapes le sac, déballe les plateaux sur la table basse, le cul sur le canapé. il est parti chercher à boire ou autre chose dans la cuisine alors tu lances, le ton plus élevé.  « sander, tu veux combien de gosses ? » et ça va le tuer. probablement une crise cardiaque immédiate. tu jubiles d'avance.
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MessageSujet: Re: one thing right ;; sander   one thing right ;; sander EmptyMer 29 Avr - 8:47

officiellement retrouvé, cet équilibre complètement hallucinant qui pourtant fonctionne. une douche, quelques baisers, quelques sourires et sander réintègre sa place de lover insouciant mais heureux à en crever, capable de babiller des heures durant sur des informations qui n'ont rien de neuves. mais lip a la clémence de laisser courir, ce n'est dans le fond, que l'expression de son soulagement et de son plaisir de le voir rentré. sans sa présence aucun coup de fil, facetime, visio frustrante ne parviennent à palier ne serait-ce que dix pour-cents de son besoin de l'autre. l'indépendance, la solitude, c'est comme la maturité : non-acquises, à revoir. sander c'est -et ça a toujours été- le besoin oppressant de le toucher, de se rassurer dans le contact, les doigts qui parcourent l'autre inconsciemment depuis le début de leur histoire ; affectueux du contact since day one parfois au grand désespoir de lip. il se retient pourtant de ne pas l'étouffer, de ne pas le suivre dans la maison comme son ombre quand il prend la direction de la chambre. la tension disparue le laisse malléable, retourné à son indolence naturelle alors qu'il s'accoude au plan de travail de la cuisine ; dans l'idée il se dit qu'il va prévenir tout le monde que l'Amour De Sa Vie est rentré, en guise d'excuse maladroite pour leur avoir tous pris la tête des jours durant avec ses complaintes excessives -mais réelles, cette douleur qu'il gémit aux autres il l'éprouve réellement. dans les faits, il va comme d'habitude redevenir silencieux, oublier le texto, et chacun devra comprendre de son calme revenu que welcome back lip ! la porte sonne -preuve qu'il n'écrira jamais ce foutu mea culpa groupé- et l'estomac se réveille. non pour ce garçon au demeurant charmant mais pour ce qu'il apporte : des sushi commandés en dernières minutes une fois que l'oeil eut fini de se rassasier de son mec qui se rhabille. il est sympa, tim, le sourire solaire, la curiosité qui tente de flatter un ego pas franchement présent parce que gray n'a pas encore réellement pris la mesure de ce qu'il était en train de faire de sa vie et de ce que ça pouvait représenter -toujours tout prendre par-dessus la jambe, c'est resté son mantra de lycéen même si depuis il a au moins appris à être sérieux et bon dans les entraînements. et c'est peut-être ce qui le rend appréciable pour le livreur, accessible sander qui échange avec facilité dans son entrée. ils parlent sport, ils parlent condition physique, c'est toujours pareil, ça finira sans doute par déborder sur une réflexion personnelle mais pas cette fois. lip fait ce dans quoi il excelle : gueuler et offrir sa jalousie dont sander raffole. triangle étrange où chacun mate l'autre. castel occupé à donner du regard noir au surfeur des sushis qui a l'oeil baladeur sur un sander dont le sourire est évidemment tourné vers lip. il l'adore comme ça aussi. impulsivement désagréable, accusateur. il se veut incisif et l'autre se dit juste qu'il a peut-être pas assez profité de la douche : irrécupérable. "non on discutait juste d—" il en a rien à foutre lip de leur dinette dans l'entrée et il le prouve en piochant dans son porte-feuille. lui il était pas pressé jusque-là, et il le voit, non sans une certaine surprise amusée, le mettre dehors comme s'il était malvenu. c'est pas complètement faux. il a déjà écumé à son sujet. sander l'a déjà observé, vautré dans le canapé, alors que l'autre faisait les cent pas, le téléphone collé à l'oreille pour expliquer -non, imposer- qu'il était hors de question que ce type les livre encore. "ca va, arrête, il est juste sympa." il se mord la joue pour ne pas en rire, il sait où lip veut en venir. "t'es jaloux ? c'est toi que j'aime, crétin." il se rapproche, il se voit déjà l'embrasser mais lip récupère le sac avec toute sa mauvaise humeur. ridicule. ridicule, mais torride. "heureusement qu'il ne sait pas que je pourrais me laisser crever de faim quand t'es pas là sinon il m'apporterait tous les jours à manger." adepte des repas stupides et aléatoires s'il est livré à son sort, et ce malgré toutes les gueulantes qu'il peut prendre d'un coach excédé de devoir gérer un gamin déboussolé dès qu'il perd l'unique repère qui compte vraiment : mais tout le monde tolère bon gré mal gré, parce qu'il est aussi bon qu'il peut être con. on classe ça dans les caprices de future star. sagement il abandonne la question, repasse dans la cuisine pour ramener de l'eau et se servir un verre. lip dans le salon se fait entendre, mais tim n'est plus sa préoccupation numéro un. il a du rêver, ou mal entendre, ou mal comprendre. pourtant ils n'ont pas tant vieilli, le conduit auditif est encore bon, les sens alertes. alors ça précipite une vague d'alarmes, enchaînement complexe de ponctuations diverses et variées qui n'accouche d'aucun mot. son verre lui glisse ses doigts, la prise devient fantomatique, la vie suspendue à une pauvre question balancée avec tellement de nonchalance que ça sent la moquerie. pourtant c'est trop lourd, il oserait pas lui faire du mal là-dessus pas vrai ? il est con mais pas méchant lip. il a toujours défendu ça sander. le verre éclate par terre, c'est l'unique réponse qui provient de la cuisine. un de plus en moins, c'est pas comme si de toute façon la maladresse n'était pas un art de vivre à la gray. il a peur de se précipiter dans un piège, paranoïa débile qui n'a aucune raison d'exister parce que si l'autre joue souvent à le faire courir, jamais il n'a pris le risque de faire miroiter quelque chose d'important pour au final le lui arracher dans la foulée. décontenancé, le visage ne parvient même plus à trancher sur ce qu'il doit afficher entre incompréhension, surprise ou la rupture d'anévrisme qui menace. il enjambe la scène de crime sans rien tenter pour ramasser le verre et préfère jouer la plante verte dans le salon plutôt que seul dans la cuisine. bordel, quel con. c'est qu'il a l'air à son aise, dans sa connerie et dans leur canapé. et la concentration légendaire de sander parvient presque à partir à la dérive, tente d'éclipser la conversation pour juste lui rappeler à quel point il est amoureux de cet espèce de sadique. c'est un tour que son esprit tendre -et faible, surtout faible- lui joue beaucoup trop souvent, un panneau dans lequel il peut tomber plusieurs dizaines de fois par jour avec la même naïveté répétée, pourvu qu'il capte un regard souriant de lip, et qu'importe si l'espièglerie est la conséquence d'une raillerie à son encontre.  "des enfants ?" à peine retrouvé qu'il l'épuise déjà, il tente de le tuer c'est maintenant une affaire prouvée, seulement sans mariage qu'est-ce qu'il a gagné d'un sander enterré ? la baraque pour lui tout seul ? les dividendes de daddy alzeihmer castel suffirait à lui payer un petit appart dans cette ville de connards de bourgeois français qu'il chérit tant, même pas besoin de s'embêter avec des funérailles. des enfants. c'est rangé très loin, dans les cartons mentaux auxquels il ne pensait pas pouvoir toucher avant longtemps, par crainte de ce que ça pourrait leur faire à tous les deux s'ils n'étaient pas en phase, si lip était radical, s'ils se découvraient des divergences abruptes. tout ça pour au final se faire faucher à la castel sans avoir rien vu venir, quand il pensait avoir eu sa dose de péripéties lipsander pour la journée, si ce n'est la semaine. il faut toujours qu'il lui en fasse voir de toutes les couleurs, et pourtant il est incapable de couler vers lui des regards qui sont autre chose que de l'overdose de tendresse ou de désir -et tous les trente-six du mois, des reproches, et un peu moins rarement, de la jalousie. "lip si c'est une nouvelle façon de te foutre de moi..." méfiant mais déjà foutu, il a oublié le repas, les sushi, n'a d'yeux que pour l'unique tortionnaire de son cœur alors qu'il le repousse dans le fond du canapé, l'enjambe pour s'inviter sur ses genoux : piéger pour éviter toute fuite ou juste être envahissant comme un sander qui se respecte. le sourire est timide mais l'espoir déjà pétillant. c'était pas prévu de l'aimer à ce point. de finir accroc, dopé au lip jusqu'à la déraison ; pas vu venir la menace d'un truc aussi tenace quand glisser dans ses draps ressemblait surtout à l'accomplissement d'un fantasme d'adolescent mal géré cumulé à un flirt légèrement addictif. "tu veux vraiment des enfants avec moi ?" il se ravise aussitôt la question osée, presse sa paume contre cette bouche qui serait bien capable de grogner alors que son sourire s'élargit. "attends."  parce que la question lui revient en premier, mais aussi parce qu'il aime, pour trois minutes dans leur vie commune, imposer son caprice à un castel qui a meilleur temps de subir que d'essayer de le virer, question d'économie d'énergie dans une journée qui a déjà du être longue pour lui. "parce que moi j'en veux. avec toi." qu'il lui souffle en laissant glisser sa main pour lui rendre sa liberté d'expression même s'il redoute des sujets aussi sérieux entre eux.
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