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 let me live that fantasy ;; sander

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Lip Castel
Lip Castel
aspen merci de l'oublier. bises. sander
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MessageSujet: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptyDim 15 Mar - 17:44

YOU MADE ME FEEL SOMETHING I CAN'T PUT INTO WORDS
- please do it again -

I just hope you see me in a little better light
do you think it's easy being of the jealous kind?
cause I miss the shape of your lips


tu sais même plus comment ça a commencé. sans doute par une nouvelle publication sur instagram. parce-qu'il semblerait que ce soit devenu votre nouveau terrain de jeu. plus de gazon, plus d'arrosage automatique, pas de soeur à se taper pour faire chier l'autre. tout se joue côté digital maintenant. l'un de vous est encore allé chercher l'autre. toi, pour une fois. t'as réagi à l'une de ses photos. l'excuse était facile, la moquerie s'est glissée aisément dans un message et les insultes ont rapidement suivi. le sketch se fonde sur une répétition contrôlée mais sans cesse alimentée. les tacles peuvent être violents et l'envie de blesser démange. et tu te caches derrière une mauvaise foi en béton. te plaindre de son manque d'attention quand t'es celui qui vient le chercher, râler parce-qu'il commente tes publications dans la seconde et t'agacer quand il ne le fait pas. et les messages se sont enchainés, jusqu'à ce que tu finisses par l'inviter chez toi.
text msg: parfait, on dit 20h ? chez toi ? tu pourras me chanter ta chanson toute la nuit si tu veux.
text msg: viens plutôt à 21h on sera plus tranquille, je serai tout à toi.
t'es habituellement le pro pour couper court à ses conneries. son flirt bas de gamme qui te fait rouler des yeux et t'exaspère au plus haut point. et tu t'empresses de lui foutre à la gueule ton hétérosexualité. t'as décidé que c'était un solide argument. valide et cohérent. suffisamment pour le faire taire. même si depuis qu'il t'a embrassé et que tu y as répondu, l'argument semble bien bancal pour être tenable sur le long terme. et cette fois, t'as plongé. tu t'es offert à son jeu en te disant qu'il allait paniquer et regretter. à la base, c'était ce que t'attendais. et sans doute que t'espérais qu'il bafouille et te sorte un c'était une blague. t'aurais aimé jubiler d'avoir été celui qui le fait flancher. parce-qu'il est bon, gray, quand il faut te faire du rentre-dedans. la mémoire sélective à l'appui sur les rares fois où tes yeux ont glissé sur lui. devant chez toi ou encore dans les vestiaires avec artemis. et bordel, comment t'arrives à te retrouver si souvent face à un sander torse nu ? exhibitionniste le gosse. et après il s'étonne qu'il attire les regards. toute personne saine d'esprit (et pas forcément gay) le ferait. alors t'es pris de remord de façon instantanée quand tu vois ton message s'imposer dans cette conversation. trop formel, trop sérieux et une perche tendue pour lui. tu l'invites chez toi. comme ça, aussi facilement. lui offrant même un tête à tête.
text msg:....ok ?
évidemment qu'il dit oui. tu peux plus reculer. tu dois assumer, lip. alors t'enchaines les messages. tu arrives à le convaincre de ta nonchalance quand derrière l'écran, t'es simplement terrifié. la culpabilité aux fonds des tripes après votre dernier échange. la marque des lèvres d'artemis encore apposée dans ton cou, un sander qui crie à qui veut l'entendre qu'ils sont frère et soeur. puis le clou du spectacle, un pas elle que je veux qui continue de résonner dans ton esprit. l'aveu de sander, sincère et brûlant. de quoi te retourner encore plus la tête. et une partie de toi a envie d'y aller. là-bas, dans ce coin confiné et obscur. retrouver cette sensation. celle de ses lèvres contre les tiennes. sans être surpris cette fois. pouvoir juste apprécier davantage le goût de sa bouche contre la tienne. parce-que t'arrives presque plus à t'en souvenir. et c'est frustrant. lui qui a réussi à remettre en question l'unique chose sur laquelle tu étais complètement sûr. hétérosexuel. depuis toujours. sans jamais en douter. mais t'es pas courageux. t'es plutôt lâche alors faire face à cette curiosité, que t'estimes mal placée, n'est pas envisagée bien longtemps. tu pars dans l'autre sens. tu fuis, pas prêt à voir où ça peut vous amener. sander et toi, seuls. alors quand lui envisage un pseudo date, toi tu fais en sorte qu'il se noie dans une foule de visages en arrivant chez toi. pas de tête à tête, une fête improvisée de dernière minute. et toi, tu l'évites. toute la soirée. pas même un regard, un sourire, un bonjour. tu fais en sorte d'être inaccessible, toujours occupé et jamais trop près de lui. parce-que tu flippes. et t'es pas vraiment fier de ce nouveau coup de pute que tu lui fais. probablement que tu devrais t'excuser, lui dire que t'as merdé -vraiment merdé- en couchant avec sa soeur l'autre fois et que t'es incapable de te retrouver seul avec lui. parce-que tu sais pas ce qui se passera. et ça t'angoisse, cette variable inconnue. toi qui as besoin de maitriser tout ton monde. toi qui te rassures en vivant ta vie connerie sur connerie. mais aimer être embrassé par sander, celle-ci tu l'avais pas vu venir. encore moins le soubresaut que ton palpitant a improvisé en comprenant que finalement c'était toi qu'il voulait. pas elle. et t'acceptais presque mieux d'être rejeté, de passer au second plan et de te bouffer d'avoir juste été une expérience pendant un après-midi. être amer, violent et mauvais, tu sais faire. en revanche, ça, son crush, tu sais pas quoi en faire ? ça t'intrigue, ça te tente, ça te rend curieux. savoir qu'il a aussi envie de t'embrasser de nouveau c'est... terrifiant. alors tu te planques derrière ton rôle d'hôte. tu remplis les verres, tu discutes, tu t'empêches d'être flirty sans même vraiment t'en rendre compte. le regard jamais loin de gray. et il semble kiffer sa soirée le con ?! le verre à la main, le sourire aux lèvres, il se retrouve bien trop proche de mickaël la pédale. le cliché du gay par excellence. assumé dans les couloirs et presque revendiqué. et bordel, ça te les brise de voir sander avec lui. pas foutu de choisir ses fréquentations celui-là. et il rit, il s'amuse. la main du blond sur l'avant bras de gray, tu bouillonnes. c'est pas ça que tu voulais. t'as pas invité l'autre tafiole alors le voir se rapprocher de sander à présent gay gray, sans façon. tu coupes tout. brusquement. la musique est éteinte, les regards vers toi au milieu du salon, interrogateurs. « on dégage, c'est fini. bon vent ! » la voix grave pour appuyer les dires. t'entends râler, tu les vois se bouger difficilement. tu t'approches des deux. le regard vers l'autre pédale. qu'est. ce. qu'il. fout. là. putain. « c'est l'heure de se casser, le date ce sera pour la prochaine fois. » que dalle. t'en penses rien. tu l'as fait volontairement. t'avais peur que la main sur l'avant-bras mène à un échange de salives difficile à regarder. t'attends qu'il se barre avant de te retourner vers sander. et bordel, tout ce que tu redoutais. être trop proche, ne pas savoir quoi lui dire, paniquer. t'es en tort. sur toute la ligne. mais bon dieu tu t'en fous. « tu te fous de ma gueule connard ? tu viens chercher ton prochain mec chez moi ? je t'ai pas invité pour ça. » jalousie piquante mais pas vraiment assumée. le salon se vide, vous vous retrouvez juste à deux. la pluie qui tambourine contre les fenêtres, le skate de gray à côté de la porte. « tu l'as aussi embrassé sur sa pelouse ? c'est ta technique de drague ? » cette crainte apparait de nouveau. celle d'être juste un parmi d'autres. malgré ses mots l'autre soir devant la porte de ta chambre. puis tu te décales, lui montre la sortie et son skate. « dégage, je pense que t'as eu ce que tu voulais. un nouveau numéro, un nouveau mec et de l'alcool gratuit. » et t'es tiraillé entre l'envie de le garder avec toi et le voir se barrer. la curiosité et l'angoisse qui s'entremêlent. alors peut-être que t'aurais dû davantage en profiter quand il t'a embrassé la première fois. probablement que c'était l'histoire d'une fois. ( outfit ;; @sander gray )
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Sander Gray
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptyDim 15 Mar - 23:56

l'invitation hasardeuse le laisse sceptique quant à son fond de sincérité, parce que c'est tombé à l'instant où il pensait essuyer une énième tempête, se voir éconduit encore et encore, et revenir avec cette même détermination inlassable. détermination qui a vacillé le soir où il s'est vu relégué au rang de plante verte, condamné à être sans cesse ignoré au profit des autres, et pire que tout, passer au second plan pour une artemis qui, elle, a eu l'attention et les draps, les caresses et les soupires. fuck that shit. jalousie jusque dans l'os qui fait mal au point de croire que c'est la fois de trop, que l'absence de fierté ne peut pallier à cet affront ultime, dégoûté de l'imaginer avec elle plus qu'avec n'importe qui d'autre. et puis tout se rattrape d'un rien, d'un texto qui souffle habillement reviens sans jamais l'écrire, de d'autres qui suivent et tissent l'illusion solide que les choses peuvent peut-être bien se passer ensemble, qu'ils ont pas vraiment tout bousiller. il est méfiant sander, inquiet de ne jamais pouvoir se relever s'il s'agissait là d'un ultime coup de pute. conscient de cette fragilité dans laquelle le place l'espoir de se voir invité, de retrouver un semblant de relation. alors il obéit sander, plie à l'invitation, aux demandes, ose pas demander confirmation, parce que s'il affiche une assurance à toute épreuve, ce qui se passe derrière la façade décontractée n'est que frémissements hésitants et appréhensions mal dosées. le terrain est préparé, l'espoir est sagement hors de portée, le fatalisme est en bonne place, le je-m'en-foutisme est fabriqué de toute pièce en espérant qu'à force d'y croire dur comme fer ça deviendra réalité : si lip se fout de lui, c'est décidé, ça ne lui fera rien. rien, ou presque.  mantra répété alors qu'il redoute bien trop de choses pour réussir à en faire une liste exhaustive : les plus gros points faillibles tanguant entre ce que peut potentiellement donné le fait de se retrouver à deux ou au choix, se voir humilié une ultime fois par un castel déterminé à faire passer un non beaucoup plus clair que s'il lui braillait dans le tympan. et à l'abord de la maison il comprend qu'il peut oublier ses craintes premières. planté sur le trottoir il regarde le ballet des arrivés, des embrassades exagérés, de tous ces connards heureux de se retrouver sur le pas de la porte de lip. prend racine ou s'embourbe dans le bruit fracassant de sa déception qu'il avait pourtant mieux préparé que n'importe quel examen dans sa vie, et malgré l'amorti mental, ça revient à heurter le macadam. "fils de—" pas la mère. il parait. il gronde seul, hésite entre s'épargner, ne pas offrir à castel le spectacle d'un gray paumé qui doit faire comme si tout ceci était parfaitement normal. comme s'il avait envie de voir tous ses blaireaux dans ce salon qu'il avait envie de fouler seul. désinvolture nécessaire mais salvatrice, il décide que tant pis, comprendre par là impossible de tuer parfaitement l'espoir que peut-être que— et deux verres plus loin ça va mieux, rentré dans son persona de mec chill, facile, toujours souriant, le chat qui retombe toujours sur ses pattes et qui ne traîne jamais longtemps seul. il essaye de faire le mec détendu alors même qu'une partie de lui guette lip et proteste de le voir toujours trop occupé, trop entouré ou trop absent. la frustration qui s'accumule sans pitié alors il se laisse abordé avec une facilité déconcertante . tout plutôt que laisser castel le mettre en pièce. et il profite, parvient à faire concorder reflet et réalité interne, se laisse tester, le verre jamais vide et retrouve un semblant de détente réelle. mais s'il peut compter sur lip sur un point, pour ne jamais faillir, c'est bien pour savoir mettre fin au moindre moment agréable. la tête refuse de tourner en entendant une voix qu'il reconnait dans toutes ses nuances. le sourire qui s'étire de déceler un fond de colère ou d'agacement, parce que c'est encore ce qu'il connait le mieux chez lip. il reste à plaisanter, flirty sandy, le verre à la main. il en a rien à foutre de mickael. il le sait. mais il laisse faire, essaye de se convaincre que c'est une façon de tester ses limites, de voir si ça lui fait quelque chose, si ça soulève un soupçon d'envie ou du rejet. mais rien. pas gêné du contact mais rien. rien contrairement à lip qui soulève le cœur d'un regard et il est certain que pour une main sur l'avant-bras de sa part, il l'aurait senti passer dans tout son corps, le frisson qui parcourt la longueur de son échine, le soupir de désir, le cœur qui se serre. mais là, néant, rien d'autre qu'un sourire à lui offrir. l'inverse se produit quand lip s'immisce, montre les crocs pendant que sander joue la carte de l'indifférence lasse, du type blasé par son début de rencart bousillé par un connard pas foutu de tenir ses engagements. "castel. surpris de te voir ici, je pensais que tu étais parti te faire greffer des couilles. tu veux qu'on parle de ce pour quoi tu m'as vraiment invité ?" ça devrait pas l'étonner, et pourtant il écarquille les yeux sous l'attaque faiblarde de la pelouse. ça le fait rouler des yeux avec exaspération. il n'y a que lui. que. lui. que sa bouche dans laquelle il veut inviter sa langue, que sa compagnie qu'il désire constamment. mais qu'est-ce qu'il peut être con. "sa pelouse ? nan la tienne. et je comptais pas juste l'embrasser, tu m'as donné un fantasme avec ton arrosage, et la pluie ... horny direct." il se rapproche sander, il se dit que c'est pour la provocation, mais la vérité moins joueuse, pour venir chercher sa chaleur, l'espoir d'affleurer sa peau, pourquoi pas ses lèvres dans son idée la plus folle. trop bu pour vraiment réfléchir, même si c'est déjà pas son fort au naturel. le nez qui rêve de se glisser dans sa nuque, suivi pas loin par l'envie de lui envoyer son verre à la gueule, pour oser tenter l'agressivité alors que celui qui a tous les droits d'être en colère, c'est lui, pas lip. il lui échappe, s'écarte dans l'espoir de le chasser, et ça le vexe sander d'être vulgairement invité à dégager. "t'es sérieux là ?" hors. de. putain. de. question. la déception de sa soirée avortée teinte encore son humeur, il l'a mauvaise, il se sent stupide d'y avoir cru, d'avoir espéré, et pire encore de s'être laissé atteindre jusqu'au plus profond de son émotivité par ce comportement de connard qui n'assume rien. quelle surprise. il y revient, la faute à l'alcool ou juste à cette foutue envie tenace qui refuse de le lâcher malgré le manque d'estime que lui accorde lip. il oublie le non, le dégage, l'air excédé et tout le reste, l'engagement suicidaire quand l'index s'invite dans l'échancrure de la chemise de lip pour l'attirer ou simplement l'empêcher de se barrer comme lui seul à le secret. sourire ravageur ou ravagé, sander flirte jusqu'à la mort -imminente- avec l'hôte des lieux. "j'ai pas encore eu ce que je voulais mais si tu y mettais du tien aussi…" putain de bâtard qui lui a fait miroité une soirée à deux, il mérite de déguster le malaise à défaut d'avoir le cran de lui céder quoique ce soit. manège d'enfer qui fonctionne dans cette dynamique de repoussoir rassurante. "je t'en prie insulte-moi, ça pourrait me donner chaud." le rire ne peut que s'inviter de pousser lip à bout, parce que pour ça, il est presque certain d'y arriver.
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Lip Castel
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptyMar 17 Mar - 19:11

incapable de te détendre à ta propre soirée. pas foutu de te bourrer la gueule et de flirter comme d'habitude. t'es distrait, lip. pas focus du tout sur ce qu'il se passe autour de toi. les visages se multiplient, les conversations s'enchainent mais toi t'es juste obnubilé par cette porte d'entrée. les yeux, toutes les secondes, sur ton portable pour vérifier l'heure. et tu t'assures de le voir débarquer. chez toi, right on time, les mains remplies. tu fais face à ta propre connerie. fuir ta propre idée. ce tête à tête auquel t'as donné beaucoup trop d'importance. t'as flippé, pas prêt à te retrouver de nouveau seul avec lui. tu paniques en imaginant ce qu'il se pourrait se passer ou ce que tu aurais envie qu'il se passe. souvenir d'un après-midi violent, humide et déroutant. deux baisers, une multitude d'insultes, un t-shirt kidnappé. deux baisers, putain. deux de trop. c'est ça le problème. la marque qu'il a réussi à laisser en si peu de temps. la curiosité qu'il a réussi à créer. le chaos qu'il a installé dans ton esprit. alors tu bouges pas, tu t'aventures même pas vers lui, tu fuis dans la direction inverse. lâche, lâche, lâche. et t'arrives pas à lire son expression. pas de déception, pas de surprise, rien. il se fond très vite dans la masse. le sourire aux lèvres, le verre à la main, sander semble profiter de la soirée sans même la remettre en question. et bordel, t'es encore une fois dans le flou. parce-que c'est pas ça qui était prévu, pas de foule, juste vous deux. tu lui as même dit que tu serais tout à lui. et ça coïncide pas avec son cri du coeur -quasi dramatique- de la semaine d'avant. il est où son pas elle que je veux quand il ne cherche même pas ton regard. il fait chier à arriver à te faire câbler. et il s'en fout, non ? il a pas l'air très désorienté de ce qu'il trouve en arrivant. rien d'inhabituel. qu'il aille se faire foutre, le gray. sans le vouloir, il te donne une raison supplémentaire de l'éviter. et l'idée de le remercier de te préserver d'une possible humiliation face à un pseudo date, qu'il ne voulait pas, te traverse l'esprit. mais tu bouillonnes quand tu le vois se trouver un nouveau compagnon de soirée. et il aurait pu parler avec n'importe qui. les pétasses de cheerleaders, les drama kids ou même les têtes que tu sais même pas reconnaitre. mais sander a décidé de se la jouer don juan ce soir. tête brûlée, il se retrouve avec le seul mec gay de l'assemblée. et bordel, ça suffit pour te faire tout couper. fin de soirée, t'empêcheras ces deux là de se rouler une pelle bien dégueulasse chez toi. qu'il aille crier à la pédale que c'est lui qu'il veut ailleurs. mais pas ici. t'es amer, lip. les mots de sander qui t'empêchent de dormir depuis une semaine. et l'autre con s'amuse à remuer son cul devant le mec le plus gay du lycée. il joue avec tes nerfs. il arrive à te mener à la baguette parce-qu'il n'est pas clair. le samedi, il te déclare limite son amour et la semaine d'après il se trouve un nouveau mec. très peu pour toi. tu joueras pas. alors les séparer, ça te satisfait. le mickael dégage vite de son champ de vision. tu t'empêches même de lever ton majeur. parce-que le vrai problème, il est à côté. sander qui s'adapte bien trop facilement à l'imprévu. imperturbable et bien trop flirty pour que tu restes impassible. mais t'attaques, le reproche sur la langue. complètement injustifié. mais le gray réplique. avec un aplomb qui ne le ressemble pas. il est bien sûr de lui. probablement l'alcool dans le sang qui lui donne des ailes. mais le simple fait qu'il évoque l'invitation te fige complètement. juste vous deux. c'était ce qui était prévu. alors que t'as pris soin d'aller voir tout le monde sauf lui. assume, lip, assume putain. « ta gueule, gray. va trouver tes mecs ailleurs, c'est tout. » tu t'empêches une grimace. le grognement reste bloqué au fond de la gorge; c'est la dernière chose que tu veux. le voir embrasser un autre, le voir monter dans une chambre avec un mec. et même si t'es incapable de dire un sauf si c'est moi t'arrives pas non plus à le penser complètement. parce-que tu sais pas si c'est vraiment ce que tu veux ou si juste tu serais prêt ? mais la jalousie n'est pas loin. le lieu n'aide pas. l'après-midi pelouse te bousille le cerveau. et t'as besoin de savoir, si c'est toi parmi tous les autres. si t'es juste un mec en plus. parce-que ça te bouffe que lui soit le seul à te faire cet effet là. et t'as l'impression que vous êtes pas à égalité. lip six pieds sous terre, sander qui saute sur les nuages du calme olympien. « putain mais je m'en fous de tes fantasmes et de ce que tu veux lui faire. » non, tu t'en fous pas. tu veux juste briser toute opportunité pour qu'il les réalise. et tu vois bien qu'il se rapproche. tu paniques. la dernière fois, ça a mal fini. tu ne lui donneras pas une nouvelle raison de tout remettre en question. t'es énervé. contre lui parce-qu'il s'est laissé toucher par l'autre pédale. contre toi parce-que t'es incapable de faire un tri entre ce que tu veux et ce qui te terrifie. alors tu t'écartes pour le pousser vers la sortie. qu'il dégage. rapidement. tu arriveras mieux à gérer le chaos intérieur s'il n'est plus aussi proche. mais sander te confirme encore une fois qu'il est juste suicidaire. l'index sur ton torse. ça brûle. ce simple contact qui te donne envie de demander plus. plus de sander, plus de lui contre toi. et il flirte ? pauvre con. et t'oses même savoir ce qu'il implique, ce qu'il veut dire. t'iras pas sur ce terrain-là. c'est précisément pour ça que tu l'as évité toute la soirée. il t'empêche de réfléchir et d'être rationnel. alors tu le repousses. tes mains sur son torse, tu souffles. t'es dépassé. c'est trop. trop de sander, trop de contradictions, trop de proximité. tu t'autorises une frappe derrière son crâne pour le couper dans son rire insupportable. « t'as l'alcool mauvais, gray. rentre chez toi et dors. épargne toi une humiliation non nécessaire. » tu dis de la merde. aucun sens. tu paniques, t'essayes juste de l'amener vers la sortie. tu te détaches complètement. aucun contact. la distance c'est bien. la distance c'est sûr. pas de baiser, pas de doigt qui glisse sur ton torse, pas de souffle chaud trop près. safe. arrivé à la porte d'entrée, tu récupères son skate pour le faire rouler jusqu'à lui. « barre toi, connard. » la porte ouverte, la pluie torrentielle à l'extérieur ne fait pas rêver. tu souris, satisfait. « mère nature est de ton côté, tu vas pouvoir te refroidir sur le trajet jusqu'à chez toi. ça va te remettre les idées en place. » dehors, gray. dégage. tu veux juste le fuir. aller culpabiliser de pas avoir les couilles d'assumer jusqu'au bout ton idée de départ. mais c'est trop tard maintenant. t'as tout foiré. « dis adieu aux fantasmes et à la chaleur humaine, dis bonjour à la grippe. » et t'as envie de croire qu'il sera suffisamment alcoolisé pour t'écouter. même si au fond, t'es pas convaincu que t'arriveras à le rejeter bien longtemps.
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptyMar 17 Mar - 21:58

il y croit le castel, et c'est absurde. comme s'il y avait le moindre doute possible. comme s'il pouvait vraiment s'échauffer de la vue de mickael et espérer le sauter sur la pelouse. débile. ce qu'il est con le lip quand il décide de devenir aveugle et ça fait rouler des yeux sander. "tu t'en fous tant qu'il dégage." parce ça, ça lui a pas échappé. la péripétie qui vient bousculer, intercalé sans tact entre les deux, comme s'il éprouvait une jalouse sans aucune logique, et il capte pas gray, le lien entre les différents éléments, prend ça pour un acharnement. il est professionnel pour ça l'autre, ruiner ses journées, ses nuits, ses soirées. même quand il est pas là il lui colle à la peau et l'empêche d'aller trouver le contentement entre les reins d'une fille random, juste pour virer le souvenir de ses lèvres sur les siennes. putain c'est compliqué. beaucoup trop pour lui. alors il fait ce qu'il fait le mieux, venir au contact, flirter, chercher l'accroche, un regard, de l'attention, quelque chose, tout plutôt que rien. mais il aime pas ça le castel, et c'est dommage parce que sander savoure juste du bout des doigts. caresse une réalité qui lui échappe et lui est interdite. il peut pas s'empêcher de le désirer à mesure que l'autre le fuit, dynamique qui finira par les flinguer tous les deux et causer leur perte. titube en arrière l'animal qui se laisse mollement repousser sans opposer de résistance, obéissant à la loi magique du boomerang, finira toujours par revenir peu importe la force qu'on essaye d'impacter sur lui. l'alcool amoureux putain. pas mauvais sinon il lui aurait fait rencontrer ses phalanges et sa mâchoire en retrouvailles hargneuses pour le féliciter de lui avoir fait un plan foireux. d'avoir fait naître un espoir de n'importe quoi— réconciliation, amitié…plus ? peu importe, quelque chose qui apaise le vide, le malaise, la solitude. la foutue solitude qui n'a jamais été aussi prenante que depuis qu'il a effleuré du bout des doigts un semblant de paix retrouvée. pour l'humiliation, c'est déjà fait. juste de lui à lui. la honte d'avoir été assez con pour y croire. pour penser qu'il y avait un fond de vérité. c'est pire encore de se dire qu'il a vraiment espéré un date. et ça le rend amer sander de contempler sa stupidité naïve, à courir sans cesse après un apaisement qui n'existe que dans sa boite crânienne. il l'a mauvaise plus envers lui-même qu'envers lip qui, après tout, n'a jamais fait qu'être fidèle à sa ligne de conduite de The Great Asshole, titre décerné sans l'ombre d'une hésitation. "putain la faute à qui si j'ai eu autant de temps pour boire." il lui en veut. un peu. beaucoup. parce qu'il en a rien à taper de mickael et ses appels du pied, c'est avec lip qu'il voulait discuter. il aurait même pu tolérer des heures de débats sur l'athlétisme pourvu qu'ils reprennent un semblant de normalité. et ça le bute sander que l'autre s'acharne, lui montre la porte, l'accompagne d'un barre-toi qui se perd dans l'alcool de toute façon. plante d'intérieure dans le salon castel, il refuse de mettre un pied devant l'autre pour vider les lieux, même quand le skate vient le taper. au lieu de ça il cherche son téléphone, fouille la messagerie pour retrouver les mots de cette enflure au courage anéanti. "on sera plus tranquille. on est tranquille là, et tu veux que je me casse ? tu me le dois." comme un gamin capricieux qui réclame son cadeau, il hésite entre agression et complainte, l'ambivalence naturelle qui tient tout son monde. mais ce sourire qui le fait frémir autant qu'il l'exaspère le bouscule un peu plus vers la rage d'avoir été lésé parce que non-content de lui offrir une soirée de merde, il lui offre aussi la pluie avec la plus grande des satisfactions ? enculé. "va te faire foutre, hors de question que je foute un pied dehors, tu m'as pris pour un putain de chien errant ?" va falloir envisager l'adoption ou l'appel à la fourrière, parce que s'il montre les dents il refuse d'offrir tout le pathétique d'une sortie sous une pluie biblique. "qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi castel ?! c'est quoi ce besoin de décevoir les autres ?" erreur de langage qui trahis sa position mais il se laisse bouffer par ce sentiment aigre, réduit la distance pour venir bousculer lip, imprimer ses mains contre son torse et le pousser brutalement. entraîné par sa propre violence, à venir coincé l'autre contre le mur. "de quoi t'as peur castel ? c'est plus fort que toi, faut toujours que tu t'assures qu'on te déteste ? c'est un traitement vip que j'ai gagné ou t'es le même bâtard avec tout le monde ?" tout le prétexte sont bons pour le toucher, incapable d'enlever ses mains, de reculer, et ça devient suffisamment problématique pour que même gray en prenne vaguement conscience dans un coin de sa tête sans traiter l'information. déjà trop occupé à alterner entre colère et apaisement parce qu'il a certainement pas envie de rentrer dans le conflit quand il veut juste coller lip. et putain ça l'étouffe, apothéose de l'obsession avec l'alcool dans le sang. désespérément à la recherche de l'autre, alors qu'il est juste bon à le faire flipper et l'éloigner. "tu peux oublier direct, je partirai pas. j'ai dit adieu à mes fantasmes à vingt-et-une heures" et mon dieu le regard qui glisse comme regret tenace, c'est plus fort que lui, "mais tu sais moi, les barre-toi j'ai du mal." et ça suffit à le faire glousser parce que c'est pas faute d'avoir essayé de les lui imprimer directement sur la face, même à coup de chevalière, le message est déjà pas passé la première fois. il est fatigué. fatigué de lutter contre un lip qui veut toujours dans une direction qu'il refuse. "et tu sais quoi, j'ai toute la nuit connard." soufflé alors qu'il voudrait l'embrasser et c'est le déclencheur, l'alarme suffisamment violente pour que même lui recule, batte en retraite, parce qu'il a plus ou moins intégré que ça, c'était hors de portée. le corps abandonné dans un fauteuil dans le salon, ça signifie en calligraphie bold je reste, fais avec. "tu m'en veux pas, quand mickael m'a demandé mon numéro j'ai donné le tien. j'espère au moins une dick pic tu la mérites." le rire franc qui éclate, hilare, à l'idée de ce coup de génie, l'unique de sa journée pour ne pas dire de la semaine parce qu'il espère bien avoir suffisamment chauffé l'intéressé pour que lip écope de sms salaces et suintant d'une libido qui ne manquera pas de lui filer la nausée. les pieds viennent trouver la table basse pour confirmer cette présence qui s'ancre dans le décor. comme avant. comme quand ça allait encore. il s'offre tout seul son illusion, à défaut de pouvoir compter sur castel. "lui aussi tu vas vouloir le baiser juste parce que tu m'as vu avec ou ma sœur ça t'a calmé ?" moi, moi, moi, moi, je veux. psalmodié dans le fond d'iris presque joyeux alors qu'il s'accoude, écrase sa joue contre son poing, détendu, l'attention toute entière offert à lip. artemis, elle est morte dans son esprit, il a même plus la foi de s'énerver pour elle, pas tant qu'il a au moins le privilège d'être là. seul. à distance, de force. mais là. avec lui.
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptyMer 25 Mar - 18:27

tu t'en fous tant qu'il dégage. c'est ça l'idée, sherlock. qu'il dégage de ton bras, de ton espace, de mon salon. sander capte vite malgré son état, pas très stable sur ses pieds. et toi t'es incapable de relancer. pas foutu de justifier rationnellement cette pulsion de vouloir à tout prix les séparer. probablement une histoire d'ego - quand est-ce que ça ne l'est pas avec toi. et ça te bute de ne pas le voir déçu ou vexé. parce-qu'il n'a même pas été perturbé en arrivant. rien bordel. il a vécu sa meilleure vie comme si c'était juste une soirée de plus. alors que toi, t'avais que ça en tête depuis une semaine. cette soirée, cette invitation, cette trouille au ventre de devoir aller jusqu'au bout de ton idée. la peur l'a emporté, la lâcheté s'est invitée pour ouvrir ta porte à qui bon le voulait. et t'as envie de lui taper un scandale, de lui cracher à la gueule qu'il devrait pas être aussi flirty, aussi décontracté et autant apprécié sa soirée quand toi t'arrives pas à réfléchir dans ta propre maison. quel connard, putain. alors t'essayes juste d'abréger ce cirque. tu veux le voir dégager. tu ne supporteras pas cette conversation bien longtemps. t'es pas sûr de toi. t'es sur cet équilibre qui menace de tout faire valser. t'as pas la main, tu contrôles rien du tout. et tout ce que tu peux faire c'est juste t'éloigner et lui indiquer la porte. sage décision. tout mettre derrière toi. oublier. passer à autre chose.  reprendre cette dynamique d'insultes et de taquinerie. tu t'y feras. la main sur la porte, tu t'y accroches comme un con. t'attends juste de le voir te passer devant. pourtant il ne bouge pas. son putain de skate à roulettes ne le fait même pas réagir. tu fronces les sourcils, tu t'empêches de te rapprocher parce-que l'envie de l'attraper par le col démange. non pas pour le sortir mais plus pour le sentir. puis ses mots résonnent. la familiarité sur la langue. tes propres messages lus à haute voix. il te les balance avec amertume. et c'est un reproche ? est-ce que ça y ressemble ? t'en sais rien. il a bien assez profité de sa soirée pour te ressortir maintenant qu'il attendait autre chose. alors tant pis, tu t'enfonces sur le chemin de la mauvaise foi. c'est comme la lâcheté, compétence maitrisée à fond.  « je te dois rien du tout, gray. crève. » et tu restes sur tes positions. tu bougeras pas. tu n'accepteras pas que t'as tort. même si t'as l'espoir que sander ait suffisamment bu pour ne plus se souvenir de cet échange demain. mais il arrive à réveiller cette curiosité qui te bouffe. il attend quoi ? votre tête à tête ? une autre make out session ? pas de pelouse mais le canapé ? bordel t'es paumé. les mains qui tremblent, l'angoisse sur le visage. il te met devant tes propres contradictions et t'as envie de le tuer pour ça. alors le sourire satisfait face au mauvais temps n'est que façade. tu retiens ta respiration jusqu'à te retrouver seul. parce-qu'il ne daigne pas bouger son cul le gray. par contre la langue, elle fonctionne bien. trop bien même. t'es exaspéré qu'il se soit découvert une répartie quand toi t'es autant effrayé. « chien errant, sangsue collante ou juste connard qui ne sait pas quand dégager, tu choisis. les trois options sont valides. » mais le problème c'est que tu le remercierais presque de s'inviter. parce-que toi, t'es pas capable d'exprimer à voix haute tout ce qui se passe dans ta tête et derrière ta cage thoracique. et tu sais pertinemment qu'il y a pas juste de la peur. la curiosité et l'envie prennent le dessus. le corps qui réclame le contact. n'importe quoi. même un effleurement de la main te satisferait. damn, t'es pathétique. crier noir morbide alors que l'envie est rouge passion. tu claques la porte. le bruit sourd t'aide presque à retrouver une contenance. le contrôle de la situation t'échappe quand il s'approche de nouveau. et bordel, depuis quand il est aussi tactile ce con ? les engueulades c'est aussi bien éloignés. le dos qui frappe le mur, soupir de surprise. ses mains sur ton torse, tes yeux sont paniqués. conflit interne. le regard qui se balade sur son visage. les mots, tu les entends pas. même si tu sais qu'ils sont pas jolis. tu le vois bien dans son regard. il est vénère, sander. assez pour te traiter de tous les noms. et peut-être que finalement il est vexé et déçu. probablement vu sa tête. « putain sander... » t'arrives pas à réfléchir. réfléchir te parait trop compliqué quand tout ce que ton esprit fait c'est se focaliser sur ses mains. là, juste là, contre toi. chaudes, brûlantes et accessibles. il fait chier, putain. toi tu demandais juste de la distance. et il a pas le droit de te faire aimer ça. parce-qu'il y est doué. félicitations du jury. il manque plus que le baiser et toi, t'es prêt à le remercier de te donner ce que tu veux sans même avoir à le réclamer. « c'est juste pour toi. cadeau. » la fierté du connard brille sur le visage du castel. petit con. pas complètement sûr d'avoir répondu à la question. pas vraiment fixé sur la cohérence de ce que tu lui dis. mais t'es trop fier pour te limiter à une répétition lâche d'un dégage qui reste sur la langue. tes mains sur ses avant bras. tu donnes presque l'impression de le garder contre toi. t'étouffes entre le mur et son corps. mais putain, t'es prêt à rester là des heures s'il faut. parce-que t'angoisses déjà de le voir se reculer. soulagement dans le creux du ventre quand il annonce qu'il partira pas. mais tu tiques sur la suite. ses fantasmes qu'il semble bien décider à te raconter malgré ton refus. « oh c'est l'heure où t'as rencontré prince pédale ? je m'en fous putain. enregistre le. » et t'es énervé. qu'il bousille votre moment en ramenant ce con dans la conversation. alors tu commences à te débattre. la jalousie s'exprime par les mains qui viennent faire pression sur son torse pour le pousser. mais t'y mets pas toute ta force. tu veux prolonger le moment. attendre encore un peu avant de le dégager complètement. reprendre le pouvoir sur cet échange. mais le regard de sander qui glisse, toi tu le vois. tu l'aimes bordel. ce simple regard qui te dit que finalement t'es peut-être pas fou et que l'autre con, il te désire encore ? ou au moins à envie d'y replonger ? et le souffle contre tes lèvres, c'est trop. trop vicieux, trop chaud, trop proche. ça fait putain de quelque chose. p a r t o u t. la menace ressemble davantage à une promesse. douce à l'oreille et tentatrice sur la langue. « toute la...  » ça reste bloqué. pas capable de réellement assimiler ce qu'il te raconte. absorbé par le frisson qu'il a réussi à créer sur l'ensemble de ton corps. puis il se recule. tu reprends ta respiration, ta contenance et tu cherches définitivement ta fierté, probablement étalée comme une lâche sur le sol. « qu'est ce que tu crois faire, connard ?  » parce-que t'as peur de comprendre quand tu le vois s'installer sur un fauteuil. le cul posé, il se glisse dans le décor sans aucun regard vers la sortie. alors le coup du téléphone ça te ramène dans cette colère qui bouillonne. t'attrapes tout ce qui te passe sous la main. cousins, gobelets, journaux. tout est jeté vers l'autre enculé qui s'amuse de sa connerie. gamin. puis tu t'arrêtes, figé, le regard vers lui. t'es pas complètement sûr de ton coup. les signaux sont définitivement pas clairs mais probablement que pour ça, tu vas pas être à côté de la plaque. « et lui, est-ce qu'il en mérite une tu penses ? je vais envisager de m'y mettre. c'est quoi les règles ? il a des attentes ? » la repartie est un peu bancale. ton assurance habituelle n'est pas aussi précise et visible. t'es pas persuadé que ça le poussera à être jaloux. t'es paumé. l'autre pédale, toi.... tu sais pas ce que gray veut à la fin de la soirée. tant pis tu le tentes. tu pourras toujours le frapper si ça marche pas ou lui retourner le cerveau. les pieds sur la table basse, tu t'amuses pendant trois secondes d'imaginer ton père les dégager d'un geste franc et sec. puis la question posée, elle te met le doute. baiser le mec que sander veut. non, t'es pas convaincu par cette histoire. mais tu lui donneras pas satisfaction. les bras croisés contre le torse, tu fais mine de réfléchir. mais tout ce qui te revient de cette soirée, c'est lui. les putain de mots de sander. pas elle que je veux. « pas ma came, sander. » et ça finit presque par te faire rire. ce petit jeu. lui crier que t'es pas gay alors que tu crèves juste d'envie d'écraser tes lèvres sur les siennes. « j'ai entendu dire que c'était un très mauvais coup. passe ton chemin. » parce-que tu te jures de ne pas lui laisser une nouvelle opportunité de lui parler toute une soirée. parole de castel. t'attrapes ton portable, pas de message. pourtant tu souffles. « rapide la pédale. » un dernier regard vers sander, confortablement assis dans son fauteuil. l'index sur l'interrupteur alors que tu t'es rapproché des escaliers. « dégage avant que le soleil se lève, connard, le petit-déj n'est pas offert dans la formule. » le majeur fièrement levé, tu éteins la lumière et tu te barres rapidement. dans les escaliers, tu souffles. bouffées d'oxygène retrouvées. le savoir là, chez toi, pas loin, ça te fait quelque chose. parce-que t'as été incapable d'aller vers lui, d'essayer ou même de comprendre. tant pis. tu passes par ta chambre, tu te déshabilles avant d'aller prendre une douche. définitivement nécessaire. le corps encore brûlant, le caleçon enfilé, tu retournes dans ta chambre, prêt à te coucher. bordel. de. merde. qu'est ce qu'il fout là ? et t'étais à deux doigts d'oublier que sander était sous le même toit. « tu t'es perdu ducon ? » la question est agressive. parce-que non, la limite, elle est là. ta chambre, ton espace. t'es juste en caleçon putain. « retourne sur le canapé, t'as déjà de la chance que je t'ai pas foutu dehors de force. » pas envie de jouer. l'angoisse revient, la panique brûle. à quoi il joue. mais tu te laisseras pas démonter. il comprendra bien le message tout seul. tu crois au peu de neurones qui se bousculent dans son cerveau. il y en a forcément. « dégage, gray sinon tu te prends mon poing. » et tu te la joues nonchalant. tu te rapproches de ton lit, prêt à t'y glisser. à peine un regard pour lui. parce-qu'il va comprendre le message. pas vrai ?
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptyMer 25 Mar - 21:22

il jurerait presque qu'il l'appelle. qu'il l'appelle à rester là, à le toucher, à se rapprocher. putain il a vraiment trop bu pour en arriver là. le regard glisse sur ses lèvres quand il prononce son prénom. une torture de résister, de savoir que c'est non. non sander, c'est pourtant simple. et pourtant dans l'immédiat il ne connait rien de plus compliqué à comprendre, ça le bouffe de l'intérieur, ça raccourcit le souffle, l'épiderme brûle. le sang peut-il bouillir ? c'est l'effet que ça lui fait, il est entrain de se perdre, même pas certain de se retrouver à la fin. hypnotisé de sa présence, l'envie de se serrer contre son corps ; il s'égare, perd le fil, la flèche ricoche. soit. c'est pour lui. peu importe. tiré de sa transe d'une mauvaise réaction qu'il met du temps à déchiffrer, ça le fait grogner. les doigts se crispent sur la chemise. quel demeuré. "mais t'es con ou quoi ? je m'en tape de ce mec. lip enfin…" le regard glisse, c'est pourtant relativement clair, l'instinct qui parle et le bouffe des yeux à défaut de pouvoir poser sa bouche sur son corps. il a besoin de distance, de respirer sans quoi ça va mal finir, sans quoi il va à nouveau prendre un mur, et dans le fond il a beau être acharné, ça l'use de prendre des revers brutaux, ça bousille sa confiance déjà vacillante. alors le fauteuil ça semble la meilleure solution. alors aller s'échouer dans un fauteuil ça relève du self-care plus que vital. il élude la question, pas besoin d'un dessin, il s'installe sander. prend racine. comme d'hab. "t'es pas sérieux là ? tu comptes pas vraiment faire ça ? tu vas pas lui répondre ?!" pas jolie la jalousie qui jappe avec la peur que ça soit vrai, que lip rentre dans ce jeu. ça le dégoûte. ça le dégoûte parce que si l'autre obtient ça alors que lui n'arrive pas à obtenir de l'attention, c'est vraiment le pire désastre jamais initié. ça fait mal dans la poitrine d'y croire, d'avoir la crédulité qui rue là-dedans même si une minuscule voix lui susurre bullshits parce que no homo.  il râle quand castel lui déconseille le mickael. il comprend vraiment rien, c'est désespérant. affligeant. lourd. quelle langue il faut lui parler à cet abruti, pour qu'il comprenne ? est-ce qu'il faut vraiment jouer carte sur table ? lui gueuler c'est toi qui alimente mes fantasmes abruti, c'est toi que je désire nuit et jour ? chaud. "tu comprends vraiment rien, c'est fou ce que t'es con." désespoir dans un soupire désespoir qui se creuse et le retourne un peu plus quand lip lui laisse entendre qu'il a déjà eu un message. décidément mauvais pour contrôler les conséquences de ses conneries, plus rapides encore à les regretter qu'à les exécuter. "at—". putain. le con. l'obscurité totale pour seule spectatrice de sa déception ahurie, sander figé dans le canapé n'en revient pas d'avoir été abandonné comme ça. pas qu'il attendait une grande cérémonie. mais pourtant ça le frustre. il voulait… aucune idée. il voulait lip. du temps avec lui. quelque chose n'importe quoi même une heure à se faire insulter ça pouvait passer. il déteste la peine qu'il sent s'épanouir. fuck, ça ne devrait rien lui faire. il devrait s'en battre les reins, ramasser son skate, claquer la porte, et cesser de découper sa fierté en confettis de plus en plus petits. de quoi il a l'air, seul dans le salon de castel alors que l'autre voulait juste qu'il dégage ? d'un con. c'est peut-être ce qu'il est, d'y avoir cru à son mirage. ça pédale dans l'esprit alcoolisé, la logique encore plus aléatoire qu'à l'accoutumée. téléphone au point pour seule lumière, il délaisse le fauteuil et la table passe pour tanguer et prendre la décision que ça n'en restera pas là, qu'il compte pas prendre racine dans sa solitude. il aurait du imprimer que lip ne veut pas de sa présence. il a rien prévu dans sa tête. pas de discours. pas de plan. pas de projets, juste toujours cette foutue envie de réconciliation, de pas rester sur une engueulade. obtus utopiste qui s'acharne dans son délire en empirant la situation plus qu'en l'améliorant vraiment, il s'applique à monter l'escalier avec précautions, non pour être discret, mais plutôt éviter que les marches ne volent la vedette à lip et lui fasse cracher ses dents. étonné de ne trouver personne dans la chambre il sursaute comme un idiot en voyant réapparaître lip. putain. en caleçon. chaleur, malaise, appétit mal placé, non c'était pas au programme, même s'il n'y avait pas vraiment de programme, alors il a des blancs. obligé de forcer pour ne pas avoir le regard qui divague, qui s'égare, préfère même fixer un truc complètement random dans la chambre - mais c'est son t-shirt ça ? putain de chaos-  alors qu'il bredouille des non, enfin je, c'est pas ce que tu crois. et pourtant pas besoin de croire, juste de voir. voir mais pas son corps parce que ça sème un peu plus la pagaille dans une tête déjà bien en bordel sans son aide. pourtant il l'a déjà vu. les entraînements, l'athlé, le regard qui a du glisser plus d'une fois par reflexe, mais là, dans la chambre, c'est différent. intime. alors il lui faut du temps pour reprendre contenance, temps largement exploité par lip pour ses cabrioles habituelles slash menace slash hit me one more time. il essaye de remettre les choses dans l'ordre, reprendre la perspective désagréable—ah oui, abandon, nuit sur le canapé, même un minimum d'hospitalité, traité comme un sans domicile par prince castel. " et mon t-shirt connard ? c'est ton trophée ?" non c'était pas ça le but de la manœuvre, mais c'est ce qui lui vient, parce que ça attire autant son regard que le corps offert, mais il sait pas ce qu'il vaut mieux fixer, l'un ou l'autre parce que les deux le perturbent à part égales. et qu'est-ce qu'il fout là déjà ? pour la paix, apparemment c'est foutu, reste plus que le culot. "t'es sérieux ? t'as cru que tu pouvais me laisser comme ça sur le canapé ? genre, seul ?" mal dosé, trop needy, juste assez dégrisé pour avoir conscience qu'il se casse la gueule et ferait mieux de la boucler mais pas assez pour y parvenir. "don't threaten me with a good time."  pas décidé à bouger, il doit être croisé mule, ou bien c'est lip qui le rend encore plus insupportable ; mais c'est plus fort que lui il lui glisse un sourire. parce que c'est lip. parce qu'il a ris de se faire frapper la première fois et ça pourrait bien recommencer. "sois pas un connard, met en pause un peu putain." il roule des yeux, il est ridicule dans cette chambre où il n'a rien à faire, où il oppresse castel de sa présence, mais c'est à peine s'il voit le problème. le canapé c'est no way. pour avoir froid toute la nuit ? pour se faire virer par la femme de ménage ? pire, le daron ? hell no. "va chier putain. je t'emmerde." agacé tout seul dans son monde parallèle il tombe le t-shirt, le jette sur l'autre, collection in progress. "et je veux que tu fermes ta gueule." comme s'il était en position d'exiger quelque chose alors qu'il vire le jean. pas d'arrière-pensée, pas de calcul, plutôt crever que de dormir dans un jean. sourd à lip, il se glisse avec presque pas de scrupules dans son lit. "ça c'est mieux. promis je bouge pas." mais je colle.
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptySam 28 Mar - 16:21

t'es pas à l'aise quand il te balance avoir donné ton numéro au lieu du sien. parce-que ça te ramène à ce que tu ne veux pas assimiler. la possibilité que tu puisses être intéressé par un mec. et ça, t'es encore bien loin de l'envisager. parce-que t'es bloqué à sander. ce prénom qui brille dans ton esprit avec un gros point d'interrogation sur un panneau lumineux. les autres, tu t'en fous. c'est lui, le problème. mais tu t'empêches de te braquer. c'est exactement ce qu'il veut. que tu t'énerves, que tu te scandalises et probablement que tu l'insultes. et au fond, c'est ton premier instinct. parce-que ce connard s'autorise une belle connerie et il mérite un coup dans sa gueule. mais tu prends sur toi. tu joues dans l'autre camp. le mec curieux, presque prêt à le remercier de son initiative. bullshit, le poing démange de finir sur sa joue. t'es pas sûr de toi. t'as l'impression de te lancer sans filet de sécurité. ça passe ou ça casse. t'arrives pas encore à jauger sa jalousie envers toi. et tu sais absolument pas si t'arriveras à le faire marcher. si même, il y croira. parce-que, putain, t'as aucune envie d'échanger avec cette pédale que ce soit pour parler météo ou pour comparer vos membres. non, clairement. tu préfères encore avaler ton propre vomi. pourtant ça loupe pas. la jalousie est bien là, présente. plus forte que lui. la panique dans le son de sa voix en t'imaginant y répondre ou y prendre goût ? et bordel, ça te suffit. le voir plongé en plein dedans. ça te convainc que finalement c'est peut-être vraiment toi qu'il était venu voir ce soir. alors t'enchaines en lui balançant de s'éloigner de l'autre. pas sûr qu'il en tienne compte mais tu ne te prives pas de glisser ton avis -que personne n'a demandé. sander râle. épuisé par ta connerie mais toi, t'es juste satisfait d'avoir eu la réaction que tu voulais. « ta gueule, gray. » parce-que c'est de sa faute. c'est lui qui te retourne le cerveau, qui t'empêche de raisonner comme d'habitude, qui t'oblige à te rattacher à ce que tu sais faire. le pousser à bout, lui répondre et toujours en rajouter. et ça te rassure cette dynamique entre vous. toujours là, intacte. et tu coupes la conversation en éteignant la lumière. efficace. l'angoisse au ventre de le laisser là, seul, dans ton salon. t'es pas convaincu que ce soit une brillante idée. pas avec sander. bien du genre à s'installer là où il est le moins attendu. mais tu te poses pas plus de questions. il pourra pas faire grand chose. dans le meilleur des cas, il comprend qu'il doit juste rentrer chez lui et tu te retrouves seul demain matin au réveil. t'y crois. qu'à moitié. parce-que c'est sander. fichu gray pas foutu de dégager quand tu le lui demandes. le genre à s'imposer quand tu ne fais que le rejeter. douche prise, caleçon enfilé, il est planté là, devant toi. pas parti. toujours là. et bordel, tu t'énerves. t'arrives pas à faire autrement. parce-que là c'est trop. ta chambre, ton espace, ton intimité. et tu veux pas continuer cette conversation. tu y as mis fin qu'il l'accepte ou non. alors tu t'aventures pas sur des métaphores ou rien d'autre, tu lu dis clairement de redescendre dans le salon. il reste mais pas dans la même pièce que toi. tu pourras pas l'assumer. tu te raccroches à une menace. le frapper s'il s'approche. et il sait que t'en es capable. tu gères mieux les insultes et les poings avec lui que la communication classique. pourtant quand son regard vire sur ton bureau, tu paniques. parce-que tu sais pertinemment ce qu'il a vu et ce qu'il a reconnu. son t-shirt. tu l'as gardé. sans trop savoir pourquoi. enfin si, t'as juste pas voulu t'étendre là-dessus. le regard qui s'y attarde à chaque fois que tu rentres dans ta chambre. la question et si qui résonne dès que tu le fixes. parce-que t'as l'impression que la présence de ce putain de tissu est la preuve que t'as pas rêvé. de cet après-midi là, de ses lèvres, de ton palpitant. tout te percute en pleine gueule dès que tu le regardes. ça t'empêche d'enfouir ce souvenir et d'essayer de l'oublier. la réalité, elle est là et douloureuse. incapable de le ranger, de le rendre ou même de le jeter. alors qu'il le voit, ça te fout les nerfs. parce-qu'il devait pas le savoir. personne, à vrai dire. tu veux pas l'avoir cette conversation, tu sais pas quoi répondre, t'arrives pas à l'expliquer. c'est irrationnel. alors tu t'emmêles tout seul. les mots sont pas clairs, l'expression faciale est pas fière. putain, il fait chier. tu bafouilles. t'as l'air con. « j'allais te... et c'est pas... » arg tu bouillonnes. tu sais pas quoi faire, quoi dire. tu sais qu'il y a aucune logique à le garder ce putain de t-shirt. c'est juste un tissu, rien d'exceptionnel. et c'est celui de sander qui plus est. bordel. le petit prince castel fait pas le malin. le regard fuyant. gray en face, le lit à côté, le t-shirt qui brûle dans ton dos. il arrive à te foutre mal à l'aise dans ta propre chambre. c'est pas permis ça putain. enculé. les bras croisés contre ton torse, les cheveux encore mouillés, tu sais pas ce qu'il attend de toi. t'iras pas le pousser vers la sortie. non, pas quand t'es à moitié à poil. il va bien comprendre le message tout seul, non ? pas complètement con, le gray. tu grognes quand tu le vois insister. « quoi ? t'arrives pas à dormir tout seul ? » et la simple insinuation qu'il passe aucune nuit seul te fait froid dans le dos. « c'est pas une soirée pyjama, connard. » tu préfères le préciser parce-qu'il a l'air bien paumé. tu bouges pas, t'es incapable de te rapprocher. insecure castel, tiens ça c'est nouveau. et tu comprends pas où il veut en venir. tu comptes pas rester là debout toute la nuit à parler poterie. qu'il se barre, bordel. les insultes fusent. surprenant ? non. meilleur moyen de communication entre vous. même si ça mène à rien. concrètement la conversation n'avance pas. t'es toujours aussi paniqué de le voir planter sa tente dans ta chambre. tes yeux qui suivent ses mouvements. le t-shirt est enlevé, balancé sur l'autre. tu te figes. « gray, tu fous quoi ?! » la panique dans la voix. les bras qui se resserrent contre ton torse. tu contrôles pas. tu le vois juste s'attaquer à son jean. le ferme ta gueule, tu le digères mal. mais t'es incapable d'y répondre. tu paniques de le voir se déshabiller. le palpitant s'accélère. les lèvres s'assèchent. les doigts démangent. putain. de. merde. et il se glisse sous tes draps. comme ça, aussi facilement. sans aucune invitation. et t'intègres pas ce que ça implique. il est à moitié nu dans ton lit. et toi ? tu dois aller où ? tu captes pas ce que ça veut dire. t'attrapes ton oreiller avant de lui balancer en pleine gueule. « dégage, dégage, dégage » que tu cries à chaque coup. tu veux juste le voir se barrer. la panique jusqu'au bout des doigts, tu finis par monter sur le lit, au dessus de la couette pour venir lui foutre un poing dans la gueule. mais tu t'arrêtes avant de toucher sa joue. les yeux dans les siens, tu bloques. t'es paniqué, putain. les frissons parcourent l'épiderme. le palpitant peine à trouver un rythme normal. t'as peur de suffoquer. et ce silence, bordel. rien de rassurant. incapable de savoir ce que tu veux. l'envie de lâcher ton poing contre son visage face à l'envie de te pencher. les vents contraires tiraillent. tu grondes. contre lui, contre toi, contre cette envie plus forte que toi. « ferme ta gueule, gray sinon j'arrête. » et tu sais que c'est pas clair. mais tu lui laisses pas le temps de réagir. tes mains sur ses joues, tu te penches pour l'embrasser. et c'est timide. un effleurement à peine de ses lèvres. tu savoures ce contact que tu réclamais depuis plus d'une semaine. t'hésites. t'es pas complètement sûr de toi. t'y vas doucement. comme si à tout moment, ça pouvait s'arrêter. tu mènes la danse, tu veux pas te précipiter. tu veux imprimer chaque saveur. et t'as besoin de maitriser cette fois. tu refuses de subir. tu te détaches complètement de lui. ton regard dans le sien, les mains toujours posées sur son visage. « pas touche. tu me laisses faire sinon je te fous dehors. » parce-que tu le vois venir avec ses mains baladeuses. et t'es pas prêt à devoir gérer trop de sander. t'es pas sûr d'en être capable. ce serait un coup à te laisser submerger. tu l'embrasses de nouveau. plus sûr de toi. la langue s'y invite naturellement. et putain, tu devrais détester. ton poids contre le sien. tes lèvres contre les siennes. son souffle, son odeur, son silence. tu devrais tout détester. pourtant, c'est le nirvana. dans un mouvement de jambes pas totalement maitrisées, tu te glisses sous les draps, tes lèvres presque collées contre les siennes. pas prêt de les retrouver sans contact. sauf que c'est pas pratique. tu grognes. « putain.. mais laisse moi..» un fin sourire sur le visage parce-que t'arrives pas à croire ce qu'il se passe. t'essayes de te glisser sous les draps et quand t'y arrives, enfin,  ça te frappe. tu serais prêt à l'embrasser toute la nuit. alors t'y retournes. toujours aussi effrayé, toujours aussi paniqué mais la curiosité presque satisfaite. « il y a que moi qui touche, connard. tu t'approches pas sinon j'arrête. » et t'as envie de le supplier de t'écouter. parce-qu'arrêter ? non. pas maintenant alors que t'as porté tes couilles et que tu as enfin cédé. tes mains contre son torse, tes lèvres contre les siennes, tu la valides cette soirée pyjama.
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptySam 28 Mar - 21:21

difficile de justifier sa présence dans la chambre, tout lui parait bancal. lip, lui, la situation. et putain ce t-shirt. il le nargue ce foutu bout de tissu, simplement parce qu'il ne l'attendait pas là, mais aussi parce qu'il n'aurait pas imaginé lip comme ça, capable de le garder, plutôt du genre à le balancer, ou l'offrir à la femme de ménage pour en faire des chiffons. et non, intact, posé là, à attendre il ne sait quoi. et castel s'enfonce, confirme qu'un truc avec aussi peu de valeur peut poser problème. incompréhension partagée, coups d'œil sidérés puis plus rien, parce qu'il n'est pas certain de vouloir insister, de vouloir connaître la vérité derrière ce vol. parce que ce connard qui conserve de polyester, ça fait un nœud dans son crâne qu'il préfère ne même pas défaire, juste un truc de plus sur une liste interminable d'incohérence dans leur pseudo relation mi-haine mi-brouillon. il le préfère qui mord, pas loin d'être humiliant même si ça ne l'atteint pas. "exactement, et tu te proposes pour me tenir compagnie, c'est parfait, merci bien." les billes roulent dans leurs orbites mais le rictus moqueur se balade sur ses lèvres de cette insolence toute naturelle, parce que pousser lip à beau c'est sans doute le meilleur sport qu'il connaisse depuis un moment. "ça tombe bien, j'ai pas de pyjama donc…" c'est limite, mais ça le fait glousser comme un idiot, mauvais lecteur qui ne frémit pas de la tension qui s'accumule en face alors que lui jouit de sa décontraction borderline. "ça se voit pas, tu veux un dessin ? je veux dormir connard, mais certainement pas dans le salon." glissé dans les draps sans problème, parce que dans son raisonnement complètement baisé, il voit pas le souci, pas de quoi en faire un foin, baisers mis à part ils ont déjà partagé des milliers de trucs sans se dire qu'il y avait un potentiel risque. "détends-toi j'vais pas t—" l'oreiller le heurte, lui tire en cri de protestation, il a pas pour ambition de se lancer dans une bataille d'oreillers à une heure indue. fuck. il avait pas prévu. pas calculé. il espérait juste… c'est embrouillé. dormir. pas être dans le salon. à côté de la plaque naturellement, encore plus après avoir épanché sa frustration dans l'alcool, agacé de ne pas avoir ce qu'il désirait. surpris du débordement de colère pourtant légitime, il est prêt à encaisser sans parvenir à opposer de défense hargneuse, parce que tout ce qu'il voit c'est lip. lip trop proche. lip trop en colère. à peine le temps de coller la consonne entre les dents, l'incompréhension qui miroite dans une pupille affolée, parce qu'il ne comprend pas l'enchaînement, panique de sentir les paumes réchauffer ses joues, redoutant le pire plus que le meilleur. le cœur s'arrête, meurt ou juste explose de sentir ses lèvres timidement contre les siennes. jamais l'idée n'aurait fait chemin jusque-là, supposant qu'il avait plus de chance de finir avec la nuque brisée que les lèvres capturées. et quand il ne maitrise rien, ça le terrifie. "putain lip…" parce que c'était que de la provocation pas vrai ? juste un jeu, ou du hasard qui donne cette sensation étrange dans le fond de l'estomac, l'envie d'y revenir, de se sentir embrasé d'un rien, pouvoir mourir coup d'œil qui glisse sur un corps toujours refusé. et là, néant. plus rien pour se rattraper, pour retomber sur ses pattes, juste le myocarde qui semble vouloir briser les côtes ou s'enfuir à force de frapper avec cette violence. il faut réapprendre à respirer, figé de ne pas parvenir à comprendre comment ils en sont arrivés là— par quel fucking miracle lip a basculé ? sander, étonnement muet,  a tout perdu : l'envie de provoquer, la belle assurance, les mots agiles, les insultes, mais il a gagné l'improbable. la terreur mute, change de cible pour glisser d'un qu'est-ce qu'il fait à pourvu qu'il ne change pas d'avis parce que c'est suffisamment doux pour le rendre dépendant, vulnérable, le désir qui frémit d'en avoir plus. plus de baisers, plus de chaleur, plus de lip. il a bien rigolé de toutes les allusions balancés, du rentre-dedans sans fard, qui, s'ils étaient vrais, n'en restaient pas moins gonflés à une confiance parfaitement factice. l'envie fourmille jusque dans le bout des doigts qui ne demandent qu'à venir rencontrer son corps malgré les avertissements d'un castel qui peine à faire un choix entre embrasser ou trouver sa place sous les draps. le sourire qui filtre c'est la chaleur du réconfort qui manquait, lu comme un soupçon de everything is ok. les mots ont toujours cette fâcheuse tendance à se dérober à son oreille, sourd des règles depuis toujours, il oublie de prendre lip au sérieux. impérieux besoin de sentir sous ses paumes l'épiderme brûler, s'assurer qu'il ne repartira pas ou juste assouvir ce besoin d'un semblant de possession. "alors je reste pour finir ? si t'arrêtes c'est moi qui te frappe." plus plaisanterie que menace, le sourire impossible à s'en départir parce qu'il est trop heureux pour son propre bien. la tentation trop forte, parce qu'il veuille absolument maitriser la situation mais que lip le tente de trop, une main vient saisir la nuque pour qu'il n'ait pas l'idée de remettre de la distance alors que des doigts curieux suivent la ligne de son flanc pour tomber à sa hanche. "tu vois que quand tu veux tu peux faire des soirées intéressantes…" les pourquoi s'accumulent, s'entassent, brûlent la gorge mais sont contenus parce que dangereux. pas qu'il soit capable de projeter un potentiel retour de flamme mais plutôt qu'il redoute une vérité cinglante qui pourrait causer trop de dégâts sur un sander qui a tout laisser tomber, qui a préféré accueillir lip plutôt que tenir une défense suffisante. "putain t'as pas idée ce que ça me bouffait ce soir." non. tous. les. jours. tous les jours ça revenait trotter dans sa conscience au détour d'une publication instagram, d'un texto, d'un regard capté, d'un éclat de voix dans le couloir signé castel. rongé, hanté par le souvenir de baisers volés. arrachés, repoussés, bannis, il ne parvenait pas à se faire une raison, passer à autre chose, aller se perdre avec quelqu'un au hasard pour laver le souvenir d'un lip farouche. mais ce soir plus encore, pour la déception, la frustration, la colère, l'écœurement générés par une soirée officiellement trop publique à son goût. l'aveu alcoolisé aurait sans doute été retenu sans la langue délié. "t'es qu'un con castel." soufflé contre ses lèvres, d'un rire étouffé dans un baiser volé, parce certes, c'est un con. mais un con qui offre des backflip à ses fantasmes réveillés.
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aspen merci de l'oublier. bises. sander
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptySam 11 Avr - 22:07

t'es terrifié. tu ne maitrises rien. tu subis les envies et les décisions de sander. incapable de se barrer quand tu lui demandes. pas foutu de se faire silencieux et obéissant. tu ne demandais pas grand chose. juste qu'il reste en bas, qu'il se fasse oublier pour que toi tu puisses juste ressasser cette soirée, les regrets aux tripes. et il fait chier. pourquoi il te pousse dans tes retranchements ? pourquoi ce soir ? pourquoi maintenant ? t'es pas à l'aise de le voir dans ta chambre. pas quand il a l'air aussi confiant. normalement c'est toi qui as la main. tu contrôles les coups, les insultes, les reproches pour garder l'avantage dans chacun de vos échanges. pourtant ce soir, c'est lui, le grand gagnant. victoire unanime grâce au combo provocation et determination. il est bien décidé à n'en avoir rien à foutre de ton avis. il s'installe, il se déshabille et il se glisse sous tes draps. et putain, tu te retrouves comme un con. effrayé d'avancer. parce-que c'est inenvisageable. tu ne peux pas te lancer là dedans. partager ton lit avec lui quand il est quasiment à poil. angoissé rien qu'à l'idée de t'approcher parce-que t'es tiraillé entre l'envie de le frapper et de le toucher. les vents contraires qui sont à deux doigts de te rendre fou. t'es paumé. pas de fierté, pas d'ego, juste perdu entre ce que tu veux et ce que tu peux. et tu te caches derrière la facilité. la colère et les insultes. l'oreiller attrapé, tu tentes une dernière fois de lui faire comprendre qu'il doit juste dégager. pour lui, pour toi, pour que le monde continue de tourner comme il le faisait jusque là. parce-que t'as juste peur de voir ce qu'il pourrait se passer ou ce que t'aimerais qu'il se passe. les phalanges blanchissent à force de serrer l'oreiller. les protestations de gray sont une douce mélodie que t'apprécies bien trop. tu ne t'en lasses pas. mais ça ne suffit pas, tu te dis qu'un poing dans sa gueule ça lui remettrait les neurones en place, assez pour qu'il ait la bonne idée de se barrer. mais le sentiment de déjà-vu est violent. ça te prend aux tripes quand tu te retrouves au dessus de lui. le poing serré, l'envie de cogner démange. l'après-midi dans la pelouse qui a tout foutu en l'air. cette position, son regard, ta colère. tout est foutu. à cause de lui, à cause de sa putain de bouche qu'il a pas été capable de garder pour lui. tes yeux dans les siens, tu paniques. le flashback est brutal. tes lèvres réclament les siennes. le besoin de t'assurer que t'as pas rêvé. tu te dis que c'est le moment. le pari de ta vie. plonger de nouveau pour t'assurer que t'as pas aimé, qu'il ne t'a fait aucun effet et que tout ça c'est juste dans ta tête. alors tant pis, tu prends le peu de courage que t'as pour venir l'embrasser. t'as jamais été aussi hésitant. et t'aimerais détester ça. ce baiser, son odeur, cette sensation. parce-que ce serait le plus facile ? pourtant c'est tout l'inverse. tout revient. les frissons sur les bras, le palpitant qui s'accélère et le besoin d'un encore peu rassasié. et c'est sander, putain. un mec mais surtout sander. ton ancien pote à moitié nu dans ton lit que t'embrasses. trop d'informations pour vraiment enregistrer. t'es pas capable de tout encaisser. trop d'un coup. alors tu te concentres sur ce baiser de pré-pubère timide. et quand il lâche un lip, tu t'empêches de reculer, de flipper et de fuir. parce-qu'il le veut aussi pas vrai ? c'est pour ça qu'il est là non ? et pendant trois secondes, tu t'imagines que t'as mal compris. le flirt, le stalking, la jalousie... tu te dis que t'es peut-être à côté de la plaque et que tu viens de te tourner en ridicule devant sander. no homo, putain. mais pourtant tu te cales au dessus de lui pour l'embrasser. crédible, lip, change rien. mais tu fuiras pas. pas ce soir, pas maintenant. il est là, bien trop proche pour que tu puisses le laisser filer. pas de violence, pas d'insulte, il semble pas complètement choqué que tu l'aies embrassé alors tu prends ça pour un oui. tu te démerdes avec difficulté pour te glisser en dessous de la couette, l'injure facile sur la langue. tu t'agaces, presque impatient de retourner à ce que tu faisais avant. le sourire sur le visage est sincère sans même que tu te rendes compte. mais t'es obligé d'établir des règles. pour maitriser, contrôler, gérer. et tu sais très bien que sander est le pire. mais tu t'appliques à bien lui faire comprendre qu'il doit respecter les règles. la menace est sérieuse même si tu n'as aucune envie de la mettre en application. les doigts viennent attraper la mâchoire de gray pour que tu puisses le regarder dans les yeux. « t'as voulu rester, t'assumes. mais tu touches pas. je suis sérieux. » tu grondes, tu fais les gros yeux, tu tentes de bien lui faire comprendre que c'est non négociable. et c'est pour ton bien autant que pour le sien. tu veux y aller doucement, comprendre, apprécier et voir ce qui te plait. t'as l'impression de tout redécouvrir. et t'es aussi excité que paniqué. et tu le vois déjà venir le gray avec ses mains. pas le mieux placé côté consentement. mais tu te laisses faire quand tu sens ses doigts dans ta nuque, tu viens l'embrasser de nouveau. les yeux fermés, les lèvres contre les siennes, t'en oublierais presque sa main sur ton flanc puis sur ta hanche. tu grognes contre sa bouche avant que ta main vienne frapper la sienne. « si tu veux que la soirée reste intéressante, tu suis mes règles, connard. » un sourire fier sur les lèvres alors que le ton est autoritaire. l'insulte glisse avec aisance mais, cette fois, elle est accompagnée d'un index qui glisse timidement sur son torse. les yeux verts obnubilés par l'épiderme réactif. tu ne veux pas penser, t'expliquer les pourquoi et comment. t'as juste une putain d'envie de suivre tes envies. probablement trop concentré sur ton doigt qui fait son chemin sur son torse, t'en oublierais presque qu'il y a un sander accroché à ce corps. l'évocation de la soirée te ramène quelques heures plus tôt. gray trop proche, trop collé à l'autre pédale. son rire pour un autre. et ça monte rapidement. le réflexe fuse. les doigts viennent le pincer à plusieurs reprises sur le torse. « ça te bouffait aussi quand t'étais avec l'autre pd ? » la jalousie pulvérise, te contrôle et t'amène à laisser des marques avec tes doigts sur son corps. et la vue est appréciable. probablement autant que l'embrasser -à retenir. et tu sais que t'as aucun droit. t'es personne pour lui, t'es tout juste le mec qu'il embrasse régulièrement. c'est arrivé trois fois. mais t'arrives pas à encaisser cette jalousie qui t'a rongé toute la soirée. et ton nom de famille dans sa bouche a une nouvelle saveur quand il se meurt dans un baiser volé. ton corps bascule complètement au dessus du sien. tes doigts s'aventurent dans ses mèches et putain t'es bien. juste bien. l'angoisse s'évapore pour laisser un apaisement agréable. tu te laisses bercer avec aisance dans ce ballet tendre. mais sander transgresse. encore. la dent vient mordre sa lèvre inférieure jusqu'au sang. tu te détaches en appuyant tes mains sur son torse -sans doute que tu profites du contact. « tu fais chier, putain. non c'est non. j'arrive pas à... » tu peux pas gérer les baisers et ses caresses. tu veux pas aller trop vite, le laisser te submerger. tu fais le fier mais t'es encore plus terrifié que le jour où t'as sauté une nana pour la première fois. tu te recules pour t'asseoir, les yeux balayent la pièce. tu sais pas ce que tu cherches, aucune idée. puis tu te relèves, tu t'approches de la chaise et t'attrapes son t-shirt. celui de la pelouse. celui que t'as gardé fièrement. tu l'enfiles avant de te rapprocher. « à la prochaine main baladeuse tu te prends mon poing et tu dégages. » et t'es capable. vous le savez tous les deux. tu te glisses de nouveau sous la couette, le regard menaçant. « tiens toi, gray. fais pas l'ado pré-pubère trop impatient. mon lit, mes règles. » et il a intérêt à pas couper court à tes envies. parce-que toi t'es prêt à te la jouer ado pré-pubère qui l'embrasse toute la nuit.
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptyDim 12 Avr - 12:49

ça tombe entre eux, et c'est certain que ça finira par disparaître dans l'abysse de l'oubli, parce que pas toucher, c'est aller à l'encontre de sa nature bien trop tactile. parce qu'il impose sa condition sans l'expliquer, peu de chances qu'elle marque sander qui déjà sourit de l'avertissement qu'il prend à la légère. "mhmh. ok." cours toujours en langage de promesses ruinées, parce que s'il lui donnait la vraie raison, il cesserait sans doute de faire l'imbécile. "embrasse-moi et tais-toi, tu perds de l'énergie." parce que c'est instinctif. évidemment que ses doigts reviennent coloniser son épiderme. parce que c'est une conséquence inconsciente de son bonheur, parce qu'il respire le plaisir d'avoir lip rien que pour lui et ça relève de l'improbable réalisé. il ne se méfie pas, sourd aux grondements de protestation. la douleur surprend, provoque des sursauts, enclenche protestations et grondements. pourtant il a jamais autant aimé être pincé, parce que ça goûte la jalousie, et que c'est un met délicieux quoi qu'inattendu. "putain mais t'es grave !" lip. jaloux. pince-moi encore dans le fond d'un regard qui ne parvient pas à être noir de reproches, parce que ça flatte son besoin d'appartenance profond et viscéral. il pourrait jouer avec sa jalousie, prendre le risque de la chatouiller, de l'exacerber, dans l'unique but de voir s'il peut l'amplifier, s'en nourrir jusqu'à être parfaitement rassasié d'attention. mais si c'est non seulement utopique -sander, rassasié, antithèse de brio- c'est aussi irréalisable tant qu'il aura l'angoisse de voir lip se dégager ancrée en lui. "faut te le dire en quelle langue que j'en ai rien à taper de lui. toi, connard. toi." c'est dangereux, de poser autant de sincérité entre eux. et peut-être que s'il avait été moins baladé, moins affolé, sans avoir bu autant d'alcool et de déception, il aurait gardé ça pour lui. parce que si lip a déjà prouvé quelque chose, c'est bien qu'il était sans pitié quand, dans un retournement d'humeur ou de situation, il décide de ruiner une faiblesse. et c'est peut-être ce qu'il a de plus vulnérable en ce moment, cette foutue envie de l'autre qui le bouffe beaucoup trop. obsédé par lip sans avoir rien vu venir, tout ça pour un baiser volé dans un réflexe inexplicable et inexpliqué. ça fait aucun putain de sens, mais là, pas d'erreur, chaque soupir qui soulève son torse est à imputer exclusivement au doigt curieux de lip qui lui fait perdre toute retenue. parce que la curiosité le bouffe, le rend avide. parce que si rien de tout ça ressemble à ce qu'il peut connaître, et même si ça fait peur, il se laisse plus facilement porter par son envie que son appréhension. il a pas prévu de réfléchir, de se faire une dissertation sur son orientation sexuelle et sur ce qui le pousse à désirer aussi violemment le pire connard de son répertoire. sander fidèle à sa nature oublie les règles édictées, repoussées un peu plus loin dans son esprit à chaque frisson de satisfaction que provoque l'autre. du contact. de l'attention. c'est sa drogue qui abolit le quart de logique qu'il peut bien posséder. inconscient qui ne contrôle même pas ses mains ravies de retrouver lip. c'est plus fort que lui. trop grisé. trop aimanté. les doigts ne demandent qu'à apprendre par cœur ce corps, y consacrer toute sa ferveur. parce qu'il suffit que ses lèvres touchent les siennes pour lui rappeler à quel point il rongeait sa frustration de ne pas avoir pu goûter plus. trop collant, trop envahissant, la punition sauvage ne sait pas calmer sander. bousillé à l'adrénaline, il a intégré depuis longtemps que lip fait mal dans tous les domaines, et ce n'est définitivement pas un problème dans son monde. encore. il voudrait le retenir, l'empêcher de se détacher comme ça mais il préfère détacher ses mains, les présenter comme un fautif avant d'essuyer sa lèvre douloureuse d'un revers. "tu devrais pas me mordre..." glisse-t-il dans un souffle accompagné d'un sourire qui vaut pour conseil sincère même s'il commence à regretter d'être aussi envahissant de peur que lip se barre pour de vrai. ils l'ont déjà éprouvé, cette vérité un peu weird d'un sander qui se sent d'autant plus attiré une fois mordu.  de l'instant où il se lève, l'autre perd toute assurance, se redresse de peur de le voir ouvrir la porte et l'inviter à dégager. "reviens, j'ar—" il suspend son inquiétude, observe la scène depuis sa stupéfaction. son t-shirt. sur castel. "bordel lip. oof." lui demander de se tenir, et balancer de l'essence sur le feu de son désir ? contradictoire, et ça fait rage à l'intérieur alors qu'il manque de mots pour exprimer ce qu'il éprouve. quelque chose qui croise son besoin de validation, sa satisfaction, son fantasme, l'illusion presque qu'ils partagent quelque chose de plus tangible qu'une nuit au hasard. et la vérité c'est que ça le perturbe encore plus de trouver lip beau dans sa résistance que de le désirer tout court. sans en avoir conscience, l'autre tient bien plus étroitement gray qu'il ne le pense. sensible à tout ce bordel qu'il ne maîtrise pas, lip orchestre, et si sander peine à obéir, il n'en est pas moins atrocement dépendant des désidératas aléatoires de l'autre.  et une part de lui ne pas s'empêcher d'être désespérée d'assister au désastre, de sentir que toute son essence fléchit même pour un castel qui menace et impose ses caprices sans se soucier de ce que lui éprouve. masochiste au point de le trouver attirant dans sa mauvaise humeur, c'est forcément que son instinct de survie foire quelque part. "donne-moi une minute. une seule." parce qu'il ne doute pas qu'il finira par atteindre la limite, celle où les menaces seront mises à exécution et que la fierté et l'arrogance made in casteland l'emporteront sur tout le reste, quitte à le jeter dehors sans ménagement. "après ça, la nuit t'appartient. fais-moi confiance une minute." parce qu'il a pas tort. impatience c'est son deuxième prénom, trop entier, trop tout court. à croire que too much a été défini exclusivement pour qualifier sander. ça va lui coûter, l'immobilisme sage quand il n'aspire qu'à découvrir la palette des sensibilités de lip. voir s'il peut lui tirer une satisfaction équivalente à la sienne à chaque fois que ses doigts viennent l'effleurer. parce que pour une minute il cherche à retrouve le lead du premier jour, mourir pour un baiser qui cette fois n'aura pas un goût d'erreur ou d'inconscience. "promis, pas trop de mains." il plaisante à demi-mot dans l'espoir de forcer lip à la décontraction, ou, par miracle, à la confiance quand il s'impose à lui, le repousse contre le matelas pour le surplomber. il abandonne quelques secondes à la contemplation silencieuse, savoure l'affolement à peine compréhensible de son cœur dès qu'il plonge son regard dans celui de lip. pourquoi est-ce qu'il faut que ça soit lui qui lui fasse pareil effet, là où aucune nana n'a pu atteindre un tel degré de sensibilité chez lui ? "moi aussi j'ai peur." parce que c'est la seule explication plausible. c'est que castel balise. et ça tombe bien, il est pas seul, mais sander a l'aveu facile ce soir. pourtant aucune appréhension ne le retient quand il vient chercher les lèvres de lip, consume la majorité de son délai un baiser tendre qui prend le temps d'exister pour ce qu'il est : trop doux pour être simplement le fruit d'une pulsion qui n'existera plus dans quelques heures. il consent à n'inviter ses doigts que dans les cheveux de l'autre —c'est pas comme s'ils ne connaissaient pas le chemin pour les lui avoir tiré par jalousie. il se détache de ses lèvres, vient poser un baiser contre sa mâchoire, un autre contre sa gorge, capter le sang qui frappe la même cadence que son myocarde dans sa jugulaire. pas l'envie qui lui manque d'y apposer une marque, une trace de sa possessivité déjà encodée jusque dans l'os, mais il sait que ça lui vaudrait un bannissement expéditif et s'abstient. il respecte sa promesse, se détache de lip. il ne reconnaîtra jamais que sans t-shirt il aurait cédé à la tentation de laisser sa bouche descendre et aurait anéantit son timing. peu importe, ce qui est ignoré le sauve alors qu'il retrouve docilement sa place à côté de lui. "c'était quoi le but à la base ? pourquoi t'emmerder à prétendre qu'on serait deux alors qu'en fait t'invites tout le lycée ?" il comprend pas, et si le bât ne blesse plus vraiment, il reste interrogateur avant de rire de sa propre faiblesse. "et je t'ai vraiment cru moi." et il ne parvient même plus à lui en vouloir maintenant qu'il n'aurait qu'à tendre la main pour le toucher.
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aspen merci de l'oublier. bises. sander
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptySam 16 Mai - 13:14

le besoin de tout contrôler est viscéral, presque ancré dans l'adn. pouvoir gérer chaque paramètre, assurer une position de pouvoir et briller dans l'exécution, ça coule dans les veines. on remercie papa de t'avoir toujours poussé à être le plus exécrable possible en sa présence. ça a payé, les compétences sont maitrisées. c'est ce que tu fais depuis toujours. assurer tes arrières, brûler l'inflammable, toucher le sensible et appuyer sur les plaies ouvertes. mais là, t'es en terrain inconnu, tu maitrises rien, t'es paumé. t'as plus aucun repère. parce-qu'au lieu de rationaliser la situation et réfléchir à la prochaine remarque cinglante, tu laisses tout le reste décider. ces pulsions purement physiques, cette envie qui vient des tripes et cette adrénaline qui enfonce tout bon sens. fuck la raison, t'as juste une putain d'envie de l'embrasser. et ça semble remporter tous les suffrages. ses lèvres, l'objectif numéro un à atteindre. oublier toutes tes règles, ne pas penser, juste agir. et ça a l'air facile sur le papier pourtant c'est effrayant à quel point c'est contre nature. le lâcher-prise est loin d'être naturel, ton premier réflexe est de te barrer et de fuir. cette lâcheté, jamais réellement assumée, pourtant bien réelle. la facilité plutôt que la difficulté. et te laisser entrainer par les sentiments, c'est dangereux. ça te rend vulnérable et tu refuses de lui offrir davantage. pas quand il a déjà le droit à ta chambre, votre solitude et toi à moitié à poil au dessus de lui. c'est déjà trop. alors l'angoisse dans le regard et le tremblement dans le fond de la gorge, tu les gardes. t'essayes, du moins. l'arrogance s'est évaporée dès lors que tu t'es glissé sous les draps avec lui. t'es pas en mesure de faire le fier quand t'es à deux doigts de trembler parce-que t'embrasses un mec. et t'arrives pas à juger si le fait que ce soit sander soit plus terrifiant que rassurant. terrifiant parce-que tu sais pas ce que tu fous et que partager ce moment avec lui n'est pas la meilleure idée du monde. ça sera difficile à enterrer le lendemain. pas avec gray, tu le sais. mais ça peut être rassurant parce-qu'il te connait, il sait comment t'es et peut-être qu'il te laissera aller à ton rythme et t'empêcher de paniquer. non, que dalle, c'est sander. il est incapable de comprendre un non cet idiot. le doucement ne fait pas partie de son vocabulaire. les doigts se baladent, le sourire s'étire et le bien-être transpire sur son visage. et putain, il t'exaspère à être aussi détendu quand dans ta tête c'est juste une zone de guerre. alors tu t'attaches à garder le contrôle à ta façon. la question remplie de jalousie, les pincements sur son torse et la satisfaction de l'entendre de te rassurer. t'admettras jamais que c'est de la jalousie, tu décides de toi-même que c'est c'est juste un service que tu lui rends : soulever la connerie de cet idiot de gray. se faire draguer par l'autre pédale alors qu'à la base il était venu pour toi. et tu le remercies silencieusement de ne pas relancer le sujet, ne pas te mettre face à cette vérité pas encore acceptée de ton côté et il te dit juste ce que tu veux entendre. l'ego est caressé à base d'un toi, connard, toi suffisamment agréable pour que tu laisses passer. mais ce qui fait peur c'est qu'il arrive à être aussi sincère. ne pas se poser de questions, poser les mots entre vous comme il les pense, sans avoir peur de ce que tu vas en faire. et t'y retournes, tes lèvres contre les siennes. c'est agréable, ça fait un bien fou et putain il embrasse bien ce con. tu pourrais presque en oublier de le rappeler à l'ordre. ses mains s'aventurent sur ta peau, l'épiderme réagit, les pulsions se réveillent. non non non. alors tu te veux plus clair, les dents dans sa lèvre, le sourire satisfait sur le visage. les yeux verts obnubilés par sa bouche, déjà rougie par vos baisers. il détache ses mains, annoncées coupables. « ouai je sais, t'as des kinks sanglants. on en a déjà parlé, connard. je m'en fous de tes penchants. » faux, archi faux. tu commences à comprendre comment il marche. il plie avec aisance à ses propres envies, tu ne fais qu'appuyer là où c'est agréable en le mordant. assez pour le faire tomber dans une punition aussi irrésistible que frustrante. alors ta prise de pouvoir, elle est là. le tenir en haleine, dominer l'indomptable -aka needy sander- et décider quand, où et combien de temps. alors tu te dégages de lui. tu profites de la distance pour respirer, penser, ne pas te laisser surprendre par tes envies. aucune idée de ce que tu cherches mais l'inquiétude de gray suffit à te convaincre que tu vas y retourner. tu te barreras pas, t'as pas fini ta nuit, tu la commences tout juste. t-shirt attrapé puis enfilé. le regard de sander te prouve que t'as eu raison. ça lui fait de l'effet. te voir dans son t-shirt. putain, il est pire qu'une gonzesse ce mec. il manquerait plus qu'il te pique tes pulls et il sera officiellement rangé dans la case collant et sentimental. et tu veux pas réfléchir à ce que ça veut dire. t'iras pas sur ce chemin-là parce-qu'à tout moment tu peux reculer et paniquer. alors tu bombes le torse, un fin sourire fier sur les lèvres, insolence sur la langue.  « quelque chose à dire ? »  et t'es pas sûr de vouloir vraiment l'entendre te répondre. ça rendrait tout ça trop réel. tu préfères te bercer dans l'illusion que ce moment est arrêté dans le temps. une parenthèse dans les pics, les engueulades et les insultes. pourtant quand tu retournes dans le lit, tu sais que c'est bien plus que ça. t'es incapable de fuir, de te résoudre à le quitter. pas quand il est là, dans tes draps et aussi sexy. bordel, tu le trouves sexy. fuck fuck fuck. c'est de la faute de sa bouche légèrement gonflée, ses cheveux en bataille, ses yeux brillants digne d'un gosse de cinq ans et ce regard. putain, comment il fait ? pour être aussi calme et aussi captivant ? c'est pas permis, ça. tu souffles, tu tentes de faire bonne figure et tu le menaces de nouveau pour simplement cacher ta supplication de ne pas couper ce moment. pas maintenant, t'en as pas eu assez. assez de lui, assez de vous. et il prend la main, non il te demande de la prendre. doucement. lui faire confiance. et t'es prêt à répliquer, à l'incendier, à grogner et à l'insulter. c'est instinctif, parce-que c'est pas lui qui décide, pas avec toi. pourtant... t'es prêt à le laisser faire, à lâcher prise. l'index sous son menton pour que vos regards se croisent. « gray, je te jure que si... » t'en sais rien, tu sais pas. t'es incapable de finir cette phrase pourtant tu sais qu'il a compris. pas trop vite, pas trop d'un coup, pas te submerger. tu pourras pas le supporter. alors tu le supplies silencieusement de te laisser du temps, ne pas te brusquer. bordel, tu ne veux pas tout arrêter maintenant. mais il comprend rapidement, il te promet de ne pas trop te toucher. alors que ça devrait te soulager, tu fronces les sourcils. il compte faire quoi ? te regarder ? te balancer des mots doux ? tu t'en fous de ça. t'as besoin de plus. plus de lui, moins de paroles. vous parlerez un autre jour, là maintenant t'attends autre chose. « accouche. » tu grondes juste pour ne pas sourire. t'es curieux, t'as envie de voir ce qu'il a en tête ce con. même si t'es terrifié d'apprécier, d'aimer, d'en vouloir plus, de ne pas arriver à arrêter tout ça. un coup de menton vers lui comme accord. il a la main, pour une minute, pas une de plus. repoussé contre le matelas, sander te surplombe. bouche entrouverte, le regard dans le sien. putain. il est beau. fais chier. les doigts tremblent, tu les glisses sous ton dos pour ne pas y penser et surtout pour les cacher. tu veux pas laisser cette vulnérabilité éclatée. t'es pas encore prêt à t'ouvrir de nouveau. pas après aspen, pas après la fusillade. et c'est sans doute injuste pour sander qui est juste trop entier pour cacher la moindre de ses émotions mais t'arriveras pas à faire autrement. tes yeux se perdent sur son visage. son regard, ses pommettes, sa mâchoire, ses lèvres. et tu meurs d'envie de réduire la distance. non, une minute, pour lui. tes yeux fixés sur sa bouche, tu la vois bouger presque avant de l'entendre parler. moi aussi j'ai peur. et t'es incapable de répondre. tête enfoncée un peu plus contre l'oreiller, comme si c'était possible de disparaitre, tu fermes les yeux. t'es pas doué au jeu de la sincérité. pas autant que lui. tout ton être a peur mais t'arrives pas à le dire. alors tu grognes de frustration. « gray, tu peux pas.. » tu sens ses lèvres contre les tiennes. aucune protestation, t'en oublies la fin de cette phrase. pas important. rien ne l'est quand tu te vois offrir autant de douceur. et ça a rien à voir avec ceux que vous avez déjà échangé sur la pelouse. ça transpire le calme, l'apaisement et la tendresse. bordel, tu pourrais mourir heureux à cet instant. contre ses lèvres. parce-qu'il pourrait te faire détester ça. te mordre, te brusquer, aller trop vite, vouloir plus. pourtant il te donne juste toutes les raisons d'y croire. ça fourmille jusqu'au bout des doigts l'envie de le toucher alors tu le fais. timidement, tu t'apprivoises son épiderme. ses flancs puis son dos. bercé par la douceur de ses lèvres, tu laisses cette mélodie guider tes caresses. les yeux toujours fermés, tout a plus d'impact. dans la tête, dans le corps tout entier mais surtout dans le ventre. peur zéro, tendresse un. et quand il se détache, t'es prêt à lui annoncer qu'il lui reste encore un peu de temps, que t'es prêt à étirer la minute en une heure s'il faut. mais il prend des libertés, sander. les baisers s'étalent contre ta mâchoire puis contre ta gorge. « bordel tu fais chier... » et le sourire s'entend. parce-que c'est juste l'insulter d'être aussi doué à te faire du bien. et ça te fout la haine de lui accorder ça. cette victoire. cette minute remportée haut la main. alors tu pourrais râler sur le temps dépassé, sur le glissement hors du terrain mais tu fais rien. les doigts se resserrent sur ses flancs, les yeux s'ouvrent de nouveau. il se détache. il fait froid d'un coup, sans son corps collant et brulant. et t'es pas prêt à discuter, parler de ce qu'il s'est passé ce soir, c'est pas encore complètement clair pour toi. les mains sur le visage pour essayer d'émerger, de te barrer de ce nuage de douceur sponsorisé par sander. mettre des mots sur tes actions, no way. tu préfères vivre dans cette illusion que gray a juste été con de croire que l'invitation était juste pour être à deux. tu te redresses, ouvres le tiroir de ta table de chevet, attrapes ton paquet de clopes et ton briquet. le dos contre la tête du lit, la clope entre les lèvres. « tu t'attendais à quoi ? à un diner aux chandelles ? des pétales de rose ? please. » le roulement de yeux est exagéré alors que tu tires une nouvelle taffe. tu relâches la fumée vers lui, juste pour le faire chier. « crève pour qu'on se la joue confessions sur l'oreiller. » t'évites juste la question. plus ou moins subtilement. aucune envie de déverser ta lâcheté face à lui. t'avais envie d'être avec lui mais t'étais pas prêt à l'assumer complètement. alors inviter tout le lycée c'était plus facile que faire face à cette curiosité que t'arrives pas à comprendre ni même à gérer.  et t'es à deux doigts de lui dire que la pseudo soirée s'est faite au dernier moment, dans la panique, dans un back off brutal et soudain. mais tu ravales ces mots, il n'a pas besoin de le savoir. tes jambes basculées de chaque côté de ses hanches, tu te retrouves assis sur ses cuisses, la cigarette toujours entre les lèvres, la main sur son torse. t'aimes beaucoup trop l'avoir à ta merci et juste en caleçon. le sourire fier s'étend pour être davantage sincère. plus intime. « combien ? combien de mecs ? » et t'as peur que sa réponse te terrifie encore plus. tu manques beaucoup trop d'expérience dans ce domaine. toi, c'est juste une putain de bulle. sander, premier sur la ligne d'arrivée. « tu m'as jamais dit que t'étais de l'autre bord quand on était potes ! » ta main vient frapper sa joue mais ton pouce finit le geste avec une caresse sur sa pommette. t'analyses pas trop ce que tu fais. tant qu'il râle pas, c'est bon signe. « depuis quand tu fantasmes sur moi ducon ? tu rêves de moi la nuit ? » c'est lancé avec amusement, le sourire est toujours là, intact. pourtant ça fourmille de curiosité au creux des tripes. besoin de savoir, besoin de comprendre, besoin de se rassurer. il ressent les même trucs que toi. pas vrai ? t'imagines rien.
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MessageSujet: Re: let me live that fantasy ;; sander   let me live that fantasy ;; sander EmptyMer 20 Mai - 17:16

non. rien. rien à ajouter que ses yeux ne disent pas déjà alors qu'ils peinent -non, échouent- à se détacher d'un lip goguenard, bien trop fier de son idée ou de l'onde de choc qu'elle produit en face dans le Grand Livre Ouvert Nommé Lysander.  tout transparaît dans la seconde, de l'étonnement à la satisfaction en passant par le désir graduel. il a déjà trop à gérer sans se soucier en prime devoir proposer une belle surface glacée de magazine imprimée au self-control. de toute façon il est maintenant clair des deux côtés qu'il y a des faiblesses et autres failles existantes (surtout conjuguées à la gray plus qu'à la castel) alors lutter pour des apparences serait absurde ; d'autant plus que ça passe pour une qualité cette sincérité. défaut d'être tranquille il est lisible et prévisible sander. les menaces se glissent entre eux mais n'impactent rien. loin de prendre ombrage de cette tentative de contrôle disproportionnée il entasse les réflexions dans un coin, sans commentaire, avec une réelle volonté de comprendre même si castel n'est pas le roi de la communication et cède que très peu de terrain pour lui permettre de comprendre pourquoi c'est si important de camper dans sa passivité docile. dans l'ignorance il classe ça dans un rejet certain de toute forme de tendresse et ça parait presque acceptable même si ça rend le terrain extrêmement glissant quand ses meilleures étiquettes sont needy and clingy. point prouvé dans la supplication qui s'en suit et intérieurement il s'amuse de tout les effets contradictoires que lip soulève à chaque instant avec lui. le mordre pour le punir et se retrouver à lui plaire encore plus. vouloir le calmer d'un t-shirt et juste le turn on. le menacer, gronder, et lui relever la tête d'un index directif sous le menton pour espérer impressionner... et n'y gagner qu'un regard qui oscille entre envie et abnégation collante de douceur. rien de tel pour rendre l'autre encore plus sappy, satisfaire ses besoins d'attention, de contacts et de mots. castel a cédé sans même savoir dès l'instant où il n'a pas claqué un insulte et un doigt d'honneur dans la foulée mais sander attend, promet, cherche ce qui les mettra d'accord quelques instants ou fera illusion. il y a quelque chose de chaotique dans le fond de ses iris, une émotion qu'il ne déchiffre pas, qu'il ne connait pas vraiment chez lip, presque comme un manque d'assurance mais ça n'a aucun sens face à pareille personnalité alors il laisse de côté, contemple ce qu'il peut comprendre, ce qui est sa portée. 'est quoi ça au juste ? le coup de foudre ? si ça tournait en silence dans un coin de son crâne, c'est sur l'instant la chose la plus évidente qu'il n'ait jamais éprouvé. des regards qui glissent sur quelqu'un de façon purement physique il y en a eu pleins, mais ces sensations là, jamais de façon aussi viscérales et brutales. l'image de lip avec artemis en haut des escaliers se glissent dans ses réflexions comme une image subliminale et si ça ne dure qu'une fraction de seconde, la douleur qui en résulte n'en est pas moins un supplice atroce ; confirmant par la même occasion l'unique pensée : si c'était bassement sexuel il en aurait rien à foutre pourvu que lui soit satisfait. alors il avoue sa peur, qui contient autant le marqueur rejet que le marqueur nouveauté parce que ni l'un ni l'autre n'est véritablement rassurant. chercher ailleurs l'apaisement, dans un baiser que lip rend, accompagne, fait fléchir la moindre sauvegarde de selfcare de sander en invitant ses doigts dans son dos. les lèvres s'aventurent, provoque une protestation dans laquelle le sourire est audible et communicatif. il pourrait y passer la nuit, d'autant plus si cela fait gagner de maigres points de décontraction à lip qui pourrait lui claquer entre les doigts d'un instant à l'autre. pourtant l'obéissance le pousse à respecter le deal, rendre la main comme promis. le regard le suit dans sa gestuelle et quelque part l'interrogation germe : est-ce qu'il risque sérieusement de le trouver attirant quoiqu'il fasse ? même lorsqu'il s'allume une clope ? la réponse semble être un franc oui tant tout son être continue de le réclamer en silence, cherche le moindre gramme d'attention pour se bercer d'un feel seen complètement exagéré. il se tourne sur le flanc, soutient  sa tête de sa main. discuter ne fait pas partie de ses priorités mais il gère très bien la question. a naturellement la langue déliée, sincère, et qui manque un peu de filtre aussi sans doute. presque enfantine dans son authenticité. "je sais que tu m'estimes con mais je le suis pas à ce point. abuse pas." mais assez pour y avoir cru. avoir cru à l'idée de n'être qu'à deux. qu'ils pourraient parler, boire une bière ou juste partager du silence à deux pour rattraper tous les conflits. pas qu'il attendait vraiment un date, les choses semblaient plutôt clairement chez lip : si sander faisait l'erreur de  le retoucher, il lui refaisait le portrait. la fumée lui pique le nez, il feule pour la forme, feulement qui meurt en rire alors qu'il pousse lip d'une main pas vraiment convaincue. il en devient masochiste juste pour les beaux yeux de l'autre, prêt à tout supporter sans broncher, sans ruer dans la mauvaise humeur. il s'adapte, fait ce qu'il fait de mieux : accepte. tant pis s'il n'y a pas vraiment d'explications, et si la seule qui existe tient à sa naïveté. sa lèvre mordue pour ne pas rire, parce que lip a beau rejeter l'idée de confessions sur l'oreiller, ils n'en sont pas si loin à discuter. il met des barrières, des exigences, des non où bon lui semble pour borner sander, et l'autre laisse aller, hoche la tête, esquisse des sourires : peu importe de tout ça. il signe le contrat aveuglément. il tend la main, affleure à peine flanc du bout de l'index. c'est dur de ne pas le toucher. trop dur pour sander. "donc j'ai le droit de la fermer et de ne pas toucher. je veux bien mais il faut que tu m'occupes." satisfait de retrouver la proximité qui déjà lui manquait, sander se voit apaisé d'un lip qui revient, ne le laisse pas à sa solitude. jaloux de cette clope qui occupe ses lèvres, il se console en l'admirant. parce qu'il ne le regarde pas, il le bouffe des yeux, se retient tout juste de soupirer tout l'effet qu'il lui fait. putain, désirable. les doigts démangent, l'envie furieuse de venir parcourir ce corps qu'il a juste le droit de regarder mais pas vraiment de s'approprier. il manque de céder, captivé par la respiration de lip avant d'être sauvé d'une question qui le fauche. le regard remonte pour trouver les iris verts et marquer sa surprise. combien de mecs. ça parait aberrant, même pour lui qui a décidé de ne pas s'attarder sur le question de l'orientation sexuelle parce que ça risquerait de poser plus d'interrogations que de réponses. "aucun. que des meufs." ça rend tout plus réel. plus lourd. plus épais, parce qu'il y a aucune logique là-dedans, parce qu'il avait jamais songé regarder un mec avec envie, c'était pas spécialement au programme, il avait jamais relevé, pas douté, pas réfléchi. que lip pour renverser le plateau, et qu'importe si c'est un mec pourvu qu'il éprouve précisément ce qui court dans ses veines à l'instant. il en serait presque mal à l'aise sous le regard impérieux de lip s'il n'était pas certain que celui-ci n'a connu que des lits occupés par des nanas. mais c'est lui qu'il embrasse ce soir pas vrai ? il vient soulever des problématiques repoussées jusque-là, et il a aucune explication pour cette métaphysique inédite qui se joue là, pour cette avidité qu'il éveille même avec un t-shirt sur le dos—parce qu'au final le choix du vêtement est aussi troublant que l'épiderme à nu. mais le voir sourire ça balaye tout : les énigmes, les non-réponses, et les remises en question non-existentielles. c'est pas juste des lèvres qui s'étirent et dévoilent des dents. c'est plus. plus d'émotions, plus de papillons dans le ventre, plus d'affolement dans tout le corps, plus d'envie de l'embrasser, d'y passer la nuit ou même toute la vie parce que sander la retenue, la parcimonie et la rationalité c'est pas dans ses gênes. seule la docilité est d'or sur l'instant, à se laisser manipuler selon les règles, incapable de se débarrasser de son sourire, parce qu'il est satisfait. satisfait de sentir le regard de lip tenter de décrypter les rouages, satisfaisait de sentir sa main sur lui, son poids lui prouver qu'ils sont bien là, les draps qui portent son odeur à lui. heureux, sander, qui ne peut s'empêcher de rire, parce que tout ça est absurde. "quel bord putain. c'est toi mon bord là." foutu précipice et il saute sans élastique parce que l'instinct de survie est rangé avec le reste : perdu depuis la naissance approximativement. est-ce qu'on peut juste être homo ou hétéro ? il a aucune envie de passer en revue ses premiers fantasmes d'adolescent, d'invoquer freud ou de chercher dans les lignes de sa main si les sillons ne cacheraient pas un g-a-y en toutes lettres. il a pas le temps quand il doit consacrer chaque minute de sa nuit à raffoler de cette présence qui le surplombe, et rien à foutre si elle est masculine. peu importe ce qui lui arrive, parce que si c'est grisant à ce point il veut bien tout endurer en retour, toutes les interrogations fondamentales, toutes les railleries de castel, parce que maintenant qu'il est dopé à la fragrance lip il est pas prêt d'en sortir, du moins pas entier. en sourdine dans un coin de son crâne les événements sont repassés à la lumière de l'interrogation légitime : depuis quand c'est ancré en lui ? est-ce qu'au final ils se sont engueulés pour une nana ou pour les premières notes d'une jalousie mal gérée ? est-ce qu'il a toujours eu une part de lui qui le regardait trop ? pas de réponses, tout est trop flou, les souvenirs se déforment trop facilement, il pourrait leur faire dire n'importe quoi et ce n'est même pas la faute d'un punch tiède et trop alcoolisé. fantasme le mot est lâché, et tellement juste qu'il parvient pas à le lire autrement qu'au premier degré. c'est précisément ce qu'il fait depuis qu'il l'a embrassé sur sa pelouse, fantasmer sans savoir freiner ce cycle un peu trop brûlant pour être chaste ou anodin. excellent choix pour faire de lui rien de plus que l'adolescent frustré de ne pas pouvoir prétendre approcher son crush, incapable d'aller se consoler avec un ersatz équivalent, précisément parce que bordel, c'est un mec, sander en était resté au cinglant no homo de lip qui promettait de faire de leurs rencontres juste des sources de frustration et de contrariété. jusqu'à ce soir. jusqu'à sentir ses lèvres contre les siennes. épiphanie…et alimentation de ses fantasmes. la boucle est bouclée, ironie du karma ou non il prend ça comme la meilleure chose qui pouvait lui arriver. il se redresse, parce que de toute façon il n'a pas besoin d'être surplombé pour être complètement dépendant des désirs de l'autre. "ça arrive." évasif pour ne surtout pas devoir compter précisément le nombre de fois où ça peut se produire dans la semaine. l'index et le pouce viennent pincer la cigarette pour la lui prendre et l'éloigner un court instant quand l'autre main vient caler sa paume contre sa nuque. lip profite de toutes les nuances de la neediness définie par celui qui s'est invité, s'amuse à réduire les dernières centimètres pour sentir ses lèvres frôlées les siennes en murmurant son aveu : "et ça risque d'être pire maintenant. mais c'est de ta faute." assurément, maintenant qu'il l'a eu quasiment nu contre lui, maintenant qu'il l'a vu sourire, maintenant qu'il connait la texture de ses draps, maintenant qu'il a senti les frissons vulnérables sous la pulpe de ses doigts trop curieux. scelle la confession d'un baiser qui tempère au moins son envie de reprendre ses caresses avant de lui rendre sa cigarette. la nicotine par procuration contre sa langue le laisse rêveur, il pourrait apprécier n'importe quoi qui vienne de lui et ça ne l'en rend que plus vulnérable aux choix de l'autre. peu importe, ce qui compte c'est l'intensité du bonheur éprouvé. il l'obsède. il interrompt le fil de ses pensées pour tout et rien. d'une publication instagram, d'un match croisé en zappant, d'une bière comme celles qu'ils buvaient avant, d'un putain à la française qu'il refuse d'associer à une autre bouche qu'à celle de castel, de sa mère qui demande parfois s'il a des nouvelles de lip. mille et une choses peuvent le ramener à ce connard dans une seule journée et ça le fait toujours fléchir. est-ce qu'il l'a déjà trouvé beau à ce point ? la fierté qui miroite au fond de l'œil, un sourire qu'il n'avait pas vu depuis longtemps, et jamais avec cette teinte-là. la seule chose qui s'affole c'est son cœur et c'est pas forcément ce qu'il existe de plus rassurant mais tant que le regard de lip accroche le sien il se sent strictement inatteignable, insensible à toute forme de peur. le pire qui puisse arriver serait qu'il change d'avis. le reste fera l'objet d'un réflexion intense un autre jour. il se laisse mollement retomber en arrière, le bien-être tout aussi franc et facile que son sourire, pour rien au monde il ne souhaiterait être ailleurs, transi sans avoir été prévenu qu'il pouvait éprouver avec une telle intensité des sentiments liés à la présence de cet enfoiré-slash-crush castel. il imprime définitivement cette image de l'autre dans son t-shirt, certain de la garder précieusement dans un coin de sa mémoire comme un de ses meilleurs souvenirs mais aussi un des plus fragiles, the night we kissed. pas que le premier baiser comptait pas mais plutôt qu'il était irréfléchi, instinctif et volé. aucune nuance savourée, juste une stupéfaction partagée, un premier frisson à peine abouti qui réclamait plus. mais rien. cette fois c'est différent, plein d'espoir d'avoir plus à la condition qu'il plie aux exigences de l'autre et c'est presque un pari tenu à quelques égarements près. les doigts saisissent le t-shirt, le tire à lui d'un sourire mutin. "allez, tu vas quand même pas le garder. je suis sage..."
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