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 want you back (olevia)

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MessageSujet: want you back (olevia)   want you back (olevia) EmptySam 16 Juin - 17:58

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your lips, my lips, apocalypse ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])


le cœur qui bat la chamade, battements trop rapides, respiration coupée. (alors c'est vraiment terminé ?). il a pas envie d'y croire, eli. il préfère penser qu'il reste de l'espoir. que peut-être un jour, elle acceptera de l'écouter. parce qu'il a sa version des faits, elias. extrême opposé du discours que le monde entier semble tenir, parce que tout le monde pense savoir. c'est vrai ça, tout le monde sait mieux que lui ce qui s'est passé cette nuit-là. mais il ne comprend pas pourquoi c'est sur lui que la foudre s'abat, qu'un flot de haine se déverse. pourquoi il est celui qui doit perdre sa petite amie et l'un de ses meilleurs amis. l'idée de perdre olevia le rendait malade, mais devoir perdre nate en plus de ça le consumait à petit feu. il ne supporte pas cette idée, elias. il déteste l'idée de devoir perdre deux des piliers de sa vie. parce qu'ils lui manquent. et il la revoit, encore un mois auparavant, un sourire gravé sur le visage, ses cheveux qui volent autour d'elle. ce halo de bonheur qui l'entoure, et il se revoit. il voit ce elias heureux, ses bras autour d'elle. il entend encore son rire résonner contre le marbre majestueux. à chaque fois qu'il posait son regard sur elle, il semblait juste tomber amoureux pour une énième fois. il avait ce regard, l'amour qui éclatait dans sa pupille, comme des nanocellules qui se diffusaient dans son corps.

mais il doit se rendre à l'évidence ; c'est terminé. parce qu'elle ne veut plus lui adresser la parole, et il n'aura suffit que d'une phrase pour mettre fin à leur idylle. (j'ai couché avec eli). elles ont toujours existé les rumeurs. une cible pointée dans son dos, membre des p's. mais tout le monde connaissant un minimum le garçon savait que jamais, il n'aurait trompé sa copine. deux mots écrits sur un écran pour qu'il ne comprenne qu'olevia mettait un terme à leur relation. deux jours plus tard, un carton sur son perron. toutes ses affaires. et il devait faire la même chose, eli. il le sait, mais ne peut s'y résoudre. il le fixe depuis des semaines, ce foutu carton. des vêtements, des affaires de maquillage, du parfum, des photos. il a cette douce mélodie qui tourne en boucle dans sa tête quand il pense à janssen, qui se joue constamment dans son cerveau. mais il est décidé aujourd'hui. il va la récupérer, sa princesse. ce n'est pas un mensonge qui se mettra en travers de sa relation.

il inspire, avale tout l'oxygène que lui offre l'extérieur. le soleil qui reflète sur son visage, il descend doucement la rue que les deux adolescents habitent, passe devant la maison de ruby. il ne s'émerveille plus devant les maisons toutes plus magnifiques les unes que les autres, ne se détourne pas de son objectif. parce qu'il veut lui parler, parce qu'il a besoin de s'expliquer. parce que ce n'est qu'un tissu de conneries auquel elle croit, et il ne supporte pas cette idée. carton dans les bras, une fois devant sa porte, il hésite. égoïste, il voudrait poser le carton et se barrer en courant. mais il ne ferait qu'agrandir le trou béat dans sa poitrine, creuser de quelques mètres supplémentaires sa tombe. alors il se fait violence, eli. il laisse son doigt s'écraser sur la sonnette. et il se mord la lèvre inférieure nerveusement, stressé. parce qu'il sait qu'elle ne voudra pas lui parler, ne voudra pas écouter son discours. hey... qu'il murmure quand la porte s'ouvre sur son doux visage. celui qui hante ses rêves, qui lui avait tant manqué. on peut parler ? tentative vaine, idée naïve parce qu'il sait à l'avance qu'elle va refuser. mais il veut essayer, eli. prêt à tout pour sa douce.
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MessageSujet: Re: want you back (olevia)   want you back (olevia) EmptySam 16 Juin - 20:44

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snapchat. une photo. encore une autre. un autre filtre. un autre sourire. faux sourire. un long soupire qui s'échappe de tes lèvres quand tu fermes l'application. paire de clefs avec laquelle tu joues entre tes doigts. dernier souvenir. seul objet qui te rattache à l'homme que tu as aimée. que tu aimes ? et tu soupires à nouveau. fermer les yeux. respirer. ne plus y penser. ne plus penser à lui. à cette douleur. les messages que tu gardes dans ton téléphone. pour ne pas céder. pour ne pas écouter ses fausses excuses, ses mensonges. pour ne pas pardonner. colère qui remonte toujours plus forte. déception qui envahit ton coeur. deux années de ta vie désormais poussières. deux années de bonheur. de rêve. d'amour. ta faute ? la sienne ? la votre ? pourquoi est-ce que tu serais coupable ? tu n'as jamais essayée de le pousser dans les bras d'une autre. jamais chercher à le repousser.. alors, pourquoi ? pourquoi briser ton coeur ? pourquoi se jouer de toi ? pourquoi marcher dessus ? une paire de clefs que tu balances au sol. un souvenir que tu maltraites. geste qui t'apporte beaucoup de bien. frustration qui s'échappe à la fois. paire que tu observes sur le sol. que tu balances sous ton lit à l'aide de ton pied. cacher cette vision d'horreur. l'effacer de ton esprit jusqu'à la prochaine tentation. jusqu'à ressentir à nouveau le besoin de le retrouver. vilaines habitudes difficiles à perdre. juste le temps pour guérir tes blessures.

capable de tout pour simplement combler ta solitude. encore une soirée ce soir. encore une de plus à ton actif. quitte à croiser son regard. quitte à le regarder sourire et rire avec d'autres. toujours grande face aux autres. masquer tes blessures pour en faire une force. prête à séduire pour te sentir toujours belle, toujours au dessus de cette connasse. aspen. ton ancienne meilleure amie. ton ancienne confidente. encore un fantôme du passé que tu cherches à oublier. bête noire sur ta liste des gens à demonter. trahision alors, qu'elle a touchée à ce que tu aimais le plus. jusqu'à te l'enlever. te le prendre. te le voler. attendre le bon moment pour le lui faire payer. une vengeance de plus à préparer. ton bol de céréales que tu bloques entre tes cuisses. ta main de libre sur la télécommande. à regarder des programmes stupides. télé-réalites. des débiles qui au moins trouvent le moyen de te faire rire. ta vie pas tellement différente de la leurs. un grognement qui s'échappe de tes lèvres. sonnette qui retentit. surement encore ce con qui a oublier quelque chose. de belles insultes qui traverse tes lèvres. surprise quand tu ouvres la porte. terrible surprise. ton regard qui ose se poser quelques secondes sur elias. ton ex petit-ami qui n'est pas censé venir ici. que tu n'as aucune envie de voir. et la porte que tu essayes de refermer d'un seul coup. son pied pour bloquer le mouvement. est-ce qu'il te connait à ce point ? est-ce qu'il avait déjà préparé ton esquive ? « parler ? » que tu répètes pour être certaine de sa question. « non. » tu ne changes pas d'avis comme de culotte. quand tu décides quelque chose il est difficile de te faire revenir sur tes positions. « c'était pourtant pas compliqué de déposer la boîte. sonner et partir avant que je n'arrive. » parce qu'après deux ans de vie commune il connait les habitudes. l'emploie du temps. certaine d'être confronter à un coup préparé bien à l'avance. tes mains pour montrer la gestuelle qu'il était censé prendre, le bout de la rue pour lui montrer la direction à empreinter. retourner chez lui sans faire d'histoire. long souffle qui s'échappe de tes lèvres. aussi têtu que toi. impossible qu'il  abandonne aussi facilement. tes bras que tu croises sous ta poitrine. « tu as deux minutes elias. » que tu ordonnes d'un ton froid. pas une seconde de plus. pas de deuxième chance possible. deux minutes pour avaler tous les mensonges qu'il souhaite. deux minutes avant de retrouver cette précieuse boîte qu'il tient toujours entre ses mains.

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MessageSujet: Re: want you back (olevia)   want you back (olevia) EmptySam 16 Juin - 23:26

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son coeur qui rate un battement lorsqu'il pose ses yeux sur son visage. il en aurait presque oublié à quoi elle ressemblait, s'il n'avait pas ses photos. parce qu'elle prend un grand soin à l'éviter, déchirer son palpitant en une pièce supplémentaire chaque jour. mais elle ne fait que lui rendre la monnaie de sa pièce, parce que dans sa tête, il n'a fait que la piétiner, elle et ses sentiments. et ça le déchire de savoir qu'elle pense ça. que tout le monde pense ça. il se déteste à l'idée d'être la cause de son malheur, de son mal-être. parce qu'eli il n'a jamais voulu être à l'origine que d'autres sentiments que le bonheur et l'amour chez l'adolescente. mais il ne la connaît que trop bien, olevia. alors il anticipe, son pied qui se balance entre la porte et son cadran. ses yeux qui ne quittent pas son visage. et quand elle ouvre la bouche, c'est comme s'il redécouvrait la vie, elias. parce qu'elle lui a manqué, olevia. dieu qu'elle lui a manqué. je pouvais pas partir sans t'avoir parler. il se pince les lèvres, parce qu'après autant de temps passé à ses côtés, il a appris à tout lui dire. la vérité. parce que s'il n'est qu'un trop bon menteur, il ne débite que la vérité avec les gens qu'il aime. parce qu'il n'a pas à se cacher, il peut dévoiler ses sentiments. ses peurs. il le sait. et son souffle se coupe, lorsqu'elle prononce son prénom. parce que jamais, elle ne l'a appelé 'elias'. les trois lettres qui prennent le dessus sur les cinq d'origine, règle qui s'applique pour tous. prénom qui le rattache à ses parents, surnom synonyme de liberté, d'indépendance. aussi minuscule soit-elle. j't'ai pas trompée, olevia putain. et ça m'déchire que tu puisses croire ces conneries. il passe une main dans ses cheveux bruns, incertain de la suite de la conversation. j'suis amoureux de toi. depuis le début. et c'est pas maintenant que j'vais tout gâcher, j'vais pas foutre en l'air la meilleure chose qui me soit arrivée pour un vulgaire plan cul. il hoche la tête de gauche à droite, se pince les lèvres, lividité qui envahit les zones proches. et merde, j'vais pas me taper la meuf d'une de mes meilleurs potes! jamais il ne la tromperait. encore moins avec la copine de nate, l'unes des personnes qui compte le plus à ses yeux. et il veut qu'elle ouvre les yeux sur la vérité. c'est pas parce que j'suis un penetrator que j'baise tout ce qui bouge ole' bordel, si je voulais te tromper, je l'aurai fait au début. pas après deux ans de relation. maladroit dans ses paroles, il n'a jamais su exprimer ses sentiments correctement. parce qu'il n'est pas doué avec les mots, il préfère les gestes. alors il plonge son regard dans celui de son ancienne petite amie, le coeur qui se serre à cette simple pensée. tu t'en foutais des rumeurs avant... pourquoi maintenant ? et il hausse les épaules, dépassé par les événements. (baby steps). il veut comprendre pourquoi elle ne croit qu'aux rumeurs stupides qui courent sur sa personne maintenant, alors qu'il a cette cible plantée sur son dos depuis des mois. (dis moi, olevia). (explique moi). (j't'en supplie).

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MessageSujet: Re: want you back (olevia)   want you back (olevia) EmptyDim 17 Juin - 0:05

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terrible idée. mauvaise idée que d'accepter une discutions avec lui. mauvaise idée que de donner l'occasion à un menteur de vous descendre une seconde fois. tu n'as pas envie. pas envie d'être face à lui. pas envie de sentir ton cœur battre plus vite. pas envie de ressentir cette tristesse. celle que tu essayes d'oublier, par tous les moyens. terriblement envie de tourner la page et incapable de t'y résoudre. envie de le gifler pour ses excuses minables. les mecs.. tous les même quand ils sont confrontés à la violence du choc. il pensait peut-être que tu ne serais jamais au courant. un accident facile à oublier. peut-être pas le premier après tout. même plus l'impression de connaître l'homme debout face à toi. lourde impression de faire face à un étranger. le genre qui cherche à te faire du mal. encore plus. à croire que cette soirée ce n'était pas suffisant. « voila pourquoi je ne voulais pas parler.. » que tu murmures entre tes lèvres. tellement prévisible. tellement. « je t'ai pas consacrer deux minutes pour que tu enfonces ton cas. » au cas ou il en doute encore. toi qui pensait qu'il serait tout simplement honnête. prêt à te dire pourquoi.. pourquoi est-ce qu'il a eu besoin d'être dans d'autres bras que les tiens ? t'arrête pas d'y penser à cette putain de questions. t'essayes de cherche des réponses et tu trouves pas. tu sais que tu n'es pas parfaite. malgré l'image que tu donnes au autres. mais tu ne pensais pas lui inspirer ce genre de sentiment.. « t'es déchiré tu te fiches de moi j'espère ? » et toi alors ? t'es comment actuellement ? vivante à l'extérieur et pourtant morte à l'intérieur. ton cœur qui continue d'hurler une douleur que toi seule peut entendre. une douleur qu'il ne peut pas comprendre, pas connaître. et tu lèves les yeux au ciel quand il te crie son amour. aucune envie de te faire bercer par des fausses promesses. par des mots qui ne valent plus rien désormais. lui qui joue sur les sentiments.. lui qui serait incapable de coucher avec la copine de son meilleur pote. tu aurais pu le croire. faire confiance à celui dont tu es tombée follement amoureuse. celui avec qui tu es partie en voyage. à qui tu as dit je t'aime pour la première. lui en aurait été incapable mais, tu ne peux pas oublier toutes ses preuves. toutes les personnes qui sont venu te voir pour t'en parler, pour t'avertir. tu ne peux pas oublier. « n'essaye pas de te faire passer pour un saint. » et il t'énerve. de plus en plus. encore plus que quand tu as découvert toute l'histoire. et tu ne pensais pas cela possible. comme quoi.. il est capable de tout elias. capable de te faire regretter tes décisions en moins de deux minutes. chrono finalement que tu ne regardes même plus. paroles qui te font l'effet d'une bombe. « j'te demande pardon ? » s'il avait voulu.. il t'aurait trompé depuis le début ? c'est bien ce que tu viens d'entendre. absolument pas en train de rêver ? et tu te pinces. pour être certaine que ses mots viennent bien de traverser ses lèvres. « j'arrive pas à y croire.. comment est-ce que j'ai pu accepter de t'écouter ?! merde ! » et tu t'en veux terriblement d'avoir été faible. de ne pas avoir réussi à lui tenir tête jusqu'au bout. simplement prendre ton carton sans demander tes restes. « quand est-ce que tu vas arrêter de me prendre pour une conne à la fin ! » alors, que tu hausses la voix. parce qu'il n'est pas question qu'il te marche sur les pieds. jamais. tes yeux peu à peu humidifier par cette rage. en train de te dévaster de l'intérieur. un tsunami en train de tout arracher sur son passage. « qu'est-ce que tu tu foutais avec elle elias ? vas y explique. t'es entré dans une chambre avec elle en tout bien tout honneur ? pour jouer aux cartes peut-être ? » qui sait. un monopoly aussi. « des rumeurs.. comment est-ce que tu peux encore me dire qu'il ne s'agit que de rumeurs ?! bordel elias ! tout le monde est venu me dire que tu es entré dans cette chambre avec cette pute ! absolument tout le monde ! tu sais ce que c'est ? de recevoir une trentaine de message en même pas cinq minutes chaque fois pour te répéter la même chose ! que t'es qu'un putain d'enfoiré comme toute ta petite bande ! tu penses que ça fait plaisir à lire ?! » et tu exploses olevia. c'est trop pour toi. une haine que tu lui balances au visage alors, qu'une petite vielle se tourne vers toi pour observer pendant quelques secondes la scène. sans rien dire. jusqu'à reprendre son chemin normalement. « qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça hein ?! » que tu lui demandes sans vraiment attendre une réponse. parce que tu ne veux pas savoir. tu ne veux plus. et tu recules. pour éviter absolument tout contact avec lui. pour ne pas subir encore l'une de ses mauvaises idées.

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MessageSujet: Re: want you back (olevia)   want you back (olevia) EmptyDim 17 Juin - 12:48

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il ne sait pas quoi faire, il ne sait pas quoi ressentir. il n’a aucun droit d’être ici, de lui balancer toute la vérité à la figure qu’elle ne veut pas croire. il est perdu elias, perdu entre ce qui est bon, ce qui est mauvais. il devrait partir, parce qu’après tout, quand on aime quelqu’un on doit le laisser partir pas vrai ? mais il ne veut pas abandonner olevia, il ne veut pas tirer un trait sur ce qu’ils ont vécu, sur leur relation, sur eux, sur elle. il ne peut s’y résoudre. mais il est perdu, il est maladroit elias. il sait pas comment se comporter, si ce qu’il dit être la bonne chose. parce qu’elle se braque facilement olevia, il le sait ça maintenant. mais il n’a toujours pas trouvé ce qui fait vriller la jeune fille. il a juste l’impression d’être le problème, qu’il devrait partir. ne pas se retourner, et la laisser vivre sa vie. peut-être qu’elle serait heureuse sans lui au moins, sans un copain qui souffre de rumeurs à longueur  de journées. et il est abasourdi par ses paroles, comme s’il allait venir en pleine après-midi déchiré chez elle ? à trois heures du matin, ok. et encore, mais il n’est pas du genre à boire tout seul pour noyer ses problèmes, autant aller directement dans la piscine, laisser l’eau l’enivrer et hurler là où personne ne peut l’entendre. non je suis pas déchiré. ça ferait qu’empirer les choses, tu le sais aussi bien que moi. il soupire, et puis merde ! j’suis pas con à ce point olevia. souffle qui s’extirpe bruyamment de ses lèvres, agacé. parce que ça l’énerve qu’elle ne le croit pas, alors qu’il ne fait que lui dire la vérité. et il a ce rire cynique qui sort de ses lippes. je suis pas un saint, tu le sais aussi bien que moi. mais merde c’est quoi mon intérêt de faire ça ? c’est pas comme si tu te préservais pour le mariage ou une connerie du genre, merde. et il lève les yeux au ciel, parce qu’il sait déjà qu’il a été maladroit dans ses paroles, il l’imagine. et il se pince les lèvres, prêt à accuser le coup, la colère de janssen qui va à nouveau se déverser sur lui. mais avant cela, il se rend compte d’une énième connerie, paroles prononcées un peu trop vite quelques minutes auparavant. ole’, c’pas ce que je voulais dire… (et pourtant tu l’as dis). (gros con). il a envie de se gifler mentalement, parce que c’est qu’un boulet. il a jamais su trouver les mots justes, trop froid, trop, pas assez. il a jamais su trouver les mots justes, que ce soit avec olevia ou les autres, garçon qui préfère l’action aux bavardages. ç’a toujours été le cas, et le sera probablement toujours. et il accuse le coup, l’écoute hurler. il serre les dents, mâchoire qui se contracte sous l’impulsion, et il est là comme un con. toujours son carton dans les mains, perché sur le perron de la belle. c’est pas ce que je voulais dire, tu vas m’écouter maintenant d’accord ? il y a ce grondement perceptible dans sa voix, parce que ça l’énerve cette situation. il comprend sa peine, celle qu’elle s’inflige seule. celle qu’elle lui inflige, parce que si elle l’écoutait, si elle le croyait, tout serait plus simple. plus aucune douleur lancinante dans la poitrine, trou béat qui perce le sternum. j’ai pas couché avec elle. jamais je t’aurais fait ça à toi. pas à nate non plus. tu crois vraiment que si je voulais te tromper je l’aurai fait avec ta meilleure amie et la meuf d’un de mes meilleurs potes ? il a ce rire cynique qui revient, celui qui explose d’entre ses lèvres lorsqu’il s’énerve, parce qu’il est fatigué de cette situation. las de toute cette colère. merde ole’, j’suis pas débile à ce point. il souffle. se pince les lèvres. et il pose le carton à côté de lui, se mord la gencive. (réveille toi vieux putain). mais quand elle évoque la bande, ça le pique à vif elias. il sait très bien que ses meilleurs amis ne sont pas des saints, certains plus que d’autres. mais ça l’énerve au plus haut point que tout le monde ne les résument qu’à leurs coucheries, parce que merde y a quelqu’un au bout de leur bite. retire ce que tu viens de dire. voix menaçante, et pourtant il ne lui fera rien. incapable de la moindre violence à son égard, mais ça elle ne doit plus y croire. t’as rien fait. et moi non plus. tu t’infliges ça, tu me l’infliges. qu’il souffle, doucement. vaine tentative de se calmer, énervé par la situation il n’a qu’une envie, tout casser. prendre le premier objet qui lui tombe sous la main et le jeter par terre. tu vas m’écouter maintenant. la voir reculer ne le décourage pas, parce qu’il rentre, à sa suite. j’ai pas couché avec elle ok ? t’en penses ce que tu veux, mais j’ai pas ça sur la conscience. j’suis monté avec elle, oui. sauf que j’étais raide à chier, est-ce qu’on a déjà couché ensemble une seule fois quand j’étais déchiré, hein ? question rhétorique, parce qu’il la connaît cette réponse. non. alors c’est pas avec elle que ça va commencer, j’l’ai jamais aimée cette meuf tu crois vraiment que j’vais aller coucher avec elle juste pour… un vulgaire plan cul ? ouais parce que c’est ça. si j’ai envie de baiser, c’est avec toi que j’vais le faire. parce que putain l’idée de te tromper elle m’a jamais traversé la tête, pas hier, pas aujourd’hui, pas demain. il perd tous ses moyens eli, parce qu’il est désespéré. paniqué à l’idée de la perdre pour de bon. c’est juste toi qui veut pas me croire quand j’te balance rien d’autre que la vérité à la gueule. ça, quand tu t’en rendras compte, j’serai parti olevia. parce que j’peux pas rester là comme un con pendant une éternité, même si je t’aime alors que tu fais que me cracher ton venin à la gueule, des tissus de mensonges que tu crois. il soupire. c’est moi que tu devrais croire. pas les autres. et il se retourne elias. il s’arrête juste un instant, perplexe. il espère qu’elle va le rattraper, même si c’est pour lui coller une gifle. ce serait déjà un début.
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MessageSujet: Re: want you back (olevia)   want you back (olevia) EmptyLun 18 Juin - 9:47

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t'sais plus ce que tu es en train de faire. en train de dire. c'est l'apocalypse dans ton esprit. mélangé entre le bonheur. entre la joie de revoir son visage. la haine, la colère, la peine. tellement de tristesse qui continue de t'envahir quand tu y repenses. quand tu imagines ses mains précieuses se poser sur le corps de ton ancienne meilleure amie. imaginer ses lèvres parcourir son corps. et tu t'arrêtes là. une moue de dégoût qui s'invite sur ton visage à toutes ses pensées. tu sais qu'il est pas déchiré ? pourquoi le dire ? pour lui rappeler que c'est dans cet état qu'il la rejoint l'autre connasse ? que peut-être ce ne serait jamais dans d'autres circonstances ? tu ne sais même pas pourquoi. des piques que tu balances gratuitement à son visage. lui qui affirme ne pas être con et toi qui n'est plus certaine de croire un seul mot de ce qu'il te raconte. toujours le doute qui s'installe en toi. toujours le doute qui serre un peu plus ton cœur. enfermé dans une cage de souffrance. « l'intérêt c'est à toi de me le dire. » parce que tu ne peux pas lire dans son esprit. t'y inviter pour découvrir cette vérité tellement difficile à t'avouer. alors, que ce serait beaucoup plus facile pour tout le monde. lui qui continue encore et encore de mentir. lui qui n'arrange absolument rien. qui continue de rendre tout ça encore plus difficile pour toi. qui aggrave cette douleur qui ne cesse de grandir après chaque secondes face à lui. voilà exactement pourquoi tu n'avais aucune envie de parler. parce que même après trois semaines la blessure est toujours aussi difficile à refermer. et la suite de ses paroles ne t'aide pas. il ne t'aide pas à aller mieux. en train de t'enfoncer jusqu'au bout. ce n'est pas ce qu'il voulait dire.. « tu voulais dire quoi alors ? » non, parce qu'il n'y a pas trente six milles façon d'interpréter ce qu'il vient de te balancer. il aurait pu te tromper depuis le début alors, pourquoi se donner cette peine maintenant ? lui qui peut obtenir toutes les filles qu'il veut d'un simple claquement de doigts. c'est pas compliqué. toutes les filles rêvent pour la plupart de coucher avec l'un des mecs de sa bande. et tu pensais naïvement que ce serait différent avec elias. parce que malgré sa joie de vivre il a toujours été le plus timide à ce sujet. parce que tu étais sa première. comme lui le tiens. et c'est peut-être là le problème. le besoin de découvrir autre chose après deux ans avec la même fille. et tu ne veux plus écouter. ta tête que tu tournes légèrement de l'autre côté. regard que tu n'es plus prête à assumer. « t'es pas débile à ce point ? » pourquoi toujours te poser les questions dont il connait déjà la réponse. toujours te tendre l'occasion de lui mettre des coups par vengeance. terrible vengeance qui te brûle l'âme. « merde arrête maintenant. ok stop. » tes mains devant toi comme pour lui faire comprendre de ne plus ouvrir la bouche. tu commences à manquer sérieusement de patience. « tout ce que je sais, c'est que tu as terminé la soirée avec elle elias. ok. j'ai pas besoin de te faire un dessin et toi non plus. c'est peut-être la meuf de ton pote mais, visiblement tu as oublié ce petit détail ce soir-là. » tu ne peux pas avaler ses mensonges. lui.. elle.. juste en train de parler ? « je connais assez bien aspen pour savoir ce qu'elle aime faire dans ce genre de moment. » et parler ne fait pas partie de la liste des choses que tu imagines. « et ce n'est plus ma meilleure amie si jamais cela peut t'aider à soulager ta conscience. » oh que non. et plus depuis un bon bout de temps. accusations dont tu n'arrives toujours pas à te remettre aujourd'hui. parce que ce n'était qu'un baiser avec ta meilleure amie. un simple baiser qui lui a fait perdre les pédales. et tu rigoles quand il te demande de retirer ce que tu viens de dire. il n'a plus le droit de te demander quoi faire. plus le droit de te demander encore de lui rendre une faveur. tu t'en balances complètement de comment il le prend. c'est toi la plus blessée aujourd'hui. « c'pas un problème quand ça sort de la bouche des autres mais, de la mienne oui ? » et tu connais déjà la réponse. « des enfoirés c'est tout. » et tu sais que c'est faux. parce que tu aimes bien la plupart de ses garçons. t'es en colère. tu serais prête à dire n'importe quoi pour toi aussi lui faire de la peine. pour toi aussi lui faire ressentir ce que tu ressens. et tu recules. jusqu'à entrer chez toi. heureusement seule. parce que ta mère n'a pas besoin de rajouter son grain de sel pour prendre la défense d'elias. et il continue de parler encore et encore. sans te laisser le temps de lui répondre. prise au piège alors, qu'il continue de t'anéantir un peu plus avec ses mots. avec son mensonge qu'il amplifie encore et encore. toi qui aurait pu peut-être essayée de trouver la force de le pardonner avant ça. pour ne pas créer un climat tendu entre toute la bande mais, t'oublies cette idée. tout ce que tu voulais c'était un minimum d’honnêteté. mais, il a oublié ses couilles à la maison. et tu brûles de l'intérieur. tu n'arrives pas à retenir cette larme couler sur ta joue quand il se retourne. comment est-ce qu'il ose te prendre pour une conne ? comment est-ce qu'il ose simplement dire tout ça. et tu attend qu'il se retourne pour plonger ton regard dans le sien. pour le reposer à l'aide de tes mains sur son torse. « tu veux vraiment faire tout ça.. » me faire du mal elias ? et tu continues de le repousser. jusqu'à frapper son torse. t'énerver contre celui que tu aimes. « mais tu te fous vraiment de ma gueule ! comment est-ce que tu oses me dire ça ! comment ! quand il sera trop tard ! c'est déjà trop tard depuis que t'es monté dans cette chambre avec elle ! c'est déjà trop tard depuis que tu as continuée à me mentir en me regardant dans les yeux ! n'essaye pas de me faire culpabiliser tu m'entends ? c'pas moi qui suit partie voir ailleurs après deux ans de relations ok ! c'pas moi qui ai décidée de tout détruire alors, que j'étais prête à tout pour toi ok! » et tu sens tes poings taper sur son torse. pluie de larmes qui continue de s'abattre sur tes joues. il va payer. « va te faire foutre elias. va bien te faire foutre ! » et tu n'as plus de force. parce que tu viens de tout mettre dans ses derniers mots. parce que tu n'as plus la force de rien depuis trois semaines. remonter et te cacher sous la couverture. « casse toi de chez moi.. » que tu murmures doucement tes mains toujours agrippées à son t'shirt.
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MessageSujet: Re: want you back (olevia)   want you back (olevia) EmptyMer 20 Juin - 0:05

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la douleur qui emplit son corps, pourrit son coeur et prend possession de son âme ; le dégoût de soi de voir l’être aimé plongé dans la douleur, bain d’acide intarissable par sa propre faute. sentiment ravageur, destructeur, la culpabilité qui ronge ses membres, absorbe ses organes. parce qu’il déteste la voir souffrir, il aimerait pouvoir s’évaporer sur place, s’effacer de ses souvenirs, pour que la douleur cesse. qu’il disparaisse complètement, dans l’espoir d’un meilleur espoir pour les êtres aimés, pour l’être aimé. fataliste quand il en vient à l’amour, membres engourdis par le poids de ses remords. (pourquoi?). question éternelle, réponse inexistante ; quête vaine. mais peu à peu, l’espoir, douceur qui anime tout son être, commence à le quitter ; plus jamais la jolie blonde ne voudra lui adresser la parole, et il doit s’y résoudre. c’est ce qui est de mieux pour elle non ? mais il n’arrive pas à se faire à cette idée, un quotidien où olevia n’est pas dans l’image. parce qu’elle a toujours été là depuis qu’ils se sont rencontrés, banale soirée, des heures et des heures à parler, rire aux éclats au bord de la piscine, verre dans la main, plaid posé sur les épaules, premier baiser échangé après plusieurs jours à parler, rendez-vous. parce que cela fait deux ans et demi qu’elle est dans le cadre, elias n’est pas prêt à tirer un trait sur elle, sur eux. il n’est pas prêt à la laisser pour n’importe qui d’autre, premier amour ; le premier, pas besoin d’en avoir un autre quand on a une olevia janssen dans sa vie. et il a envie de marteler le sol de ses pieds, caprice enfantin, lorsqu’il l’entend. y a pas d’intérêt, ole. c’pour ça que je l’ai pas fait. et il ne peut empêcher ses yeux de rencontrer le ciel, amour inconditionnel. je sais pas. mais j’ai jamais voulu te tromper putain ole, on me foutrait la plus belle meuf devant moi que je la jetterai. parce que j’t’ai toi. et j’ai besoin de rien, ni personne d’autre. souffle, murmure échappé, volute qui se perd dans les airs. parce que je t’avais. et il écoute tout ce qu’elle a à lui dire, à lui cracher au visage, vipère qui sort de son nid, venin qui s’écoule de sa langue à l’encontre de sa peau, épiderme brûlant. ce n’est pas parce qu’elle aime tromper la personne avec qui elle est, être une meuf aux mœurs légères ou que sais-je, yeux qui roulent, telle est la coutume, que je le suis aussi. voix douce qui s’essouffle, s’insuffle dans l’air chaud, été qui se fait ressentir, thermostat brûlant. culpabilité qui vient effleurer son visage, estomac qui se retourne, abdomen qui vient souffrir sous l’entente de ces mots. parce qu’il n’avait pas détruit qu’une seule relation, il allait lentement, avec une langueur qui lui était pourtant connue, se laisser sombrer. dents qui viennent rencontrer ses gencives, lèvres qui se percutent, se pincent, pâles qu’elles deviennent, le blanc qui se propage, s’étale avec violence. ouais. si ça peut te faire plaisir, sauf que quoi ? fais pas la mytho ole, putain. nate, c’est un connard lui aussi ? pluton ? omarion ? les deux premiers noms qui ne sont que de mauvaises idées qui sonnent avec douceur, le troisième prénom qui rime avec natation, amour et fous rires, un frère qu’on ne lui a jamais donné. parce qu’elle les apprécie, les p’s. pour toutes les soirées qu’ils ont passé tous ensemble, elle a fini par les aimer ; il le sait, sourire béat aux lèvres, elle ne pouvait pas lui mentir, gorge déployée aux blagues toutes plus nulles les unes que les autres des garçons pour l’impressionner. parce qu’eli était l’un des rares à avoir une copine, être sérieux et engagé dans une relation amoureuse, extraterrestre parmi les humains. parce qu’ils ne sont que peu dans ce cas précis. et elle le repousse, poings qui viennent à l’encontre de son torse, pincement contre sa peau. parce qu’elle n’a jamais eu plus de force que lui, parce que ce n’est que le désespoir qui tambourine dans sa cage thoracique, il sait qu’elle ne lui fera pas de mal, épuisée par les sentiments qui l’habitent. parce qu’il ressent la même chose. et il ne dit rien, laisse le silence faire écho de ses paroles, larmes qui viennent rouler sur le visage poupin de sa princesse, mains agrippées à son t-shirt. ses doigts qui viennent se lover dans ses cheveux, caresses apaisantes, chhhhhh. et il ne fait rien d’autre que la serrer dans ses bras, présence réconfortante à ses yeux. parce qu’il avait oublié la sensation qu’il ressentait à son contact, les papillons qui s’agitent, se réveillent dans son bas ventre, sensation de douce chaleur qui se propage dans son corps. j’suis désolé. peut-être les deux seuls mots qu’elle croira venant de sa bouche, quand bien même seule la vérité est sortie de sa bouche. j’voulais pas que ça se passe comme ça, vraiment pas. il ne s’arrête pas, bout des doigts qui remuent avec douceur, amour ses cheveux. j’suis désolé. silence environnant, contact doux, sanglots qui viennent agiter la blonde, coeur qui se brise, colère qui s’efface.
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