stairway to heaven ;; artemis

**here since :** 15/10/2019

t'assumes qu'à moitié, lip. la connerie est réelle. la culpabilité brûle dans les tripes. il suffit juste de voir le regard de sander pour comprendre que t'as visé juste. et même si tu le savais quand tu t'es glissé à côté d'artemis en début de soirée, ça te frappe quand tu te retrouves face à gray. la trahison est nette. tu ne peux plus reculer. alors le coup de genou, tu l'acceptes. avec douleur mais raison. tu le mérites amplement. parce-que c'est pas la première fois. tu lui as déjà fait le coup. coucher avec une nana qu'il voulait. et là, ce soir, c'est même pas une question d'égo. c'est un jeu stupide dont toi seul connait les règles. te prouver qu'il ne représente rien, que l'après-midi sur le gazon n'a rien changé et que t'as pas autant apprécié ses baisers. pourtant t'arrives pas à rester spectateur de ce bordel. quand la blonde fout un point à sander, tu te glisses entre eux. le choix est vite fait. tu refuses de faire face à gray. la jalousie dans son regard qui ne t'est pas destinée fait bien trop mal. parce-qu'il a l'air d'y tenir à la swanson. assez pour se donner en spectacle. putain. et t'attends la réponse à la question de lancaster. sander et artemis en couple ? t'y crois pas. pas après le vestiaire, pas après qu'elle t'ait dit qu'elle était pas faite pour ça. pourtant t'es presque rassuré que sander se scandalise autant par cette éventualité. pas ensemble, capish. alors tu veux juste mettre fin à tout ça. glisser un semblant de vérité dans tout ce bordel. alors tu les craches les mots à artemis. l'amertume sur la langue, la frustration de cette réalité. mais tu t'attends pas à sander. sa voix, derrière toi. excédé, furieux et piqué à vif. bordel. pas elle que je veux. répété, encore et encore. écho de ce que vient de dire artemis. le palpitant qui rate un... non trois battements. t'es figé et terrifié. et bordel, tu voulais les entendre ces mots. de sa bouche en plus. t'as fait tout ça parce-que tu vivais mal de ne pas être le centre d'attention de gray. mais ça remet tout en cause. toi, gros con, qui n'a rien capté. trop aveuglé par ton hétérosexualité à deux balles, t'as même pas envisagé qu'il pouvait avoir vécu la même chose l'autre jour. c'est lui qui t'a embrassé, c'est lui qui te cherche sur les réseaux, c'est lui qui repoussait (?) artemis dans les vestiaires. et tu te retrouves face à une nouvelle réalité. probablement plus terrifiante que celle dans laquelle tu croyais être. parce-que ça soulève un et maintenant auquel t'es pas prêt de répondre. parce-que t'as tout bousillé. en couchant avec artemis, t'as juste tout foutu en l'air sans même le savoir. alors quand sander enchaîne pour annoncer que c'est sa soeur, toi t'as juste envie d'éclater de rire. parce-que ta connerie n'était déjà pas assez impardonnable. c'est juste le putain de karma qui se fout de ta gueule ouvertement. et c'est seulement quand tu comprends qu'il va se barrer que tu te retournes. trop tard, tu peux juste l'admirer redescendre les escaliers. et t'aimerais le retenir mais pour lui dire quoi ? cool, j'étais pas sûr que ça t'avait plu de m'embrasser. bon à savoir. alors tu fais rien. tu bouges pas. alors tu ravales son prénom sans avoir la prétention d'essayer de l'appeler. t'as assez foiré pour ce soir. mais t'es vite rappelé par la artemis qui trouve rien de mieux à faire que salir ta chemise. soirée de merde puissance infini.« mais putain t'es sérieuse ?! » et t'es en colère. contre toi principalement puis contre elle qui sait pas gérer ses intestins. répugné, tu la vois juste fuir à l'intérieur de ta chambre. aucune envie de la suivre. t'en as marre du drama ce soir. qu'ils se cassent tous putain. et lancaster. là, toujours là, increvable. avec sa remarque débile et son air de petit con. « quel éclair de génie, lancaster. arrête le lycée, fonce à Harvard directement. tu vas y briller avec cette logique. » t'es mauvais. aucune patience avec lui. encore moins maintenant. le regard vers ton torse, tu jures. tu le laisses frapper à la porte. se planquer dans sa salle de bains après ce qu'elle a fait, elle aussi elle brille par son intelligence ce soir. ils font chier. le poing dans la gueule de lancaster, il part tout seul. cadeau de fin de soirée. il a pris pour tout le monde, mais surtout pour ses deux coups purement gratuits. qu'il aille faire le beau face à swanson, toi t'as assez donné. et qu'il se mêle de son cul putain. « occupe toi de tes trente six meufs avant de t'attarder sur ma vie, lancaster. j'en ai rien à foutre de ce que tu penses. » que tu lâches avec mépris. puis tu te tournes vers la porte. fermée. « artemis, je te donne dix minutes pour ravaler tes larmes et dégager d'ici. je fous tout le monde dehors. toi et ton boytoy peroxydé et monobras inclus. » que tu lâches avec un ton menaçant. tu sors de ta chambre, te glisse dans la salle de bains de ta soeur pour changer ton haut avant de descendre crier à tous que la fête est finie. ( @artemis swanson @jules lancaster )
- lip out

**here since :** 18/01/2020

Elle essaie de se calmer, de retrouver son souffle, mais c’est plus difficile que ce qu’elle aurait pensé. Elle essaie de se convaincre que ça ne change rien à sa vie, qu’elle a très bien vécu sans savoir jusqu’à présent, et que ce n’est pas l’arrivée d’un frère surprise qui va venir foutre son univers en l’air, mais apparemment, si. Cette simple nouvelle l’atteint à un point qu’elle n’aurait pas imaginé, et elle perd complètement pied, tombe dans un trou sans fin, cherche à s’agripper à quelque chose, comme elle le peut, mais c’est un échec total. Elle a envie d’envoyer Lip se faire foutre – par Sander, tant qu’à faire – mais n’en trouve même pas la force. Elle peut les entendre, lui et Jules, derrière la porte. Jules qui essaie de la faire sortir, d’ouvrir la porte qu’elle a soigneusement verrouillée. Hors de question que quiconque la voit comme ça, en larmes, dans un tel état de faiblesse. Qu’on la prenne pour une simple gamine incapable de gérer les drames, de passer pour une drama queen. Plutôt crever que de se ridiculiser devant ces deux connards. Elle ne sait pas vraiment combien de temps elle reste là, assise au sol, mais enfin les larmes finissent par se tarir, elle remplace sa peine par la haine, tellement plus simple à contrôler, si familière qu’elle n’a aucun effort à fournir. Elle se redresse, jette un œil dans le miroir. Elle fait peine à voir, mais elle ne va pas squatter la salle de bain de Castel indéfiniment. Elle prend une profonde inspiration, ouvre enfin la porte alors qu’elle peut entendre la musique qui se meurt, Lip qui fout tout le monde dehors. Elle manque de trébucher sur Jules, assis devant la porte, s’étonne de le voir encore là. Pourquoi ? Après l’échange qu’ils viennent d’avoir, elle ne comprend pas qu’il soit encore là, se serait attendu à ce qu’il soit parti depuis longtemps, qu’il se serait empressé de rejoindre sa précieuse petite Dana, surtout après le dégoût qu’elle a pu lire dans son regard alors qu’elle a craché son venin, sa rage contre lui. Mais non. Il est là, à l’attendre, et ça lui fait quelque chose. Quoi, elle ne sait pas, mais elle ne peut nier la chose. Le myocarde qui se fissure, et elle ne sait pas quoi en faire. Elle refoule ce semblant d’émotion dans un coin de sa tête, loin, très loin. Pas le temps de s’y attarder, encore moins la force d’y faire face. Elle aimerait le fuir alors qu’il se redresse, se pose devant elle sans bouger, sans rien dire. Fuir son regard qui se pose sur elle, qui la brûle. Fuir ce besoin de se jeter sur lui, cette attirance qui lui dévore l’âme. Elle se contente de le fixer. « J’ai trop bu pour conduire. » Un constat qui l’emmerde au plus au point. Elle aurait largement préféré courir à sa voiture, filer jusque chez elle pour s’enterrer sous sa couette et oublier cette soirée foireuse. Mais de là à risquer sa vie sur les routes… « Ramène moi. » Une supplication plus qu’un ordre. Parce que quitte à devoir se faire raccompagner, elle aime autant éviter Castel. De toute façon, pas sûre qu’il en ait quelque chose à foutre, après qu’elle lui ait vomit dessus. « S’il te plait ? » Comme si cette politesse allait changer quoique ce soit. Elle ne s’attend pas vraiment à ce qu’il accepte. Après tout, il ne veut plus d’elle dans sa vie, non ? Qu’est-ce que ça peut lui faire qu’elle doive rentrer à pied jusque chez elle, qu’il lui arrive quelque chose sur le chemin ou pas ? Elle est persuadée que ça l’arrangerait plus qu’autre chose si elle venait à disparaître malencontreusement sur le bord de la route.

**here since :** 15/09/2019

La surprise plutôt que la douleur, tu figes complètement lorsque Philippe te cogne en pleine gueule. Qu’est-ce qui vient de se passer au juste ? Tu n’as même pas le temps de réagir à ce qu’il vient de faire qu’il enchaîne avec une réplique sur tes trente-six ‘’meufs’’, déjà, qui dit réellement ça ? Meuf… Comme si tu enchaînais les filles les uns derrières les autres… Peut-être que si au fond. Tu ne te formalise pas de son commentaire puisqu’il réoriente de lui-même la situation sur ce qui compte réellement ; Artemis qui venait de s’enfermer dans une salle de bain parce qu’elle venait d’apprendre une véritable bombe. Une bombe qui explose en pleine fête, de la bouche d’une autre personne que celle concernée. Lip quitte sa chambre rapidement et tu l’entends brasser de l’air en bas, puis petit à petit le brouhaha de la maison se termine. Tu es assis devant la porte, ta massant la joue qui venait de prendre un coup, ça faisait mal. Tu allais certainement avoir un bleu. Dommage. La porte derrière toi s’ouvre enfin et ton cœur s’accélère dans ta poitrine. Tu lèves la tête pour la voir, elle, dans toute sa plus grande vulnérabilité. Vous ne vous étiez pas réellement reparler depuis la maison retraite, il y avait bien sur eu ce petit crépage de chignon lorsqu’elle a voulu avoir Dana comme tutrice, mais c’était la première fois que tu te retrouvais seul à seule avec elle. Tu te lèves, plante ton regard sur elle. Tu aimerais la prendre dans tes bras, tu aimerais prendre soin d’elle. Tu aimerais pouvoir soulager son mal. Artemis fuit ton regard et ça te blesse. « Oui, je sais que tu as trop bu. » Parce que ça te paraissait évident qu’elle n’aurait jamais coucher avec Lip si elle aurait été sobre ? Tu l’espérais en tout cas. Elle te demande de la reconduire et pour toi il n’avait jamais envisageable que tu ne le fasses pas. Tu soupires et tu oses franchir les quelques pas qui te sépare d’elle, tu avances doucement ta main jusqu’à elle et la pose sur sa joue, tendrement. « Elle est où ta voiture ? » Artemis se dégage de ton contact avec une certaine raideur, elle enfonce une main dans son sac et en ressort un trousseau de clef que tu prends aussitôt. Tu reviendrais à pied de chez elle pour reprendre ta voiture. Tu glisses ta main dans son dos. « Viens. » Tu la laisse ouvrir le chemin et tu la suis. Elle te guide jusqu’à sa voiture et tu prends place derrière le volant. Tu ne dis pas un mot de tout le trajet, si elle voulait parler elle allait le faire. C’était incroyable le sentiment que tu éprouvais. Cette impression de la connaître depuis toujours. Comme tu le croyais, Artemis ne vivait pas très loin de chez Lip. Tu étais content, tu n’avais pas forcément envie de marcher pendant une éternité pour ta propre voiture. Tu gares la voiture. Tu tournes la tête vers la demoiselle, elle est brisée tu le vois. Tu sors de la voiture et fait le tour. Tu ouvres sa portière, tu te penches pour la détâché. Tu vois le sel de ses larmes qui ont coulés silencieusement sur sa joue. « Nous sommes arrivés. » Cela arrivait rarement que tu regrettais ton bras en chair et en os. Tu avais fini par te faire à l’idée, plus rapidement que tu ne l’aurais cru. Pourtant là, tu aurais aimé pouvoir la prendre dans tes bras et l’emmener jusqu’à chez elle, c’était impossible, tu n’avais pas la force physique nécessaire encore. Tu la laisse se glisser hors de la voiture et elle passe devant toi sans poser un regard. Tu décides de la suivre jusqu’à chez elle. Vous êtes devant la porte de sa maison, tu espérais qu’elle t’invite à rentrer. Ça n’avait rien de sexuel, au contraire, tu voulais pouvoir la mettre en sécurité dans sa chambre, tu voulais être là pour elle si elle en avait de besoin. Dana était très loin de tes pensées, ton univers tout entier gravitait autour de la blonde. Ça te frappait de plein fouet, la seule chose qui t’importais c’était elle.

**here since :** 18/01/2020

Sa main se pose sur sa joue et elle se fige, tirailler entre se laisser aller contre sa main ou la repousser violemment, parce que ça la brûle, l’épiderme qui semble de réveiller à son contact, comme par magie, et c’est trop, trop pour son cœur, trop pour son cerveau, trop pour le niveau d’alcool qu’elle a dans le sang. Elle choisit l’entre deux, détourne le visage pour se détacher de lui, fuir son contact alors qu’elle cherche ses clés pour les lui donner. « Un peu plus loin, dans la rue. » Sa main vient se poser dans son dos, envoie une nouvelle décharge dans son corps alors qu’un frisson lui remonte l’échine. Elle fait un pas en avant, un peu trop vite pour paraître naturel, alors que le besoin de fuir sa main se fait ressentir, de peur que si le contact se prolonge, elle en veuille toujours plus. Il la suit jusqu’à sa voiture, en silence, et elle le laisse prendre place derrière le volant, s’installe côté passager en silence. Elle a peur qu’il essaie de lui parler, mais sa crainte s’envole vite. Il n’est pas si con, quand il veut, lui laisse le choix. Elle détourne la tête, se concentre sur la vue qui s’offre à elle par la fenêtre. Sans vraiment réfléchir, elle laisse sa main se poser sur la cuisse de Jules, comme pour se raccrocher à quelque chose, ou peut-être un signe pour lui montrer qu’elle est reconnaissante qu’il la raccompagne ? Ou encore le simple besoin de sentir sa chaleur, son contact sous sa main, comme pour s’ancrer dans le moment présent, faire disparaître cette soirée catastrophe de son esprit. Si elle avait su que ça finirait comme ça, elle serait restée chez elle, dans son bain, devant une série, tout pour éviter ce fiasco. Elle essuie les larmes qui roulent en silence sur sa joue à mesure qu’elles apparaissent, essaie de retenir les sanglots qui menacent de la submerger à nouveau. Ils arrivent vite – trop vite – devant chez elle, mais elle ne bouge pas d’un pouce alors qu’il sort de la voiture, remarque à peine qu’il ouvre sa portière pour la détacher. Encore sous le choc, elle a l’impression de sortir d’un mauvais rêve alors qu’il la ramène à la réalité, lui annonce qu’ils sont devant chez elle. Il lui faut un temps pour réaliser, alors que son regard va de lui à sa maison. « Ah oui… » Encore ailleurs, elle sort de la voiture, lentement, comme si un poids l’empêchait d’avancer plus vite. Elle se dirige vers l’entrée, sans un regard pour Jules, comme un peu perdue. Elle glisse la clé dans la serrure, ouvre la porte… reste debout dans l’encadrement. Comme guidée par une force extérieure, elle se retourne, se plante face à lui, ses yeux naviguant entre ses yeux et ses lèvres alors qu’elle se rapproche, pose son front contre le sien, son souffle sur ses lèvres alors qu’elle glisse une main sur son épaule, comme pour le retenir. Elle ne sait pas d’où lui vient ce besoin de l’avoir près d’elle, mais c’est plus fort qu’elle. Elle se pince les lèvres, ferme les yeux alors que sa main glisse dans sa nuque. « Reste… » Une supplication plus qu’un ordre qui lui échappe dans un souffle.

**here since :** 15/09/2019

Alors qu’elle se rapproche de toi, tu lèves la main vers elle et la pose sur son joue. Tu sens la main d’Artemis sur ton épaule et tu frisonnes à son contact. Tu fermes les yeux. Vos visages sont près l’un de l’autre, la vérité est que tu sens l’odeur d’alcool et de vomit qui se dégage de la blonde, mais cela ne te répugne pas. Vos lèvres se frôlent doucement, ta main se place derrière sa nuque alors qu’elle fait de même. Tu pousses un soupire lorsque tu l’entends presque te supplier de rester. Tu ouvres les yeux. Tu la regarde, caresse sa joue, embrasse sa peau. Tu ne peux pas ouvrir la bouche, tu es incapable de prononcé les mots que tu dois faire. Tu dois partir, tu dois dire non. Tu ne dois pas flancher, tu ne dois pas oublier Dana, et qu’est-ce que c’est dur de ne pas l’oublier, alors qu’Artemis est là, vulnérable et qu’elle a besoin de toi. Tu préfères le silence, tant que tu ne parles pas, tant que tu ne bouges pas trop, tu peux rester près d’elle. Tu pousses Artemis vers l’intérieur de sa main, la gardant près de toi et tu refermes la porte en donnant un petit coup de pied. Tu enfouis ta tête dans son cou, lui donne plusieurs bisous, ta main caressant toujours l’arrière de sa tête. Tu te lèves les lèvres. « Artemis… » Tu te défait d’elle, doucement, pendant que tu murmures son nom, une douleur dans l’âme. C’est difficile de la savoir si près de toi, mais si loin. Pourquoi est-ce que tu t’infliges ça ? Pourquoi est-ce que tu refuses d’admettre que tu es éperdument amoureux d’elle, pas de Dana ? Pourquoi tu crois que Dana ne serait pas assez solide pour encaisser une rupture ? Vous n’êtes pas amoureux, ni l’un ni l’autre. C’est cette pensée qui te fait flancher. Celui de te dire au fond de toi que tu n’es pas amoureux de Dana. Tu regardes Artemis. « Viens ici. » Tu la tire vers toi et pose tes lèvres, d’abord timide sur les siennes. Un feu d’artifice, un ouragan. Tu es secoué. Le contraire t’aurais davantage surpris. Tu es doux avec elle, tu ne l’embrasse pas comme un sauvage qui profite d’une demoiselle alcoolisée. Tu l’aimes. Tu ne sais pas combien de temps tu l’as eu dans tes bras, échangeant plusieurs baisers, mais c’est l’heure pour toi de partir. Tu caresses une dernière fois sa joue. Ton cœur se brise, qu’est-ce que tu vas faire Jules ? Tu as besoin d’elle. Tu ouvres la bouche, tu voudrais lui dire que tu l’aimes. Tu te ravise. « Je dois partir. » Tu appuies ton front sur le sien, l’embrasse une dernière fois. Tu dois partir, comme la dernière fois, sans te retourner, sans lui laisser l’occasion de te demander de rester. « Bonne nuit. » Comme si elle pouvait passer une bonne nuit après l’annonce qu’elle venait de recevoir… tes lèvres une dernière fois sur les siennes et te voilà déjà partie en direction de chez Philippe, reprendre ta bagnole et retourner chez toi, prendre une bonne douche froide.

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