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 friendship never ends (artemis)

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Olivia Castel
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MessageSujet: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyMar 14 Avr - 21:28



Onze heure trente. Il est onze heures trente quand tu te décides à débarquer chez ta meilleure amie, un peu à l’improviste, avec deux caramel macchiato et des croissants dans les mains pour faire passer sa potentielle gueule de bois. Tu doutes qu’elle soit déjà toute pimpante, voire même qu’elle soit déjà debout vu la soirée de la veille. C’est sans doute encore un peu trop tôt. Mais tu as envie de la voir, ou plutôt besoin de la voir.  Vous deux, c’est un peu compliqué en ce moment, voire même un peu tendu sans trop que tu saches pourquoi. Ce matin, il y quelques petites choses que tu veux tirer au clair. des petites inquiétudes, des questions, tout plein de petites choses. La soirée de la veille a laissé des traces, stupide jeu de la bouteille. Artemis doit encore puer l’alcool à plein nez vu son état de la veille. Mais tu peux pas t’empêcher de t’inquiéter plus que raison. T’as pas bu une seule goutte d’alcool à cette soirée, comme toujours d’ailleurs, parce que alcool et la tonne de médicaments que tu prends ne feront jamais bon ménage. Alors tu te souviens. De tout. Et honnêtement, ça t’as fait bizarre de voir ta meilleure amie boire autant. S’installer sur les genoux d’un mec et même lui faire un suçon alors que quelques jours auparavant elle n’avait que Jules en tête. Sans compter la façon dont elle t’a accueillie à cette soirée juste parce que t’es venue avec Sander. Des questions tournent en boucle dans ta tête, ça n’a aucun sens, ce comportement. Pas à tes yeux en tout cas. Alors, ce matin, tu veux tirer les choses au clair, lui faire part de ton inquiétude. C’est sans doute un peu à tes risques et périls, un lendemain de soirée n’est sans doute pas le meilleur moment mais tu aimes pas trop laisser trainer les choses. Alors te voilà devant chez elle, petit déjeuner à la main, en train de sonner. Tu t’attends à la sortir du lit décoiffée et probablement encore en pyjama, à l’entendre râler, mais qu’importe, tu y es habituée depuis le temps que vous vous connaissez. ça sonne une fois, puis une deuxième. Elle descend pas t’ouvrir alors tu te décides à lui envoyer un petit texto. Pour lui dire que c’est toi en bas, et pas le facteur qui lui amène un énième colis. Juste toi. Et quelques minutes plus tard la voilà qui vient - enfin - t’ouvrir. « salut » aucun doute, si tu ne l’as pas réveillée elle n’est clairement pas debout depuis bien longtemps. T’as envie de rire en voyant sa tête. Championne de la gueule de bois. Mais tu te retiens, c’est pas vraiment le moment de la braquer. Tu te glisses chez elle, sans vraiment attendre qu’elle t’invite à entrer. « je t’ai apporté le petit dej » Souriante olivia, contente de ton idée et en pleine forme. « caramel macchiato encore chaud » que tu lui tends. rien de tel qu’un bon café pour aider à faire passer une gueule de bois et pour discuter entre copines. « t’es bien rentrée hier soir ? » C’est de la pure politesse. Tu sais qu’elle est bien rentrée. Sander t’as écrit pour te prévenir. Tu aurais préféré que le message vienne d’elle, mais vu son état, tu peux pas lui en vouloir. Tu sais pas trop comment amorcer la discussion, alors tu préfères attendre de voir comment elle va te répondre avant de te lancer dans quoique ce soit.

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Artemis Swanson
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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyMer 15 Avr - 11:09

Elle dort plus que profondément quand la sonnerie résonne, presque comme dans un mauvais rêve. Elle grogne, se retourne dans son lit, oreiller sur la tête pour occulter le son dérangeant, ce bruit suraigu qui vient lui vriller le crâne, alors qu’elle dessoule à peine de la veille. La soirée lui revient par bribes, un voile flou recouvrant les quelques images qui lui reviennent. Elle se souvient s’être ennuyée, avoir beaucoup trop bu. Elle se souvient du passage éclair de Jules, juste assez longtemps pour la mettre hors d’elle. Puis Nick, comme distraction parfaite pour faire payer à l’autre son rejet, son départ trop rapide, alors qu’elle avait vraiment voulu passer la soirée avec lui plutôt que ce qui lui servait de meilleur ami. Mais maintenant, elle ne savait plus où ils en étaient, après la crise qu’elle lui avait faite à la soirée, crise qu’elle n’assumait absolument pas. Elle n’en revenait pas de d’être laisser aller comme ça, ne comprenait pas d’où cette impulsion lui était venue, elle qui était la première à refuser toute démonstration publique d’affection, elle s’était réellement jetée à son cou ? Les images s’embrouillent dans son cerveau, lui semble presque irréelles, surréalistes. Et puis, le regard de Jules avant de partir, qui l’avait soigneusement évitée pour aller chercher une putain de silver, ça l’avait mise hors d’elle. Le coup de pouce qui lui manquait pour la déterminer à le faire souffrir par tous les moyens possibles. Et comme si tout ça ne suffisait pas, il avait fallu que son demi-frère débarque avec sa meilleure amie à elle. A qui elle n’avait que très peu parlé ces derniers temps, bloqué par cette sensation de honte d’avoir couché avec son frère, qu’elle refusait d’admettre. Et de le voir, lui, avec elle, aussi doux, aussi attentionné, de voir leur complicité apparente, ça avait été une véritable torture. De voir que tout ce dont elle avait rêvé petite, il l’avait avec une autre, avec elle, qui avait déjà un grand frère – con, certes, mais un frère quand même. Et elle a beau l’aimer de tout son cœur, Artemis ne peut s’empêcher d’être jalouse, de se sentir trahie par la seule personne au monde qui la connaisse depuis si longtemps. Et ça passe mal. La sonnette retentit à nouveau, et elle râle, se demande qui peut être assez con pour sonner encore alors que personne ne répond. Elle ne bouge pas d’un pouce, compte bien passer sa journée dans son lit, coupée du monde pour se remettre de sa gueule de bois et réfléchir à la prochaine étape de son plan pour faire souffrir le Lancaster. Mais c’est sans compter sur l’insistance de l’intrue, qui apparemment à son numéro. Elle jette un œil à son portable. Liv. Evidemment il fallait que ce soit elle. Artemis hésite, entre faire la morte ou aller lui ouvrir. Mais elle la connait trop bien pour savoir qu’elle ne s’en ira pas comme ça, qu’elle ne bougera pas tant qu’elle n’aura pas eu de ses nouvelles. Alors elle souffle, ne prend même pas la peine de passer par la salle de bain, encore moins de s’habiller, descend en t-shirt. Elle ouvre la porte sur une Liv souriante, petit dej en main, et ça l’irrite plus que de raison. Elle roule des yeux alors qu’elle se décale pour la laisser entrer, attrape le café qu’elle lui tend avant de se diriger vers la cuisine, s’assoit sur l’un des tabourets hauts devant l’ilot centrale. Elle boit une gorgée, espère que le café chassera son mal de crâne, mais avec Liv en face, et tous les non-dits qui risquent d’exploser, elle a comme un doute. « A ton avis ? Je suis sûre que ton nouveau meilleur ami super Sander t’as fait un compte rendu. » Elle est amère, sans vraiment pouvoir le contrôler. Pas vraiment du genre diplomate en temps normal, on ne peut pas dire que la gueule de bois l’aide à prendre des pincettes. C’est brutal, c’est franc, c’est incisif. C’est plus fort qu’elle. Mécanisme qui la pousse à faire souffrir les autres pour oublier sa propre douleur, la transférer sur une victime non consentante. « Qu’est-ce que tu veux, Liv ? Pourquoi t’es là ? »
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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyMer 15 Avr - 22:13



Elle va t’envoyer bouler. Tu en es persuadée. Lendemain de soirée, sans doute encore bourrée de la veille, c’était peut être pas l’idée du siècle de débarquer chez ta meilleure amie de bon matin. Mais maintenant que tu es devant chez elle, autant aller au bout du truc. C’est pas le moment de rebrousser chemin. Même si elle est capable de te faire attendre deux heures là, plantée devant la porte d’entrée. C’est à la limite de celle des deux qui sera la plus têtue. Finalement, Artemis daigne enfin venir t’ouvrir. Tu pourrais presque faire un commentaire, mais non, tu te retiens. Tu la suis docilement dans la cuisine. Et ses premières paroles piquent un peu. A peine quelques minutes que tu es là et tu te prends déjà une réflexion par rapport à Sander. Rien d’étonnant si on se rappelle de son comportement de la veille. Tu comprends pas trop parce que Sander et toi, ça a toujours été une belle amitié, quelqu’un sur qui tu as toujours pu compter. Presque un deuxième frère. Il est sans doute là le problème, presque comme un frère alors qu’il est le demi frère de ta meilleure amie. Mais tu fais pas vraiment le lien. Cela te parait un peu bizarre. Cette pseudo nouvelle jalousie. Tu le sais, qu’elle a toujours voulu avoir un frère, ou quelqu’un avec qui elle aurait pu avoir une relation similaire a celle que tu as avec ton propre frère Lip. Mais de là à te reprocher ta relation avec Sander, c’est un peu fort, parce qu’elle est pas nouvelle votre relation. C’est comme ça depuis longtemps. « Oui effectivement il l’a fait » Tu ne lui caches pas la vérité, tu réponds calmement. C’est pas le moment de se lancer dans les reproches. Même si tu as envie de lui balancer qu’il l’a fait parce que tu le lui as demandé. Parce que tu t’inquiétais pour ta meilleure amie et qu’elle même, n’a pas été foutue de t’écrire pour te prévenir que oui, elle était bien rentrée. « Tu lui reproches quoi à mon nouveau meilleur ami ? qui soit dit en passant n’a rien de nouveau » Tu lèves un peu les yeux au ciel, agacée qu’elle s’en prenne à Sander sans aucune raison apparente. Mais tu essaies de pas montrer cet agacement, parce que t’as pas envie de l’énerver plus qu’elle ne l’est déjà. Tu bois une gorgée de ton café alors qu’elle te pique une deuxième fois. Reste calme Olivia et laisse ça sur le compte de sa gueule de bois, c’est mieux pour vous deux. « Savoir comment tu vas » Simplement. Tu veux pas juste un je vais bien. Tu veux plus que ça. T’as envie de voir la Artemis que tu connais. La vraie. Celle qui se confie facilement à toi. Celle que tu écoutes avec attention. Tu veux juste jouer ton rôle de meilleure amie. S’inquiéter quand les choses tournent bizarrement. Aller au devant des reproches pour pouvoir mieux arranger les choses. « Parce que tu m’évites en ce moment, parce que ce que j’ai vu hier à la soirée ça te ressemble pas » et la liste pourrait être encore très longue. Mais tu t’arrêtes là avant de franchir la ligne invisible des reproches. « Parce que je m’inquiète pour toi » que tu finis par souffler. C’est à double tranchant cette confession, et bizarrement tu sens déjà que sa réponse ne sera pas celle que tu attends.

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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyJeu 16 Avr - 11:14


Evidemment que Sander lui a envoyé un message, probablement pour la rassurer, et ça l’agace, ça vient titiller quelque chose en elle qu’elle refuse d’admettre, qu’elle refuse d’accepter, pas prête de révéler sa jalousie maladive au grand jour. Alors elle se tait, pour l’instant, garde ses réflexions sous la fine surface qui menace d’éclater à tout moment. Elle est beaucoup trop à fleur de peau pour réussir à se contrôler, elle le sait, et elle aimerait pouvoir la foutre dehors, même si ce serait probablement la pire idée du siècle, le meilleur moyen de perdre la seule personne au monde qui puisse s’inquiéter pour elle. Mais elle ne pense pas de façon lucide, et quand Liv amorce un début de défense de Sander, elle bout à l’intérieur, essaie de contenir sa rage pour ne pas simplement exploser et tout brûler sur son passage. Calcule, Artemis, calcule. Elle en a tellement, des choses à lui reprocher. De ne pas avoir été là. D’avoir fait voler en éclats toute son existence. De lui avoir balancer l’info à la gueule avant de se barrer comme un lâche. D’avoir cette complicité avec Liv. La liste est longue. Elle ne sait même pas si l’autre est au courant, elle-même ne lui ayant rien dit. Elle avait préféré éviter de mentionner cette soirée fiasco avec elle, notamment pour éviter de parler du fait qu’elle s’était taper son frère. « D’être le bâtard de mon père, pour commencer, mais vu à quel point vous êtes proches, j’imagine que tu le savais déjà ? » Et ça la frappe, d’un seul coup. Et s’il lui en avait déjà parlé ? S’il lui avait dit, qu’elle était sa demi-sœur, avant même de lui annoncer à elle ? Et elle n’aurait rien dit ? Elle ne veut pas le croire, mais cette petite voix pernicieuse qui s’insinue dans son crâne ne peut s’empêcher de semer le doute. « Tu le sais depuis quand, que j’ai un putain de demi-frère ? Honnêtement ? » Elle attend, guette la réponse dans le regard de l’autre, alors que l’angoisse s’infiltre dans ses veines. Artemis détourne le regard, boit une nouvelle gorgée alors qu’elle jette un œil au croissant, toute envie de manger envolée alors que sa gorge se serre, que Liv lui balance son inquiétude à la gueule, et ça la touche, ça vient réchauffer ce qui lui sert de cœur, et pourtant… Pourtant elle n’a jamais su gérer ses émotions, a toujours eu du mal à accepter qu’on puisse avoir de l’affection pour elle. Alors au lieu d’accueillir son amitié offerte à bras ouverts, elle mord, dresse des herses, cherche à la blesser pour que les choses reprennent leur cours. « Je me porte comme un charme, merci. Je vois pas pourquoi tu t’inquiètes, vraiment, j’étais en très bonne compagnie hier soir. » Elle se ment à elle-même, préfère ignorer le fait qu’elle aurait préféré passer sa soirée avec un autre que le Walton, qu’elle se dégoûterait presque en y repensant. « Et quant au pourquoi je t’évite, super Sander t’as pas raconté ? » Elle s’emporte, elle le sait, elle ne devrait pas aller sur ce terrain, et pourtant elle ne peut pas s’en empêcher, la boule est lancée à toute vitesse, prête à faire le strike de l’année. Elle plante son regard dans le sien, une lueur démoniaque au fond des prunelles alors qu’elle s’apprête à lâcher la bombe. « J’ai couché avec Lip. Ca te va comme excuse ? » A peine les mots résonnent-ils dans le silence de la cuisine qu’elle aimerait les récupérer, mais il est trop tard. Elle pourrait s’excuser, se défendre, s’expliquer, mais elle est trop fière pour ça, se contente de détourner le regard en buvant son café, prête à la voir partir sans un mot, à se retrouver seule. Comme d’habitude.
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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyJeu 16 Avr - 21:34



C’est dingue cette agressivité de bon matin. Elle peut pas juste accepter l’idée que tu te fais du soucis pour elle. Non. C’est presque trop difficile à croire, alors elle préfère s’en prendre à Sander. C’est trop facile de s’en prendre à lui et en plus c’est un de tes meilleurs amis, un deuxième frère même, alors tu peux pas t’empêcher de le défendre. Que ça lui plaise ou non. « Et il y est pour quelque chose si ton père a fait le con ? » C’est sur que c’est plus facile de blâmer un Sander présent qu’un père absent. Tu croises son regard et tu sens qu’elle a compris. Elle sait que tu sais la vérité, tu sais que Sander est son demi frère. Tu feins même pas la surprise quand elle t’en parle. Impossible. C’était délicat à tenir comme position depuis quelques temps. Ton meilleur ami est le demi frère de ta meilleure amie. Tu l’as su avant elle et tu avais promis de rien dire. Le secret le plus difficile à tenir. Regarder ta meilleure amie droit dans les yeux et lui cacher cette douloureuse vérité, t’es pas fière de toi. vraiment pas. « Depuis quelques semaines. Mais avant que tu me le reproches, c’était pas à moi de t’en parler » Une ligne de défense comme une autre. C’est la seule chose qui t’as fait tenir. Te persuader que c’était pas ton problème, pas à toi d’aborder un tel sujet. C’était pas qu’une histoire de promesse à tenir. Mais des histoires de familles dans lesquelles tu n’as rien à voir. Tu penses un instant à comment tu aurais réagi si la situation était inversée. Et finalement, tu te dis qu’à ce moment précis, elle doit bien te détester. Le curseur est difficile à positionner entre la loyauté envers ton meilleur ami, envers une promesse et Artemis, ta meilleure amie depuis toujours. Tu espères juste sans grande conviction qu’elle comprendra ta position. Puis tu lui fais part de tes inquiétudes. Tout t’inquiètes avec elle en ce moment et encore plus le comportement agressif qu’elle adopte devant toi. Sans grande raison. « Pas à moi Artemis, je te connais par coeur. Tu aurais préféré passer ta soirée avec Jules, je me trompe ? » Tu as juste envie de comprendre ce qui lui passe par la tête en ce moment. Tu peux pas mettre ça uniquement sur le fait qu’elle vient d’apprendre qu’elle a un demi frère. Demi frère qui revient sur le tapis et qui visiblement te cacherai quelque chose. Tu la fixes, perplexe, attendant la suite. « t’es sérieuse là, tu t’es tapé mon frère ? » Tu tombes de haut. Vraiment. Ta voix se fait tremblante. Ta meilleure amie et ton frère. Cela te donnerait presque la nausée ou le vertige. Une grimace rien que de les imaginer ensemble. Vision d’horreur. Tu peux pas, c'est pas possible, c’est plus fort que toi, ça te dégoute. C'est un cauchemar et tu vas te réveiller. Et savoir que Sander le savait, ça te fait encore plus mal au coeur. T’es perdue, tu te demande ce qui a bien pu leur passer par la tête, t’as envie de lui envoyer ton café chaud en pleine tête et partir sans te retourner. Mais tu ne lui feras pas ce plaisir. « J’peux savoir pourquoi mon frère ? C’est pas les mecs qui manquent pourtant » La preuve pas plus tard que la veille, quand elle était sur les genoux de Walton. La réponse va sans doute faire mal, tu t'y attends. Tu essaies ensuite de reprendre tes esprits. Tu as envie de la traiter de tous les noms d’oiseaux qui te passent par la tête. Alors tu prends une inspiration, pour te calmer parce que c’est pas toi, réagir à chaud. Non, tu réfléchis parce que tu connais le pouvoir des mots. Tu poses ton regard dans le sien, alors qu’elle essaie de t’éviter presque comme si elle n’était pas fière d’elle alors qu’elle vient à l’instant de se vanter d’avoir couché avec Lip. « J’sais pas à quoi tu joues là, mais t’es bien partie pour perdre ta seule vraie amie sans même t’en rendre compte » Ironiquement, ça te ferais presque sourire, tu as même envie de l’applaudir, parce que il faut vraiment y aller pour te décevoir comme ça. C'est comme si quelque chose venait de se briser dans votre amitié.

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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyVen 17 Avr - 10:27

La mention de son père lié au mot con vient la piquer, plus qu’il ne faudrait. La faute à la gueule de bois, probablement. Mais bien que son père ne soit pas des plus présents, et qu’elle a des sentiments mitigés à son égard, pour son manque de réaction alors que sa mère était encore en vie, il reste son père. Celui qui la considère encore aujourd’hui comme sa petite princesse, et qui quand il est là la couvre d’amour. Alors ça passe mal. « Non, mais il y est clairement pour quelque chose de ne pas me l’avoir dit alors que… » Rien que de repenser à l’épisode des vestiaires, elle en a la nausée. Elle préfère ne pas mentionner l’évènement, secouée par un frisson de dégoût à l’idée de ce qui aurait pu se passer, s’il n’avait pas su. Elle ne sait pas s’il lui en a parlé, si Liv est au courant de ce qu’il se passe réellement entre leurs frères. En tout cas, elle avait raison, elle était au courant pour son lien de parenté avec Sander. Le quelques semaines qui tombe, vient se planter dans ses entrailles alors qu’elle se sent trahie, bafouée dans son amitié. Elle avait préféré croire que Liv n’avait pas été au courant, que seul Sander savait, qu’elle ne devait s’en prendre qu’à lui, que sa meilleure amie lui aurait dit si elle avait su un truc pareil, mais apparemment, elle s’est fourré le doigt dans l’œil. Jusqu’au coude. A croire que la loyauté, c’était un concept flou pour tout le monde. Elle sent la rage monter, lentement mais sûrement, la voix qui monte dans les tours. « Oh Liv, à d’autres. Quelques jours, passe encore, mais des semaines ?! Sérieusement ? Console-toi avec l’excuse que tu veux, mais t’aurais dû m’en parler. J’aurais largement préféré l’apprendre de toi plutôt qu’il me balance ça à la gueule comme un connard en pleine soirée. » Lip en avait d’ailleurs subi les conséquences à ses dépens, et Jules avait ramassé les morceaux, avec cette douceur dont il était capable et à laquelle elle était loin de s’être habituée. Et après la soirée d’hier, pas sûre qu’elle ait encore l’occasion de s’y habituer, ni d’en avoir l’envie. Pourtant, elle sent une vague d’angoisse déferler sur elle à la simple idée de ne plus le revoir, comme un vide à l’intérieur de savoir qu’elle a probablement tout gâchée, comme elle sait si bien le faire. Et quand sa meilleure amie lit en elle comme un livre ouvert, pour son plus grand désespoir, la façade se fissure, elle perd pied un court instant alors que le nom du Lancaster lui fait l’effet d’une gifle. « Peut-être. Mais il avait qu’à pas jouer au con hier soir, c’est son problème. » La voix qui tremble légèrement alors qu’elle rejette avec une facilité déconcertante la faute sur l’autre, ne mentionne pas à quel point elle aussi, a déconné. Ou pas ? Elle ne sait pas quoi penser. Il l’énervait. Pour une fois qu’elle lui cédait un peu de terrain, il avait fallu qu’il l’accueille avec froideur, qu’il la repousse, et elle l’avait pris comme un coup en plein dans son orgueil mal placé. Mais après ce qu’elle lui a dit, elle doute qu’il revienne se frotter à elle et ses sautes d’humeurs de sitôt. Elle est ramenée brutalement à la réalité par sa meilleure amie qui intègre la bombe qu’elle vient de lâcher, et quand elle voit la déception et la douleur envahir le visage normalement si doux de Liv, elle regrette instantanément, voudrait pouvoir les ravaler, les empêcher de franchir ses lèvres, et pourtant incapable de s’excuser, de demander pardon, de trouver le moyen de se rattraper. Les sentiments contradictoires qui viennent embrouiller son jugement, qui l’empêche de penser clairement, et les fissures qui s’accentuent, deviennent des failles de plus en plus larges alors qu’elle perd de plus en plus le contrôle. « Pourquoi ton frère ? Tu veux vraiment savoir ? C’est lui qui m’a allumée. Jules le déteste. J’étais énervée contre Sander. Je m’ennuyais, il était là. » Autant de facteurs qui lui semblent bien peu convaincant face au regard de Liv. « Mais avant que tu me juges, je te signale qu’il s’est autant servi de moi que moi de lui. Tu sais pourquoi ? Parce qu’il était persuadé que Sander voulait coucher avec moi. C’est comme ça que j’ai appris que c’était mon frère d’ailleurs ! Il a balancé ça comme ça, juste après, en plein milieu de sa crise de jalousie pour Lip ! Donc tu vois, je suis loin d’être la seule à avoir merdé. » La vision qui se brouillent alors qu’elle essaie de contenir les larmes qui menace de sortir, submergée par un trop plein d’émotions qui menace de déborder, de ravager tout sur son passage. Elle ne sait pas si c’est son état de fatigue, son mal de crâne, mais devoir revivre cette soirée de l’enfer, devoir en parler avec elle, elle a l’impression de replonger tête la première dans le cauchemar, dans la douleur, dans la solitude qui lui est revenue en pleine gueule après que Jules l’ait raccompagné chez elle, qu’il soit reparti, probablement pour retrouver sa précieuse, qu’il ait pu la voir dans cet état de faiblesse pour mieux l’abandonner derrière, et ça fait mal, ça rouvre des blessures qu’elle pensait cicatrisées depuis longtemps, le myocarde qui se met à saigner. Alors quand Liv menace de partir à son tour, ça explose, ça craque de partout, c’est un véritable tsunami qui déferle, et elle perd complètement le contrôle, incapable de retenir plus longtemps les larmes qui fuitent du barrage. Elle se lève de sa chaise en posant violemment son café qui gicle sur le plan de travail, lui indique la porte, sa rage et sa douleur qui s’entremêlent, déforme sa voix qui part dans les aigües. « Vas-y, tu connais la sortie, je te retiens pas ! Ton frère sera ravi, le mien aussi. De toute façon, je le mérite, non ? Tout le monde sait à quel point je suis horrible, comme fille, une vraie salope ! C’est déjà un miracle que tu sois restée mon amie si longtemps, alors que clairement, je mérite que ça, d’être seule. » Elle suffoque, essaie de contenir les sanglots qui la secouent, en vain, incapable de calmer la respiration qui s’emballe.
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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyVen 17 Avr - 20:19


Parler du père d’Artémis, c’est comme parler de ton père, un sujet toujours délicat. Pourtant tu n’hésites pas à le mentionner et tu sens qu’elle n’apprécies pas. Normal. « Alors que quoi ? » Tu sais pas si tu es prête à entendre la suite. Pour toi, il n’y a qu’un fautif dans l’histoire et c’est bien le père d’Artemis. Ton avis est sans doute pas objectif étant donné ta proximité avec Sander, mais lui n’y est pour rien si il est le demi frère de ta meilleure amie. Et quoiqu’il arrive tu ne pourras pas t’empêcher de le défendre. Que ce soit face à Arty ou face à Lip. Puis tu lui apprends la vérité. Oui tu le savais, que Sander était son demi frère. Depuis un moment. T’as pas vraiment d’excuses, si ce n’est que ce ne sont pas tes histoires et qu’une promesse est une promesse. Est ce que tu en aurais parlé à Sander si Artemis t’avais confié une telle chose ? Non plus. Tu n’aurais pas pu briser une promesse, meilleure amie ou pas. Alors oui, tu as peut être trahi Artemis, et tu comprends qu’elle le prenne comme ça. Sauf qu’à ta place, elle aurait peut être agi de la même manière. « Je lui avais promis de pas en parler » Tu répond calmement. C’est clairement pas la bonne réponse à lui donner, vu le ressenti qu’elle a envers Sander. Tu as limite presque peur qu’elle te piques un peu plus Mais c’est la vérité. « Tu ne l’as peut être pas appris dans les meilleures conditions, je veux bien te croire, mais c’était pas à moi de te le dire » Tu lui tiens tête, tu maintiens ton avis. On parle pas d’un mec qui trompe sa copine là. Non, c’est plus compliqué de ça. Des histoires de famille, tu en as assez avec les tiennes, pas besoin de gérer celle des autres. Tu pointes ensuite la soirée de la veille et tu touches une corde visiblement sensible. Tu as visé juste en mentionnant Jules. C’était évident en même temps. Depuis le temps qu’elle te parle de ce gars là. «Et il a joué au con parce que ? » Tu la pousses encore un peu dans ses retranchements. Tu la connais tellement bien que tu sais qu’elle veut juste pas avouer ses torts. Cela va forcément te retomber dessus, elle va pas apprécier, mais qu’importe. Il est aussi là ton rôle de meilleure amie. Lui montrer qu’il n’y a pas que les autres qui déconnent. Qu’elle aussi, elle déconne et parfois pour rien. Et là, elle a bien déconné. Un coup de poignard dans le coeur, c’est exactement ce que tu ressens en entendant qu’elle a couché avec ton frère, ton sang. T’as du mal à avaler ta salive, ta gorge se serre. Cela parait tellement impossible, tellement inimaginable que tu as l’impression de te prendre une claque monumentale. Est ce que tu as envie de savoir le pourquoi du comment ? Non pas vraiment. Même si tu poses la question. « T’as couché avec mon frère par ennui et besoin de vengeance ? Bravo. C’est bien. J’te félicite. » Tu hoches la tête, ironiquement. C’est tellement ridicule comme excuse que tu sais pas comment réagir autrement. Tu l’aurais peut être mieux pris si elle t’avais juste dit que ton frère lui plaisait et qu’elle avait juste envie de se le taper. Mais non. Tout est une question d’ennui et de vengeance. Trahir sa meilleure amie pour s’occuper et se venger. C’est sympa comme concept. Puis elle argumente ensuite. Pas seule, Lip aussi est fautif. Sander et Jules ont aussi leur part de responsabilité. Mais tu t’en fous en fait de savoir qui est responsable de quoi. Tu te sens juste trahie par ton frère et ta meilleure amie. Il perd rien pour attendre d’ailleurs ton frère. Tu vas pas le louper ce soir. « Vous me dégoutez, tous les deux » Ce sont les seuls mots que tu arrives à articuler. Tu pourrais argumenter, lui dire qu’elle aurait pu, tu sais pas, résister au jeu de ton frère ? Ne pas se laisser tenter ? Penser à toi ? Mais non. Tu réfléchis plus, les paroles d’Artemis glissent sur toi sans que tu l’écoutes vraiment. Tu retiens juste que Lip n’y est pas pour rien. Lip a joué lui aussi. Et au fond, c’est sans doute ça qui te fait le plus mal. Te sentir trahie par ton propre frère, par le seul et unique homme de ta vie. Alors oui, t’as envie de partir. Loin, très loin. Te terrer dans un coin et pleurer toutes les larmes de ton corps. Mais tu tiens bon, tu lui feras pas ce cadeau à Artemis, parce que finalement, c’est tout ce qu’elle attend quand elle te montre la porte. Et aussi parce que ça te fend le coeur de la voir dans cet état. T’es partagée parce que tu lui en veux, clairement, d’avoir couché avec ton frère. Mais la voir dans cet état, les larmes qui menacent, ça fait mal. Parce que c’est pas n’importe qui Artemis. Malgré tout, c’est ton amie. Ta meilleure amie. Depuis tellement longtemps que tu peux pas la laisser comme ça, seule, dans cet état. « Oh ça oui tu le mérite, on est bien d'accord » Le contraire aurait été impossible a affirmer. Il n’est pas encore question de pardonner ou d’oublier, mais tu te rapproches d’elle. Même si ça te coute. Même si c’est dur. Et tu la prends dans tes bras. Sans rien dire. Tu lui offres ton épaule pour pleurer en espérant juste qu’elle ne t’enverra pas bouler une énième fois.  

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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptySam 18 Avr - 16:04

Elle ronge son frein, ne veut pas revenir sur l’épisode des vestiaires, ne veut pas dégrader encore plus l’image que Liv peut avoir d’elle, parce que c’est bien l’une des seules personnes au monde dont l’avis compte pour elle. Et pourtant, elle est tellement remontée, tellement énervée contre Sander et la façon dont elle le défend corps et âme, qu’elle a besoin d’exploser ce piédestal sur lequel elle semble le mettre. « Alors que je me suis littéralement jetée sur lui dans les vestiaires ? Et qu’il est rentré dans mon jeu ? Il aurait fait quoi, si Lip était pas arrivé, hein ? Il se serait sorti comment, de cette merde ? En m’enfermant dans un casier ? » Elle explose, les mots vont plus vites que sa pensée, animés d’une volonté propre qui lui échappe, comme s’ils avaient ce besoin de sortir, qu’ils avaient été enfermés depuis trop longtemps, au point de commencer à pourrir à l’intérieur. Elle n’a pas l’habitude de parler, de vider son sac, et les choses s’accumulent, jusqu’au moment où elle est incapable de contenir les choses plus longtemps, et malheureusement pour elle, c’est souvent Liv qui prend tout, parce qu’elle est la seule à prendre la peine de la pousser, de venir crever l’abcès, à s’inquiéter suffisamment pour avoir envie de l’aider malgré tout, malgré la violence avec laquelle Artemis rejette sa compassion. Et elle le sait, dans le fond, qu’elle a raison. Que ce n’était pas à elle de lui en parler, que c’était à Sander de le faire, qu’il l’a mise dans une situation impossible. Elle lui en veut encore plus pour ça, d’ailleurs. D’avoir foutu ce putain de secret entre elles. Mais son demi-frère n’est pas là, il n’y a que sa meilleure amie devant elle, sur qui catalyser toute la rage qui la consume. « Crois ce qui t’arrange. » Elle ne cherche pas à aller plus loin, pas le temps non plus de disserter sur le sujet alors que l’autre ramène le Lancaster sur le tapis, qu’elle pousse toujours plus, essaie toujours de comprendre le pourquoi du comment, et ça la déstabilise, l’amène sur ce terrain glissant des sentiments sur lequel elle est loin d’être à l’aise, encore trop inconnu pour elle pour en maîtriser tous les tenants et aboutissants. « Parce que, il est con, c’est tout ! Jamais content. Quand je le tiens à distance, il râle, et pour une fois que je vais dans son sens, que je fais un effort, il me repousse ? Et en plus, il en mate une autre ? Qu’il aille se faire foutre. » Elle ne sait pas qui c’est, cette fille, mais elle l’a haït instantanément. Et quant à Jules, hors de question qu’elle soit la première à aller vers lui, à faire le premier pas. Elle a peut-être ses torts, souvent. Mais pour le coup, elle a beau retourner la situation dans tous les sens, c’est lui qui a merdé le premier. Elle n’est pas en reste pour le reste de la soirée, certes, mais s’ils ne l’ont pas passés ensemble, c’est sa faute. Alors qu’il aille crever. Et Lip aussi. Lip qui revient dans la conversation, qui l’énerve par sa simple existence depuis qu’il a foutu la merde entre elles, depuis qu’elle a céder pour les raisons les plus basses du monde, et de l’entendre sortir de la bouche de Liv, ça lui saute aux yeux. Ennui et vengeance. Ca aurait pu passer pour n’importe qui. N’importe quel mec, sauf son frère. Elle n’a aucune excuse, elle n’aurait jamais dû lui faire ça, pas à elle, elle le sait. Ca pique, ça réveille le malaise qu’elle avait essayé d’enfouir quelque part, de faire disparaître depuis cette soirée. Et quand elle parle de dégoût, la seule chose qui la console, c’est qu’elle mette son frère dans le même panier. Au moins sa colère sera répartie entre eux. Mais ça ne diminue en rien la douleur qui lui déchire la poitrine de savoir qu’elle ait pu descendre si bas dans l’estime de sa meilleure amie. Parce que c’est elle, parce qu’elle est la seule à avoir toujours été la pour elle, depuis toujours, quand sa mère était encore en vie et qu’elle n’avait personne d’autre pour la soutenir, pour lui remonter le moral, lui prouver par a plus b que non, sa valeur ne se résumait pas au nombre de couronnes de beauté qu’elle ramènerait à la maison. Les larmes s’échappent alors qu’elle s’attend à la voir partir, persuadée d’avoir franchis le point de non-retour, d’être enfin allée trop loin pour elle, d’avoir vraiment foutue en l’air leur amitié à jamais. Alors quand elle s’approche pour la prendre dans ses bras, elle craque, se laisse complètement aller alors qu’elle ressert ses bras autour d’elle, s’accroche à elle comme si elle était sa bouée de sauvetage dans ce tourbillon d’émotions qui l’emporte. « Je sais. Je suis la pire meilleure amie du monde. Je me dégoûte. » Elle attend que l’orage passe, que la tempête se calme un peu, du moins assez pour pouvoir réussir à articuler correctement, sans la lâcher pour autant, incapable de la regarder dans les yeux pour l’instant, et peu désireuse de quitter la douceur de son étreinte. « Je suis désolée Liv. Vraiment. Je… je sais pas ce qui m’a pris. Je sais pas pourquoi, j’ai du mal à me contrôler en ce moment ? » Elle sait très bien pourquoi, ça tient en un mot. Jules. Mais elle ne l’avouera jamais.
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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptySam 18 Avr - 22:52


Tu n’es pas sure de tout comprendre aux explications de ta meilleure amie. Cela va vite, trop vite pour que tu comprennes tout. Puis elle parle de ton frère. C’est un peu le brouillard. T’as l’impression d’avoir été littéralement mise de coté dans toute cette histoire, qui concerne quand même les trois personnes les plus proches de toi. L'impression de tomber de haut quand tu essaies d’imbriquer les pièces pour comprendre ce qu’il s’est réellement passé. Tu sais pas où positionner qui dans cette histoire. Tu défends Sander depuis toujours, mais là tu ne comprends pas trop à quoi il a joué. Balancer une chose aussi importante à Artemis dans les vestiaires du lycée ? C’était pas très malin. Parfois, tu te demandes ce qui peux bien lui passer par la tête à celui là. Tu as envie de le défendre une fois de plus, d’expliquer à Artemis qu’il savait pas comment gérer cette nouvelle, lui non plus. Mais tu préfères éviter parce que tu sens qu’Artemis est prête à craquer. La violence avec laquelle elle te parle te laisses à penser que tu te rapproches dangereusement de la limite à ne pas franchir. Celle ou à force de la pousser toujours un peu plus loin, ça te retombe dessus bien comme il faut. Jusqu’à présent, tu as pu encaisser, mais tu n’es pas sure de pouvoir continuer comme ça bien longtemps. « Tu sais, je pense que Sander et toi, vous devriez avoir une bonne discussion. Une vraie discussion rien que tous les deux. Sans mêler qui que ce soit à votre histoire » Tu bats un peu en retraite, tu évites de défendre encore un peu plus Sander. C’est pas un méchant garçon, juste un peu maladroit parfois, alors peut être qu’un simple échange pourrait un peu arranger les choses. Elle va forcément mal prendre ton conseil, mais ça fera forcément son petit chemin dans sa tête. Tu cherches pas plus, tu reste sur tes positions et finalement tu espères juste qu’avec le temps, quand elle n’aura plus sa gueule de bois notamment, elle comprendra ton choix de ne rien lui avoir dit, d’avoir  simplement tenu une promesse comme tu l’aurais fait avec elle. Ou comme tu l’as même déjà fait avec elle. Tu souris ensuite en l’entendant râler après Jules. Elle lui reproche de pas savoir ce qu’il veut visiblement, alors qu’elle même elle n’en sait rien. « Il a peut être pas apprécié de te voir complètement torchée ?! » que tu te hasardes à répondre sans grande conviction, tu le connais pas tant que ça Jules. Uniquement à travers la vision clairement pas objective d’Artémis. Tu donnes pas trop ton avis, parce que tu n’y connais pas grand chose en histoire de coeur, voire même rien du tout. Et tu as même du mal à comprendre comment ta meilleure amie peut passer du meilleur au pire juste parce que Jules la repoussée une seule fois. Peut être qu’il était mal luné qui sait. C’est trop compliqué à comprendre pour toi. Comme le fait qu’elle ait couché avec ton frère. Ça aussi c’est compliqué à comprendre. Tu bouillonnes et tu te retiens de tout exploser ou de fondre en larmes, tu sais pas trop. Mais l’état vulnérable de ta meilleure amie t’empêches de craquer. Alors tu ne dis plus rien. Tu te contentes juste de la serrer dans tes bras, lui prouver que malgré tout, non, elle n’est pas seule. Et elle ne le sera jamais parce que tu es d’une loyauté sans faille envers les gens que tu aimes. Elle pleure à chaudes larmes, et si elle ne t’avait pas dit qu’elle avait couché avec ton frère, tu serais sans doute en train de lui dire que non, elle n’est pas la pire meilleure amie du monde, que tout le monde fait des erreurs et que c’est aussi ces erreurs qui permettent de se construire. Mais là tu n’en es pas capable. Ce qu’elle t’a appris est beaucoup trop frais dans ta tête. Cela raisonne encore. Et il va sans doute te falloir pas mal de temps pour réussir à oublier et passer à autre chose. Tu n’es même pas sure d’arriver à oublier. Ni même de pardonner. Et quand elle s’excuse, tu as littéralement envie de la gifler. Ni plus, ni moins. Juste pour remettre les choses en ordre. C’est pas des excuses que tu attends, mais une explication. Une vraie explication. Pas une explication à base d’ennui et de vengeance, parce que Lip n’est pas le seul au monde que Jules déteste, bien loin de là, parce que elle aurait du penser à toi même si ton frère a joué au con. « Arrêtes, tu sais très bien pourquoi tu te comportes comme ça, tu te voiles la face, t’as pas envie de le reconnaitre c’est tout » Tu prends plus de gants, aucune patience après ce qu’il vient de se passer, tu voudrais juste un peu d’honnêteté.

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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyLun 20 Avr - 14:23

Elle se referme à l’idée d’avoir une discussion avec Sander, pas vraiment prête à se retrouver en face à face avec son demi-frère adoré. Entre leur mini tête à tête pendant le match de dodgeball, alors qu’il avait été le seul à se bouger quand elle avait fait son malaise, et la veille au soir quand il l’avait raccompagnée, on ne peut pas dire que ça avait été très concluant. Elle qui évitait de parler de Jules, lui qui niait tout en bloque concernant Lip. A croire qu’ils avaient plus de points communs qu’elle n’aurait pensé. « Je suis pas convaincue que ça change grand-chose, mais bon… » Si Liv insistait, elle ferait peut-être un effort. Peut-être. Probablement, en fait. Parce que même si elle le nierait jusqu’à la mort, une part d’elle avait quand même envie de se rapprocher de lui, de voir si c’était possible d’avoir une réelle relation fraternelle, malgré tout ce qu’il s’était passé ces dernières semaines. Ils auraient difficilement pu partir sur un plus mauvais pied que ça, et elle ne sait pas s’ils seront capables de passer au-dessus, mais qui ne tente rien à rien, non ? Elle lui laissera peut-être une chance. Ne serait-ce que pour éviter à Liv de se retrouver à nouveau tirailler entre eux. Même si elle lui en veut encore d’avoir garder le secret, elle ne veut pas la voir souffrir pour autant. « Ou il est juste con ? » Elle balaie le sujet Lancaster, refuse de s’éterniser sur son comportement, sur leur comportement respectif. Elle qui a les démonstrations d’affection publique en horreur, ivre ou pas, elle n’en revenait pas de s’être laisser aller comme ça, d’avoir pu croire que ça passerait comme une lettre à la poste. Et quand il l’avait repousser, elle était retombée violemment de son nuage, la débilité de son geste lui sautant au visage, et pour ça elle lui en voulait à mort. De réveiller en elle des instincts qu’elle abhorrait, de déclencher toutes ces envies contradictoires, de venir la déstabiliser dans les fondements même de sa personnalité. Les choses étaient parties beaucoup plus loin que prévu entre eux, et ça l’effrayait de voir à quel point il avait de l’emprise sur elle, sur ses réactions, ses émotions. Mais il avait dépassé les bornes la veille, son rejet comme un électrochoc qui lui avait remis les idées en place. Elle devait prendre ses distances, arrêter de le voir reprendre sa vie en main avant que les choses ne dégénèrent et qu’il prenne trop de place dans sa vie. Elle n’avait jamais eu besoin d’un mec pour vivre, ça n’allait pas changer maintenant. Liv reste silencieuse alors qu’Artemis se vide sur son épaule, laisse la pression redescende, retrouve presque un semblant de calme. Et quand elle lui renvoie la vérité qu’elle refuse en pleine face, elle a envie d’exploser à nouveau, de partir dans une nouvelle embardée incontrôlable, mais il ne lui reste plus de carburant, plus aucune ressource pour alimenter les flammes. Elle se détache d’elle, lève les yeux au ciel en lâchant un soupir avant de se rassoir, d’attraper un croissant, soudain affamée. Elle évite le regard de son amie alors qu’elle croque dans la viennoiserie, essaie de gagner du temps, tout en sachant qu’elle n’y échappera pas. Liv pouvait être aussi têtue qu’elle, quand elle voulait lui tirer les vers du nez. « Honnêtement ? Non. Je comprends pas. Je sais pas pourquoi je réagis comme ça quand… en ce qui le concerne. » Incapable de prononcer son nom à nouveau alors qu’elle aimerait le voir disparaître de son esprit, se l’enlever de sous la peau. « Pourquoi ? Je veux dire, je me suis jamais laissé atteindre par le comportement d’un mec avant, alors pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ? » Elle a beau retourné le problème dans tous les sens, elle n’arrive pas à comprendre comment elle a pu en arriver là, comment elle peut être à ce point accro à lui.
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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyLun 20 Avr - 21:40


Tu es prête à insister si il le faut. Parce qu’il en vaut la peine Sander. Parce que tu supporteras pas éternellement de te retrouver au milieu de ces deux là. C’est pas comme si tu en avais déjà assez de te retrouver systématiquement au milieu des conflits entre Sander et ton frère. Pas besoin d’en rajouter une couche avec Artemis. « Je suis sure du contraire » Ce sera peut être pas le grand amour fraternel dès le départ, mais juste une discussion calme pourrait sans doute apaiser les choses. Après tout, c’est bien lui et pas un autre qui a ramené sa demi soeur chez elle complètement bourrée la veille. Il aurait pu n'avoir aucun scrupule et te ramener toi, alors que tu étais parfaitement capable de rentrer seule. Mais non, c'est elle qu'il a ramené, alors qu'elle était dans un piteux état. C’est donc que malgré tout, il se soucie un minimum d’elle. Tu es même prête à faire la médiatrice si ça peut permettre d’arranger les choses, si ça peut te permettre ne serait-ce que de pouvoir aller boire un verre tranquillement avec tes deux meilleurs amis. Au fond, tu demandes pas grand chose, enfin de ton point de vue. Juste une entente cordiale. « Ah ça je peux pas dire, je le connais pas » Tu hausses les épaules, tu juges pas. Jules tu l’as juste croisé quelques fois au lycée. Tu le connais de réputation. Tu as souvent entendu Lip râler après lui sans jamais trop comprendre pourquoi. Et maintenant, tu entends parler de lui par Artemis. Ou du moins, tu l’entends elle aussi râler après lui. La seule chose que tu comprends, c’est qu’il a eu le malheur de repousser ton amie. Et dieu sait à quel point elle n’aime pas être repoussée. Mais pour le coup tu te sentirais presque inutile, en la matière t’es loin d’être la meilleure des conseillères. La seule chose que tu pourrais lui dire, c’est qu’elle ne s’est pas hyper bien comportée la veille, surtout en s’installant sur les genoux de Walton. Est ce vraiment utile de remuer le couteau dans la plaie ? Certainement pas. Alors tu te contentes de ne rien dire. Si elle veut te parler de sa relation avec Jules et du pourquoi du comment de ce qu’il s’est passé la veille, elle le fera sans doute d’elle même. Tu la laisses ensuite se détacher de toi et tu la regardes, amusée, manger le croissant. L’appétit est visiblement revenu, la tempête doit être terminée. Soulagement. Tu n’es clairement pas prête à reprendre une deuxième tempête en pleine face. Et puis la discussion prend une tournure vers laquelle tu regretterais presque de t’être lancée. Contente que Artemis soit apaisée, qu’elle ouvre un peu son coeur, mais pas convaincue de pouvoir apporter les bonnes réponses à ses questions, si tant est qu’il y ait réellement de bonnes réponses. « Peut être parce que tu es attachée à lui ? » Tu sais pas trop. Tu évites soigneusement de lui dire qu’elle semble amoureuse. C’est difficile à dire parce que tu ne les a jamais réellement vu ensemble. Ta seule vraie référence en la matière c’est ton frère et ses changements de comportement quand il est amoureux. Et pas sur que ce soit une véritable référence. « Tu avais peut être besoin d’attention et il a su te l’apporter ? » Une supposition de plus, les garçons, tu n’y connais pas grand chose. Et pour cause, tu ne les approches pas vraiment, trop occupée à penser à ton état de santé et à croire qu’ils ne verront de toi que la gamine malade qui passe sa vie à l’hôpital. Jugement certainement erroné, tu préfères te cacher derrière cette excuse, c’est plus facile que de se prendre la tête pour un mec. « Peut être aussi parce que tu lui a laissé entrevoir la Artemis que moi je connais ? » sous entendu la Artemis douce, attentionnée, sensible et pas la Artemis de la veille.

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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyMar 21 Avr - 19:36

« De toute façon, tu ne me laisseras pas le choix, hein ? » Elle la connait, Liv, quand elle a quelque chose en tête, et si elle tient tant que ça à ce qu’Artemis ait une discussion avec Sander, elle fera tout pour que ça se fasse, peu importe son avis à elle. Alors autant aller dans son sens, essayer de faire un effort, ne serait-ce que pour arrêter de se prendre la tête avec sa meilleure amie au sujet de son demi-frère. « Je ferais un effort. Pour toi. Mais je te promets rien ! » Parce qu’il a tendance à être capable de jouer au con aussi bien qu’elle quand il le veut, il a su lui prouver plus d’une fois en quelques semaines. Et vu comme elle peut être à fleur de peau en ce moment, elle ne garantie pas d’être en capacité de pouvoir rester des plus cordiales lors de leur échange. Intérieurement, elle angoisse rien qu’à l’idée de se retrouver en face de lui, seuls, sans personne autour pour intervenir, sans aucune échappatoire que d’avoir une réelle conversation avec lui. Peur de ne pas trouver les mots, peur de ne pas savoir par où commencer, peur d’attaquer plutôt que de discuter, de le faire fuir comme elle sait si bien le faire avec tout le monde. Même Jules a fini par l’abandonner la veille, alors qu’il était probablement le plus accroché des deux. Il n’y a que Liv qui reste, après toutes les années, contre vents et marées, peu importe les tempêtes qui viennent secouer leur amitié. Ca la dépasse, elle ne comprend pas comment c’est possible, comment elle peut mériter d’avoir quelqu’un d’aussi doux dans sa vie. Elle se console dans la nourriture, avale son croissant avant de boire une gorgée de ce qui lui reste de café, après avoir violemment écrasé le gobelet sur le plan de travail. Il faudra qu’elle nettoie ça, plus tard. Elle avait toujours été intense dans ses accès de rages, mais ça ne s’arrangeait pas ces derniers temps. En particulier quand ça concernait Jules. Elle secoue frénétiquement la tête à la première hypothèse de son amie, sans prendre la peine d’ouvrir la bouche. Refus catégorique d’accepter qu’elle pourrait potentiellement s’être attachée à qui que ce soit d’autre qu’elle. Elle a toujours eu un problème avec l’attachement, le voyant plus comme une prison qu’autre chose, et elle n’avait pas envie de s’enfermer aussi jeune dans une relation, peu importe qu’elle ressente ce besoin viscéral de le voir régulièrement. Elle préfère voire ça comme de l’accoutumance, comme une drogue à laquelle elle serait devenue accro, mais dont elle pourrait se sevrer, un problème purement physique, mais certainement pas un attachement émotionnel. Elle écoute Liv chercher d’autre réponse, la deuxième hypothèse faisant déjà plus de sens pour elle, alors qu’elle repense à la soirée de l’enfer. Des trois abrutis présents alors que Sander avait lâché sa bombe, Jules avait été le seul à faire attention à ce qu’elle pouvait ressentir, à lui laisser le temps de digérer la nouvelle alors que Sander avait fui comme un lâche, et que Lip était prêt à la jeter dehors. Jules était resté, l’avait attendu, l’avait même raccompagné chez elle. Et lorsqu’ils étaient dans leur bulle, il n’avait d’yeux que pour elle, et elle ne pouvait nier que ça avait un petit quelque chose d’agréable. « Peut-être. » Elle concède à contre cœur, encore trop chamboulée par son explosion de rage et par toutes ces émotions qui la traverse, encore trop fraîches pour pouvoir en parler ouvertement alors qu’elle n’est même pas sûre de ce qu’elles veulent dire. Puis la troisième hypothèse tombe, juste, comme une piqûre de rappel qu’elle aurait préféré oublier. Elle n’y avait pas pensé, mais oui, il connaissait la Artemis qu’elle réservait normalement à Liv. Ou presque. Avec des nuances qu’elle ne se connaissait pas jusqu’à présent. La première nuit qu’ils avaient passé ensemble, alors qu’il avait débarqué chez elle à l’improviste, il avait su éveiller en elle des élans de douceur et de tendresse dont elle ignorait l’existence, dont elle ne se serait jamais crue capable. Et ça la terrorisait. Elle lâche un soupire, capitule alors qu’elle fait de la charpie avec ce qui lui reste de viennoiserie. « Pour ce que ça m’aura servi, j’aurais mieux fait de la garder pour toi, cette Artemis. » Au final, elle se sent trahie. Trahie de le voir parti après qu’elle lui ait offert à contre cœur cette facette de sa personnalité qu’elle voit comme une faiblesse, et qu’elle ne montre qu’aux personnes auxquelles elle tient vraiment. A savoir Liv. Personne d’autre.
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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyMar 21 Avr - 21:53


Tu secoues la tête. C’est évident que tu ne lui laissera pas le choix. Il est vrai que tu es plutôt bourrique quand tu t’y mets. Mais la vérité c’est que tu peux pas imaginer que deux personnes avec qui tu t’entends aussi bien ne s’entendent pas entre elles. C’est pas possible. « Non, effectivement, j’ai pas prévu de vous laisser le choix » tu ris légèrement. C’est plus fort que toi, tu te sens presque obligée de te mêler de cette relation entre Sander et Artemis qui ne ressemble pour l’instant pas à grand chose. Au fond de toi, t’es persuadée qu’Artemis pourrait trouver en Sander le frère qu’elle a tant désiré toutes ces années. Encore faut-il qu’elle accepte l’idée et qu’elle baisse un peu les armes. Et ça c’est pas encore gagné. « Je peux même faire la médiatrice si tu as peur que ça parte en cacahuète » Tout pour la convaincre, pour la rassurer. Sans pour autant défendre Sander, parce que tu n’as pas spécialement envie qu’elle te tombe une nouvelle fois dessus. Tu aimerais tellement qu’elle arrive à voir le Sander que toi, tu connais si bien. Au fond, ils ont un point en commun tous les deux, c’est que tu es l’une des rares personnes à connaitre une part d’eux que peu de gens connaissent. Et tu aimes à penser que si chacun laissait entrevoir à l’autre ce coté là de leur personnalité, ils ne pourraient que s’entendre. Les peurs d’Artemis, tu les connais, presque par coeur. Tu sais qu’elle a peut d’être abandonnée et que c’est pour ça qu’elle répond par la violence. Et tu connais suffisamment bien Sander pour savoir que quand il aime quelqu’un, il ne l’abandonne pas et ça fait partie des choses que tu aimerais qu’elle comprenne. Tout comme le fait que répondre par la violence n’est pas une solution mais ça c’est pas encore gagner. Quoique visiblement, il y a eu un bon début avec Jules. Tu vois qu’elle réfléchit à tes idées. Pas sure qu’elle soit vraiment convaincue. Et ça te fait rire de voir qu’elle refuse d’admettre qu’elle s’est attachée à Jules. « Tu sais, c’est pas impossible que tu t’attaches à quelqu’un d’autre que moi, ça t’arrivera un jour, que tu le veuilles ou non » tu ne peux pas t’empêcher de rire. Toi aussi, tu refusais de t’attacher pendant un moment, parce que tu pensais qu’avec ta maladie, s’attacher à des gens c’était presque une perte de temps, refuser de s’attacher c’était leur éviter de la peine si jamais il t’arrivait quelque chose. Et puis avec le temps, tu as fini par comprendre que s’attacher aux gens, c’était plus une force qu’une faiblesse. Au fond, elle s’est certainement attachée à Jules mais refuse juste de l’admettre. Elle reconnait quand même que le garçon a pu lui porter l’attention qu’elle recherchait, c’est un bon début. Peut être qu’à force de discussion elle finira par reconnaitre son attachement pour lui. Mais on tentera pas le diable aujourd’hui. « Ne dis pas ça Arty » Elle te ferait presque mal au coeur. Tu le vois dans ses yeux qu’elle s’en veut d’avoir baisser sa garde avec Jules, de s’être laissée aller, d’avoir laissé entrevoir une version peu connue d’elle. « Je suis sure que si tu l’as laissé voir cette partie de toi, c’est qu’il a du le mériter » tu souris légèrement, persuadée qu’elle n’a pas agi ainsi sans raisons et certainement parce qu’elle était attachée à Jules. Même si elle ne veut pas l’avouer. « Tout le monde mérite de connaitre cette Artemis » Tu l’aimes, cette Artemis là. Ta meilleure amie, la douce et sensible et si tout le monde pouvait ne serait ce qu’entrevoir cette partie là d’elle, ce serait simplement formidable. Cela n’arrivera jamais, c’est sur et certain. Mais sait-on jamais peut être que si elle montrait un peu plus cette facette d’elle, les choses seraient plus simples.

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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyMer 22 Avr - 15:21

Evidemment, qu’elle n’allait pas leur laisser le choix. C’était plus que prévisible venant de sa part, Liv la pacifique, toujours en train de chercher un moyen d’améliorer les relations des autres autour d’elle, d’apaiser les tensions pour que tout le monde y trouve son compte. Artemis secoue la tête de gauche à droite alors qu’elle s’offre comme maîtresse des pourparlers. « Hors de question. Y a trop de chance pour que ça parte en cacahuètes, comme tu dis, et c’est hors de question que tu te prennes encore des dommages collatéraux à cause de nous. On est assez grand pour régler ça entre nous sans t’impliquer plus que tu ne l’es déjà. » Elle avait déjà trop fait souffert Liv par procuration, sans le vouloir, elle refusait catégoriquement de se retrouver à la blesser malgré elle si les choses tournaient au vinaigre avec Sander. Elle la préserverait coûte que coûte, ferait tous les efforts du monde pour réussir à avoir des relations cordiales si ce n’est plus avec son demi-frère, tout pour qu’elle arrête de se faire du souci pour eux, quand elle avait déjà largement de quoi faire de son côté. Et puis, si Liv l’appréciait autant que ça, c’est qu’il ne devait pas être si con que ça, dans le fond ? Il avait peut-être des qualités cachées ? Bien cachées, certes, mais présentes ? S’il était son frère, il avait peut-être comme elle une facette qu’il réservait à ceux qu’il considérait comme ses amis. Elle relègue tout ça dans un coin de sa tête, note qu’elle devra lui envoyer un message pour arranger cette rencontre qui l’angoisse plus qu’autre chose, mais qui devenue nécessaire, maintenant qu’elle a promis à Liv de faire un effort. Hors de question qu’elle ne la déçoive plus que ce qu’elle ne l’a déjà fait. Le rire de sa meilleure amie lui arrache un semblant de sourire, qui lui ferait presque mal aux zygomatiques. « Tout à fait impossible. C’est un privilège qui t’est réservé, très chère. » Privilège dû aux années d’amitiés qui les liaient l’une à l’autre, au fait qu’elle était la seule personne sur terre à avoir une idée bien que flou de ce que sa mère pouvait lui faire subir pendant son enfance, au fait qu’elle avait toujours été là pour elle, malgré tout, malgré sa maladie. Elles avaient traversé bien assez de coups durs ensembles pour qu’Artemis accepte de la laisser entrer dans son cœur sans condition. Et même si Jules avait été présent une ou deux fois pour la soutenir – à la soirée, à la maison de retraite – il avait également été là pour l’enfoncer quand l’occasion se présentait, et elle refusait d’envisager l’idée qu’elle ait pu s’attacher à lui, encore plus après la soirée de la veille. Elle fuit le regard de Liv alors qu’elle essaie de la rassurer, de la consoler comme elle peut, se concentre sur ses doigts qu’elle triture maintenant que le croissant a disparu. « Je ne sais pas. Je veux dire, sur le moment, oui, peut-être, j’ai pas réfléchis. Mais après coup ? J’ai comme un doute. » S’il l’avait vraiment mérité, il ne l’aurait pas repoussée avec autant de violence la veille. Il aurait pu lui en coller une qu’elle en aurait moins souffert. Elle en venait presque à regretter tout ce qui avait pu se passer entre eux. Presque. Véritable déchirement du cœur, torture intérieure sur laquelle elle n’arrivait pas à mettre de mots. Elle lâche un rire à la remarque de Liv, lève les yeux vers elle, le regard emprunt de cette douceur qui se fait si rare dans ses prunelles. « Non, pas tout le monde. Juste ceux qui en valent la peine. Les autres peuvent aller crever. » Et la liste était plus que courte, ne tenait pour l’instant qu’en trois lettres. Liv.
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Olivia Castel
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MessageSujet: Re: friendship never ends (artemis)   friendship never ends (artemis) EmptyMer 22 Avr - 22:10


Tu hoches la tête de haut en bas, presque impressionnée de la maturité soudaine de ton amie en ce qui concerne ce rendez vous que tu lui imposes. Tu ne peux qu’être d’accord avec elle, surtout sur le fait de ne pas t’impliquer davantage. Tu l’es déjà beaucoup trop en réalité. « Tu peux au moins me promettre de faire en sorte que ça parte pas trop en cacahuète ? » Tu doutes quand même un peu sur le fait qu’ils soient tous les deux assez grands et matures pour arriver à discuter paisiblement quand on sait à quel point ils savent se comporter comme des gamins totalement immatures. Mais l’espoir fait vivre dira-t-on. Tu as envie d’y croire, que cette rencontre pourra apaiser les choses et surtout t’éviter de te retrouver au milieu de situations compliquées. Le seul détail qui te chiffonne, c’est que tu doutes vraiment beaucoup de leur capacité à communiquer normalement et à coeur ouvert. Tu souris ensuite à sa remarque, c’est mignon, ça te fait du bien d’entendre ce genre de chose, parce que vous n’êtes pas vraiment démonstratives. Tu poses ta main sur ton coeur en riant « ça me touche, vraiment » Quand tu repasses le film de votre amitié dans ta tête, c’est vrai qu’il y a eu des hauts et des bas. Des montagnes russes même. Entre sa mère et ta maladie, rien n’a jamais vraiment été simple. Pourtant vous êtes toujours là malgré tout. Tu aurais pu claquer la porte des dizaines de fois. Mais non. Jamais. Tu l’aimes trop ta meilleure amie. Même si tu ne le lui dit pas souvent. « mais tu finiras bien par d’attacher à quelqu’un d’autre, crois moi » Tu n’es pas sure d’être réellement prête à partager ce privilège qui arrivera forcément un jour et encore moins avec un mec. Tu redoutes le jour où elle sera tellement amoureuse d’un gars que votre amitié en prendra un coup. Cela arrive, ce genre de chose. Des nanas qui tournent le dos à leur meilleure amie une fois qu’elles ont rencontré le grand amour. Tu imagines mal Artemis faire ce genre de chose, mais après tout, elle s’est bien tapée ton frère, donc sait-on jamais. Tu remarques ensuite son regard fuyant. Elle doute, elle semble perdue, comme si elle s’en voulait presque de lui avoir laissé entrevoir cette partie d’elle. « si tu l’as fait d’instinct, c’est sans doute que tu avais confiance en lui non ? » C’est pas évident d’essayer de comprendre, certaines choses t’échappent. Tu réfléchis juste en fonction du caractère de ton amie et tu es presque même surprise de réaliser qu’elle a su faire vraiment confiance à Jules. Et puis tu l’entends rire. C’est apaisant d’entendre ce rire plutôt que de la voir pleurer. L’orage et la tempête semblent définitivement derrière vous même si tu n’oublies pas. C’est tellement agréable de retrouver la douceur que tu connais si bien dans le regard de ton amie. « Juste moi en fait ? Je me sens encore plus privilégiée là » Tu peux pas t’empêcher de rire. Elle est incroyable, vraiment. Le jour et la nuit. « Mais je reste persuadée que tu devrais ajouter des gens sur cette liste » Sander notamment. Et laisser le monde entrevoir la personne formidable qu’elle peut être. Qu’elle le veuille ou non, tout le monde devrait savoir qui se cache derrière la femme forte et insensible qu’elle montre. Parce qu’elle mérite d’être connue cette Artemis là. Celle que toi, tu connais et que tu adores.

@Artemis Swanson  heart.
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