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 before i fall away :: babi

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Babi Mancini
Babi Mancini
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MessageSujet: Re: before i fall away :: babi   before i fall away :: babi - Page 2 EmptySam 18 Avr - 18:50

le corps tremble, les lèvres menacent de tourner violettes, babi est collée contre lui. elle joue la montre, essaye de se convaincre qu'elle n'a pas vraiment froid. tout est une question de mental, pas vrai ? pas sportive, la mancini mais elle est suffisamment têtue pour que ce qu’elle a en tête prime sur ce que son corps ressent. alors elle souffle, se concentre sur sa respiration à lui pour pouvoir rester plus longtemps. malgré le froid, malgré les tremblements, malgré tous les arguments rationnels. parce-qu’elle est bien, elle est apaisée et elle ne veut pas bouger. de peur de lâcher le contact et de ne plus l'avoir aussi proche. elle cherche chaleur et réconfort. la gosse s'obstine à se rapprocher. pas foutue d'avoir une notion claire d'espace personnel. elle se fiche pas mal de ce qui est respectable et attendu, elle ne réfléchit pas. babi, elle fait selon ses envies, ses humeurs et ses besoins. et là tout de suite, ce qu'elle veut c'est le sentir contre elle. pouvoir entendre son coeur battre au dessus du bruit des vagues. ils sont vivants, ensemble, loin de tout. ça suffit pour qu'elle se sente complète, babi. elle n’a rien besoin d’autre. juste pouvoir se rappeler qu'elle n'est pas seule. qu'il est là, avec elle. alors elle se laisse bercer dans un souffle. le sourire aux lèvres est timide mais heureux. il la resserre contre lui, il attend qu’elle se décide elle-même à se détacher. elle grapille quelques secondes tant qu’elle peut. puis finalement, elle sent le point de non retour. le moment de s’avouer vaincue. la gosse refuse de passer la soirée à tomber malade, c’est pour les faibles. confession faite, elle s’attend à ce qu’il rétorque un je te l’avais dit mais rien. pas le genre d’hillstorm. il est d’une patience incroyable avec babi. il la laisse décider et ne grogne plus. alors sans doute que c’est la preuve qu’il s’habitue à elle, à sa présence et son tempérament. tornade dans sa vie bien trop rangée, babi y ajoute malice et rire. elle l’amène de nouveau sur la plage. le regard noir vers le groupe à qui elle refuse de donner plus d’importance, le majeur est levé avant de se reconcentrer sur hillstorm. parce-que c’est eux qui importe, juste eux. le corps frigorifié, elle attrape la chemise d’uriel, jugeant en trois secondes que ça suffira à la réchauffer. faux, complètement faux. les mains glissent avec aisance contre le tissu. elle baisse la tête pour essayer de se rendre compte à quoi elle peut bien ressembler avec. elle n’a jamais eu de petit copain, elle n’a jamais -pas encore- connu l’échange de fringues mais ça lui plait bien de sentir l’odeur d’uriel par le simple fait d’avoir enfilé sa chemise. les doigts jouent avec les boutons sans les fermer, son corps est encore mouillé, elle ne veut pas que ça colle contre sa peau. quand hillstorm tourne la tête, elle a un sourire satisfait sur le visage qui veut dire regarde, elle me va bien. tête penchée sur le côté, la lèvre pincée quand elle le voit glisser son regard sur elle. et elle ne se dit que peut-être qu’elle lui plait, peut-être que c’est pas juste son entrain et ses idées complètement folles, peut-être que ce -son- corps lui fait quelque chose. alors babi s’approche doucement. quand lui regarde, elle, elle touche. les doigts s’aventurent sur son torse. mouillé, nu et réactif. le tatouage l’appelle comme une évidence. parce-qu’elle ne l’a pas vu depuis qu’ils l’ont fait. alors elle retrace avec douceur chaque trait, se remémore leur premier date -parce-que ça en était un, pas vrai ?- et le palpitant s’affole. le corps d’hillstorm subit chacun de ses gestes, dans le silence et dans le frémissement. babi ne s’inquiète pas, elle continue, elle apprécie le moment. il est tout proche, rien que pour elle, rien qu’à elle. elle a envie de plus, d’effleurer tout son torse mais elle se restreint à son flanc. le tatouage lui offre un passe-droit qu’elle s’accorde toute seule. puis babi lui demande ce qu’il veut faire après. probablement qu’il n’a rien prévu d’autre. tout s’est fait trop rapidement. et elle se dit que l’inviter c’est pas une si mauvaise idée. à son tour de le faire. sur la pointe des pieds, les mains s’attachent à ses flancs pour tenir sans flancher. elle souffle contre sa bouche. elle fronce les sourcils quand elle voit qu’il n’est pas avec lui. perdu, ailleurs, loin de lui donner une réponse cohérente à sa question. ses yeux bloqués sur sa bouche, elle sourit davantage. les doigts viennent caresser sa peau tendrement pour le ramener avec elle. les mots s’alignent difficilement. babi attend, patiemment, sans le brusquer. il l’amuse mais le rejet est inattendu. le sourire retombe et les yeux se baissent. « oh… » qu’elle lâche dans un souffle. elle ne sait pas ce qu’elle a fait de mal. est-ce qu’elle est allée trop loin ? suffisamment pour l’agacer, pour qu’il préfère tout arrêter ? et ça l’angoisse la gosse, qu’il se lasse. parce-que ça finira par arriver, elle en est persuadée. ses mains viennent encadrer son visage, elle relève les yeux pour comprendre ce qu’il se passe. là, derrière son regard à lui, c’est la tempête. et elle ne sait pas dans quelle direction ça va les mener. un soupir quand il lui parle de sa parité, probablement qu’il est pas convaincu par son idée. mais elle se rattache au plus tard, il ne part pas, il ne la laisse pas. pas quand il lui promet une prochaine fois. « qu’est-ce que j’ai… » fait ? pourquoi t’as l’air terrorisé ? pourquoi t’as l’air perdu ? qu’est-ce que je peux faire pour effacer cette contrariété sur ton front ? elle est prête à se plier, babi. la gosse n’a pas le temps de répondre. parce-que non, elle refuse de repartir sur cette discussion. dire au revoir. non, ça a été aboli. il se penche vers elle pour l’embrasser. c’est doux, tendre et parfait. le coeur manque d’exploser dans la poitrine. le sourire s’étire alors que ses lèvres sont contre les siennes. les yeux pétillent, ça crie il le veut aussi. les doigts de la gosse s’accrochent un peu plus à ses flancs, elle se colle davantage, l’empêche de se détacher trop rapidement. elle refuse d’avoir un goût de pas assez. elle le voulait ce baiser, elle l’attendait, elle en avait besoin. pour se rassurer d’eux, pour se dire qu’il était autant piqué qu’elle. et ça réconforte, ça excite et ça apaise. son front contre le sien, elle rit doucement. parce-qu'il lui donne l'impression d'être tout chamboulé et paumé. elle vient poser sa paume sur sa joue, son regard cherche le sien. « tu sais que... » qu'elle commence, doucement. ça transpire la sincérité et la douceur. « j'ai fini par me dire que t'aimais peut-être pas m'embrasser. que c'était juste au bal et que tu ne le ferais plus après. » babi, elle est heureuse qu'il l'ait fait sans qu'elle réclame -parce-qu'elle aurait fini par lui demander. ses doigts caressent ses mèches blondes avant de se détacher. elle rit aux éclats puis tourne sur elle-même. ses cheveux sont trempés, la chemise ne la réchauffe pas réellement mais la poitrine gonfle sous les battements de son coeur qui s'accélèrent. elle s'arrête un peu brusquement, s'empêche de vaciller. « c'est quoi qui a joué pour le baiser ? la chemise, l'océan, les sous-vêtements ? je veux savoir si je dois nous organiser un transfert dans un lycée par ici pour en avoir d'autres. » l'index sur la bouche, elle attend, babi. son regard à elle glisse sur lui, immobile et juste en caleçon. « la vue est très agréable après un bain. » elle hausse les épaules, babi. simple vérité. uriel n'a jamais été aussi beau que sur cette plage, après l'avoir embrassé, encore à moitié mouillé. cette image, elle la garde précieusement. il lui semble aussi vulnérable qu'apaisé. elle a envie de croire qu'elle y est pour beaucoup. babi finit par enlever sa chemise, lui tend pour qu'il vienne la récupérer de lui-même. « je te la rends pour ce soir. je te la piquerai peut-être demain matin au réveil. elle me va bien. » sans filtre, babi. ça lui plait bien de se servir dans ses affaires à lui. pas sûre qu'elle ait le droit mais elle sait qu'il ne dira pas forcément non. sa robe de nouveau enfilée, les doigts qu'elle glisse dans ses cheveux pour les démêler, elle le regarde avec amusement. « je disais avant que... que tu te décides enfin à m'embrasser, que c'est moi qui t'invitais ce soir. tu choisis, je te suis et je paye. »
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