when i rip (tc)

Juno est venue se préparer chez Lyra, et même si elle a du se battre avec elle pour lui faire enfiler une simple jupe, elle est plus que contente du résultat, et se félicite intérieurement d'avoir réussi à la convaincre. Elle même a enfilé une robe à fleur, qui lui tombe juste au dessus des genoux, laissé ses cheveux tomber en cascade sur ses épaules. « Mais oui, je t'assures que c'est parfait, la jupe. Détends toi. » Elle lui offre un sourire rassurant alors qu'elle passe un bras autour de ses épaules. « Et arrête d'essayer de te cacher derrière ta chemise. Je te préviens, interdiction de la garder toute la soirée ! » Elle la taquine, la pousse un peu plus. Même si elle ne la forcera probablement pas à tomber la chemise, déjà bien trop heureuse qu'elle ait accepté de sortir de sa zone de confort, le temps d'une soirée. C'est déjà plus que ce qu'elle aurait pu demander en temps normal. Une voiture se gare devant la maison, et Juno la traîne à sa suite. Elle s'assoit sur la banquette arrière, s'attache, et lorsqu'elle lève les yeux, elle rate un respiration, alors que le sang lui monte au visage. Parce qu'elle le reconnaît, le JP. Celui qui lui a explosé le bras pendant le match, et qui possède un niveau d'éloquence égal au sien. « Je... Haha... Sa-salut... Moi c'est... mais... lyra... merci ? » Damn. Elle se laisse glisser sur le siège, rêve de pouvoir s'y enfoncer pour disparaître alors qu'elle recouvre son visage de ses mains, heureuse de le voir se détourner vers Juno. Elle se sent complètement ridicule, se concentre sur la vue qui défile derrière la fenêtre jusqu'à ce qu'ils arrivent chez Ollie. Heureuse de ne plus être seule à l'arrière, d'avoir une distraction, elle le salue d'un grand sourire. « Hey, tu vas bien ? » Tout pour se sortir de son malaise. lls arrivent devant la maison, et Juno se tourne vers eux, leur proposant un bong. Après sa dernière expérience au skatepark avec Kael, où elle s'est contentée de tirer sur un joint, Lyra décline l'invitation, rassurée par JP et sa remarque sur la pression. « Je... Non, merci... par contre, je... une... si... une bière, c'est bien. Une bière ? » Avec un peu de chance, après quelques gorgées, elle arriverait à faire une phrase complète sans s'arrêter en cours de route. Tant qu'elle ne finit pas par parler sans arrêté comme chez Sky, tout va bien...

@juno baker @Jp Barankierowczek @ollie kane

vous êtes magnifiques les filles, comme d’habitude. premiers mots prononcés de la soirée, parce que l’anxiété est toujours dans le creux de son estomac. pas l’habitude qu’on vienne chercher la gamin ollie chez lui, honteux sans aucune raison de montrer le semblant de maison dans lequel il vit. à peine il monte dans la voiture qu’il ne peut s’empêcher de montrer sas présence d’un sourire et d’un clin d’œil. les compliments sincères qui dépassent ses lèvres pour trouver destinataires. assit aux côtés de lyra, il croise le regard de juno dans le rétroviseur et il ne serait décrire la vague de soulagement qu’il tenait dans ses poumons. euh.. yo ? rencontre nouvelle et qu’il ne saurait décrire, d’un poing tendu qu’il ne manque pas de rencontrer du sien alors que juno lui présente.. jp ? une curiosité voudrait en savoir plus que le prénom mais se retient de demander plus de questions. il ne saurait dire quand la vue de tatouages est devenu synonyme de figure impressionnante -la faute de ace sans aucun doute-, mais il ne saurait dire pourquoi il se sent aussi impressionné par le jeune homme. sûrement une aura, quelque chose. et pourtant la conversation se fait tentative, la sociabilité dans les gênes, mais une certaine hésitation le rend plus approchable. texas chainsaw ? urgh, je comprends pourquoi t’es pote avec juno du coup. remarque sans intérêt alors qu’il essaye de détendre l’atmosphère, faire de tout de nouveau quelque chose de fluide. de quoi faire de leur prochaines heures une douce brise. ollie qui essaye de se rassurer, de se promettre que ce soir aussi, il pourra oublier un peu. se laisser déborder par un esprit vide, et la proposition de juno vient comme une bouée. grave, moi je veux bien. elle a à peine eu le temps de finir sa phrase que ollie avait déjà ouvert la bouche, bien trop entreprenant pour se jeter dans une fosse qu’il ne connaît pas encore assez pour être à l’aise. mais c’est pas ça le but n’est-ce pas ? la tentation trop facile de se laisser bercer par tout ce qu’il déteste. une voix infime à l’arrière de son crâne lui dit qu’il n’a jamais fait de bong, et que la simple vue des autres ne lui donne pas la science infuse. un peu trop peur pour son bien être, il repousse l’appréhension qu’il pourrait avoir. le regarde de confiance sur le visage. pour la vodka et.. et le bong aussi. les associations qui résonnent comme laborieuses mais à qui il sourit comme si de rien n’était. comme s’il avait l’habitude de tout ça, alors que son esprit et son corps sera sûrement le premier à le recracher viendra la première lueur du soleil ou même bien avant. lyra refuse à côté de lui et il lui envie presque, de savoir dire non, de ne pas avoir honte de son refus et de la simple demande qui paraît plus que raisonnable. tu comptes approvisionner toute la soirée ou c’est ta réserve personnelle ? il en rajoute, toujours un peu plus, l’air impressionné et le rictus de branleur sur le visage qui dénote toujours avec les tourments qui naissent à l’intérieur. il peut encore sentir les picotements de la décoloration qu’il a fait récemment, tout pour compléter le rôle, prendre exemple de ceux qu’il n’est pas, mais dont il compte bien se rapprocher ce soir. on va pas faire ça dans la voiture, si ? ils sortent alors, les uns après les autres alors que le dévant de la maison laisse entendre déjà les commotions d’une soirée entamée.

@juno baker @jp barankierowczek @lyra keegan

elle ne sait même pas pourquoi elle s'est laissée convaincre d'aller à cette soirée, chez une fille qu'elle ne connaît ni d'ève, ni d'adam. enfin si, c'est pour juno. parce qu'elle l'a invité, et que ça fait longtemps qu'elle ne se sont pas vu. l'une des seules personnes avec qui artemis peut se montrer presque douce, voir gentille. le privilège de l'avoir connu avant l'adolescence, dans un moment de faiblesse, après la mort de sa mère. l'adolescente si différente d'elle qui fait office de havre de paix, en dehors de toutes ses manigances et autres manipulations. la simplicité de pouvoir faire tomber les masques, de pouvoir être, sans se prendre la tête. mais lorsqu'elle arrive devant la maison, elle regrette presque d'avoir céder, repense à la proposition de jules de passer la soirée chez lui. elle serait presque tentée de faire demi tour, de débarquer chez lui et de ne plus sortir de sa chambre, mais... elle a promit. promit à juno qu'elle viendrait. et puis la perspective qu'il fasse une apparition lui laisse présager que la soirée ne sera peut-être pas si ennuyeuse que ça... alors elle sort de sa voiture, presque à contre coeur et s'avance vers la demeure, où les gens commencent déjà à s'entasser. elle parcourt la foule du regard, à la recherche d'une des rares personnes qu'elle peut appeler amie, en vain. arrivée trop tôt, juno n'est nulle part en vue. son regard tombe sur adri, et elle roule des yeux. elle qui espérait ne pas croiser trop d'ennemis en dehors de gold, elle avait oublié l'existence de l'équipe d'athlé de silver. elle l'évite, ne prend pas la peine de la saluer - les faux semblants, très peu pour elle - et se dirige vers la table pour se servir un verre de ce qui semble être un punch. elle prend une gorgée, manque de la recracher après appréciation du dosage. à ce rythme là, elle oubliera vite qu'elle s'emmerde. son regard accroche celui d'aspen. surprise de voir la pompom girl ici, elle s'approche d'elle, à défaut de trouver quelqu'un de plus intéressant. "tu t'es perdue ?"

À peine est-elle entrée dans cette maison qu’elle ne s’y sent pas véritablement à sa place. Oui, parce qu’entrer et s’faire déjà rapprocher par quelqu’un qu’elle n’connait pas tant qu’ça, c’loin d’être ce dont elle pensait en débarquant ici. D’ailleurs, à quoi bon avait-elle pu penser en s’décidant à y aller ? Et puis, depuis quand on osait la nommer Pollypocket ? Depuis quand Ocean ne rétorquait pas ? Vraiment, ce début de soirée s’avère des plus surprenants et ça ne risque pas de changer de sitôt. Obligée de poser son regard sur ce gars, c’est avec politesse qu’elle s’adresse à lui « c’pas que je ne veux pas. c’que j’ai à revoir quelqu’un, ici. » quel beau mensonge. Puis prenant son verre comme l’avait dit Cha-quelque chose, vu que Ocean avait du mal à mémoriser les prénoms, observe ceux qui arrivent à leur tour comme si elle cherchait véritablement quelqu’un.

Or, dès qu’elle s’aperçoit de l’arrivée de Daisy, un sourire rayonne sur son visage. Enfin quelqu’un qu’elle connaissait et dont la présence lui plaisait. Elle n’était plus seule, désormais. « Hey cherry sorry j’essaie de faire cool mdrr Alors, à dire vrai, on ne se connait pas vraiment. On vient tout juste de se croiser. » qu’elle répond, plutôt amusée de la situation, finalement. « Mais du peu que je le connais et en plus de constater que tu le connais, c’est qu’il est forcément sympathique. » pour une fois que des mots doux étaient prononcés par elle, il aurait limite fallut sortir la bouteille de champagne. « Oh et pour te répondre, non, je ne connais pas Charlie. Enfin, je l’ai croisé quelque fois mais c’est tout. Tout comme toi dont le souvenir que j'ai de toi n'est que ton visage, on va dire ? » qu’elle reprend plutôt que de fuir comme elle l’avait prétendu avant l’approche de Daisy qui était venue pile au moment où il le fallait.

@ADRIEL NIGHTINGAL @Daisy Humphrey

Tu savais pas du tout quoi porter, tu voulais plus y aller. L'impression d'être un animal coincé, que peu importe comment tu pourras bien t'emballer, on va te juger. Le short de jean est trop court, la robe à paillette, eurf, trop lourd. La jupette rappelle des erreurs de fin de soirée, de mec avait qui t'aurais jamais dû te barrer. Ce soir c'est Babi est toi contre le reste du monde, pas de place pour les petites connes blondes. T'hésites entre deux robes, choisi la plus courte, parce que rien à foutre. Plusieurs gorgées de vodka plus tard, pour Babi et toi, la fête et déjà commencée, vous êtes dans les rues à (très mal) chanter. Babi pour permettre à ton coeur de rayonner même quand tes cuisses sont doucement frigorifiées. La petite veste bomber par dessus par que mine de rien le vent est glacé et sur le trottoir, vous faites des longueurs. Ta petite robe rouge sur laquelle t'arrête pas de tirer, le choix déjà regretté, mais avec Babi, c'est okay. Ta main dans la sienne, les doigts bien enlacés, sur ta joue, son petit baiser, auquel tu réponds frottant sa joue contre ton nez. Avant d'entrer, Babi vous fait arrêtées, petit pep talk qu'elle seule sait te cuisiner sans t'énerver.

« Pas de danger. » Que tu roules des yeux comme si c'était vraiment, vraiment, vraiment hors de ta portée. Elle sait aussi, que tu mens, mais jamais elle ne t'y reprend. Vous êtes entrées et c'est déjà oublié. La bouteille récupérée, parce que comparativement à elle, t'es pas encore assez enivrée, t'as de la résistance et des gènes qui savent te faire endurer. Ta main dans la sienne quand vous avancez, sans trop savoir ce que tu peux chercher. Ton regard croisant celui d'Adri, de Parker accompagnée, Cruz qui dernièrement tend à manquer. À te manquer aussi. Cruz et son aura qui éblouie, et que difficilement on oublie. Pendant que Babi envoye des sms à tu sais trop qui, y'a malheureusement ton regard qui croise une Daisy, perdue près d'une autre rouquine et qui rigole. Wow. T'as été vite remplacée, ça servait bien à quelque chose de venir pleurnicher comment elle pouvait t'aimer. Le ventre et les dents serrées, Babi qui parle distraitement de danser. « Maintenant. Allez, lâche ton portable ! » Que tu grondes en lui volant des mains pour aller le faire dormir dans ton décolleté entre tes seins. Ta poitrine à toi que son Uriel fera désormais vibrer, mais toi, tu vas l'ignorer. Tu trouves l'enceinte d'où sort la musique, fait grimper les décibels de plus belle, vous êtes pas les seules dans le public qui s'en excitent. Ta veste est retirée, sur un canapé abandonné. Babi tirer contre ton corps pour danser, la bouteille que jusqu'à ses lèvres tu fais joyeusement voyager. Ton regard glissant de nouveau sur Adri et Parker, leur faisant signe de vous rejoindre plutôt que de rester dans les spectateurs. Pas certaines que ce soit le genre de Calverley de vraiment se déhancher ou se laisser aller, mais bon, ça valait la peine d'essayer.

[that red dress]
@Babi Mancini @Adriana Garcia @Parker Calverley @Daisy Humphrey @"Rip Cruz"

Assise devant son écran d’ordinateur, souriante, elle regarde la vidéo héberger sur l’application Tik Tok. Elle clique une dernière fois sur visionnement, pour être certaine et convaincue de ce qu’elle envoie. Pendant que la télécharge son téléphone vibre, c’est sa douce Kleio. Un sourire se forme sur son visage et elle caresse son écran de téléphone du bout des doigts pour répondre joyeusement. Elle évite de préciser qu’Adriel la déjà invitée. Pourquoi fait-elle ça ? Aucune idée. Peut-être parce qu’elle a peur, Abigail, qui sait. Son regard s’attarde quelques instants sur la flamboyante chevelure rousse de son amie et elle retourne rapidement à son occupation ; c’est-à-dire sa vidéo. Play. Confettis, une Abigail qui saute sur une musique endiablée. Une Abigail avec un sourire enfantin, joueur et qui attire toujours des centaines, voire maintenant des milliers de followers. Abigail s’approche de l’écran, fait tourner sa chevelure. « C’est la fête que vous ne voulez pas manquer. DM pour l’adresse mes chatons. Bisou bisou. » Elle éclate de rire et la vidéo se termine comme ça. Envoie. Ça n’avait pas besoin d’être extraordinaire, juste invitant. La vidéo est là que depuis quelques secondes, une minute tout au plus qu’elle reçoit déjà par dizaine l’adresse. Elle est futée Abigail et n’ouvre les messages que de ceux qu’elle reconnait le prénom. Elle dépose son portable sur son meuble d’ordinateur et se tourne, elle semble toujours virevolter, comme une petite fée. Abigail fonce dans son placard, l’ouvre. « Sasha ! » Elle hurle, chante, le nom de sa demi-sœur. Demi-sœur, ce mot si important pour elle. Demi-rien-du-tout elle préférerait. Voyant que sa Sasha n’arrive pas, elle décide de traverser le couloir et pénètre dans la chambre de la poétesse, sans frapper, sans gêne. Elle sourit, elle s’approche de lit dans lequel Sasha semble dormir paisiblement. Abigail s’approche, glisse sa main sur son corps endormie et emitouffler dans ses couvertures. La brunette se met à genoux, devant le visage de celle qu’elle convoite la nuit. Ça n’avait rien d’un désir amoureux, c’était différent. C’était physique, c’était magnétique. Elle caresse son visage du bout des doigts, elle s’approche et pose sa bouche à la commissure de ses lèvres, un frisson lui charcute l’estomac. Elle se lève d’un bond puis retourne faire ce qu’elle était venue faire ; c’est-à-dire vandaliser le garde-robe. Ça ne lui prend que quelques secondes trouver la robe qu’elle veut absolument mettre. Abi retourne dans sa chambre, dépose la robe sur son lit et retourne à ses occupations jusqu’à ce que cela soit l’heure de partir. Elle rêvasse tout l’après-midi à ce presque-baiser qu’elle avait voler a Sasha et cela l’inspire. La frénésie, la pulsion, l’interdit. Elle écrit, noircie des pages et des pages et elle ne voit pas le temps défiler. L’heure venu elle laisse tomber sa plume, enfile sa tenue, se met en beauté. En sortant de la chambre son cœur tambourine dans sa poitrine en voyant Sasha. « Tu es sublime. » Et ce n’était pas peu dire. Abigail tend sa main vers la poétesse et entremêle ses doigts aux siens. Elle sautille dans le couloir et les deux filles quittent la maison sans se faire entendre, s’il fallait que sa mère les surprenne à partir… Les deux filles marchent jusqu’à chez Charlie. Charlie. Charlie. Son nom résonne en elle, lui donne le tournis. Sasha c’était une attirance physique, Charlie, c’était bien différent. Charlie, elle voulait qu’elle la trouve jolie, elle voulait la faire rire, elle voulait que Charlie la remarque enfin, bordel de merde. C’était un peu pour elle qu’elle c’était mise belle ce soir, pour elle, pour Sasha, pour tout le monde. Abigail était comme ça, elle aimait être jolie, elle voulait qu’on la trouve jolie. « Plus vite Sash. » Abigail tire la main de Sasha en voyant la maison de Charlie Hopper. Abigail se retourne vers Sasha et cette dernière lui fait signe qu’elle peut partir devant, qu’elle va suivre. Abigail lui saute au cou et lui colle un bisou sur la joue. Abigail court à travers la pelouse, au diable les bonnes manières. Converse noire au pied et petite robe noire, elle entre dans la maison sans attendre plus longtemps. Ça ne lui prend que quelques secondes avant de trouver celui qu’elle cherchait ; son meilleur ami gay. L’objectif de toutes les filles, ou non. « Adribou !! » Surnom complètement ridicule. Abigail lui saute dessus, entoure ses bras autour de son cou et ses jambes autour de ses hanches. Comme toujours, un petit bonheur sur deux pattes. Elle ne remarque ni Ocean, ni Daisy, juste trop contente d’être avec celui qui la comprend le mieux dans tout l’univers. Elle repose ses pieds au sol et ouvre grand les bras pour accueillir Daisy et Ocean, Ocean qu’elle ne connaissait pas plus que ça, mais bon. L’amour ça se m u l t i p l i e. outfit

@kleio kiriakidis @sasha love @"adriel nightnale" @daisy humphrey @ocean bloed

il trouvait l’idée ridicule. l’envie de bouger était moindre et il aurait largement préféré passer sa soirée engloutit sous son lit avec elle. seulement, la blonde lui avait promis amusement et changement d’air. ainsi, il avait accepté et s’était préparé pour cette foutue organisée par une gamine dont il ne connaissait même pas le nom. après un message envoyé à la blonde, il lui promettait de venir la rejoindre dès qu’il serait prêt à bouger de son lit. une fois douché et préparé, il ne prit même pas la peine d’avertir ses parents — ne sachant même pas s’ils étaient présents à la maison — et sortit en direction de l’adresse envoyée quelques dizaines de minutes plus tôt. le monde commençait à se créer autour de la porte d’entrée et presque sceptique, il mit le pied à l’intérieur tout en évitant tout contact avec les autres. hero n’était pas là pour les autres, mais bien pour elle. ça faisait un bail qu’il n’était pas sorti dans l’optique de s’amuser, comme s’il préférait affronter son fantôme dans la glace et se laisser crever dans son lit alors que les autres profitaient de la vie et continuaient de vivre. chose qu’hero n’a pas pu faire. comme quoi, les monstres comme lui avait aussi besoin d’une pause et ne pouvait pas faire comme si de rien était. de plus, le chaos familial n’arrangeait rien. hero était mou et loin d’être lui-même. il n’était plus qu’une ombre, comme endormi, il se réveillait petit à petit afin de profiter des mois qui lui restaient au lycée. il envoie un message à aspen en lui disant qu’il est sur place et poursuit son chemin pour la retrouver. un léger sourire se dessine sur ses lippes lorsqu’il aperçoit sa silhouette près des bouteilles d’alcool, un verre vide à sa main. il s’approche donc vers elle, rangeant son téléphone dans sa poche. majestueuse, elle fait tache autour des verres en plastique déjà en désordre. il note l’effort — si on peut appeler ça un effort — vestimentaire, sachant très bien qu’elle se serait habillée autrement dans d’autres circonstances. elle reste, néanmoins, somptueuse et l’admire comme il n’avait pas admiré qui que ce soit depuis un certain temps. le monstre est sorti de sa caverne, il est même de sortie.

T'as un truc de détraqué, quelque chose dans ta poitrine qui s'est soudainement disloqué. T'es trop sobre et pourtant on dirait que t'es complètement défoncé. Lyra n'aide en rien à ton malaise généralisé, te contentant de rigoler quand elle te dit merci, planant sur le silence qui s'en est suivi. Juno dit pizza, alors, tu tentes de reprendre le dessus sur toi, de ne plus les regarder ni l'une ni l'autre jusqu'à ce qu'Ollie arrive. C'est pourtant lui qui permet à l'atmosphère de se détendre et à la conversation de revivre. Le sourire qui s'élargit quand il fait sa remarque sur votre alliance avec Juno. Ouais, non, c'est peut-être plus juste pour ça, tu sais pas, tu sais plus trop. T'échanges un petit sourire avec elle, qui rigole tu sais pas trop pourquoi, si c'est à cause de toi ou quoi, tes genoux que tu sens un peu faible, fuck, pourquoi tu la trouves si belle ? Ça vient tout gâcher, tu ne pourras plus, juste venir en pleine nuit la dérobée sans y être intéressé. Quelque chose de casser que t'as peur de ne jamais pouvoir réparer. Enfin arrivés, sa question est... Étonnamment bien réceptionnée et dans ta propre poitrine, t'es un peu moins enfermé, l'impression de quelque part, être accepté. La voiture que vous avez quittée et tout le reste que t'avais pas calculé. Les portes de la Jeep sont verrouillées, le bolide contourné, le coffre arrière ouvert, les trésors découverts. Au moins deux bouteilles de vodka, deux caisses des bières empilées avec ça. Juno parle de transfert, t'asseyant sur le bord du coffre, tu bats une main dans les airs.

« Nan, pas d'transfert Juny, c'est cadeau lol. » Que tu déclares en leur faisant signe d'approcher, mieux de venir dans la valise avec toi se poser. « On peut se poser ici pour fumer, mon bong est fragile, j'ai pas envie de le trainer et de le briser. » Que t'avoues, ton précieux bong, ton petit bijou. Une main tendue vers la caisse de bière, une bouteille ouverte pour la tendre à la blonde, ta parole toujours pas entière. « Ly... Lyra... Je... tiens ! » Un jour. Un jour vous ferez des phrases complètes, en attendant, tu fais avec. Ouvrant et distribuant des bières aux autres, tu t'attardes à verser de l'eau dans le bong et à broyer la mari alors que tu fais quand même un bon hôte. « Le coffre arrière sera pas verrouillé, vous pourrez venir vous réapprovisionner quand vous voudrez ! » Quoi ? La meilleure façon de se faire aimer, c'était pas des amis qu'avec de l'alcool tu pouvais acheter ? Pour tes parents c'était pourtant la façon de fonctionner. Le matos fin prêt à fumer, t'es le premier à y passer, quelques nuages avalés avant que le bong, vers Juno soit tendu, le sourire désormais vachement plus détendu. L'invitant à venir s'asseoir à côté de toi, que tu pousses l'allumée, comme ça elle aura qu'à avaler la fumée. Le tour à son pote Ollie après et vous serez fin prêts. Une bouteille de vodka que tu vas trainer et avec Juno probablement partager. Même si maintenant, l'idée de vos salives échangées, ça te fait un peu frissonner.

@Juno Baker @Ollie Kane @Lyra Keegan

samedi, jour bénie où elle peut dormir, faire la grasse matinée jusqu'au début d'après-midi, sans qu'on ne vienne la déranger. les cachets l'assomment, et dès qu'elle en a l'occasion, elle se glisse dans son lit, s'enterre sous les couvertures et disparaît dans les bras de morphée. elle pourrait passer son week-end entier dans son lit, à alterner entre phase de somnolence et bingewatching de séries en tout genre. le programme rêvé. mais ça, c'était sans compter sa soeur, abi, et ses envies de sorties en tout genre. apparemment, une soirée s'organisait chez une amie à elle, et elle comptait bien y traîner sasha. encore plus après que kleio ait envoyé une invitation à toute la clique. sasha aurait aimé trouver une excuse, rester bien au chaud sous les couvertures, au calme, mais elle savait pertinemment que ce serait vu comme un acte de haute trahison. et elle avait eu son compte, ces derniers temps, entre kleio qui avait appris que lloyd était venu la voir à son travail, et dulcie qui avait découvert pour sa dernière rechute... alors elle prend sur elle, sort de son lit quand le réveil sonne, et fait le tour de sa garde robe, pour trouver la robe adéquate. avec un peu de chance, elle croiserait le diabétique. il était bien à silver, non ? un peu trop optimiste à son goût, il ne l'en divertissait pas moins avec ses idées de jeux à la noix. et puis, yen allait sûrement se mettre en tête de lui trouver une queue pour la soirée, et ça pourrait être drôle de la voir s'évertuer à trouver la victime parfaite. la robe enfilée, une pointe de maquillage appliqué, elle quitte sa chambre pour retrouver abi. "toi aussi, t'es plutôt pas mal." elles se faufilent discrètement hors de la maison, main dans la main, évite la belle-mère qui se ferait un plaisir de les retenir, surtout sasha. elle se laisse traîner par sa soeur, largement assez enthousiaste pour deux. excitation qui augmente alors qu'elles approchent la maison. sasha lâche la main de sa soeur, lui fait signe d'avancer. "vas-y, vas rejoindre adriel, je te retrouverai à l'intérieur, te ralentis pas pour moi." elle lui offre un sourire, comme pour la rassurer, alors qu'abi gambade joyeusement jusqu'à la maison. une véritable enfant. sasha marche jusqu'à la maison, peu adepte de la course, aperçoit abi déjà dans les bras de son meilleur ami, et soudain, le peu de conviction qu'elle avait quant à cette soirée s'envole, lorsqu'elle se retrouve nez à nez avec lloyd dans l'entrée. le sermon de kleio dramaqueen lui chauffe encore les oreilles.  "génial. je sens que cette soirée va être magique." le cynisme au bord des lèvres alors qu'elle détourne le regard de lui et sa poupée rousse, cherche de quoi noyer son pessimisme. "j'espère qu'ils ont prévu assez d'alcool, sinon je me bute avant la fin." elle se dirige vers le punch pour se prendre un verre. dieu que la soirée va être longue.

uriel, réclamé par les textos qui exsudent de cuteness by babi, capitule sans même chercher à livrer bataille. compagnie elle veut, compagnie elle aura. elle parvient le tour de force -qui pour elle n'en est plus un- de tirer sourire sur frémissement amusé, ostensiblement grisée par l'alcool, et néanmoins toujours aussi naturelle. il abandonne son devoir, repousse à un autre jour le sérieux pour préférer la perspective de la musique, de l'alcool, et de la promiscuité. spoiler : rien qui ne le fasse pencher dans la joie ou l'exaltation parce que l'unique motivation porte un nom de famille en -i. le silence finit par se faire en face, lassée ou juste passée à autre chose, rien qui ne parvienne à vraiment le vexer parce que fair elle a le droit de profiter de sa soirée pendant que lui rejoint la fête sans avoir besoin de traverser toute la ville -bon point. il y trouve beaucoup (trop) de monde, des têtes inconnues, des têtes qui le laisse profondément indifférent quand bien même il en a croisé certains à golden oak dans un des pires moments. il ne fait pas dans l'émotionnel, dans le soutien de groupe, dans le on a souffert ensemble nous sommes des bro. il repousse ceux qui passent trop près, la distance c'est la base de la survie, et le regard finit par accrochée cette silhouette qu'il commence à connaître par cœur, accompagnée -sans surprise aucune- de la fameuse remi (@remington bravo) qui mérite une attention proportionnellement inversée à babi. pas qu'il ait un avis construit dessus, mais la bouteille suffit amplement quoiqu'il ne soit pas au bout de ses peines ni au bout de sa capacité à la mépriser. difficile de ne pas la remarquer et pourtant l'oeil blasé parvient parfaitement à supprimer cette tache rouge criard, daltonisme bien pratique quand il s'agit d'occulter ce qui promet de fatiguer. il approche, les doigts pianotent brièvement son épaule pour un fragment d'attention, lui retourner quelque chose qui s'apparente à l'ombre d'un sourire rien que pour elle, les autres peuvent crever. "à la bouteille, carrément, l'objectif c'est donc de se faire porter sur le retour ?" il pourrait bien regarder l'autre, parce qu'il a pas besoin de réfléchir pour tirer des conclusions d'accusation mais ça serait la rendre bien trop tangible à son goût et l'ignorance reste une gymnastique qu'il pratique avec le flegme naturel de tout mec désabusé qui se respecte. "si elle danse aussi bien qu'elle tend la bouteille, c'est déjà ça." elle, l'invisible qui au moins sert à danser.