when i rip (tc)

welcome dans le dur du jeu:

traînée de force par maddie et son envie délirante d’aller à toutes les soirées auxquelles vous n’avez pas été invités, tu soupires un peu quand tu la vois déjà se faufiler vers d’autres personnes, d’autres visages inconnus. tu regardes timmy et abel, tous les deux aussi peu convaincus que toi. - now what? c’est une fête après tout, et on a pas acheté toutes ces bouteilles pour rien. allons nous soûler la gueule comme pas permis ! et malgré ta bonne volonté, le cœur n’y est pas. la grimace sur le visage de timmy en soit témoin, il s’exaspère déjà de voir sa belle naviguer vers d’autres horizons. tu l’observes à distance, la jeune price, papillonnant bien loin de vous et de vos mous perplexes. elle rayonne, au milieu de toute cette agitation. ça lui convient parfaitement comme rôle, être le centre de l’attention. du grand maddie. sans trop savoir ni quoi faire ni où aller, tu les entraînes vers le fond du salon en direction du bar (si on peut appeler une table de jardin calée contre un mur un "bar"). quelques bouteilles y ont été étalées. polia, sky, rhum, manzana, get, et une bonne dizaine de diluants différents. pas beaucoup pour autant de personnes. faudra faire avec. puis tu repères lyra, la pote d'abel et de maddie (enfin t'es pas trop sûre de cette partie-là) pas trop loin de vous, et lui fais signe de la main de vous rejoindre. vous ne savez pas trop quoi vous dire et finalement, fixer vos verres en silence semble être la solution idéale. awkard. - sacrée soirée hein? le rire nerveux de l’inconfort qui monte, moyen détourné de laisser paraître ton envie de prendre tes jambes à ton cou. l’ambiance est naze, la plupart des gens restent en petits groupes comme s’ils étaient encore au lycée. t’aurais jamais dû te laisser entraîner à cette soirée. tu connais personne, personne te connais. et à bien y réfléchir, que tu sois là ou pas n’aurait fait aucune différence. et comme si on avait lu dans tes pensées, une voix gueule par dessus le brouhaha - spin the bottle les gars! et d’un coup, t’es beaucoup plus emballée. c’est un jeu de gamins — certes. mais franchement, en 2020, rouler des pelles à des inconnus c’est presque le seul moyen de faire connaissance. et si habituellement t’es pas du genre à être à l’aise avec ce genre de choses (l’intimité en général c’est pas ton fort), les deux shots que tu viens de t’enfiler devraient te donner du courage. tu t’écrases au sol, entraînant abel et timmy dans ta chute. - avec ma chance légendaire, j'vous parie que ça va tomber sur moi. dans le mille. fallait que la bouteille pointe très nettement dans ta direction. - merveilleux. personne n’a joué avant, je fais quoi du coup? question qui aurait pu être être élucidée avant si les lanceurs du jeu avaient été moins déchirés et un peu plus malins. - euh... bah t'as qu'à embrasser une fille! tant mieux. t'avais qu'une peur, c'est qu'on te dise d'embrasser ton voisin de droite (e.g. timmy). depuis la dernière soirée et votre promenade dans les champs, tout est devenu bizarre entre vous. t'oses à peine le regarder dans les yeux, alors l'embrasser ? ce serrait trop dur. puis une fille c'est bien aussi. c'est rassurant. - bon ok... maddie? tu jettes un coup d’œil à ta meilleure amie, comme pour chercher son accord. tu te mets sur tes genoux pour l'approcher, assez mal à l'aise à l'idée te retrouver au centre du cercle, et la regardes avec un sourire en coin. - wow, notre premier baiser... j'en rêve depuis si longtemps. puis sans trop savoir comment t'y prendre, t'approches tes lèvres des siennes pour un smack aussi rapide qu'empli de gêne, avant de de retourner t’asseoir dans ton coin. - à qui le tours ? que tu bafouilles en faisant vite tourner la bouteille.

lloyd passe, la frôle, les prunelles qui brillent d'insolence alors qu'il se contente de la fixer, sans une parole, s'éloigne avec sa rousse accrochée à lui, telle une moule accrochée à son putain de rocher. elle roule des billes, regrette presque de s'être laissé entraînée par la frangine, qui elle semble vivre sa meilleure vie avec adriel, un peu plus loin. puis le reste de la clique arrive, dramatique au possible, le trio de veuves noires sortie tout droit des enfers, elles donneraient presque l'impression de marcher au ralenti pour accentuer l'effet. mais aucune des filles ne l'aperçoit, et elle serait presque vexée, voit sa motivation déjà quasi inexistante disparaître à mesure que les secondes s'écoulent. elle s'adosse au mur, se noie dans son verre alors que dulcie lui passe sous le nez, la main accrochée au poignet de sohan, sans la remarquer, et c'est la goutte d'eau, l'action de trop qui la fait basculer de l'ennuie à l'amertume. elle claque sa langue contre son palais, et se dirige vers la compagnie du bonheur qui s'est réunie dans la cuisine, sourire tout ce qu'il y a de plus hypocrite fiché sur les lèvres alors qu'elle glisse son bras dans celui de sa douce, vient poser ses lèvres sur sa joue tout ignorant royalement le toutou royale de sa majesté des mouches. "comme ça on me passe sous le nez sans me voir ? j'en serais presque blessée..." les mots qu'elle glisse dans un souffle à son oreille, pour n'être entendue que d'elle et seulement elle, avant de planter à nouveau son regard sur le villin. "alors, on a oublié comment dire bonjour ? ou tu me connais seulement quand on est seul ? niveau amitié finalement je sais pas qui est le mieux placé entre toi est kleio." elle jette à peine un regard à la rousse, entend ses remarques pleines de sous-entendus concernant dulcie et sohan, et damn, c'est instantané, elle ne peut pas la supporter avec ses faux airs de princesse en plastique. jalousie mal placée qu'elle n'avouera jamais, préférant mettre ça sous le coup d'un dédain soudain. et voilà le duo nouvellement formé qui l'abandonne à nouveau alors que le couple de l'année se donne en spectacle sous le nez d'un walton fraîchement débarqué, et ça lui arrache un soupir. "p a t h é t i q u e." elle abandonne le pseudo-trouple à leurs histoires pour rejoindre le cercle qui se forme. quitte à avoir la haine, autant participer à un jeu qui lui permettra potentiellement d'entraîner les autres à sa suite ? une fille en embrasse une autre, puis c'est le tour du petit chien, et son regard qui glisse vers la rousse suite à son aveu. intéressant. la bouteille tourne et s'arrête sur sasha, la vérité est demandée. elle hésite, se dit qu'elle pourrait être honnête, répondre par la simple vérité, mais où se trouverait l'intérêt ? elle jette un oeil à dulcie, puis son regard glisse vers la cuisine, la voix se fait assez forte pour qu'on l'entende de là-bas. "oui. lloyd, tu sais où me trouver quand tu te seras ennuyé de ta poupée." clin d'oeil, baiser soufflé dans sa direction alors qu'il tourne la tête vers elle. elle vient probablement de signer son arrêt de mort, mais elle n'en a cure, se délecte du chaos qui menace de suivre.

elle s'ennuie fermement dans son coin, alors que juno n'est toujours pas arrivée, inconnue au bataillon, et elle se demande ce qu'elle fout là, au milieu de tous ces gens qu'elle ne connait pas plus que ça. à part walton, un peu plus loin, dans la cuisine, mais qui a l'air déjà bien occupé comme ça avec les deux acteurs ratés du club de théâtre. et puis, à part comploter, est-ce qu'on peut réellement parler d'amitié entre eux ? il n'a pas besoin d'elle, et elle n'a pas besoin de ses services. pour le moment. alors elle enchaîne les verres, les uns après les autres, beaucoup trop vite pour son bien. l'alcool commence à sérieusement lui monter à la tête, et elle décide qu'elle a assez attendu, qu'il est temps de partir. surtout que des imbéciles ont eu l'idée brillante de lancer un jeu de la bouteille, et qu'elle ne tient pas à finir avec de l'herpès ce soir. si jules s'était décidé à venir, il l'aurait déjà fait non ? elle sort son portable, s'apprête à lui envoyer un sms, histoire de voir si son plan de passer le week-end chez lui tient toujours, alors qu'elle se dirige vers la sortie, dans une ligne droite plus que douteuse, et elle percute un corps à l'entrée. elle relève les yeux, et serait-ce une étincelle qui apparaît dans ses prunelles ? "jules ? t'es venu finalement !" l'alcool brouille ses codes, et elle en oublie ses propres règles alors qu'elle passe ses bras autour de son cou, sourire aux lèvres, trop contente de le voir pour son bien. dans son état d'euphorie, elle n'avait pas envisagé une seule seconde ce qui se passe par la suite. ses mains qui se pose sur ses épaules, la repousse alors qu'elle peut lire l'incompréhension sur son visage. "artemis, qu'est-ce qui te prend ?" elle redescend de son nuage à la vitesse de l'éclair, et c'est cette rage si familière qui reprend le contrôle, s'enflamme, explose avec le taux d'alcool présent dans ses veines. "alors quand je t'évite, t'es pas content, mais quand je fais un effort, ça va pas non plus ? t'es sérieux là ? je te rappelle que c'est toi qui voulait pas 'juste baiser entre deux cours', je t'offres enfin ce que tu demandes, et tu râles encore ? va te faire foutre lancaster." elle tourne les talons, revient sur son idée de participer au jeu. il a décidé de l'emmerder ? elle en fera de même. venu son tour, la sentence tombe, elle jette un oeil à jules, n'y pense même pas, se tourne vers walton qu'elle force d'une pression du doigt sur le torse à s'asseoir sur une chaise, l'allume d'un regard alors qu'elle s'installe sur ses genoux, un doigt sous son menton pour relever son visage alors qu'elle garde ses lèvres à quelques centimètres à peine des siennes. "ça faisait un moment qu'on avait pas passer du temps ensemble, tous les deux. quel dommage..."

C’était certain que cette soirée n’allait pas être des plus explosives ni être comme celles dont Ocean avait l’habitude. Elle en avait très bien conscience en entrant dans cet endroit, d’autant plus qu’elle n’était pas accompagnée à la base. Mais pourtant, le fait qu’elle se sente si rapidement entourée lui faisait oublier le fameux lâche lui ayant foutu un faux plan. Et il faut dire que c’était bien fichu, félicitations à lui, pour c’coup-là.

Dès que celui qu’elle venait de rencontrer, à peine le pied posé dans cet endroit, se met à dire qu’ça l’rassure qu’ils ne se soient pas encore croisés autrefois, parc’qu’il s’rait, du moins de ce qu’il sous-entend du genre à croiser tellement d’personnes dont il oublie rapidement l’visage ou l’nom qu’ça n’l’aurait pas étonné, elle se met à ricaner à son tour. Vraiment cool à c’qu’elle pouvait constater pour l’moment. « Oh j’vois. Tête en l’air qu’t’es, c’ça ? »

Dès qu’une jolie brune fait son approche, la première chose que fait Ocean c’de la regarder, droit dans les yeux puis, de la tête aux pieds. Faut dire qu’celle-là avait du goût en matière d’vêtements et ça lui plaisait d’pouvoir rencontrer une nouvelle personne. Après tout, un gars rencontré en dix secondes à peine, alors pourquoi pas une fille en dix minutes même pas ? Qui sait, peut-être qu’elle finira par s’faire apprécier à un moment donné, elle qui a tendance à ne pas trop rester auprès de qui que ce soit trop longtemps. « Abi… Abigail ? C’toi, la tiktokeuse ? » qu’elle élance, avant d’accepter l’étreinte proposée.

Puis joueuse comme elle est, c’est ravie qu’elle s’lance à son tour dans c’fameux jeu qui apporte de quoi s’amuser. Une vérité qui se veut des plus drôles lui retombe dessus. Sérieusement, les profs ? Déjà qu’elle est loin d’être le genre d’étudiants modèles mais alors là, devoir répondre à ça… C’comme si elle approuverait ce que nombreux autres pouvaient penser. « Honnêtement ? Oui. » sans précision. Juste un simple oui. Après tout, étant donné qu’elle ne se voit pas balancer son orientation sexuelle ni en débattre, il vaut mieux qu’elle se contente d’une réponse unique et fermée.

@Adriel Nightingal @ABIGAIL PEARSON

Tu traverses la porte et tu as un étrange sentiment. Celui de ne pas appartenir à ce monde. Soudainement. Tu regardes les gens sur la pelouse, le bruit de la musique. En ouvrant les yeux ce matin, ça ta frapper avec violence. Pourquoi tu es venu ? Tu te questionne. Les éléments n’ont plus de sens pour toi et tu sens que tout est bien abstrait. Tu cherches des yeux un visage connu, juste un, pour te faire disparaître ce goût amer que tu as dans la bouche. La personne que tu cherches en entrant est contre toute attente le visage révolté de Parker. Si une personne pouvait avoir le pouvoir de te planter les pieds dans une réalité c’est bien elle. Tu ne comprenais pas ce qui se passait avec toi aujourd’hui. Malheureusement, ce n’est pas sur Parker que tu tombes, mais sur Artemis, ou plutôt Artemis te tombe dessus. Elle lève les yeux et tu peux déjà voir qu’elle est complètement déchirée et ça t’arrache un soupire. C’était donc ça ton signe ? La fille de qui tu es éperdument amoureux, saoule ? T’aurais tout donné pour recevoir une assiette de Parker derrière la tête, une gifle, n’importe quoi. À la place tu en prends pleins les bras et aujourd’hui tu n’es pas d’humeur pour ça. Elle t’entoure le cou de ses bras et tu détournes le regard, découragé. Tu déposes tes mains sur ses frêles épaules et la repousse lentement. « Artemis, qu’est-ce qui te prend ? » Parce que clairement ce n’était pas son genre. La suite est davantage à son image, elle explose et encore une fois divulgue vos secrets devant des yeux trop curieux et de longues oreilles. Tu fulmines. Artemis avait véritablement un problème d’alcool et était incapable de garder sa langue pour elle quand c’était l’occasion. Tu n’as même pas le temps d’ouvrir la bouche pour exploser à ton tour qu’Artemis te tourne le dos. Tu la suis du regard. Qu’est-ce qu’elle est entrain de foutre ? Tu la vois s’asseoir sur les genoux de ce qui te servais d’ami. Nichola. Tu lèves les yeux au ciel, et puis bon, qu’est-ce que tu en avais à foutre, pour de vrai ? Ce n’est pas comme si vous amitié entre vous deux avait un jour eu une profondeur quelconque. Toujours prêt à magouiller ensemble, ou l’un contre l’autre, mais le deep talk… Tu lâches un soupire. Tu cherches une dernière fois de trouver le regard de Parker, ignorant volontairement Artemis qui, tu l’espérais, te voyais chercher quelqu’un des yeux. Tu l’entrevois, au loin. Tu avais envie de lui parler, histoire qu’elle te replace les idées avec sa haine contre toi… Mais la sensation d’avoir une main sur ton épaule t’empêche de l’approcher. Tu baises les yeux. Autour de toi la vie continuait, mais tu ne te sentais plus connecté. C’était mitigé, le sentiment de voir que ta présence n’avait attiré qu’Artemis. Comme si tu n’existais pas, ou que tu n’avais jamais existé, autant pour Nick que pour Parker. Tu pousses un juron, cette journée allait-elle finir ? Le sentiment d’être un outsider n’avait rien d’agréable. Aussi bien retourner te coucher chez toi, demain est un autre jour.

@artemis swanson @parker calverley @nichola walton

jules out